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Sabotage de fibre en région parisienne

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Sabotage de fibre en région parisienne

Le 5 mai dernier, une coupure massive du réseau Internet est survenue pour les entreprises et les collaborateurs confinés au sud de Paris suite à des actes de sabotages sur le réseau fibre d’Orange. Un gros coup dur, en cette période de télétravail, qui affecte plus de 100 000 clients de l’opérateur.

 

Au-delà des télétravailleurs, des réseaux entiers d’entreprises sont fortement touchés. Et cet acte de sabotage a vraisemblablement une incidence majeure sur les services d’autres opérateurs. Lecteur de ZDNet et Administrateur système et réseau pour une société opérant deux datacenters en région parisienne, Justin révèle que l’incident a débuté hier à 9h30 : « Malgré la redondance de nos 10 fibres BGP, nous avons été fortement impactés. À notre niveau, nous avons eu 6 fibres sur 8 de coupé, avec les opérateurs Iliad, Zayo, Sypartech et partiellement Jaguar ». À 10h00 ce matin, il signale avoir « toujours une fibre en défaut entre ses deux datacenters ».

 

10 câbles ont été sectionnés à la disqueuse dans les communes d’Ivry-sur-Seine et de Vitry-sur-Seine hier. Le réseau internet et téléphonique d’Orange est donc fortement perturbé dans le Val-de-Marne et une partie de la ville de Paris.

Après avoir constaté les dégâts, l’opérateur a dépêché des techniciens sur les lieux afin de procéder aux réparations nécessaires. Orange estime que 34 000 clients Internet et 12 000 clients professionnels sont potentiellement concernés par la coupure. La direction de la communication d’Orange Île-de-France a déclaré : « Les clients prioritaires identifiés sont rétablis en priorité, les techniciens se relaieront et les travaux se poursuivront toute la nuit pour un rétablissement progressif et une fin de rétablissement envisagé jeudi soir dans la nuit pour Ivry-sur-Seine et en cours d’évaluation pour Vitry-sur-Seine ».

 

L’opérateur a porté plainte et la police judiciaire du département a été saisie.

D’après franceinfo, une note des services du renseignement territorial mentionne une nette recrudescence des actes de “dégradations” et de “sabotages” sur l’ensemble du territoire. 27 faits ont été recensés depuis la fin du mois de mars. Si ces faits ne sont pas revendiqués, en majorité, les agents du renseignement territorial privilégie la piste de l’ultragauche pour la plupart d’entre eux.

Début avril, deux antennes relais ont été incendiées dans une petite commune du Jura pour un préjudice estimé à un million d’euros. Un câble de fibre optique a été sectionné, dans le Gard, privant ainsi plus de 23 000 abonnés de téléphonie et d’internet pendant 12 heures. Des dégradations d’antennes-relais ont également constaté en Italie, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni.

Selon cette note du renseignement territorial, les auteurs chercheraient à déstabiliser les activités économiques et le télétravail par ces sabotages.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Transition numérique : développons les DC locaux

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Transition numérique : développons les DC locaux

L’École urbaine de Lyon poursuit ses conférences intitulées "Les Mercredis de l’anthropocène". Thème de cette semaine : l’impact du numérique sur l’aménagement du territoire avec Cécile Diguet, urbaniste, directrice du département Urbanisme Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Région et Jean-Vincent Bayarri, architecte des Systèmes d’Information à la Métropole de Lyon.

Partenaire, Rue89Lyon publie en podcast ces tribunes. Jean-Vincent Bayarri, a également rédigé le texte ci-dessous.

 

La ville intelligente repose sur des infrastructures numériques importantes, notamment les datacenters. Comment se déploient ces infrastructures sur le territoire ? Quels enjeux sont soulevés par leur intégration spatiale ? Contraintes ou opportunités pour une fabrique écologique de la ville ? Les acteurs du numérique sont-ils les nouveaux protagonistes du projet urbain ?

 

Au départ, le confinement…

Visioconférence, streaming, télétravail, e-commerce, jeu en ligne sont en cette période de confinement encore plus largement consommées qu’à l’accoutumée par les Français.

Dans la presse de nombreux articles explique en quoi la consommation induite sur les seuls “réseaux” peut être problématique, au risque de “ralentir” voir “paralyser” Internet.

 

“Les réseaux”

Avant tout, Internet est un ensemble de machines connectées entre elles c’est-à-dire de multiples routes, gérées par une multitude d’acteurs : opérateurs, structures publiques ou privées, associations, grandes entreprises. Le terme “réseau” est en réalité vague puisqu’il s’agit d’une multitude de réseaux interconnectés entre eux. À la fin de la chaîne, se trouve une infrastructure de serveurs qui doit répondre à la demande élevée observée dans cette période de confinement.

 

S’il est vrai que certains réseaux peuvent parfois être des ressources rares, notamment les réseaux mobiles, la plupart sont bien dimensionnés en France pour véhiculer le trafic.

Alors quand le site web d’une enseigne d’hypermarchés, croulant sous les requêtes de consommateurs confinés, affiche un message demandant de patienter est-ce la faute du “réseau” ? Certainement pas.

Le problème peut venir bien souvent du dernier maillon de la chaîne, le “serveur” portant la ressource et le contenu consommé. Comment savoir à quel moment et où aligner un nombre suffisant de ressources pour répondre à la demande ?

 

Les datacenters

Là est l’importance des datacenters puisqu’ils permettent justement d’affecter rapidement de multiples serveurs à des tâches bien spécifiques.

Et cette capacité s’applique aussi aux datacenters eux-mêmes ! À l’image d’Internet qui est maillé et décentralisé, la stratégie retenue par des sociétés comme Netflix est une très large répartition de datacenters : sur plusieurs continents, dans plusieurs villes, et même au plus près de l’utilisateur, en partie chez les FAI eux-mêmes. Une pratique également courante dans la plupart des entreprises que de répartir ses ressources dans plusieurs datacenters, pour des raisons de sécurité, de redondance et de haute disponibilité.

 

La proximité, un atout technique, économique et stratégique

Certaines villes ont un atout considérable : un GIX (Global Internet eXchange point) c’est-à-dire un point d’échange Internet sur place. À Lyon, il s’agit de LyonIX dont la gestion est assurée par Rezopole. Les entreprises ou administrations qui le souhaitent, peuvent se raccorder en local à ce GIX et échanger via Internet “en local”.

Ainsi à la Métropole de Lyon, une part très significative du trafic Internet est consommée par les services Google (Maps notamment). Google étant présent sur LyonIX, les accès sont non seulement instantanés (très faible latence) mais aussi gratuits. Le reste du trafic Internet est écoulé par les tuyaux (payants) d’un transitaire.

 

Au-delà des coûts purement télécoms, la logique de développement économique est claire : plus il y a d’infrastructures Internet présentes en local, plus les investisseurs sont attirés pour construire des datacenters locaux. Cela rime avec plus d’emplois, plus de valeur créée, et une facilitation de la transition numérique.

L’intérêt est aussi stratégique puisque mettre ses données dans le “cloud”, c’est les placer dans les datacenters de quelqu’un d’autre… Une offre variée et locale de datacenters permet donc de garder les données des entreprises sur le sol national, dans de meilleures conditions de sécurité (RGPD par exemple), ce qui représente une certaine souveraineté numérique.

 

Transition numérique, écologique ?

« Pour sauver la planète, n’imprimez ce message que si nécessaire ». Cette maxime pourrait presque résumer à elle seule l’enjeu de la transition numérique.

La visioconférence, le développement d’applications mobiles de guichet numérique, voilà quelques exemples d’applications très concrètes – permises par la présence de ces infrastructures, de ces réseaux, de ces datacenters dans la Ville – qui facilitent également la transition écologique.

 

Les datacenters travaillent eux-mêmes dessus avec la réduction du facteur d’efficience énergétique ou la réutilisation de la chaleur produite par le chauffage urbain du quartier environnant, voire un fonctionnement à 100 % sur des énergies renouvelables.

La révolution numérique a donné aux datacenters une importance désormais multiple (économique, sociale, écologique) dans la ville au même titre que d’autres structures essentielles. Un maillon central de l’aménagement du territoire et des transitions numérique et écologique, qui bien loin de s’opposer, sont parfaitement complémentaires.

 

 

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Source : Rue89Lyon

 

 

 

 

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le RIPE, organisme de gouvernance de l’Internet européen, s’oppose à une proposition de remodelage des protocoles Internet de base soutenue par le gouvernement chinois, les entreprises de télécommunications chinoises et le fournisseur d’équipements réseau Huawei.

Cette proposition, nommée “New IP”, est une version remaniée des normes TCP / IP pour prendre en charge les nouvelles technologies. Un “protocole d’arrêt” pour couper les parties défectueuses d’Internet et un nouveau modèle de gouvernance centralisant Internet et le mettant entre les mains de quelques opérateurs de nœuds cruciaux.

 

Soumise l’année dernière à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et publiée le mois dernier par le Financial Times, la nouvelle proposition s’est immédiatement attirée les critiques. Pour le grand public et les défenseurs de la vie privée, il s’agit d’une tentative évidente de cacher des fonctionnalités de censure d’Internet derrière une refonte technique de la pile de protocoles TCP / IP.

En somme, une tentative du gouvernement chinois d’exporter et d’imposer ses opinions autocratiques au reste d’Internet et de son infrastructure. D’autant que plusieurs pays comme l’Iran, la Russie et l’Arabie Saoudite y ont apporté leur soutien.

 

Sur son blog, le registre Internet régional pour l’Europe, l’Asie occidentale et l’ancienne URSS, RIPE NCC, s’est officiellement exprimé contre la nouvelle proposition de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Marco Hogewoning, directeur par intérim des politiques publiques et de la gouvernance d’Internet du RIPE NCC, déclare « Avons-nous besoin de New IP ? Je ne pense pas. […] Bien que certains défis techniques existent avec le modèle Internet actuel, je ne pense pas que nous ayons besoin d’une nouvelle architecture pour les résoudre ».

D’après lui, toute tentative de refonte des protocoles Internet devrait être laissée à l’Internet Engineering Task Force (IETF) et non à l'UIT, où l’influence politique règne davantage que des arguments techniquement solides. Le RIPE est également inquiet par la volonté de changer la nature décentralisée d’Internet.

 

L’organisation a fait part de ses préoccupations dans un document envoyé à l'UIT en février dernier « Le RIPE NCC est profondément préoccupé par ce qui a été proposé ici […] Nous sommes particulièrement préoccupés par l’idée que cette proposition représente une opportunité de s’éloigner du modèle décisionnel “ascendant” traditionnel. Nous pensons également que la justification technique présentée est erronée et trouvons que les conceptions alternatives suggérées sont à la fois irréalistes et non prouvées ».

 

La nouvelle proposition devant entrer en phase de test en 2021, Hogewoning exhorte les organisations nationales de gouvernance de l’Internet à contacter les décideurs locaux et à recommander de voter contre ainsi que faire l’objet d’un vote à une date ultérieure.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Pour estimer le nombre de locaux à raccorder à la fibre optique en France, l'Arcep s’appuyait jusqu’ici sur les données de l’Insee. Mais les contours se sont précisés, il y a quelques jours, avec l’intégration dans ses données des fichiers IPE (Information Préalable Enrichie) provenant des opérateurs. Des informations réclamées depuis longtemps par l’Association des collectivités pour le numérique (Avicca) et qu’elle s’est empressée d’examiner.

 

Résultat : sur les 9 000 communes, pour lesquelles les fichiers IPE font désormais foi, le nombre de locaux est largement supérieur à celui estimé précédemment. En particulier en zone AMII, casus belli notoire entre les opérateurs qui y déploient et l'Avicca. Cette dernière dénombre « 1,82 million de locaux non comptabilisés » dans l’ancien référentiel, arrêté à environ 13,5 millions. Orange et SFR ont pris des engagements contraignants devant le gouvernement sur cette base. À cette aune, « les objectifs qui semblaient déjà inatteignables – y compris avant la crise sanitaire actuelle – semblent désormais irréalistes », commente l'Avicca.

 

Afin de tenir compte des fortes perturbations engendrées par la crise sanitaire, l’association demande un “gel” du calendrier, mais « le Covid-19 ne pourrait être tenu pour seul responsable de l’ensemble des retards que l’Avicca et l’Arcep mesurent depuis des années », poursuit-elle. Déjà entendu cette semaine du côté du régulateur, ce discours fait sortir les opérateurs de leur gond.

 

Dans les autres zones, le surcroît de locaux s’avère plus limité. L’association calcule 300 000 logements et autres établissements de plus que prévu en zone très dense, et près de 500 000 en zone d’initiative publique. De quoi inciter les adhérents de l’association tributaires de RIP à la “vigilance”, conclut l'Avicca.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, a été auditionné sur la question du déploiement des réseaux par la commission du Sénat sur l’aménagement du territoire et du développement durable. Celle-ci lui a adressé une “demande forte” de maintien des calendriers, même dans le contexte actuel, et a incité le régulateur à « exercer son pouvoir de contrôle et de sanctions en cas de non-respect des objectifs qui leur sont assignés ».

Il faudra sans doute procéder à des ajustements mais la commission rappelle que « la crise actuelle révèle également les failles de notre société numérique », puisqu’« une partie de notre population est aujourd’hui déconnectée en plus d’être confinée ».

 

Les deux grands projets en cours sont le plan France Très haut débit pour le déploiement de la fibre optique et le New Deal Mobile pour accélérer le déploiement en 4G.

Même si un décalage du calendrier est probable, la commission du Sénat en appelle à la fermeté de l'Arcep concernant l’étude des demandes de report des échéances pour « ne pas accepter n’importe quel retard justifié par la crise ». Elle demande également aux opérateurs de faire un effort financier « en direction des entreprises de rang inférieur » pour soutenir le secteur et éviter sa désorganisation.

 

Le président de l'Arcep a, de son côté, indiqué que les risques de saturation des réseaux étaient maîtrisés grâce aux mesures prises par les opérateurs et à la responsabilisation des consommateurs et des fournisseurs de contenus vidéo. Un aspect qui devra toutefois être développé après la crise, quitte à introduire une « dérogation proportionnée à la neutralité du Web ».

 

 

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Source : Génération NT

 

 

 

 

Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Que ce soit par le développement du télétravail, des visio-conférences ou des usages récréatifs, les Français sollicitent davantage les différents réseaux de Télécommunications, fixes comme mobiles, en cette période. Mais la situation semble sous contrôle en France.

 

Lors d’une interview par Les Dernières Nouvelles D’Alsace, Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télécoms, explique : « Nous avons constaté dès les premières heures une augmentation sans précédent du nombre de connexions et cela se maintient tout au long du confinement. […] Le besoin de réseaux télécoms est vital pour travailler, pour se divertir, pour s’informer ».

Et d’après lui la France s’en sort mieux que certains de ses voisins. « Or à la différence d’autres pays européens, les réseaux en France tiennent, et contribuent à assurer la continuité du pays. […] C’est parce que les opérateurs ont investi 20 milliards en deux ans dans les infrastructures et ils s’engagent collectivement pendant cette période ».

Il indique également que « malgré les difficultés liées au confinement, les techniciens travaillent d’arrache-pied pour tenir les engagements, poursuivre les déploiements afin de mettre en service de nouvelles connexions, en particulier les antennes sur les 140 sites mobiles mutualisés en travaux. Mais nous faisons face à de nombreuses difficultés opérationnelles liées à la crise qui nous font évidemment prendre du retard ».

 

 

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Source : Univers Freebox

 

 

 

 

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Dans le cadre du plan France Très haut débit, l’opérateur au carré rouge s’est engagé à couvrir environ 20 % des territoires moyennement denses en fibre, contre 80 % pour Orange. Ils ont toutefois l’obligation d’ouvrir ces réseaux aux autres opérateurs, à “prix raisonnable” au regard de l’Arcep. Cependant, SFR a récemment décidé d’augmenter ses tarifs et la manœuvre a irrité l’état-major de Bouygues Telecom.

 

Bouygues Telecom, comme d’autres opérateurs, estime que les tarifs pratiqués par SFR n’ont plus rien de “raisonnables”. Au point que l’opérateur de Martin Bouygues a formellement déposé, il y a plus de deux mois, une demande de règlement de différend à l’Arcep. Dans le détail, le tarif de SFR dit de “cofinancement” est passé de 5,32 à 5,80 euros mensuels par ligne au 1er février. Le prix de location d’une ligne à l’unité a quant à lui grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois.

 

SFR était déjà plus cher qu’Orange avant son augmentation tarifaire. Des prix d’autant moins justifiés que se raccorder au réseau de l’opérateur au carré rouge s’avère, pour des raisons techniques, plus coûteux que chez Orange. Certains arguent que la stratégie de SFR vise à décourager ses rivaux de proposer des offres de fibre concurrentes dans la zone moyennement dense.

 

Ce risque a d’ailleurs été récemment évoqué par le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, : « Il y a aujourd’hui, dans les zones privées, un travail en cours de l’Arcep, puisqu’un des grands opérateurs qui déploie la fibre a des pratiques tarifaires qui posent question. Je veux dire que nous y travaillons. L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé. Comptez bien sur l’Arcep pour remettre les points sur les “i” à ce sujet ».

 

Un bon connaisseur du secteur tempère toutefois les critiques visant SFR. D’une part, il argue que l’opérateur de Patrick Drahi dispose d’une base de coûts plus élevée qu’Orange. D’autre part, il se demande pourquoi Bouygues Telecom ne sollicite l’Arcep qu’aujourd’hui, alors que le prix de location de la ligne de SFR est resté stable depuis 2012. Il estime aussi que Bouygues Telecom aurait aussi pu choisir de coinvestir, au moins en partie, avec SFR, au lieu de recourir uniquement à la location de lignes à l’unité. Quoi qu’il en soit, c’est désormais au régulateur d’arbitrer.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Confinement : les réseaux ont globalement bien tenu

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Confinement : les réseaux ont globalement bien tenu

Une saturation des réseaux Internet a été évoquée à plusieurs reprises au début du confinement. Un risque globalement inexistant hormis localement sur des antennes mobiles sur-sollicitées. C’est ce que vient de révéler nPerf dans une étude spécialement dédiée à l’impact du confinement sur les débits Internet. Le spécialiste de l’évaluation des connexions observe ainsi un léger affaissement des performances sur les réseaux mobiles mais celles des connexions fixes n’ont pas faibli.

 

En effet, les réseaux mobiles en zone résidentielle n’étaient pas vraiment taillés pour encaisser un surcroît de trafic du jour au lendemain. Beaucoup plus utilisés qu’en temps normal et le partage d’une même antenne par tous les riverains ont fait qu’ils n’ont pas pu délivrer leurs performances habituelles.

Une baisse des débits moyens de 10 %, soit 4 Mb/s, est observée en moyenne sur la fin mars. Accompagné d’un tassement sur les performances en navigation, notamment chez Orange et Free, tandis que le streaming reste stable. L’ensemble reste malgré tout “très acceptable” chez les 4 opérateurs, estime nPerf.

 

En revanche, le confinement n’a pas vraiment eu d’impact négatif sur les débits Internet fixe. Selon les tests compilés, l’ensemble a même eu tendance à s’améliorer fin mars. C’est le cas chez Bouygues Telecom, SFR et Orange, avec une exception du côté de Free.

En fibre, les débits Internet sont restés globalement stables chez Orange et Free. De son côté, SFR affiche une progression constante depuis le début de l’année qui ne s’est pas démentie malgré le confinement. Quant à celles de Bouygues Telecom, elles sont également orientées à la hausse en fin de trimestre.

 

 

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Source : Ariase

 

 

 

 

Vous avez dit Backbone ?

Le lundi, 06 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Vous avez dit Backbone ?

Internet est composé de liaisons d’accès qui acheminent le trafic vers des routeurs à large bande passante et accompagnent le trafic de sa source vers sa destination en empruntant le meilleur chemin disponible.

Afin de garantir l’acheminement du trafic Internet partout dans le monde, il faut interconnecter ces réseaux individuels de fibres optiques à haut débit. On appelle donc cette interconnexion backbone ou dorsale Internet. Chaque réseau appartient à des opérateurs Internet, généralement privés, de niveau 1 (Tier 1) et dont les réseaux sont reliés entre eux.

 

Ces opérateurs Internet de niveau 1 créent un réseau mondial unique en regroupant leurs réseaux longue distance permettant à chacun d’entre eux d’accéder à l’ensemble de la table de routage Internet. Ils peuvent ainsi acheminer efficacement le trafic vers sa destination en passant ensuite par une succession de fournisseurs locaux, de niveau 2 et 3. Ces opérateurs de backbone utilisent tous le même protocole de réseau partagé : TCP (Transmission Control Protocol)/IP (Internet Protocol).

 

Les réseaux de ces opérateurs Tier 1 sont connectés au niveau des IXP (Internet Exchange Point). Ces nœuds d’échange, étant équipés de commutateurs et de routeurs à haut débit, permettent d’acheminer le trafic entre les peers (participants connectés sur le nœud d'échange utilisant le protocole BGP pour faire du trafic). Ces points d’interconnexion sont souvent la propriété de tiers, parfois à but non-lucratif, facilitant ainsi l’unification du backbone.

Les opérateurs de niveau 1 participants à l’IXP contribuent à leur financement, mais ne se facturent pas mutuellement de frais pour le transport du trafic des autres opérateurs de niveau 1. Ce type de relation est appelé « peering ou échange de trafic sans accord ». Le peering évite les éventuels litiges financiers qui pourraient avoir un impact sur la performance de l’Internet.

 

Il existe des opérateurs de niveau 2 (Tier 2) et de niveau 3 (Tier 3), plus petits. Les opérateurs Tier 3 permettent à des entreprises et à des consommateurs d’accéder à Internet. N’ayant pas d’accès propre à la dorsale Internet, ces opérateurs de niveau 3 passe des contrats avec des fournisseurs d’accès de niveau 2 ou régionaux qui disposent de leurs propres réseaux pour acheminer le trafic vers une zone géographique limitée.

L’accès ne concernant pas tous les dispositifs connectés à Internet, les fournisseurs de niveau 2 passent quant à eux des contrats avec les fournisseurs de niveau 1 pour disposer d’un accès au backbone mondial.

En résumé, le trafic provenant d’un ordinateur situé d’un côté de la planète peut se connecter à un ordinateur connecté de l’autre côté de la planète en envoyant le trafic à un opérateur de niveau 3. Celui-ci l’achemine à un opérateur de niveau 2 qui le redirige vers un opérateur de backbone de niveau 1. Celui-ci le redirige alors vers l’opérateur de niveau 2 approprié. Lui-même envoi ce trafic à un opérateur de niveau 3 qui livre le trafic à l’ordinateur de destination.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Internet : pas de problème de congestion en Europe

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet : pas de problème de congestion en Europe

Le 30 mars dernier, l’agence de régulation des télécommunications de l’Union européenne (ORECE) a déclaré qu’aucun problème majeur de congestion d’Internet ne s’était produit depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19 : « Les opérateurs de réseaux ont été en mesure de faire face à cette charge de trafic supplémentaire ». Si le trafic global sur les réseaux fixes et mobiles a considérablement augmenté, aucun temps d’arrêt majeur n’a été enregistré à travers l’Europe en raison d’une éventuelle surconsommation de la bande passante, a-t-elle expliqué.

 

Une déclaration qui intervient après les prédictions inquiétantes de plusieurs experts selon lesquelles l’infrastructure Internet pourrait ne pas faire face à l’augmentation du trafic.

Même si quelques problèmes d’accès à Internet ont été « observés et atténués », ils ont été jugés « locaux et temporaires ». Aucun incident sortant de l’ordinaire n’a été observé par l’agence qui, par ailleurs, félicite les opérateurs de Télécommunication de certains pays membres pour avoir mis en œuvre des mesures spécifiques.

 

Dans certains États membres de l’UE, l'ORECE a remarqué « une stabilisation du trafic », mais également « une diminution du trafic de pointe ». Cette diminution est attribuée aux « mesures de réduction du trafic » mises en place par « certains des plus grands CAP », terme désignant les fournisseurs de contenu et de services Internet.

En effet, l’agence a demandé officiellement il y a deux semaines aux services de streaming vidéo de réduire la qualité de service pour les utilisateurs européens afin d’éviter de surcharger l’architecture Internet de l’UE. Les premiers à s’entendre ont été Netflix et YouTube et ont commencé à fournir des flux SD. Amazon Prime Video, Disney+ et Facebook ont répondu par la suite et ont également plafonné la qualité du streaming vidéo pour l’UE.

Bien que n’ayant pas été approchés par les responsables de l'ORECE, Akamai, Microsoft et Sony ont également ralenti les téléchargements de jeux vidéo pendant les heures de pointe pour éviter de congestionner l’infrastructure Internet lors de la mise à disposition d’un nouveau jeu ou d’une mise à jour déployée pour des millions d’utilisateurs.

 

Certains experts ont cependant critiqué publiquement l’appel de l’agence, fustigeant une panique inutile. Plusieurs fournisseurs de services Internet ont déclaré que la dorsale Internet avait été spécialement conçue pour des moments comme ceux-ci et qu’elle est donc conçue pour supporter des volumes de trafic soudains et très importants.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

Le vendredi, 20 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

En raison du confinement lié à l’épidémie de coronavirus, les opérateurs de télécommunications s’attendent à une montée en charge de leurs infrastructures.

Invité de franceinfo le 17 mars dernier, le président de la Fédération Française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, appelle à une “responsabilité numérique” pour éviter toute saturation. Il prévient que les opérateurs “pourraient avoir besoin de s’adapter” et de “prioriser” certains usages pour faire face à ces pics de connexions.

 

franceinfo : Les infrastructures vont-elles tenir le choc ?

Arthur Dreyfuss : Plus de 15 000 techniciens et ingénieurs de tous les opérateurs télécoms sont mobilisés pour que les réseaux tiennent pour les prochains jours, semaines, voire mois. Nous entrons dans une ère de discipline sociale et il faut aussi entrer dans une période de responsabilité numérique, individuelle et collective. La situation est tout à fait inédite. L’essentiel de la population sera au même moment, pendant toute la journée, pendant les semaines et mois qui arrivent, à la maison.

Nous nous apprêtons à connaître une hausse comme nous n’en avons jamais connue. Les opérateurs sont pleinement mobilisés et nous travaillons d’arrache-pied pour faire en sorte qu’ils puissent fonctionner.

 

Cela veut dire qu’il faut rationner sa consommation numérique ?

Non, mais il y a des gestes du quotidien à appréhender. À la maison par exemple, il vaut mieux se mettre en Wi-Fi pour téléphoner, travailler, communiquer, s’informer. Ceci permet de passer sur les réseaux fixes ayant une capacité plus importante que les réseaux mobiles.

 

Mais nous allons cumuler télétravail, enseignement à distance pour les enfants, loisirs numériques… Les réseaux ne vont-ils pas être en surchauffe ?

Nous sommes habitués à absorber des pics de consommation, mais nous allons vivre avec une hausse continue de la consommation. L’ensemble des particuliers, des entreprises doivent s’adapter et prioriser. C’est une responsabilité collective.

 

Les opérateurs pourraient-ils en arriver à brider les usages les plus consommateurs ?

Dans cette période, les priorités sont la santé de la population, le travail à la maison, la poursuite de la vie économique… Nous pourrions effectivement avoir besoin de nous adapter pour répondre à ces priorités et nous allons travailler avec l’ensemble des acteurs pour nous adapter s’il en était besoin.

C’est comme les chassés-croisés sur l’autoroute fin juillet, début août. Il faut savoir adapter sa consommation comme on a parfois l’habitude d’adapter sa circulation.

 

 

 

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Source : franceinfo

 

 

 

 

La Vendée accueille le câble sous-marin de Google

Le vendredi, 20 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La Vendée accueille le câble sous-marin de Google

Long de 6 600 kilomètres reliant les États-Unis à la France, le futur câble sous-marin privé transatlantique de Google appelé “Dunant” doit entrer en service d’ici la fin de 2020. Orange, partenaire du géant californien, a posé le 13 mars dernier le tronçon d’arrivée en Vendée.

 

Pour se relier au réseau terrestre existant, le câble s’achève dans une “station d’atterrissement” près d’une plage sur la commune de Saint-Hilaire-de-Riez. Cette installation souterraine a été aménagée dans un bunker à plus de 10 mètres sous terre, construit à l’origine pour un câble de l’Otan. Le bunker était en sommeil depuis 2016, date à laquelle il a accueilli son dernier câble, “Eurafrica”, reliant la France, le Maroc et le Portugal. Des travaux de même nature vont avoir lieu prochainement à l’autre extrémité du câble c’est-à-dire à Virginia Beach en Virginie.

 

Premier câble entre les États-Unis et la France depuis quinze ans, Dunant doit permettre de faire face à la forte hausse du trafic prévue entre les centres de données de Google de part et d’autre de l’Atlantique.

Les paires de fibres disposeront d’une capacité de 30 Tbps chacune contre 3,2 Tbps offerts par le précédent câble transatlantique opérationnel depuis 2001. Orange bénéficiera de deux paires de fibres optiques.

 

Par ailleurs, Google a inauguré fin 2019 un premier câble, baptisé “Curie”, entre les États-Unis et le Chili. Un troisième, “Equiano”, est programmé entre le Portugal et l’Afrique du Sud.

 

 

 

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Source : L'Usine Nouvelle

 

 

 

 

COVID-19 : maintien de l'activité Rezopole

Le mardi, 17 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

COVID-19 : maintien de l'activité Rezopole

Suite aux annonces du Gouvernement concernant la pandémie du Coronavirus / COVID-19, le bureau de Rezopole (16, rue de la Thibaudière 69007 Lyon) est fermé jusqu’à nouvel ordre.

Dans le cadre du plan de continuité et afin de maintenir opérationnel les différents IXP / NAP (LyonIX, GrenoblIX, AnnecIX & APIX), les équipes restent mobilisées en télétravail et joignables par les canaux habituels (email, téléphone, visioconférence).

 

Pour les membres de Rezopole ayant une question technique urgente, veuillez contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou appelez-le +33 4 27 46 00 55.

 

Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

 

Vous souhaitant bon courage pendant cette période.

 

L’équipe Rezopole

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+33 4 27 46 00 50

 

 

 

 

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le vendredi, 13 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le 10 mars dernier, les échanges Internet dans le monde entier ont enregistré des pics de trafic. Deux raisons à ce niveau record : l’utilisation accrue d’Internet liée à la propagation du Coronavirus et la sortie d’un nouveau jeu Call of Duty.

 

Une des stratégies clés pour ralentir la propagation du virus est la distanciation sociale et l’évitement des foules. De nombreuses entreprises ont déjà demandé à leurs employés de travailler à domicile. Cette tendance devrait s’accentuer dans les jours à venir avec l’augmentation du nombre de cas aux États-Unis et en Europe. Parallèlement, les universités se tournent vers la prestation de cours en ligne.

Ces décisions accroissent donc leur dépendance aux réseaux de données permettant la diffusion de vidéos en continu et la collaboration. Kentik, société d’exploitation de réseaux, a déclaré qu’elle avait « constaté une augmentation d’environ 200 % des vidéoconférences pendant les heures de travail » en Amérique du Nord et en Asie.

 

Cette augmentation du trafic commercial est entrée en collision avec la sortie de “Call of Duty : Warzone” le mardi 10 mars. La sortie de ce jeu a provoqué des encombrements et des retards sur les principaux réseaux Internet, ainsi qu’un trafic record.

DE-CIX de Francfort, l’un des points d’interconnexion les plus actifs au monde, a annoncé mardi soir un nouveau pic de trafic de plus de 9,1 térabits par seconde, soit une augmentation de 800 gigabits par seconde (Gbps) par rapport à il y a deux semaines.

« Que ce soit pour échanger des informations, diffuser des films en streaming, jouer à des jeux en ligne, ou la situation exceptionnelle que vivent actuellement les gens avec le virus COVID-19, l’utilisation d’Internet joue un rôle de plus en plus important », a déclaré le Dr Thomas King, directeur de la technologie du DE-CIX.

 

L’utilisation d’Internet va probablement encore augmenter dans les jours à venir, car de plus en plus d’entreprises adoptent le télétravail et les systèmes scolaires commencent à proposer des cours en ligne.

« Alors que le monde fait face à l’incertitude, l’économie numérique continue de permettre à l’économie mondiale de continuer à évoluer. […] Le télétravail par vidéoconférence sur des applications telles que Zoom, Microsoft Teams, Cisco et Slack sont des exemples clés de nos clients qui aident les plus grandes entreprises mondiales à permettre et à mener des activités commerciales » a déclaré Marc Ganzi, PDG de Digital Bridge, qui fait partie de Colony Capital d’entreprises d’infrastructures numériques, comprenant les opérateurs de fibre, de tours de téléphonie cellulaire et de centres de données DataBank et Vantage.

 

 

 

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Source : Data Center Frontier

 

 

 

 

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