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Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Que ce soit par le développement du télétravail, des visio-conférences ou des usages récréatifs, les Français sollicitent davantage les différents réseaux de Télécommunications, fixes comme mobiles, en cette période. Mais la situation semble sous contrôle en France.

 

Lors d’une interview par Les Dernières Nouvelles D’Alsace, Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télécoms, explique : « Nous avons constaté dès les premières heures une augmentation sans précédent du nombre de connexions et cela se maintient tout au long du confinement. […] Le besoin de réseaux télécoms est vital pour travailler, pour se divertir, pour s’informer ».

Et d’après lui la France s’en sort mieux que certains de ses voisins. « Or à la différence d’autres pays européens, les réseaux en France tiennent, et contribuent à assurer la continuité du pays. […] C’est parce que les opérateurs ont investi 20 milliards en deux ans dans les infrastructures et ils s’engagent collectivement pendant cette période ».

Il indique également que « malgré les difficultés liées au confinement, les techniciens travaillent d’arrache-pied pour tenir les engagements, poursuivre les déploiements afin de mettre en service de nouvelles connexions, en particulier les antennes sur les 140 sites mobiles mutualisés en travaux. Mais nous faisons face à de nombreuses difficultés opérationnelles liées à la crise qui nous font évidemment prendre du retard ».

 

 

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Source : Univers Freebox

 

 

 

 

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Dans le cadre du plan France Très haut débit, l’opérateur au carré rouge s’est engagé à couvrir environ 20 % des territoires moyennement denses en fibre, contre 80 % pour Orange. Ils ont toutefois l’obligation d’ouvrir ces réseaux aux autres opérateurs, à “prix raisonnable” au regard de l’Arcep. Cependant, SFR a récemment décidé d’augmenter ses tarifs et la manœuvre a irrité l’état-major de Bouygues Telecom.

 

Bouygues Telecom, comme d’autres opérateurs, estime que les tarifs pratiqués par SFR n’ont plus rien de “raisonnables”. Au point que l’opérateur de Martin Bouygues a formellement déposé, il y a plus de deux mois, une demande de règlement de différend à l’Arcep. Dans le détail, le tarif de SFR dit de “cofinancement” est passé de 5,32 à 5,80 euros mensuels par ligne au 1er février. Le prix de location d’une ligne à l’unité a quant à lui grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois.

 

SFR était déjà plus cher qu’Orange avant son augmentation tarifaire. Des prix d’autant moins justifiés que se raccorder au réseau de l’opérateur au carré rouge s’avère, pour des raisons techniques, plus coûteux que chez Orange. Certains arguent que la stratégie de SFR vise à décourager ses rivaux de proposer des offres de fibre concurrentes dans la zone moyennement dense.

 

Ce risque a d’ailleurs été récemment évoqué par le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, : « Il y a aujourd’hui, dans les zones privées, un travail en cours de l’Arcep, puisqu’un des grands opérateurs qui déploie la fibre a des pratiques tarifaires qui posent question. Je veux dire que nous y travaillons. L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé. Comptez bien sur l’Arcep pour remettre les points sur les “i” à ce sujet ».

 

Un bon connaisseur du secteur tempère toutefois les critiques visant SFR. D’une part, il argue que l’opérateur de Patrick Drahi dispose d’une base de coûts plus élevée qu’Orange. D’autre part, il se demande pourquoi Bouygues Telecom ne sollicite l’Arcep qu’aujourd’hui, alors que le prix de location de la ligne de SFR est resté stable depuis 2012. Il estime aussi que Bouygues Telecom aurait aussi pu choisir de coinvestir, au moins en partie, avec SFR, au lieu de recourir uniquement à la location de lignes à l’unité. Quoi qu’il en soit, c’est désormais au régulateur d’arbitrer.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Confinement : les réseaux ont globalement bien tenu

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Confinement : les réseaux ont globalement bien tenu

Une saturation des réseaux Internet a été évoquée à plusieurs reprises au début du confinement. Un risque globalement inexistant hormis localement sur des antennes mobiles sur-sollicitées. C’est ce que vient de révéler nPerf dans une étude spécialement dédiée à l’impact du confinement sur les débits Internet. Le spécialiste de l’évaluation des connexions observe ainsi un léger affaissement des performances sur les réseaux mobiles mais celles des connexions fixes n’ont pas faibli.

 

En effet, les réseaux mobiles en zone résidentielle n’étaient pas vraiment taillés pour encaisser un surcroît de trafic du jour au lendemain. Beaucoup plus utilisés qu’en temps normal et le partage d’une même antenne par tous les riverains ont fait qu’ils n’ont pas pu délivrer leurs performances habituelles.

Une baisse des débits moyens de 10 %, soit 4 Mb/s, est observée en moyenne sur la fin mars. Accompagné d’un tassement sur les performances en navigation, notamment chez Orange et Free, tandis que le streaming reste stable. L’ensemble reste malgré tout “très acceptable” chez les 4 opérateurs, estime nPerf.

 

En revanche, le confinement n’a pas vraiment eu d’impact négatif sur les débits Internet fixe. Selon les tests compilés, l’ensemble a même eu tendance à s’améliorer fin mars. C’est le cas chez Bouygues Telecom, SFR et Orange, avec une exception du côté de Free.

En fibre, les débits Internet sont restés globalement stables chez Orange et Free. De son côté, SFR affiche une progression constante depuis le début de l’année qui ne s’est pas démentie malgré le confinement. Quant à celles de Bouygues Telecom, elles sont également orientées à la hausse en fin de trimestre.

 

 

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Source : Ariase

 

 

 

 

Itinérance 2G / 3G : prolongation pour Orange et Free ?

Le jeudi, 09 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Itinérance 2G / 3G : prolongation pour Orange et Free ?

Alors même que son réseau n’était pas encore construit, Free Mobile a pu jouer un vrai rôle de quatrième opérateur Télécom sur le marché français dès son arrivée en 2012. Comment ? Grâce à l’accord d’itinérance 2G / 3G négocié avec Orange.

Un accord validé par l'Arcep à la condition que celui-ci ne soit que temporaire. Il était donc prévu que l’itinérance entre Orange et Free se termine fin 2020 mais les deux opérateurs viennent de demander une prolongation jusqu’à fin 2022.

 

Le 24 février dernier, l’Arcep a en effet indiqué avoir reçu un avenant annonçant une prolongation jusqu’au 31 décembre 2022. Cet avenant est justifié par « l’impossibilité pour Free Mobile de rattraper le standard de couverture du marché qui a nettement augmenté avec l’accord de mutualisation Crozon et les obligations New Deal malgré un déploiement très volontariste ».

Free fait aussi valoir le besoin d’une couverture 2G afin de maintenir un certain nombre d’abonnés en 2G mais sans avoir les moyens de déployer un réseau. De plus, les autres opérateurs maintiennent la 2G comme « technologie de repli dans certaines situations, notamment en indoor aux heures de pointe ».

 

Une nouvelle qui ne va qui ne va pas être bien accueillie par Bouygues Telecom et SFR. En effet, ils n’ont cessé de dénoncer l’accord d’itinérance entre leurs concurrents, le considérant comme un avantage concurrentiel pour Free.

Les représentants de SFR fustigent déjà le choix de Free de vouloir distribuer des dividendes et d’essayer de faire perdurer cet accord au lieu d’investir dans ses réseaux.

SFR et Bouygues Telecom ont annoncé suspendre le versement de dividendes, mais c’est aussi pour bénéficier des aides gouvernementales liées à la mise au chômage partiel d’une partie du personnel.

 

 

 

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Source : Génération NT

 

 

 

 

Déploiement 4G : pas d’impact du COVID-19 en mars

Le jeudi, 09 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement 4G : pas d’impact du COVID-19 en mars

Les données publiées par l’Agence nationale des fréquences pour le mois de mars, montre que la crise sanitaire n’a pas vraiment eu d’impact visible en chiffres sur le déploiement de la 4G.

En effet, l’ANFR comptabilisait au 1er avril une hausse de 1 % des demandes d’autorisations et des activations de sites 4G d’un mois sur l’autre. Soit la cadence habituellement constatée mais les restrictions n’ont été mises en place que mi-mars et il peut y avoir un délai entre l’installation d’une antenne et son activation…

 

L’impact risque d’être observable dans les données des mois à venir puisque les opérateurs donnent désormais la priorité à la maintenance et au redimensionnement de leurs réseaux. L’objectif étant de faire face à la forte sollicitation des réseaux – voix et données – ainsi qu’à la nouvelle donne géographique induite par le confinement.

La loi d’Urgence votée pour faire face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus comporte un volet infrastructures numériques à destinations donc des opérateurs mobiles. Ils pourront recourir à une « procédure simplifiée pour des sites qui permettront d’assurer une continuité de service ». Toutefois, cette initiative est trop récente our figurer dans le bilan de mars, « la demande d’autorisation des sites autorisés au 1er avril ayant été reçue avant que ce dispositif ne soit applicable », explique l’ANFR.

 

Concernant les implantations recensées par l’Agence, Orange s’est montré le plus dynamique en mars, avec 350 nouveaux sites, suivi par SFR (276), Free (251) et Bouygues Telecom (83). L’opérateur historique conserve le leadership en nombre de sites 4G exploités (21 830), devant SFR (19 000), Bouygues Telecom (18 188) et Free (15 586).

 

S’agissant du nombre d’antennes activées, la donne est légèrement différente. Orange domine là aussi avec 1 481 nouvelles activations. Mais c’est Free que l’on retrouve derrière avec 1 016 antennes allumées. L’activité a été sensiblement moins intense en mars chez SFR (553) et Bouygues Telecom (352).

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Vous avez dit Backbone ?

Le lundi, 06 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Vous avez dit Backbone ?

Internet est composé de liaisons d’accès qui acheminent le trafic vers des routeurs à large bande passante et accompagnent le trafic de sa source vers sa destination en empruntant le meilleur chemin disponible.

Afin de garantir l’acheminement du trafic Internet partout dans le monde, il faut interconnecter ces réseaux individuels de fibres optiques à haut débit. On appelle donc cette interconnexion backbone ou dorsale Internet. Chaque réseau appartient à des opérateurs Internet, généralement privés, de niveau 1 (Tier 1) et dont les réseaux sont reliés entre eux.

 

Ces opérateurs Internet de niveau 1 créent un réseau mondial unique en regroupant leurs réseaux longue distance permettant à chacun d’entre eux d’accéder à l’ensemble de la table de routage Internet. Ils peuvent ainsi acheminer efficacement le trafic vers sa destination en passant ensuite par une succession de fournisseurs locaux, de niveau 2 et 3. Ces opérateurs de backbone utilisent tous le même protocole de réseau partagé : TCP (Transmission Control Protocol)/IP (Internet Protocol).

 

Les réseaux de ces opérateurs Tier 1 sont connectés au niveau des IXP (Internet Exchange Point). Ces nœuds d’échange, étant équipés de commutateurs et de routeurs à haut débit, permettent d’acheminer le trafic entre les peers (participants connectés sur le nœud d'échange utilisant le protocole BGP pour faire du trafic). Ces points d’interconnexion sont souvent la propriété de tiers, parfois à but non-lucratif, facilitant ainsi l’unification du backbone.

Les opérateurs de niveau 1 participants à l’IXP contribuent à leur financement, mais ne se facturent pas mutuellement de frais pour le transport du trafic des autres opérateurs de niveau 1. Ce type de relation est appelé « peering ou échange de trafic sans accord ». Le peering évite les éventuels litiges financiers qui pourraient avoir un impact sur la performance de l’Internet.

 

Il existe des opérateurs de niveau 2 (Tier 2) et de niveau 3 (Tier 3), plus petits. Les opérateurs Tier 3 permettent à des entreprises et à des consommateurs d’accéder à Internet. N’ayant pas d’accès propre à la dorsale Internet, ces opérateurs de niveau 3 passe des contrats avec des fournisseurs d’accès de niveau 2 ou régionaux qui disposent de leurs propres réseaux pour acheminer le trafic vers une zone géographique limitée.

L’accès ne concernant pas tous les dispositifs connectés à Internet, les fournisseurs de niveau 2 passent quant à eux des contrats avec les fournisseurs de niveau 1 pour disposer d’un accès au backbone mondial.

En résumé, le trafic provenant d’un ordinateur situé d’un côté de la planète peut se connecter à un ordinateur connecté de l’autre côté de la planète en envoyant le trafic à un opérateur de niveau 3. Celui-ci l’achemine à un opérateur de niveau 2 qui le redirige vers un opérateur de backbone de niveau 1. Celui-ci le redirige alors vers l’opérateur de niveau 2 approprié. Lui-même envoi ce trafic à un opérateur de niveau 3 qui livre le trafic à l’ordinateur de destination.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

Le vendredi, 20 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

En raison du confinement lié à l’épidémie de coronavirus, les opérateurs de télécommunications s’attendent à une montée en charge de leurs infrastructures.

Invité de franceinfo le 17 mars dernier, le président de la Fédération Française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, appelle à une “responsabilité numérique” pour éviter toute saturation. Il prévient que les opérateurs “pourraient avoir besoin de s’adapter” et de “prioriser” certains usages pour faire face à ces pics de connexions.

 

franceinfo : Les infrastructures vont-elles tenir le choc ?

Arthur Dreyfuss : Plus de 15 000 techniciens et ingénieurs de tous les opérateurs télécoms sont mobilisés pour que les réseaux tiennent pour les prochains jours, semaines, voire mois. Nous entrons dans une ère de discipline sociale et il faut aussi entrer dans une période de responsabilité numérique, individuelle et collective. La situation est tout à fait inédite. L’essentiel de la population sera au même moment, pendant toute la journée, pendant les semaines et mois qui arrivent, à la maison.

Nous nous apprêtons à connaître une hausse comme nous n’en avons jamais connue. Les opérateurs sont pleinement mobilisés et nous travaillons d’arrache-pied pour faire en sorte qu’ils puissent fonctionner.

 

Cela veut dire qu’il faut rationner sa consommation numérique ?

Non, mais il y a des gestes du quotidien à appréhender. À la maison par exemple, il vaut mieux se mettre en Wi-Fi pour téléphoner, travailler, communiquer, s’informer. Ceci permet de passer sur les réseaux fixes ayant une capacité plus importante que les réseaux mobiles.

 

Mais nous allons cumuler télétravail, enseignement à distance pour les enfants, loisirs numériques… Les réseaux ne vont-ils pas être en surchauffe ?

Nous sommes habitués à absorber des pics de consommation, mais nous allons vivre avec une hausse continue de la consommation. L’ensemble des particuliers, des entreprises doivent s’adapter et prioriser. C’est une responsabilité collective.

 

Les opérateurs pourraient-ils en arriver à brider les usages les plus consommateurs ?

Dans cette période, les priorités sont la santé de la population, le travail à la maison, la poursuite de la vie économique… Nous pourrions effectivement avoir besoin de nous adapter pour répondre à ces priorités et nous allons travailler avec l’ensemble des acteurs pour nous adapter s’il en était besoin.

C’est comme les chassés-croisés sur l’autoroute fin juillet, début août. Il faut savoir adapter sa consommation comme on a parfois l’habitude d’adapter sa circulation.

 

 

 

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Source : franceinfo

 

 

 

 

COVID-19 : maintien de l'activité Rezopole

Le mardi, 17 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

COVID-19 : maintien de l'activité Rezopole

Suite aux annonces du Gouvernement concernant la pandémie du Coronavirus / COVID-19, le bureau de Rezopole (16, rue de la Thibaudière 69007 Lyon) est fermé jusqu’à nouvel ordre.

Dans le cadre du plan de continuité et afin de maintenir opérationnel les différents IXP / NAP (LyonIX, GrenoblIX, AnnecIX & APIX), les équipes restent mobilisées en télétravail et joignables par les canaux habituels (email, téléphone, visioconférence).

 

Pour les membres de Rezopole ayant une question technique urgente, veuillez contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou appelez-le +33 4 27 46 00 55.

 

Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

 

Vous souhaitant bon courage pendant cette période.

 

L’équipe Rezopole

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

+33 4 27 46 00 50

 

 

 

 

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le vendredi, 13 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le 10 mars dernier, les échanges Internet dans le monde entier ont enregistré des pics de trafic. Deux raisons à ce niveau record : l’utilisation accrue d’Internet liée à la propagation du Coronavirus et la sortie d’un nouveau jeu Call of Duty.

 

Une des stratégies clés pour ralentir la propagation du virus est la distanciation sociale et l’évitement des foules. De nombreuses entreprises ont déjà demandé à leurs employés de travailler à domicile. Cette tendance devrait s’accentuer dans les jours à venir avec l’augmentation du nombre de cas aux États-Unis et en Europe. Parallèlement, les universités se tournent vers la prestation de cours en ligne.

Ces décisions accroissent donc leur dépendance aux réseaux de données permettant la diffusion de vidéos en continu et la collaboration. Kentik, société d’exploitation de réseaux, a déclaré qu’elle avait « constaté une augmentation d’environ 200 % des vidéoconférences pendant les heures de travail » en Amérique du Nord et en Asie.

 

Cette augmentation du trafic commercial est entrée en collision avec la sortie de “Call of Duty : Warzone” le mardi 10 mars. La sortie de ce jeu a provoqué des encombrements et des retards sur les principaux réseaux Internet, ainsi qu’un trafic record.

DE-CIX de Francfort, l’un des points d’interconnexion les plus actifs au monde, a annoncé mardi soir un nouveau pic de trafic de plus de 9,1 térabits par seconde, soit une augmentation de 800 gigabits par seconde (Gbps) par rapport à il y a deux semaines.

« Que ce soit pour échanger des informations, diffuser des films en streaming, jouer à des jeux en ligne, ou la situation exceptionnelle que vivent actuellement les gens avec le virus COVID-19, l’utilisation d’Internet joue un rôle de plus en plus important », a déclaré le Dr Thomas King, directeur de la technologie du DE-CIX.

 

L’utilisation d’Internet va probablement encore augmenter dans les jours à venir, car de plus en plus d’entreprises adoptent le télétravail et les systèmes scolaires commencent à proposer des cours en ligne.

« Alors que le monde fait face à l’incertitude, l’économie numérique continue de permettre à l’économie mondiale de continuer à évoluer. […] Le télétravail par vidéoconférence sur des applications telles que Zoom, Microsoft Teams, Cisco et Slack sont des exemples clés de nos clients qui aident les plus grandes entreprises mondiales à permettre et à mener des activités commerciales » a déclaré Marc Ganzi, PDG de Digital Bridge, qui fait partie de Colony Capital d’entreprises d’infrastructures numériques, comprenant les opérateurs de fibre, de tours de téléphonie cellulaire et de centres de données DataBank et Vantage.

 

 

 

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Source : Data Center Frontier

 

 

 

 

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

Le vendredi, 06 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

D’une durée d’au moins cinq ans, ce partenariat entre Orange et Free – appelé “accord de mutualisation passive” – vise à partager et à construire ensemble des pylônes de téléphonie mobile dans les territoires ruraux. En clair, les opérateurs partageraient des pylônes et leurs coûts d’exploitation mais chacun y grefferait ses propres équipements radios. Les territoires concernés se situent dans une zone dite “de déploiement prioritaire” (ou ZDP), c’est-à-dire les territoires ruraux où la couverture mobile est mauvaise ou insuffisante.

 

En général, ce type d’accord permet aux opérateurs de baisser significativement leurs coûts pour couvrir des zones peu peuplées et donc peu rentables. Néanmoins, l’enjeu ici est un peu différent pour Orange.

Aujourd’hui, tout opérateur souhaitant déployer un nouveau pylône dans la ZDP est confronté à une “obligation de consultation préalable”. Il doit prévenir ses rivaux pour savoir s’ils sont intéressés par une mutualisation du site. Une obligation apparue en janvier 2018 lors du New Deal afin d’en finir avec les zones “blanches” et “grises”. Mais à l’époque, cette disposition était inacceptable pour Orange estimant qu’elle ruinait tous ces efforts de différenciation en ZDP.

 

L'Arcep a alors revu sa copie et a proposé que si un opérateur faisait à un de ses rivaux une offre de mutualisation passive en ZDP jugée raisonnable, alors l’obligation de consultation préalable pourrait sauter. Orange a donc demandé au régulateur de lever cette obligation. Free a fait la même demande, mais uniquement pour les sites qui seraient co-construits avec Orange. De son côté, l’Arcep a lancé une consultation publique pour recueillir l’avis du secteur à ce sujet mais aussi concernant une possible disparition, pour tous les acteurs, de cette obligation.

 

La question de la mutualisation des infrastructures mobiles est devenue éminemment stratégique pour les opérateurs avec l’arrivée de la 5G l’été prochain. SFR et Bouygues Telecom partagent depuis longtemps une grande part de leurs infrastructures mobiles dans les zones moins denses. Un accord similaire entre Orange et Free leur permettrait d’être plus compétitif. C’est particulièrement vrai pour l’opérateur de Xavier Niel contraint de faire davantage d’efforts pour améliorer sa couverture nationale.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Recours rejetés contre l’attribution des fréquences 5G

Le vendredi, 06 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Recours rejetés contre l’attribution des fréquences 5G

Les recours formés par Priartem et Agir pour l’environnement viennent d’être rejetés par le Conseil d’État. Le juge administratif estime que le caractère d’urgence n’est pas rempli et se prononcera sur le fond de l’affaire au cours de l’été 2020.

 

Quatre recours avaient été déposés mi-février 2020 dans lesquels les deux associations demandaient la suspension immédiate du décret fixant les conditions d’attribution des fréquences 5G et de l’arrêté organisant la procédure d’appel d’offre. Elles critiquaient l’absence d’évaluation environnementale préalable au déploiement et ses conséquences environnementales et sanitaires.

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a fait des critiques similaires dans son rapport préliminaire publié fin février 2020. Elle expliquait regretter le manque de données statistiques sur les effets sanitaires de l’exposition à certaines fréquences utilisées par la 5G.

 

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Le jeudi, 27 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Les noms des opérateurs qui participeront à l’attribution des premières fréquences dédiées à la 5G ont été dévoilés par l'Arcep ce 26 février. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont donc portés candidats. Les quatre grands opérateurs nationaux vont s’affronter lors d’enchères, qui doivent débuter mi-avril, pour récupérer un maximum de fréquences. Et l’enjeu est de taille : ceux qui remporteront le plus de spectre pourront proposer un meilleur service que les autres.

 

Pour l'Arcep, le fait que les quatre grands opérateurs aient répondu présent est une satisfaction. Pour le président de l’institution, Sébastien Soriano, cela prouve que les conditions de cette vente « sont raisonnables ». Même si certains opérateurs ont hurlé le contraire ces derniers mois estimant que le gouvernement se montrait financièrement trop gourmand. Ils jugeaient également que ce spectre était assorti d’obligations de couverture du territoire – en particulier des zones rurales, bien moins rentables que les villes – trop importantes et coûteuses.

 

Aucun autre acteur des télécoms ne s’est porté candidat pour la 5G y compris les grands MVNO. Idem pour les industriels de différents secteurs. Il faut dire que l’attribution oblige à acheter un minimum de 40 MHz de fréquences. Cette mesure, qui vise « à éviter la fragmentation du spectre » explique Sébastien Soriano, a de facto « mis la barre un peu haut » pour les industriels.

 

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, sous réserve qu’ils se plient bien aux engagements demandés, devraient chacun récupérer un bloc de 50 MHz au prix fixe de 350 millions d’euros. Suivra une bataille pour les 110 MHz restants, qui seront mis aux enchères par blocs de 10 MHz, mais aucun opérateur ne pourra décrocher plus de 100 MHz de spectre au total.

 

L'Arcep doit déterminer dans les prochaines semaines la manière dont les enchères se dérouleront. Plusieurs modalités restent encore à régler.

À noter que pendant les enchères, les opérateurs n’auront pas le droit de discuter entre eux et de s’entendre sur certaines stratégies communes, ce qui fausserait la concurrence. Si rien ne vient bousculer l’agenda, le régulateur table sur une attribution des fréquences au mois de juin. Les opérateurs pourront alors débuter le déploiement de la 5G au début de l’été, courant juillet.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Les noces à un milliard de Cellnex et Bouygues Telecom

Le jeudi, 27 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les noces à un milliard de Cellnex et Bouygues Telecom

Le partenariat entre le géant européen du pylône telco et Bouygues Telecom se renforce encore avec la création d’une coentreprise (détenue à 51 % par Cellnex et à 49 % par Bouygues Telecom). Ce nouvel accord porte sur le déploiement et l’exploitation du réseau de fibre optique de l’opérateur en France, pour un investissement chiffré, à l’horizon 2027, à un milliard d’euros.

 

Grâce à cette somme, Cellnex pourra déployer un réseau de 31 500 km reliant les toits et pylônes télécom qu’opère Bouygues Telecom au réseau de “metropolitan offices” destinés à héberger des centres de traitement de données.

De quoi donner naissance à « un véritable anneau de fibre optique reliant plusieurs éléments clés de l’écosystème fixe et mobile, qui vont des pylônes raccordés à la fibre, aux small cells en passant par les centres de traitement de données », s’est réjoui Tobias Martinez, directeur général de Cellnex.

Placé dans le cadre d’une joint-venture créée entre les deux sociétés, l’accord portera également sur le déploiement de 90 nouveaux “metropolitan offices” d’ici 2027.

 

En France depuis 2016 via sa branche locale, le groupe compte aujourd’hui 130 collaborateurs chargés de la gestion d’un patrimoine de 9 192 sites mobiles répartis dans tout le pays. Une croissance rapide conduisant aujourd’hui Cellnex France à tutoyer les deux autres champions du secteur, Hivory et TDF.

Ce qui illustre bien les fortes ambitions du groupe en France et en Europe, alors qu’il a dégagé en 2019 – et pour la première fois – 51 % de son chiffre d’affaires et 60 % de son ebitda hors d’Espagne.

Une stratégie portée par un investissement conséquent de l’ogre espagnol en France. Depuis la création de sa branche locale, celui-ci a injecté pas moins de 4,3 milliards d’euros dans l’Hexagone. De quoi le faire passer au rang de premier investisseur espagnol et l’élever au statut d’acteur de référence des infrastructures mobiles.

Rappelons que Cellnex France a également mis la main sur 5 700 sites passifs de Free via l’acquisition de 70 % de la TowerCo d’Iliad.

 

Une stratégie donc payante puisque 67,5 % des revenus de Cellnex sont désormais tirés des services d’infrastructures aux opérateurs mobiles. Le géant espagnol a annoncé avoir dépassé le cap du milliard d’euros de revenus en 2019 avec aujourd’hui 36 471 sites opérationnels en Europe.

En effet, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires global en hausse de 15 % sur l’année ainsi qu’un Ebitda en hausse de 16 % par rapport à l’exercice précédent. Et avec un carnet de commande qui atteint aujourd’hui 44 milliards d’euros, cela ne devrait pas s’arrêter.

 

Des performances qui doivent beaucoup à un investissement hors-norme de la part de l’ogre espagnol. Celui-ci a injecté pas moins de 8 milliards d’euros en opérations de croissance en 2019.

« 2019 aura sans aucun doute été une année de transformation avec un bond prodigieux en termes de taille et un saut qualitatif dans le renforcement de la position du groupe sur ses marchés clés, ainsi qu’une expansion de notre présence géographique en Europe », s’est réjoui le président du groupe Franco Bernabè.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Le jeudi, 20 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Comme pressenti en septembre dernier, Iliad a confirmé son choix de se tourner vers Nokia pour son infrastructure télécom 5G. Au total, 17 millions d’abonnés, en France et en Italie, sont potentiellement concernés pour basculer le moment venu sur cette technologie mobile de dernière génération.

 

« Le groupe Iliad installera la toute dernière technologie d’accès radio de Nokia, AirScale, ce qui lui permettra de tirer parti des premiers réseaux 5G tout en prenant en charge la 4G / LTE et la 5G dans le même système d’accès radio », indique l’équipementier finlandais.

Cette technologie prend en charge différentes topologies réseau, du RAN distribué, centralisé et cloud. L’équipementier met en avant sa rapidité et facilité d’installation et des gains énergétiques de 60 % ainsi qu’une rétrocompatibilité avec ses contrôleurs de station de base Flexi.

 

Outre Iliad, Orange a également choisi Nokia – aux côtés d'Ericsson – pour le déploiement de son réseau 5G. Avec en particulier sa technologie Single RAN couplée à des outils d’automatisation et de gestion réseau ainsi que des services professionnels associés dans les régions.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

La Chine demande ne pas discriminer Huawei

Le jeudi, 13 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

La Chine demande ne pas discriminer Huawei

Le déploiement de la 5G est devenu un enjeu géopolitique international. Et le porte-parole de l’ambassade de Chine en France s’inquiète de « reportages récents dans plusieurs médias français selon lesquels les autorités compétentes françaises envisageraient de prendre des mesures restrictives contre Huawei dans le déploiement de la 5G en France ».

Il rappelle, dans ce communiqué, que le président français ainsi que de hauts responsables ont affirmé qu’en matière de 5G, « la France ne prendrait pas de mesures discriminatoires contre un pays ou une entreprise spécifique, ni n’exclurait pas Huawei ».

 

Ces craintes d’espionnage sont infondées pour la Chine. « En réalité, les équipements 5G de Huawei sont totalement fiables et n’ont jamais présenté aucun risque technique ou sécuritaire, ni laissé aucune ‘porte dérobée’ », dit le porte-parole.

La Chine dit compter sur la France « pour prendre des actions concrètes et créer un environnement d’affaires ouvert, transparent et non discriminatoire à l’égard des entreprises de tous les pays, y compris de la Chine ».

 

Vendredi dernier, Orange a annoncé avoir sélectionné les groupes européens Nokia et Ericsson comme équipementiers pour le déploiement d’un réseau mobile de 5ᵉ génération en France métropolitaine.

Au sein du secteur français des Télécoms, le sentiment qui prévaut au est que les autorités françaises souhaitent bannir Huawei du marché de la 5G mais ne le diront pas publiquement.

De son côté, la Commission européenne a publié ses directives en refusant d’exclure le groupe chinois, tout en autorisant les pays membres à interdire les équipementiers qu’ils jugeraient à ‘haut risque’.

Plusieurs opérateurs disent redouter que l’exclusion de Huawei entraîne des retards et surcoûts dans le déploiement de la 5G.

 

 

 

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Source : Challenges

 

 

 

 

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