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La justice européenne consolide la neutralité du net

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La justice européenne consolide la neutralité du net

Cinq ans après l’adoption du règlement consacrant la neutralité du net sur le Vieux Continent, la Cour de justice de l’Union européenne commence à en faire une interprétation juridique. Elle valide l’analyse selon laquelle le “trafic gratuit”(ou “zero rating”) tel qu’appliqué par les opérateurs constitue une violation de la neutralité du net.

 

En 2016, l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) a publié des lignes directrices sur la neutralité du net et qui s’imposent à tous ses membres. Ces directives rendent en pratique très difficile l’usage du zero rating, même s’il n’est pas formellement interdit.

 

Le “trafic gratuit” est une pratique commerciale consistant, pour un opérateur, de ne pas facturer ou de ne pas comptabiliser l’usage de certains services en ligne, même s’ils sont utilisés par l’internaute.

Si de prime abord, il peut sembler attrayant ces offres posent divers problèmes : l’internaute n’a pas la main sur le choix des services sélectionnés. Mais surtout, le zero rating pourrait entraver ou bloquer l’accès aux plateformes rivales, faussant ainsi la concurrence, selon des logiques d’accords commerciaux entre les fournisseurs d’accès à Internet et les fournisseurs de contenus.

 

Dans cette affaire, tout part de Hongrie avec le FAI norvégien Telenor qui proposait deux offres groupées d’accès avec zero rating. Une fois les données mobiles épuisées, les internautes pouvaient continuer à utiliser leur accès pour les services bénéficiant du zero rating, tandis que les autres solutions étaient sous le coup d’une restriction technique par l’opérateur.

Après contrôle de la part de l’autorité hongroise des communications et des médias, celle-ci a estimé que ces abonnements enfreignaient l’obligation générale de traitement égal et non discriminatoire du trafic. Elle a donc naturellement exigé que Telenor y mette fin.

 

Cependant, le FAI norvégien a lancé des recours devant la cour de Budapest et celle-ci a sollicité la CJUE lors de l’instruction pour savoir comment lire correctement le règlement européen établissant des mesures relatives à l’accès à un Internet ouvert.

Dans la synthèse de l’arrêt, la CJUE énonce que « les exigences de protection des droits des utilisateurs d’Internet et de traitement non discriminatoire du trafic s’opposent à ce qu’un FAI privilégie certaines applications et certains services au moyen d’offres faisant bénéficier ces applications et services d’un tarif nul et soumettant l’utilisation des autres applications et services à des mesures de blocage ou de ralentissement ».

 

Néanmoins, est-ce que la Cour de justice de l’Union européenne sabre une bonne fois pour toutes le zero rating ? Pas vraiment : le rappel à l’ordre de la CJUE concerne très spécifiquement les décisions fondées sur des considérations commerciales.« Dès lors que des mesures de ralentissement ou de blocage du trafic sont fondées non pas sur des différences objectives entre les exigences techniques en matière de qualité de service de certaines catégories spécifiques de trafic, mais sur des considérations d’ordre commercial, ces mesures sont à considérer, en tant que telles, comme étant incompatibles avec ladite disposition », écrit le service presse de la CJUE.

Le zero rating sur une catégorie de trafic ou d’usage peut être envisagé par un opérateur. Par contre, ce qui est interdit, c’est le zero rating sélectif.

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Pas de câble sous-marin entre Hong Kong et Los Angeles

Le vendredi, 04 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas de câble sous-marin entre Hong Kong et Los Angeles

Baptisé “Pacific Light Cable Network” (PLCN), le câble de fibre optique sous-marin qui devait relier Los Angeles à Hong Kong ne se fera finalement pas. C’est en effet ce que viennent d’annoncer Facebook et Google. Les nouveaux plans de ce câble déposés devant le gendarme américain des télécommunications, la FCC, indiquent que celui-ci reliera uniquement les États-Unis à Taïwan et aux Philippines.

 

Ce projet, annoncé initialement en 2016, visait pourtant à connecter directement Hong Kong à Los Angeles via six paires de fibres optiques. Il avait dû être remanié en catastrophe afin d’obtenir l’approbation du régulateur américain, dont la direction est réputée proche de l’administration Trump.

 

Trois entreprises se partagent la propriété du consortium : Google détient ainsi une paire de fibres avec une branche vers Taïwan, Facebook possède une autre paire avec des branches vers les Philippines et la société Hong Kong Pacific Light Data Co (PLDC) a la main sur toutes les paires restantes et fait office de point d’atterrissage à Hong Kong.

 

Et c’est bien cette dernière partie qui pose problème pour la FCC. Elle a donc refusé l’exploitation de ce système de câbles sous-marins se connectant directement à Hong Kong, arguant que ce projet serait contraire à l’intérêt de la sécurité nationale américaine.

Le gendarme américain des Télécoms a également fait valoir que la grande capacité et la faible latence du réseau encourageraient le trafic de communication américain traversant le Pacifique à faire un détour par Hong Kong avant d’atteindre la destination prévue, ce qui augmenterait inutilement la quantité de données passant par les infrastructures contrôlées par le gouvernement chinois. Ce qui a contraint Google et Facebook à revoir leurs plans.

« Nous pouvons confirmer que la demande initiale pour le système de câble PLCN a été retirée, et qu’une demande révisée […] a été soumise. Nous continuons à travailler par les voies établies pour obtenir des licences d’atterrissage pour nos câbles sous-marins », a indiqué la direction de Google, interrogée par la rédaction de ZDNet.

 

Le projet initial avait de quoi séduire nombre d’entreprises américaines afin d’étendre leur clientèle à l’Asie. Les tensions actuelles entre Pékin et Washington font d’autres victimes…

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le vendredi, 04 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le 30 août dernier, le fournisseur d’accès Internet américain CenturyLink a subi une panne technique majeure. Une mauvaise configuration dans l’un de ses centres de données a causé des dégâts sur l’ensemble du réseau Internet.

Impliquant à la fois un pare-feu et un routage BGP, cette panne de nature technique s’est propagée vers l’extérieur du réseau de CenturyLink. Cette erreur a également touché d’autres fournisseurs de services Internet, finissant par causer des problèmes de connectivité pour de nombreuses autres entreprises.

 

Les géants technologiques dont les services ont été interrompus sont nombreux : Amazon, Twitter, Microsoft (Xbox Live), EA, Blizzard, Steam, Discord, Reddit, Hulu, Duo Security, Imperva, NameCheap, OpenDNS, et bien d’autres.

Également sévèrement touché, Cloudflare a déclaré que le problème de propagation vers l’extérieur de CenturyLink a entraîné une baisse de 3,5 % du trafic Internet mondial. Ce qui en ferait l’une des plus grandes pannes d’Internet jamais enregistrées.

 

D’après la page de statut de CenturyLink, le problème provient de son centre de données à Mississauga, une ville proche de Toronto au Canada.

Le FAI affirme que la cause première de l’incident est une annonce Flowspec incorrecte. En effet, son centre de données de Mississauga aurait envoyé une annonce Flowspec incorrecte empêchant ainsi les routes BGP de la société de s’implanter.

Comme la commande Flowspec incorrecte de CenturyLink a fait tomber certains des routeurs de son réseau, certains de ces routeurs ont également commencé à annoncer des routes BGP incorrectes vers d’autres services Internet voisins de “niveau 1”. Cela a eu pour effet de faire tomber d’autres réseaux dans un effet de dominos.

 

CenturyLink a résolu le problème en prenant comme mesure inédite de dire à tous les autres fournisseurs d’accès Internet de “niveau 1” de se déconnecter et d’ignorer tout trafic provenant de son réseau. Les entreprises prennent rarement ce genre de décisions car cela entraîne une perte totale de connectivité pour tous leurs clients.

Ainsi le FAI a dû réinitialiser tous les équipements et commencer avec des tables de routage BGP propres, un processus qui a pris près de sept heures a déclaré la compagnie.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Rendez-vous en ligne pour l’IXPloration #26

Le jeudi, 30 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Rendez-vous en ligne pour l’IXPloration #26

Rezopole vous donne rendez-vous le 24 septembre prochain pour une visioconférence dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX et GrenobliX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
    • Avantages économiques & techniques
  • Les infrastructures de LyonIX & GrenoblIX
    • Les membres de Rezopole
    • Les offres & services
    • Les solutions de raccordement
  • Événements & outils Rezopole
  • Questions & réponses

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 11h
  • Lien de la visioconférence envoyé par email quelques jours avant

 

 

 

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Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le jeudi, 23 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le réseau social vient d’annoncer avoir mis au point un robot capable d’enrouler de la fibre optique sur des lignes électriques de moyenne tension, le tout en partenariat avec la société ULC Robotics. Le coût serait ainsi trois à cinq fois moins élevé que la construction aérienne traditionnelle opérée par les acteurs du secteur.

 

Karthik Yogeeswaran, ingénieur en systèmes sans fil chez Facebook Connectivity, estime que la complexité du déploiement de la fibre optique nuit à l’adoption mondiale du très haut débit. Cette innovation pourrait donc changer beaucoup de chose dans une grande partie des pays en voie de développement, mais aussi dans des pays dotés de territoires très vastes.

« L’idée d’utiliser l’infrastructure électrique nous est venue pour la première fois après avoir constaté l’omniprésence de l’infrastructure des réseaux électriques lors de nos voyages à travers l’Afrique rurale. […] avec ses longues lignes de transmission généralement suspendues à de hauts pylônes en treillis, les réseaux de transmission électrique remplissent une fonction similaire à celle d’un backbone internet, en reliant les sites de production aux sous-stations ».

 

L’innovation de Facebook devrait s’avérer déterminante puisqu'elle permettrait de faire diminuer le déploiement manuel de la fibre optique sur les lignes de moyenne tension. Le robot est capable de continuer le déploiement sur les lignes sous tension tout en franchissant les obstacles qu’il rencontre afin de minimiser les perturbations des services électriques.

Cependant, le robot doit être assez léger pour être supporté par ces lignes à moyenne tension. La quantité de fibre optique qu’il peut embarquer avec lui est donc de fait limitée. Pour contourner cette difficulté, Facebook a ainsi modifié la taille du câble utilisé.

« Alors que le déploiement aérien traditionnel de la fibre implique des machines lourdes, des chariots à bobines, de grandes bobines et des équipes nombreuses, une équipe de déploiement de la fibre déployant notre solution sera composée de deux ou trois monteurs de lignes électriques et d’une camionnette avec quelques kilomètres de bobines de fibre, d’un robot et de quelques accessoires, ce qui permettra à de nombreuses équipes de travailler en parallèle », se réjouit Karthik Yogeeswaran.

 

Dans les pays en développement, Facebook estime que le coût total du déploiement d’un réseau très haut débit, comprenant la main-d'œuvre nécessaire au fonctionnement du robot, se situerait entre 2 et 3 dollars par mètre. Du côté du géant américain on explique qu’« en réduisant le coût total du déploiement aérien de la fibre, nous espérons que notre système aura un impact significatif sur la pénétration de l’Internet, en particulier dans la moitié du monde qui gagne moins de 5,50 dollars par jour »,

 

Si cette innovation ne devrait pas être utilisée en France, elle devrait toutefois participer à améliorer l’adoption du très haut débit dans de nombreuses régions du monde.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

L’accès Internet fixe en illimité est-il menacé ?

Le vendredi, 17 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’accès Internet fixe en illimité est-il menacé ?

Le Conseil national du numérique (CNNum) vient de publier 50 mesures pour « un agenda national et européen sur un numérique responsable ». L’objectif étant de placer le numérique au service de la transition écologique et solidaire.

 

Dans cette feuille de route sur l’environnement et le numérique, la mesure 7 vise à limiter l’empreinte environnementale du déploiement des réseaux et des infrastructures numériques. Le CNNum entend « encourager les forfaits à consommation limitée, y compris sur le fixe ».

L’ambition de cette mesure est ainsi de mettre en place des méthodologies de conception des réseaux et des infrastructures « plus sobres » afin d’adapter le trafic aux « besoins réels de l’utilisateur ».

 

Mais de telles limitations seront-elles réellement acceptées par les internautes et par les fournisseurs d’accès à internet ? L’illimité est entré dans les mœurs et il paraît difficile de revenir en arrière…

 

En juin dernier, le Sénat proposait d’interdire les forfaits de données illimités pour réduire le bilan carbone de la France. Une mesure, elle aussi, controversée.

 

 

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Source : Le Journal du Geek

 

 

 

 

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Le jeudi, 25 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Depuis 18 mois, l’Association de collectivités pour le numérique Avicca, la fédération d’industriels InfraNum et la mission France THD travaillent sur la refonte du format d’échange de données Grace THD. Une “v3” revue et corrigée qui deviendra la future norme pour les réseaux publics de fibre optique.

 

Les promesses de Grace THD V3 : « l’harmonisation et l’uniformisation des pratiques en matière d’échanges de données entre les acteurs privés et publics » soient une des conditions à l’“industrialisation des déploiements”. Afin de tenir les objectifs du Plan France THD, l’ambition est de renouer au plus vite avec les cadences de production de 2019.

Ce référentiel commun vise également à permettre aux collectivités de constituer une base fiable et exploitable de leurs réseaux d’initiative publique.

 

Une recommandation du plan France THD, accompagnée d’un guide d’application, va contribuer à promouvoir l’adoption de ce modèle. Ainsi, « la mission France THD préconise à l’ensemble des collectivités territoriales la migration en GraceTHD v3 » en phase d’exploitation. Tandis qu’en phase de déploiement, « la migration sera décidée par la collectivité sous l’égide de la MTHD, après consultation des acteurs privés locaux et nationaux concernés ».

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Syntec Numérique invite aux Grands Travaux de la Tech

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Syntec Numérique invite aux Grands Travaux de la Tech

Pendant la crise du Covid19, le numérique a démontré tout son potentiel en permettant la poursuite de certaines de nos activités quotidiennes mais aussi une meilleure prise en charge des patients.

Pourtant, les entreprises du secteur n’en sont pas moins impactées par la crise : 1 chef d’entreprise sur 2 fait face à des demandes de renégociations tarifaires de la part de ses clients.

Interrogés dans le baromètre Syntec Numérique, 80 % des chefs d’entreprise anticipent une baisse moyenne de leur chiffre d’affaires prévisionnel de presque 20 % sur le deuxième trimestre 2020. Une estimation s’expliquant par la diminution des prévisions de prise de commande d’avril à juin 2020 qui concerne 96 % des répondants.

 

Dans une lettre ouverte signée également par TECH IN France, France Fintech et l’Alliance Industrie du Futur, Syntec Numérique appelle à l’investissement massif des pouvoirs publics dans les technologies et l’industrie du futur (internet industriel, IA, 5G, robotisation…).

Avec pour objectif l’accélération de la numérisation de l’État et des collectivités locales, ces grands travaux de la tech relèvent de la commande publique. La transformation numérique des entreprises, et plus particulièrement dans l’industrie, devra faire l’objet d’un effort massif de soutien à l’investissement productif. Mais aussi miser davantage sur l’éducation et la formation à ces nouvelles méthodes et technologies.

Un plan permettant de mieux digitaliser la santé, les services publics, les administrations, les écoles, les entreprises tout en fournissant des solutions tech aux défis sociétaux et environnementaux.

 

L’enquête menée par Syntec Numérique a été adressée en ligne du 20 mai au 1er juin 2020 avec 166 répondants. Un panel de répondants comprenant tous les métiers et toutes les tailles d’entreprise. La distribution de l’échantillon correspond aux ordres de grandeur du secteur du numérique que représente le syndicat.

 

 

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Source : Datacenter Magazine

 

 

 

 

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Rezopole vous donne rendez-vous le 2 juillet prochain pour une visioconférence dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
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    • Solutions de raccordement
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Informations utiles

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Le temps passé sur Internet a explosé en avril

Le vendredi, 05 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le temps passé sur Internet a explosé en avril

Avec le confinement d’une bonne partie de l’Hexagone au mois d’avril, une majorité de groupes Web a établi de nouveaux records d’audience. En effet, selon le baromètre de Médiamétrie//Netratings sur le mois, les Français ont passé en moyenne 3 heures par jour à surfer sur Internet. Soit une hausse de 46 % par rapport à avril 2019.

Sans surprise, les médias français ont beaucoup profité de ce regain d’attention. Si l’on retrouve cinq groupes médias français dans le top 10, le groupe Amaury poursuit lui sa dégringolade en cette période d’accalmie sportive.

 

Au cours du mois d’avril, 74 % des Français ont navigué quotidiennement sur Internet. Ce qui représente un total de 46,4 millions d’internautes, soit 1,5 million de plus qu’un an auparavant. Ils ont également passé plus de temps sur chaque écran. Une hausse particulièrement visible sur le téléphone mobile, le temps de surf quotidien par Français ayant atteint 1h52, soit une hausse de 47 % par rapport à avril 2019.

 

 

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Source : Journal du Net

 

 

 

 

Le rapport d’activité 2019 est en ligne

Le mardi, 26 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le rapport d’activité 2019 est en ligne

« Ce texte est écrit en période de confinement Covid-19, qui montre l’impact énorme du réseau Internet dans notre vie de tous les jours, et son importance pour aider à la poursuite d’activité en télétravail ou télé-éducation.

 

Les nœuds d’échanges comme ceux gérés par Rezopole ont un rôle très important dans ces périodes de trafic accru. Le premier client 100 Gbps s’est mis en place sur LyonIX au tout début de la crise Covid-19.

 

Si on revient sur l’année 2019, on pourra noter les faits marquants suivants, détaillés dans le rapport :

  • Migration du cœur de réseau sur une nouvelle infrastructure 100 Gb de dernière génération,
  • Sécurisation des liens (redondance) et du routage BGP,
  • Ouverture de nouveaux POPs liés à leur potentiel de nouveaux membres,
  • Renforcement de l’interconnexion avec les IXP suisses (CIXP & SwissIX),
  • Enquête sur les besoins Télécom dans les Alpes avec les acteurs locaux,
  • Premiers services d’infogérance BGP 24/7.

 

Le marché des IXP se transforme vers la fourniture accrue de services, et Rezopole va poursuivre sa transformation en 2020 pour s’adapter à cette évolution.

 

Merci de l’intérêt que vous portez à nos activités, je vous souhaite une bonne lecture. »

 

Philippe Duby,

Président de l’Association Rezopole

 

 

 

 

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Data Center kézako ?

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Data Center kézako ?

Plus nombreux, plus grands, les data centers ou centre de données en français sont devenus un enjeu crucial pour le développement d’Internet. Il s’agit d’un lieu physique où sont regroupés différents équipements informatiques, tels que des ordinateurs, des serveurs, etc.

 

Un data center a pour fonction principale le stockage des informations utiles au bon fonctionnement d’une entreprise. Selon sa taille, la puissance de ses systèmes de stockage, et d’autres caractéristiques, il peut conserver des milliards de données sur des clients, des individus, etc.

 

Une grande partie des data centers de la planète, aujourd’hui proposés par Cisco, Jerlaure, Sigma, etc., sont consacrés à l’accueil des serveurs utilisés pour la navigation sur Internet. Afin de protéger les données stockées dans ces endroits particuliers, tous font l’objet d’une grande sécurisation.

 

Pour qu’un data center puisse fonctionner de façon optimale, certaines conditions doivent être réunies comme : une excellente climatisation, un contrôle de la qualité de l’air, une solution d’alimentation électrique d’urgence et de secours, une surveillance 24/24, etc.

 

 

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Source : Journal du Net

 

 

 

 

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