IPv6 : la France se tourne vers l’UE
Début juin, l’AOTA, Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, avait demandé au gouvernement de « se saisir de la transition vers IPv6 et de la préservation de l’équilibre concurrentiel ».
La Direction Générale des Entreprises (DGE) vient de lui répondre : « la transition vers ce nouveau protocole de communication apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur de compétitivité et d’innovation ». Cependant, celle-ci affirme que « les capacités d’action du gouvernement en la matière sont cependant limitées par l’absence de base législative l’autorisant à réglementer ce type de ressources, du fait que les adresses IP sont gérées au niveau international par l’ICANN et attribuées directement au niveau européen par le registre Internet européen, le RIPE NCC basé à Amsterdam ».
Pour apporter une solution, « les autorités françaises vont proposer à la présidence du Conseil de l’Union européenne qu’elle mette à l’agenda d’un groupe de travail du Conseil “Télécommunications et société de l’information” la question de la transition vers l’IPv6 et qu’elle se saisisse de l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) pour avis sur ce dossier ».
Malgré une « timide réponse », l'AOTA se félicite que l’État prenne la question au sérieux. La DGE rappelle également que l'Arcep peut jouer un rôle d’appui pour faciliter la transition vers IPv6, et qu’une « “task force” sera prochainement mise en place par l’Arcep sur ce sujet ».
Source : Next Inpact
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