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5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

Le vendredi, 06 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

L'Arcep, en apposant un point final à l’appel d’offres pour les fréquences 5G, vient de livrer le positionnement des opérateurs sur la bande des 3,5 GHz.

Seul Free aura déboursé 3 millions d’euros pour s’offrir une place centrale sur la “bande reine” de la 5G. En effet, la filiale française d’Iliad disposera de 70 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,64 GHz à 3,71 GHz.

Dans le détail, SFR disposera de 80 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,49 GHz à 3,57 GHz, tandis que les 70 MHz de fréquences détenues par Bouygues Telecom seront disposées entre les fréquences 3,57 GHz et 3,64 GHz. Enfin, Orange, qui détient le plus gros bloc de fréquences, avec 90 MHz de fréquences 5G, disposera d’un bloc allant de 3,71 GHz à 3,80 GHz.

 

Lors de cette seconde phase d’enchères, les opérateurs ont déboursé la somme totale de 2,78 milliards d’euros. Pour s’offrir 70 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, Bouygues Telecom a déboursé 602 millions d’euros, tout comme Free qui a rajouté 3 millions d’euros à cette somme pour bénéficier du positionnement de son choix. De son côté, SFR a investie 728 millions d’euros pour mettre la main sur 80 MHz de fréquences, tandis qu’Orange a dépensé 854 millions d’euros pour disposer de 90 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz.

 

Les 350 millions d’euros déboursés par chaque opérateur pour s’offrir des blocs fixes de 50 MHz seront remboursables « en 15 parts égales exigibles sur 15 ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les 14 autres à la date anniversaire de l’attribution ».

Les sommes déboursées par les opérateurs lors de la phase d’enchère et de positionnement seront quant à elles remboursables « en quatre parts égales exigibles sur quatre ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les trois autres à la date anniversaire de l’attribution ».

« À ces sommes viendront s’ajouter une part annuelle variable, égale à 1 % du chiffre d’affaires réalisé par l’exploitation de ces fréquences », indique le gendarme des télécoms.

Les fréquences seront officiellement délivrées à compter du 18 novembre prochain par l’Arcep. Mais les opérateurs devront encore attendre l’accord de l’ANFR, pour pouvoir commercialiser leurs premières offres 5G auprès du grand public et des professionnels, ce qui devrait prendre environ 10 jours supplémentaires.

 

Concernant la commercialisation des forfaits 5G, les opérateurs n’ont pas encore fait connaître leurs stratégies. Quoi qu’il en soit, ils devront attendre l’assentiment des municipalités pour lancer officiellement l’ère de la 5G auprès des utilisateurs. Si la patience reste donc de mise, les opérateurs commencent déjà les grandes manœuvres pour faire baisser le coût de leurs infrastructures 5G.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Au soir de la deuxième journée d’enchères, l’État est déjà assuré d’empocher au moins 2,65 milliards d’euros pour l’attribution des fréquences de la 5G en France.

 

Organisée par l'Arcep, cette vente aux enchères porte sur onze blocs de 10 MHz que convoitent Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice).

Chacun des blocs de 10 MHz, mis en vente au prix minimum de 70 millions d’euros, a atteint le 30 septembre au soir un nouveau prix de 114 millions. Il était déjà passé à 90 millions au cours de la première journée d’enchères la veille. L’Arcep précise que le processus se poursuivra encore jeudi.

 

Ayant déjà engrangé 1,4 milliard d’euros lors de l’attribution hors enchères de quatre blocs de 50 MHz – un par opérateur -, le montant atteint par les enchères garantit pour l’heure 2,65 milliards à l’État. Orange réclame toujours cinq blocs, suivi par SFR et Bouygues Telecom avec trois blocs chacun puis Iliad avec seulement 2 blocs.

 

 

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Source : Challenges

 

 

 

 

Service universel : Orange sous pression

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Service universel : Orange sous pression

À la suite de plaintes concernant la dégradation du service, l’Arcep avait mis l’opérateur historique il y a deux ans en demeure de respecter ses engagements en 2019. Si de nets progrès avaient été constatés en 2019, la situation est moins satisfaisante au premier semestre 2020, notamment marqué par la crise sanitaire. Le gendarme des télécoms attend de pied ferme l’amélioration promise par l’opérateur historique lors du deuxième semestre.

 

« Les mesures de protection sanitaire restent en vigueur et apportent des contraintes lors des interventions qui diminuent la productivité des ressources d’Orange », avait plaidé Orange dans un communiqué au mois de juillet dernier.

 

Pour rappel, l’opérateur historique a été chargé fin 2017 de fournir une offre de téléphonie fixe à tous les Français pour un tarif abordable et ce pour une durée de trois ans. Il est soumis à une douzaine d’indicateurs de qualité de service listés dans le cahier des charges comportent des seuils chiffrés annuels contrôlés par l’Arcep.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

L’Arcep veut faire le ménage dans les armoires

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Arcep veut faire le ménage dans les armoires

Autre épine dans le pied du secteur des infrastructures du numérique, les raccordements finaux des clients à la fibre optique. En effet, la grogne s’amplifie face aux désordres constatés dans les points de mutualisation et la menace qu’ils constituent pour la pérennité des réseaux. Appelée à intervenir plus franchement, l'Arcep prend enfin les choses en main pour faire un sort aux “plats de nouilles”.

 

Lors de la conférence Telconomics du 16 juin dernier, l’Autorité de régulation s’est dite « extrêmement préoccupée » par la multiplication de ces aberrations. Pour y remédier, le régulateur des Télécoms a donc publié une « première feuille de route » élaborée en concertation avec les acteurs du secteur. L’objectif étant de donner aux opérateurs d’infrastructure la possibilité de mieux contrôler les interventions sur leurs réseaux. Ils pourront ainsi signaler, voire déréférencer, les sous-traitants indélicats mandatés par les opérateurs commerciaux.

 

Sébastien Soriano, président de l’Autorité, précise qu’il s’agit d’« éviter que quelques brebis galeuses viennent saccager le travail extrêmement professionnel de l’essentiel des autres sous-traitants ». Un premier pas qui ne réglera pas toutes les questions, comme celles du recrutement, de la tarification de ces interventions, ou des divergences sur les technologies de raccordement entre opérateurs d’infrastructure et fournisseurs d’accès.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

L’Autorité de régulation des Télécom a publié un nouveau calendrier pour la suite de la procédure d’attribution des fréquences 5G dans la bande des 3,5 GHz. Ce sera donc entre le 20 et le 30 septembre. Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, qualifiés en février dernier à l’issue d’un appel à candidature, y participeront.

 

À l’issue de la procédure, ils obtiendront un bloc de 50 GHz chacun en contrepartie de 350 millions d’euros par tête et d’un certain nombre d’obligations de déploiement. Au début de l’automne, l’enchère principale leur permettra de compléter ce premier bloc en décrochant un ou plusieurs blocs de 10 GHz. S’ensuivra une enchère permettant de positionner les fréquences obtenues dans la section 3,4-3,8 GHz. L’Arcep indique que l’attribution définitive des fréquences aura lieu “en octobre ou novembre”. Les opérateurs pourront ainsi commercialiser leurs futurs forfaits 5G “d’ici à la fin de l’année”.

 

Cependant, les opérateurs ne seront finalement pas obligés d’assurer la couverture en 5G d’au moins deux grandes villes avant fin 2020. Le décalage de la procédure a conduit le gendarmes des Télécom à lever cette obligation accompagnant le premier bloc de 50 GHz. La commercialisation se fera “à l’initiative des opérateurs” même si l’Arcep promet de rester attentive aux conditions de commercialisation du nouveau réseau et aux promesses des opérateurs.

 

La première obligation sera donc de déployer la 5G sur au moins 3 000 de leurs sites d’ici à fin 2022. Les opérateurs devront également distiller au moins 240 Mb/s sur 75 % de leurs sites en 4G+ à la même échéance.

Une manière de rappeler que le cahier des charges a été élaboré pour que le déploiement de la 5G et la couverture 4G des territoires aillent de pair. Et aussi de répondre à Bouygues Telecom et SFR qui ont récemment mis en balance le déploiement du réseau de 5e génération et la nécessaire amélioration de la couverture 4G en zone rurale.

 

En parallèle, l'Arcep entend également répondre aux préoccupations croissantes entourant l’impact environnemental du numérique. Dans le cadre d’une nouvelle plateforme baptisée “pour un numérique soutenable”, “associations, institutions, opérateurs, entreprises du numérique, personnalités” sont invités à y contribuer lors d’une série d’ateliers thématiques à partir du 9 juillet.

Un rapport pour la fin d’année permettra de faire le point sur ces travaux et proposera les “premières pistes pour aller plus loin dans la réponse aux enjeux environnementaux” dont l’Autorité entend faire un “nouveau chapitre de la régulation”.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Pour estimer le nombre de locaux à raccorder à la fibre optique en France, l'Arcep s’appuyait jusqu’ici sur les données de l’Insee. Mais les contours se sont précisés, il y a quelques jours, avec l’intégration dans ses données des fichiers IPE (Information Préalable Enrichie) provenant des opérateurs. Des informations réclamées depuis longtemps par l’Association des collectivités pour le numérique (Avicca) et qu’elle s’est empressée d’examiner.

 

Résultat : sur les 9 000 communes, pour lesquelles les fichiers IPE font désormais foi, le nombre de locaux est largement supérieur à celui estimé précédemment. En particulier en zone AMII, casus belli notoire entre les opérateurs qui y déploient et l'Avicca. Cette dernière dénombre « 1,82 million de locaux non comptabilisés » dans l’ancien référentiel, arrêté à environ 13,5 millions. Orange et SFR ont pris des engagements contraignants devant le gouvernement sur cette base. À cette aune, « les objectifs qui semblaient déjà inatteignables – y compris avant la crise sanitaire actuelle – semblent désormais irréalistes », commente l'Avicca.

 

Afin de tenir compte des fortes perturbations engendrées par la crise sanitaire, l’association demande un “gel” du calendrier, mais « le Covid-19 ne pourrait être tenu pour seul responsable de l’ensemble des retards que l’Avicca et l’Arcep mesurent depuis des années », poursuit-elle. Déjà entendu cette semaine du côté du régulateur, ce discours fait sortir les opérateurs de leur gond.

 

Dans les autres zones, le surcroît de locaux s’avère plus limité. L’association calcule 300 000 logements et autres établissements de plus que prévu en zone très dense, et près de 500 000 en zone d’initiative publique. De quoi inciter les adhérents de l’association tributaires de RIP à la “vigilance”, conclut l'Avicca.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, a été auditionné sur la question du déploiement des réseaux par la commission du Sénat sur l’aménagement du territoire et du développement durable. Celle-ci lui a adressé une “demande forte” de maintien des calendriers, même dans le contexte actuel, et a incité le régulateur à « exercer son pouvoir de contrôle et de sanctions en cas de non-respect des objectifs qui leur sont assignés ».

Il faudra sans doute procéder à des ajustements mais la commission rappelle que « la crise actuelle révèle également les failles de notre société numérique », puisqu’« une partie de notre population est aujourd’hui déconnectée en plus d’être confinée ».

 

Les deux grands projets en cours sont le plan France Très haut débit pour le déploiement de la fibre optique et le New Deal Mobile pour accélérer le déploiement en 4G.

Même si un décalage du calendrier est probable, la commission du Sénat en appelle à la fermeté de l'Arcep concernant l’étude des demandes de report des échéances pour « ne pas accepter n’importe quel retard justifié par la crise ». Elle demande également aux opérateurs de faire un effort financier « en direction des entreprises de rang inférieur » pour soutenir le secteur et éviter sa désorganisation.

 

Le président de l'Arcep a, de son côté, indiqué que les risques de saturation des réseaux étaient maîtrisés grâce aux mesures prises par les opérateurs et à la responsabilisation des consommateurs et des fournisseurs de contenus vidéo. Un aspect qui devra toutefois être développé après la crise, quitte à introduire une « dérogation proportionnée à la neutralité du Web ».

 

 

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Source : Génération NT

 

 

 

 

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Dans le cadre du plan France Très haut débit, l’opérateur au carré rouge s’est engagé à couvrir environ 20 % des territoires moyennement denses en fibre, contre 80 % pour Orange. Ils ont toutefois l’obligation d’ouvrir ces réseaux aux autres opérateurs, à “prix raisonnable” au regard de l’Arcep. Cependant, SFR a récemment décidé d’augmenter ses tarifs et la manœuvre a irrité l’état-major de Bouygues Telecom.

 

Bouygues Telecom, comme d’autres opérateurs, estime que les tarifs pratiqués par SFR n’ont plus rien de “raisonnables”. Au point que l’opérateur de Martin Bouygues a formellement déposé, il y a plus de deux mois, une demande de règlement de différend à l’Arcep. Dans le détail, le tarif de SFR dit de “cofinancement” est passé de 5,32 à 5,80 euros mensuels par ligne au 1er février. Le prix de location d’une ligne à l’unité a quant à lui grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois.

 

SFR était déjà plus cher qu’Orange avant son augmentation tarifaire. Des prix d’autant moins justifiés que se raccorder au réseau de l’opérateur au carré rouge s’avère, pour des raisons techniques, plus coûteux que chez Orange. Certains arguent que la stratégie de SFR vise à décourager ses rivaux de proposer des offres de fibre concurrentes dans la zone moyennement dense.

 

Ce risque a d’ailleurs été récemment évoqué par le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, : « Il y a aujourd’hui, dans les zones privées, un travail en cours de l’Arcep, puisqu’un des grands opérateurs qui déploie la fibre a des pratiques tarifaires qui posent question. Je veux dire que nous y travaillons. L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé. Comptez bien sur l’Arcep pour remettre les points sur les “i” à ce sujet ».

 

Un bon connaisseur du secteur tempère toutefois les critiques visant SFR. D’une part, il argue que l’opérateur de Patrick Drahi dispose d’une base de coûts plus élevée qu’Orange. D’autre part, il se demande pourquoi Bouygues Telecom ne sollicite l’Arcep qu’aujourd’hui, alors que le prix de location de la ligne de SFR est resté stable depuis 2012. Il estime aussi que Bouygues Telecom aurait aussi pu choisir de coinvestir, au moins en partie, avec SFR, au lieu de recourir uniquement à la location de lignes à l’unité. Quoi qu’il en soit, c’est désormais au régulateur d’arbitrer.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Itinérance 2G / 3G : prolongation pour Orange et Free ?

Le jeudi, 09 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Itinérance 2G / 3G : prolongation pour Orange et Free ?

Alors même que son réseau n’était pas encore construit, Free Mobile a pu jouer un vrai rôle de quatrième opérateur Télécom sur le marché français dès son arrivée en 2012. Comment ? Grâce à l’accord d’itinérance 2G / 3G négocié avec Orange.

Un accord validé par l'Arcep à la condition que celui-ci ne soit que temporaire. Il était donc prévu que l’itinérance entre Orange et Free se termine fin 2020 mais les deux opérateurs viennent de demander une prolongation jusqu’à fin 2022.

 

Le 24 février dernier, l’Arcep a en effet indiqué avoir reçu un avenant annonçant une prolongation jusqu’au 31 décembre 2022. Cet avenant est justifié par « l’impossibilité pour Free Mobile de rattraper le standard de couverture du marché qui a nettement augmenté avec l’accord de mutualisation Crozon et les obligations New Deal malgré un déploiement très volontariste ».

Free fait aussi valoir le besoin d’une couverture 2G afin de maintenir un certain nombre d’abonnés en 2G mais sans avoir les moyens de déployer un réseau. De plus, les autres opérateurs maintiennent la 2G comme « technologie de repli dans certaines situations, notamment en indoor aux heures de pointe ».

 

Une nouvelle qui ne va qui ne va pas être bien accueillie par Bouygues Telecom et SFR. En effet, ils n’ont cessé de dénoncer l’accord d’itinérance entre leurs concurrents, le considérant comme un avantage concurrentiel pour Free.

Les représentants de SFR fustigent déjà le choix de Free de vouloir distribuer des dividendes et d’essayer de faire perdurer cet accord au lieu d’investir dans ses réseaux.

SFR et Bouygues Telecom ont annoncé suspendre le versement de dividendes, mais c’est aussi pour bénéficier des aides gouvernementales liées à la mise au chômage partiel d’une partie du personnel.

 

 

 

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Source : Génération NT

 

 

 

 

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Le jeudi, 27 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Les noms des opérateurs qui participeront à l’attribution des premières fréquences dédiées à la 5G ont été dévoilés par l'Arcep ce 26 février. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont donc portés candidats. Les quatre grands opérateurs nationaux vont s’affronter lors d’enchères, qui doivent débuter mi-avril, pour récupérer un maximum de fréquences. Et l’enjeu est de taille : ceux qui remporteront le plus de spectre pourront proposer un meilleur service que les autres.

 

Pour l'Arcep, le fait que les quatre grands opérateurs aient répondu présent est une satisfaction. Pour le président de l’institution, Sébastien Soriano, cela prouve que les conditions de cette vente « sont raisonnables ». Même si certains opérateurs ont hurlé le contraire ces derniers mois estimant que le gouvernement se montrait financièrement trop gourmand. Ils jugeaient également que ce spectre était assorti d’obligations de couverture du territoire – en particulier des zones rurales, bien moins rentables que les villes – trop importantes et coûteuses.

 

Aucun autre acteur des télécoms ne s’est porté candidat pour la 5G y compris les grands MVNO. Idem pour les industriels de différents secteurs. Il faut dire que l’attribution oblige à acheter un minimum de 40 MHz de fréquences. Cette mesure, qui vise « à éviter la fragmentation du spectre » explique Sébastien Soriano, a de facto « mis la barre un peu haut » pour les industriels.

 

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, sous réserve qu’ils se plient bien aux engagements demandés, devraient chacun récupérer un bloc de 50 MHz au prix fixe de 350 millions d’euros. Suivra une bataille pour les 110 MHz restants, qui seront mis aux enchères par blocs de 10 MHz, mais aucun opérateur ne pourra décrocher plus de 100 MHz de spectre au total.

 

L'Arcep doit déterminer dans les prochaines semaines la manière dont les enchères se dérouleront. Plusieurs modalités restent encore à régler.

À noter que pendant les enchères, les opérateurs n’auront pas le droit de discuter entre eux et de s’entendre sur certaines stratégies communes, ce qui fausserait la concurrence. Si rien ne vient bousculer l’agenda, le régulateur table sur une attribution des fréquences au mois de juin. Les opérateurs pourront alors débuter le déploiement de la 5G au début de l’été, courant juillet.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Le lundi, 13 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Cette fois, c’est parti ! Les opérateurs qui souhaitent se lancer dans la 5G peuvent désormais déposer une candidature auprès de l’Arcep afin d’obtenir des fréquences dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz. Les opérateurs doivent se signaler avant 12 h le 25 février 2020.

L’autorité de régulation procédera à l’examen des dossiers de candidature et délivrera les autorisations au cours du premier semestre 2020. Il est attendu que les quatre opérateurs – Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile – soient lauréats au terme de la procédure d’attribution.

 

La ressource étant limitée, la vraie question est de savoir combien de fréquences aura chaque candidat.

Un système mixte d’attribution a été prévu : les fréquences sont scindées en lots à prix fixe et en lots à prix variable, qui sera déterminé lors d’enchères. Les lots à prix fixe contiennent chacun un bloc de 50 MHz tandis que les lots à prix variable sont constitués d’un bloc de 10 MHz. Un opérateur doit postuler pour au moins 40 MHz et n’a pas le droit d’avoir plus de 100 MHz.

Les blocs à prix fixe sont vendus 350 millions d’euros à l’unité. Quant aux autres, leur prix démarre à partir de 70 millions d’euros.

Cela étant, le gouvernement n’entend pas essorer les candidats et une certaine souplesse dans l’achat des fréquences est ainsi prévu : les blocs de 10 MHz pourront être payés sur 4 ans et les blocs de 50 MHz sur 15 ans – il s’agit de la durée d’attribution des fréquences. Celle-ci pourra être éventuellement prolongée.

 

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

IPv6 : la France se tourne vers l’UE

Le jeudi, 31 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 : la France se tourne vers l’UE

Début juin, l’AOTA, Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, avait demandé au gouvernement de « se saisir de la transition vers IPv6 et de la préservation de l’équilibre concurrentiel ».

 

La Direction Générale des Entreprises (DGE) vient de lui répondre : « la transition vers ce nouveau protocole de communication apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur de compétitivité et d’innovation ». Cependant, celle-ci affirme que « les capacités d’action du gouvernement en la matière sont cependant limitées par l’absence de base législative l’autorisant à réglementer ce type de ressources, du fait que les adresses IP sont gérées au niveau international par l’ICANN et attribuées directement au niveau européen par le registre Internet européen, le RIPE NCC basé à Amsterdam ».

Pour apporter une solution, « les autorités françaises vont proposer à la présidence du Conseil de l’Union européenne qu’elle mette à l’agenda d’un groupe de travail du Conseil “Télécommunications et société de l’information” la question de la transition vers l’IPv6 et qu’elle se saisisse de l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) pour avis sur ce dossier ».

 

Malgré une « timide réponse », l'AOTA se félicite que l’État prenne la question au sérieux. La DGE rappelle également que l'Arcep peut jouer un rôle d’appui pour faciliter la transition vers IPv6, et qu’une « “task force” sera prochainement mise en place par l’Arcep sur ce sujet ».

 

 

 

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Source : Next Inpact

 

 

 

 

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Le jeudi, 31 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Engagé depuis plusieurs années dans le co-financement des réseaux FTTH déployés par Orange, Free contestait plusieurs termes de son contrat avec l’opérateur historique. L’Autorité de régulation avait réglé ce litige en faveur de Free mais Orange en contestait depuis la légalité. La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’Arcep dans un arrêté du 26 septembre 2019.

 

Le renouvellement prévu de la durée et des conditions d’accès aux infrastructures d’Orange étaient contestées par Free. L’Arcep a confirmé qu’elles ne permettaient pas de satisfaire les besoins de visibilité et de transparence de Free et a donc imposé à Orange d’accorder un droit d’accès d’une durée définie et d’au moins 40 ans. Dans son arrêté, la Cour d’appel a confirmé que ces conditions ne sont « pas suffisamment précises eu égard au besoin de visibilité de la société Free sur la durée effective de ce droit ».

Par ailleurs l'Arcep a estimé qu’il était justifié et raisonnable pour Free d’obtenir des éléments de visibilité sur la formation des tarifs d’accès aux réseaux FTTH d’Orange en zones moins denses d’initiative privée. Ce que la Cour d’appel a également appuyé en indiquant que ces tarifs étaient « directement lié aux conditions financières de l’offre, dont il tend à garantir le caractère équitable ».

Enfin, l’Autorité de régulation a estimé que l’opérateur historique devra permettre à Free de raccorder les stations de base mobiles en zones moins denses d’initiative privée via les fibres optiques surnuméraires du réseau FTTH déployé par Orange et cofinancé par Free. Un point n’ayant pas fait l’objet d’une contestation d’Orange dans le cadre de son recours.

 

En outre, la Cour d’appel de Paris a estimé que la décision ne portait pas atteinte au secret des affaires et confirmé l’analyse de l’Arcep. Et relevant ainsi que les informations qu’Orange doit fournir à Free en application de la décision « se caractérisent par leur très fort degré d’agrégation, tant géographique que par postes de dépenses ».

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le 7 octobre dernier, l’Arcep a indiqué les premiers projets retenus pour utiliser la bande de fréquence 26 GHz. Appelée « bande millimétrique », cette bande représente selon le régulateur « un apport capacitif extrêmement localisé pour les réseaux mobiles très haut débit dans les zones très denses, essentiellement en zones urbaines ou suburbaines, dans des lieux spécifiques (ports, usines…) ou à l’intérieur des bâtiments ».

 

Le régulateur et le gouvernement avaient lancé un appel à projet, en janvier 2019, pour identifier les usages de la 5G dans cette bande de fréquence. Au total, 11 projets ont été validés par les autorités pour expérimenter la 5G sur la bande 26 GHz pendant 3 ans. Sébastien Soriano précise « l’enjeu fondamental c’est l’Internet des objets, un univers quasiment infini s’ouvre à nous ».

 

Des propositions hétérogènes :

  • le grand port maritime du Havre cherche à développer la ville portuaire de demain.
  • Bordeaux Métropole va se servir de la 5G pour gérer les lampadaires connectés et ainsi assurer la gestion intelligente de l’énergie au sein des communes concernées.
  • dans l’optique des jeux Olympiques de 2024, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines va pouvoir tester la 5G à destination des médias.
  • la SNCF va pouvoir observer les bienfaits de la 5G dans la gare de Rennes avec différents cas d’usage touchant aussi bien les usagers que les agents SNCF.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

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