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Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le vendredi, 06 décembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le 22 novembre dernier, les modalités d’attribution des fréquences de la bande 3,5 Ghz ont été arrêtées par l'Arcep. Deux jours plus tard, le gouvernement dévoilait quant à lui le prix de réserve en dessous duquel il n’entend pas céder la première portion de spectre dédiée au réseau mobile 5G. Et les opérateurs font la grimace : le prix plancher retenu leur apparaît beaucoup trop élevé.

4 ensembles de 50 MHz attribués à chacun des quatre opérateurs au prix fixe de 350 millions d’euros. Puis 11 blocs de 10 Mhz qu’ils se disputeront ensuite aux enchères, mise à prix 70 millions d’euros. Soit au total 2,17 milliards d’euros, alors qu’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ne s’attendaient pas à voir ce prix de réserve dépasser les 2 milliards. L'Arcep militait même pour un prix de 1,5 milliard “grand maximum”.

Dans un entretien aux Echos, Agnès Pannier-Runacher présente pourtant ce montant comme “raisonnable”. Notamment au regard des sommes qu’on déboursé les opérateurs allemands ou italiens. La représentante de Bercy a aussi fait valoir que ce chiffre correspond à celui déterminé par la Commission des Participations et Transferts, laquelle « analyse le prix en dessous duquel le patrimoine des Français ne lui semble pas devoir être cédé ».

 

Un discours se heurtant à la réalité opérationnelle et financière de la 5G, ont réagi les opérateurs. « Cette décision n’est pas cohérente avec ce qui a été avancé ces derniers mois par le gouvernement », a fait savoir Arthur Dreyfuss, président de la FFT. Laquelle ne cesse de mettre l’État en garde contre une flambée des prix qui priverait les opérateurs des moyens d’investir ensuite dans le déploiement. Surtout que les obligations qui leur sont assignées en contrepartie de l’attribution des fréquences leur semblent trop ambitieuses.

 

Des fréquences 5G trop chères : un différend de plus sur la route du futur réseau mobile. Leurs désaccords y portent non seulement sur le prix de réserve, mais aussi sur la taille des blocs à prix fixe, le rythme de déploiement, les obligations de couverture en 5G ou encore la durée des licences. Une liste non exhaustive de revendications sur lesquelles le régulateur est loin d’avoir donné satisfaction au quatuor des Télécoms.

 

Contre l’avis de l'Arcep, qui penchait pour des blocs de 60 MHz, l’État a finalement opté pour 50 MHz. « Avec des blocs à 50 MHz, pour un total de 310 MHz, le risque est de voir un opérateur obtenir deux fois plus de fréquences qu’un autre », expliquait Sébastien Soriano, président de l’Arcep, dans Le Figaro. Bouygues Telecom et Free craignent en effet d’être perdants dans l’affaire étant moins bien armés financièrement pour surenchérir.

Iliad réclamait également la suppression du troisième jalon de déploiement de sites 5G – 12 000 à fin 2025 – pour les opérateurs qui n’obtiendraient pas ces fameux 60 MHz. L'Arcep n’y a pas donné droit mais cette obligation a été revue à la baisse, à 10 500 sites. Un ajustement reflétant les nombreuses critiques rencontrées par l’échéancier initial. Celui-ci supposait une accélération de 1 000 sites par an de 2020 à 2022 puis à 2 500/an en 2023-2024 puis 4 000/an pour la seule année 2025.

Injouable ont répondu Bouygues Telecom, Orange et Free invoquant des contraintes techniques, financières et administratives. Les opérateurs n’ont tout simplement pas les moyens de réaliser le “saut” de 4 000 sites initialement attendu en 2025, fait valoir Bouygues Telecom. Pour qui, du reste, « il n’existe pas non plus de besoins capacitifs de cette ampleur à cet horizon ».

 

8 000 sites en 2024 et 10 500 en 2025 finalement mais pas seulement en secteur urbain. L'Arcep entend s’assurer que le déploiement de la 5G bénéficiera aussi aux zones peu denses, conformément aux attentes du gouvernement. Le régulateur avait initialement proposé de faire porter cette obligation sur les 22 000 communes de zone de déploiement prioritaire (ZDP) telles que définies par la décision de 2015 sur l’attribution des fréquences 700 MHz.

Là encore, l’idée n’a pas fait l’unanimité. Bouygues Telecom n’y va pas par quatre chemins : « Les obligations de couverture sont très lourdes et incohérentes avec l’objet vendu ». Pour l’opérateur, la bande 3,4-3,8 GHz est destinée à des usages avant tout capacitaires, si bien que son utilisation « n’est pas pertinente en zones peu denses ».

Également évoquée par d’autres acteurs, une approche consistant à prioriser les déploiements 5G sur « des territoires dont on est sûr qu’ils ne bénéficieront pas du FttH avant une date à déterminer ». L’une des pistes évoquées par le Cerema ou encore par l’Assemblée des départements de France est d’utiliser la 5G fixe pour pallier les futures carences du très haut débit filaire.

Enfin, l’opportunité d’ajouter le périmètre ZDP à la toute fraîche liste des “Territoires d’Industrie” est suggérée par plusieurs acteurs : Cerema encore, mais aussi Banque des Territoires ou Orange. Un complément finalement retenu par l'Arcep dans son cahier des charges.

Dernier point de contestation de la part des opérateurs : l’attribution des licences 5G pour une durée initiale de quinze ans seulement, extensible de cinq ans après bilan de l’Arcep. L’Autorité estime que cette durée est « adaptée au niveau d’investissements requis pour remplir les obligations prévues par la procédure ». Pas Orange, Bouygues Telecom et SFR : le trio juge que cela ne suffira pas à rentabiliser leurs investissements.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Kosc Telecom était la solution imaginée par les pouvoirs publics pour insuffler plus de concurrence au marché des télécoms dédié aux entreprises. À peine trois ans après son lancement, Kosc devrait déposer le bilan laissant une ardoise de 120 millions d’euros.

 

Après la fusion avec SFR, Kosc avait racheté une partie des activités de Numericable (Completel). Bpifrance avait injecté 9 millions d’euros et OVH était aussi actionnaire via un apport « en industrie ». L’idée était de faire de Kosc le troisième homme sur le lucratif marché des Télécom entreprises, détenu à 85 % par Orange et SFR.

En 2018, la Caisse des Dépôts et Consignation avait à son tour promis d’apporter 20 millions d’euros à Kosc. C’était sans compter sur un grain de sable : un procès perdu face à SFR et la menace de devoir lui verser 20 millions d’euros. Pour la Caisse, le risque était trop important et a décidé de se retirer du dossier ; entraînant la chute de l’opérateur télécoms.

 

Une nouvelle partie devrait se jouer à la barre du tribunal de commerce, avec de potentiels repreneurs. En effet, le secteur des télécoms a évolué depuis 2016 et Free ainsi que Bouygues Telecom se sont lancés à leur tour sur le marché des entreprises. La filiale de Bouygues serait d’ailleurs un candidat sérieux à la reprise de Kosc, et aurait à ce titre les faveurs d’OVH.

 

 

 

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Source : Le Figaro

 

 

 

 

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Le jeudi, 21 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Selon le Financial Times, Orange préparerait la scission de son activité des tours mobiles, les pylônes où sont installés les équipements 3G/4G permettant d’utiliser son téléphone portable, au sein d’une entité séparée. Ceci pourrait être le prélude à une vente partielle ou totale par la suite. Une nouvelle entité pouvant être valorisée entre 8 et 10,3 milliards d’euros. Le groupe de Stéphane Richard dispose en effet du plus grand parc d’antennes en France (15 000 au total), et l’un des plus grands d’Europe (59 000 antennes sur le Vieux continent, en Afrique et au Moyen-Orient).

 

Orange informera de ses projets lors de sa journée pour les investisseurs prévue le 4 décembre prochain, d’après des sources au Financial Times. Son PDG déclarait en mai dernier que : « l’appétit actuel des fonds d’infrastructure révèle bien la valeur intrinsèque des réseaux télécoms ». L’opérateur français doit se poser la question de « la maximisation de la valeur » de ses infrastructures, avait-il dit alors.

 

Ce type de scission et de cession est un mouvement de fonds des opérateurs Télécom en quête de cash. En août dernier, Free cédait 70 % d’Iliad Tower Co. En 2018, SFR (Altice) vendait partiellement SFR TowerCo tandis que Bouygues Telecom a initié le mouvement dès 2016 avec deux cessions pour un montant total de 700 millions d’euros.

 

 

 

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Source : BFM Business

 

 

 

 

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Le jeudi, 31 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Engagé depuis plusieurs années dans le co-financement des réseaux FTTH déployés par Orange, Free contestait plusieurs termes de son contrat avec l’opérateur historique. L’Autorité de régulation avait réglé ce litige en faveur de Free mais Orange en contestait depuis la légalité. La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’Arcep dans un arrêté du 26 septembre 2019.

 

Le renouvellement prévu de la durée et des conditions d’accès aux infrastructures d’Orange étaient contestées par Free. L’Arcep a confirmé qu’elles ne permettaient pas de satisfaire les besoins de visibilité et de transparence de Free et a donc imposé à Orange d’accorder un droit d’accès d’une durée définie et d’au moins 40 ans. Dans son arrêté, la Cour d’appel a confirmé que ces conditions ne sont « pas suffisamment précises eu égard au besoin de visibilité de la société Free sur la durée effective de ce droit ».

Par ailleurs l'Arcep a estimé qu’il était justifié et raisonnable pour Free d’obtenir des éléments de visibilité sur la formation des tarifs d’accès aux réseaux FTTH d’Orange en zones moins denses d’initiative privée. Ce que la Cour d’appel a également appuyé en indiquant que ces tarifs étaient « directement lié aux conditions financières de l’offre, dont il tend à garantir le caractère équitable ».

Enfin, l’Autorité de régulation a estimé que l’opérateur historique devra permettre à Free de raccorder les stations de base mobiles en zones moins denses d’initiative privée via les fibres optiques surnuméraires du réseau FTTH déployé par Orange et cofinancé par Free. Un point n’ayant pas fait l’objet d’une contestation d’Orange dans le cadre de son recours.

 

En outre, la Cour d’appel de Paris a estimé que la décision ne portait pas atteinte au secret des affaires et confirmé l’analyse de l’Arcep. Et relevant ainsi que les informations qu’Orange doit fournir à Free en application de la décision « se caractérisent par leur très fort degré d’agrégation, tant géographique que par postes de dépenses ».

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le mercredi, 07 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le gendarme des Télécoms vient d’adresser une mise en demeure anticipée à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Iliad-Free à propos du « New Deal mobile ». En effet, l’Arcep estime que les engagements pris par les opérateurs dans le cadre de cet accord, datant de janvier 2018, n’avancent pas assez vite.

 

À l’époque, l’État avait accepté de renouveler une partie des fréquences accordées aux opérateurs pour dix ans et gracieusement. Un « cadeau » avec toutefois une contrepartie : les opérateurs s’étaient engagés à couvrir davantage le territoire, notamment dans les fameuses « zones blanches ».

D’ici la fin 2020, ils doivent avoir convertir tous leurs sites 2G et 3G existants en 4G ainsi qu’améliorer la couverture mobile des axes de transports (dès 2018) et à l’intérieur des bâtiments (dès 2019).

 

Mais voilà, un an et demi après la signature, le régulateur trouverait que les avancées soient insuffisantes. « Le régulateur n’a pas confiance dans les opérateurs, il estime que ce dossier traîne », explique une source au fait du dossier.

Si les objectifs n’étaient pas tenus à l’échéance de 2020, la mise en demeure anticipée permettrait d’enclencher plus vite les sanctions sans perdre de temps.

 

Conscient que les opérateurs ont toujours eu du mal à respecter leurs engagements, le gouvernement a organisé des points d’étape sur l’avancement des travaux. Cela n’a visiblement pas été suffisant.

Pourtant en juin 2018, le gouvernement avait publié les 485 premiers sites sur lesquels les opérateurs devaient installer leurs antennes 4G. De son côté, l'Arcep avait lancé son tableau de bord trimestriel. Mais plusieurs observateurs avaient déjà alerté sur l’ampleur de la tâche. « Les délais étaient super-short. On pouvait légitimement être inquiet », se rappelle aujourd’hui un participant.

 

Les opérateurs, quant à eux, nient tout retard. « Les opérateurs déploient dans le calendrier prévu. […] Nous sommes sur le terrain quotidiennement pour résoudre les défis administratifs et techniques avec l’appui des collectivités et des services de l’État. L'Arcep est la bienvenue dans les territoires et se rendra ainsi encore mieux compte de la réussite collective en cours pour régler enfin le problème des zones blanches » estime Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des Télécoms. L’été risque donc d’être agité.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Iliad prend le contrôle de Jaguar Network

Le jeudi, 24 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Iliad prend le contrôle de Jaguar Network

Annoncé le 18 janvier par la maison-mère de Free, le rachat de 75 % du capital de la société française Jaguar Network va permettre à l’opérateur de renforcer ses offres sur le marché B2B. Ces parts, jusque-là détenues par le fond d’investissement Naxicap, ont été revendues pour un peu moins de 100 millions d’euros.

 

« Cette opération constitue une étape importante pour Iliad dans sa stratégie de développement pour adresser le marché entreprises en s'appuyant sur les très fortes expertises et complémentarités entre les deux groupes et en s'associant à un entrepreneur reconnu », a fait savoir la direction de Free après l’acquisition.

 

Cette prise de contrôle devrait permettre à Iliad de développer son réseau national de datacenters afin d’augmenter ses capacités dans l’accompagnement technique des entreprises. Cependant, cette opération ne devrait pas modifier l’organigramme de l’opérateur et hébergeur Cloud Jaguar Network puisque la société reste dirigée par son fondateur, Kévin Polizzi, qui reste actionnaire à 25 % du capital.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

 

 

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