Together, your Internet even better

Articles taggés avec : opérateurs Télécom

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Le vendredi, 20 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Après dix mois de procédure, l'Arcep a donné raison à Bouygues Telecom au sujet des prix de gros facturés par SFR FTTH aux autres opérateurs nationaux ou régionaux. Ces derniers se greffent sur le réseau de fibre optique de SFR dans les campagnes afin de pouvoir proposer cette technologie dans les zones où leurs propres réseaux sont moins développés.

 

L'Arcep avait été saisie en janvier dernier par l’opérateur de Martin Bouygues, après une hausse des prix côté SFR. En effet, pour accéder à un “paquet” de lignes de SFR, les opérateurs devaient payer 5,80 euros par ligne et par mois, contre 5,48 euros pour Orange. Les prix de la location à la ligne avaient eux augmenté pour atteindre 16,40 euros par mois et par ligne.

SFR FTTH a pu augmenter ses prix car, en matière de fibre optique, seuls les tarifs d’Orange sont régulés. De son côté, Bouygues Telecom exigeait deux choses : le retour aux tarifs en vigueur avant la hausse du 1er février 2020 et une baisse des prix de location à la ligne, avec une fourchette allant de 12,20 euros à 13,20 euros.

 

Le régulateur lui a donné raison sur ces deux sujets. SFR va donc devoir proposer à Bouygues Telecom un avenant au contrat pour rétablir les anciens tarifs dans un délai d’un mois. Concernant la location à la ligne, SFR est tenu de proposer un nouveau tarif à Bouygues ne devant pas dépasser 13,20 euros par mois et par ligne.

 

Un vrai revers pour SFR qui, fin 2018, avait vendu la moitié de son réseau de fibre optique dans les campagnes à trois fonds. Ces derniers avaient payé très cher pour cet actif, sans doute alléchés par la promesse de revenus locatifs élevés et de long terme.

Or deux ans plus tard, l’opérateur doit raboter ses prix. Et à cela s’ajoute le fait que Free a lui aussi saisi l'Arcep sur le même sujet.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Échos

 

 

 

 

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

Le vendredi, 06 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

L'Arcep, en apposant un point final à l’appel d’offres pour les fréquences 5G, vient de livrer le positionnement des opérateurs sur la bande des 3,5 GHz.

Seul Free aura déboursé 3 millions d’euros pour s’offrir une place centrale sur la “bande reine” de la 5G. En effet, la filiale française d’Iliad disposera de 70 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,64 GHz à 3,71 GHz.

Dans le détail, SFR disposera de 80 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,49 GHz à 3,57 GHz, tandis que les 70 MHz de fréquences détenues par Bouygues Telecom seront disposées entre les fréquences 3,57 GHz et 3,64 GHz. Enfin, Orange, qui détient le plus gros bloc de fréquences, avec 90 MHz de fréquences 5G, disposera d’un bloc allant de 3,71 GHz à 3,80 GHz.

 

Lors de cette seconde phase d’enchères, les opérateurs ont déboursé la somme totale de 2,78 milliards d’euros. Pour s’offrir 70 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, Bouygues Telecom a déboursé 602 millions d’euros, tout comme Free qui a rajouté 3 millions d’euros à cette somme pour bénéficier du positionnement de son choix. De son côté, SFR a investie 728 millions d’euros pour mettre la main sur 80 MHz de fréquences, tandis qu’Orange a dépensé 854 millions d’euros pour disposer de 90 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz.

 

Les 350 millions d’euros déboursés par chaque opérateur pour s’offrir des blocs fixes de 50 MHz seront remboursables « en 15 parts égales exigibles sur 15 ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les 14 autres à la date anniversaire de l’attribution ».

Les sommes déboursées par les opérateurs lors de la phase d’enchère et de positionnement seront quant à elles remboursables « en quatre parts égales exigibles sur quatre ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les trois autres à la date anniversaire de l’attribution ».

« À ces sommes viendront s’ajouter une part annuelle variable, égale à 1 % du chiffre d’affaires réalisé par l’exploitation de ces fréquences », indique le gendarme des télécoms.

Les fréquences seront officiellement délivrées à compter du 18 novembre prochain par l’Arcep. Mais les opérateurs devront encore attendre l’accord de l’ANFR, pour pouvoir commercialiser leurs premières offres 5G auprès du grand public et des professionnels, ce qui devrait prendre environ 10 jours supplémentaires.

 

Concernant la commercialisation des forfaits 5G, les opérateurs n’ont pas encore fait connaître leurs stratégies. Quoi qu’il en soit, ils devront attendre l’assentiment des municipalités pour lancer officiellement l’ère de la 5G auprès des utilisateurs. Si la patience reste donc de mise, les opérateurs commencent déjà les grandes manœuvres pour faire baisser le coût de leurs infrastructures 5G.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le 23 octobre dernier, l'Arcep a validé un avenant au contrat d’itinérance qui liait déjà les deux opérateurs. Free pourra ainsi utiliser les réseaux 2G et 3G d’Orange pour ses propres offres commerciales jusqu’au 31 décembre 2022 au lieu du 31 décembre 2020. Et ce en dépit des critiques de SFR, Bouygues Telecom ou d’autres opérateurs alternatifs regroupés au sein de l’association Alternative Telecom.

 

Pour justifier de son retard dans le déploiement de ses propres infrastructures 2G et 3G, l’opérateur fondé par Xavier Niel dénonçait pêle-mêle la mutualisation des réseaux signée en 2014 par Bouygues Telecom et SFR, les obligations de déploiement de la 4G renforcées, imposées par le New Deal Mobile, ou encore le manque de fréquences

Un argumentaire qui a fait mouche auprès de l'Arcep qui a toutefois maintenu le plafonnement des débits maxima montants et descendants atteignables par les clients en itinérance à 384 kbits.

 

Même si l'Arcep assure qu’elle « restera attentive à la poursuite des investissements de Free Mobile dans le déploiement de ses réseaux en propre », cela ne suffit pas à calmer les critiques des opposants à cette prolongation.

À commencer par la direction de SFR, pour qui « dix ans après avoir obtenu sa licence 3G, cet accord d’itinérance consenti à Free Mobile n’est que l’aveu d’un manque criant d’investissements de Free Mobile durant toutes ces années ».

De son côté, Bouygues Telecom rappelle que « l’itinérance a été conçue dès l’origine comme une mesure transitoire, avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché ». Or, « Free ne peut plus être qualifié de nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile » et « dispose aujourd’hui d’un réseau largement comparable à celui de ses concurrents, donc tout à fait suffisant pour lui permettre d’exercer une vive concurrence » sur le marché mobile.

Tandis que les opérateurs alternatifs rappellent que la licence attribuée à Free Mobile par les autorités avait été accordée « en contrepartie d’engagements ambitieux pour animer la concurrence ».

 

Autant de critiques qui n’ont pas permis d’empêcher la prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Même si la direction de Free tend aujourd’hui à rattraper son retard en termes de déploiement, pas sûr que cela suffise à calmer la fronde de ses concurrents. D’autant que les récentes déclarations du PDG d’Orange concernant une possible mutualisation des réseaux 5G des deux opérateurs ne devrait pas contribuer à pacifier les débats.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

Pas de cœurs de réseau 5G Huawei en Italie

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas de cœurs de réseau 5G Huawei en Italie

Le gouvernement italien vient d’opposer, pour la première fois, son véto à la signature d’un accord entre l’opérateur Fastweb et Huawei pour la fourniture des cœurs de réseau 5G. Une décision laissant à penser que l’Italie pourrait revoir sa position quant à la présence d’équipements Huawei sur son réseau 5G.

Huawei avait été sélectionné par Fastweb, la division italienne de Swisscom, comme unique fournisseur du cœur de réseau. Un fait qui a sans doute poussé le gouvernement à mettre son veto.

 

Si d’autres pays comme le Royaume-Uni et la France ont déjà pris des décisions afin d’interdire, à terme, l’accès de Huawei aux réseaux 5G, l’Italie n’avait pas encore pris de décision allant dans ce sens. Cependant, certains proches du gouvernement ou acteurs du monde industriel affirment que Rome adopte de fait une ligne pro-américaine sur la 5G. Les entreprises utilisant les équipements Huawei pour leur réseau 5G sont soumises à des restrictions sur les interventions à distance pour résoudre des problèmes techniques et un seuil de sécurité extrêmement élevé.

 

Afin de pouvoir se retirer, si Rome impose des conditions trop coûteuses en échange de son feu vert, les entreprises de Télécom italiennes ont inclus des clauses de sorties dans les contrats passés avec Huawei sur la 5G. Telecom Italia (TIM) est même allé jusqu’à exclure Huawei d’un appel d’offres concernant son cœur de réseau 5G. Le gouvernement italien pourrait donc revoir sa position concernant le rôle de Huawei dans la 5G et notamment pour la partie cœur de réseau.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Pas de collecte indifférenciée des données de connexion

Le vendredi, 09 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas de collecte indifférenciée des données de connexion

Les données de connexion permettent d’identifier quiconque ayant contribué à la création d’un contenu comme son adresse IP, sa géolocalisation, ses relevés téléphoniques ou encore le numéro de ses contacts fréquemment appelés. Très utiles lors d’une enquête, ces informations personnelles peuvent permettre d’identifier l’auteur d’une infraction ou récolter des preuves.

 

Mais voilà, la Cour de justice de l’Union européenne vient de juger que les États n’ont pas le droit d’imposer aux opérateurs une obligation de transmission et de conservation généralisée et indifférenciée des données de connexions des internautes.

 

La loi du 24 juillet 2015 offre la possibilité aux services de renseignement français de se voir transmettre en temps réel les données de connexion d’une personne identifiée comme une menace. Une obligation qui pèse sur les opérateurs et qui inquiète de nombreuses associations sur les pouvoirs conférés aux services de renseignement. C’est pourquoi la Quadrature du Net a saisi le Conseil d’État estimant que la législation française violait le droit européen.

Sollicité à la fois par le tribunal chargé des pouvoirs d’enquête au Royaume-Uni, le Conseil d’État et la Cour constitutionnelle belge, la Cour de justice de l’Union européenne s’est donc penchée sur la validité du régime de conservation des données au regard du droit européen.

Et cette nouvelle décision ne fait que confirmer les principes déjà posés en avril 2014 dans son arrêt Tele2 Sverige AB. « La directive du 12 juillet 2002 […] s’oppose à une réglementation nationale prévoyant, à des fins de lutte contre la criminalité, une conservation généralisée et indifférenciée de l’ensemble des données relatives au trafic et des données de localisation de tous les abonnés et utilisateurs inscrits concernant tous les moyens de communication électronique », tranchait la cour de justice.

Ces obligations de transmission et de conservation généralisée et indifférenciée constituent « des ingérences particulièrement graves dans les droits fondamentaux garantis par la Charte » tels que le droit au respect de la vie privée.

 

En résumé, les autorités judiciaires et de renseignement ne peuvent plus demander la transmission des données de connexion aux fournisseurs de services de communications électroniques à quelques exceptions près. En effet, dans le cas d’une “menace grave pour la sécurité nationale” ou “d’activités de terrorisme”, les États peuvent enjoindre les opérateurs de conserver les données de connexion.

Néanmoins, deux conditions sont posées : « La décision prévoyant cette injonction, pour une période temporairement limitée au strict nécessaire, doit faire l’objet d’un contrôle effectif, soit par une juridiction, soit par une entité administrative indépendante », tranche la cour. L’organe chargé du contrôle devra vérifier « l’existence d’une de ces situations ainsi que le respect des conditions et des garanties prévues ».

 

Une décision avec des conséquences très importantes pour les services judiciaires et de renseignement, en particulier sur les procédures en cours qui pourraient être arrêtées net ou leurs actes frappés de nullité.

 

 

 Lire l'article

 

Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Au soir de la deuxième journée d’enchères, l’État est déjà assuré d’empocher au moins 2,65 milliards d’euros pour l’attribution des fréquences de la 5G en France.

 

Organisée par l'Arcep, cette vente aux enchères porte sur onze blocs de 10 MHz que convoitent Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice).

Chacun des blocs de 10 MHz, mis en vente au prix minimum de 70 millions d’euros, a atteint le 30 septembre au soir un nouveau prix de 114 millions. Il était déjà passé à 90 millions au cours de la première journée d’enchères la veille. L’Arcep précise que le processus se poursuivra encore jeudi.

 

Ayant déjà engrangé 1,4 milliard d’euros lors de l’attribution hors enchères de quatre blocs de 50 MHz – un par opérateur -, le montant atteint par les enchères garantit pour l’heure 2,65 milliards à l’État. Orange réclame toujours cinq blocs, suivi par SFR et Bouygues Telecom avec trois blocs chacun puis Iliad avec seulement 2 blocs.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Challenges

 

 

 

 

La justice européenne consolide la neutralité du net

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La justice européenne consolide la neutralité du net

Cinq ans après l’adoption du règlement consacrant la neutralité du net sur le Vieux Continent, la Cour de justice de l’Union européenne commence à en faire une interprétation juridique. Elle valide l’analyse selon laquelle le “trafic gratuit”(ou “zero rating”) tel qu’appliqué par les opérateurs constitue une violation de la neutralité du net.

 

En 2016, l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) a publié des lignes directrices sur la neutralité du net et qui s’imposent à tous ses membres. Ces directives rendent en pratique très difficile l’usage du zero rating, même s’il n’est pas formellement interdit.

 

Le “trafic gratuit” est une pratique commerciale consistant, pour un opérateur, de ne pas facturer ou de ne pas comptabiliser l’usage de certains services en ligne, même s’ils sont utilisés par l’internaute.

Si de prime abord, il peut sembler attrayant ces offres posent divers problèmes : l’internaute n’a pas la main sur le choix des services sélectionnés. Mais surtout, le zero rating pourrait entraver ou bloquer l’accès aux plateformes rivales, faussant ainsi la concurrence, selon des logiques d’accords commerciaux entre les fournisseurs d’accès à Internet et les fournisseurs de contenus.

 

Dans cette affaire, tout part de Hongrie avec le FAI norvégien Telenor qui proposait deux offres groupées d’accès avec zero rating. Une fois les données mobiles épuisées, les internautes pouvaient continuer à utiliser leur accès pour les services bénéficiant du zero rating, tandis que les autres solutions étaient sous le coup d’une restriction technique par l’opérateur.

Après contrôle de la part de l’autorité hongroise des communications et des médias, celle-ci a estimé que ces abonnements enfreignaient l’obligation générale de traitement égal et non discriminatoire du trafic. Elle a donc naturellement exigé que Telenor y mette fin.

 

Cependant, le FAI norvégien a lancé des recours devant la cour de Budapest et celle-ci a sollicité la CJUE lors de l’instruction pour savoir comment lire correctement le règlement européen établissant des mesures relatives à l’accès à un Internet ouvert.

Dans la synthèse de l’arrêt, la CJUE énonce que « les exigences de protection des droits des utilisateurs d’Internet et de traitement non discriminatoire du trafic s’opposent à ce qu’un FAI privilégie certaines applications et certains services au moyen d’offres faisant bénéficier ces applications et services d’un tarif nul et soumettant l’utilisation des autres applications et services à des mesures de blocage ou de ralentissement ».

 

Néanmoins, est-ce que la Cour de justice de l’Union européenne sabre une bonne fois pour toutes le zero rating ? Pas vraiment : le rappel à l’ordre de la CJUE concerne très spécifiquement les décisions fondées sur des considérations commerciales.« Dès lors que des mesures de ralentissement ou de blocage du trafic sont fondées non pas sur des différences objectives entre les exigences techniques en matière de qualité de service de certaines catégories spécifiques de trafic, mais sur des considérations d’ordre commercial, ces mesures sont à considérer, en tant que telles, comme étant incompatibles avec ladite disposition », écrit le service presse de la CJUE.

Le zero rating sur une catégorie de trafic ou d’usage peut être envisagé par un opérateur. Par contre, ce qui est interdit, c’est le zero rating sélectif.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Numerama

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

 Lire l'article

 

Source : 01net

 

 

 

 

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le vendredi, 04 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le 30 août dernier, le fournisseur d’accès Internet américain CenturyLink a subi une panne technique majeure. Une mauvaise configuration dans l’un de ses centres de données a causé des dégâts sur l’ensemble du réseau Internet.

Impliquant à la fois un pare-feu et un routage BGP, cette panne de nature technique s’est propagée vers l’extérieur du réseau de CenturyLink. Cette erreur a également touché d’autres fournisseurs de services Internet, finissant par causer des problèmes de connectivité pour de nombreuses autres entreprises.

 

Les géants technologiques dont les services ont été interrompus sont nombreux : Amazon, Twitter, Microsoft (Xbox Live), EA, Blizzard, Steam, Discord, Reddit, Hulu, Duo Security, Imperva, NameCheap, OpenDNS, et bien d’autres.

Également sévèrement touché, Cloudflare a déclaré que le problème de propagation vers l’extérieur de CenturyLink a entraîné une baisse de 3,5 % du trafic Internet mondial. Ce qui en ferait l’une des plus grandes pannes d’Internet jamais enregistrées.

 

D’après la page de statut de CenturyLink, le problème provient de son centre de données à Mississauga, une ville proche de Toronto au Canada.

Le FAI affirme que la cause première de l’incident est une annonce Flowspec incorrecte. En effet, son centre de données de Mississauga aurait envoyé une annonce Flowspec incorrecte empêchant ainsi les routes BGP de la société de s’implanter.

Comme la commande Flowspec incorrecte de CenturyLink a fait tomber certains des routeurs de son réseau, certains de ces routeurs ont également commencé à annoncer des routes BGP incorrectes vers d’autres services Internet voisins de “niveau 1”. Cela a eu pour effet de faire tomber d’autres réseaux dans un effet de dominos.

 

CenturyLink a résolu le problème en prenant comme mesure inédite de dire à tous les autres fournisseurs d’accès Internet de “niveau 1” de se déconnecter et d’ignorer tout trafic provenant de son réseau. Les entreprises prennent rarement ce genre de décisions car cela entraîne une perte totale de connectivité pour tous leurs clients.

Ainsi le FAI a dû réinitialiser tous les équipements et commencer avec des tables de routage BGP propres, un processus qui a pris près de sept heures a déclaré la compagnie.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Olivier Roussat, directeur général adjoint du groupe Bouygues, a annoncé que l’opérateur Télécom va progressivement retirer des antennes relais pour la téléphonie mobile fabriquées par Huawei. Implantées dans des zones denses en France, 3000 antennes seront concernées d’ici à 2028. Une décision prise à la demande du gouvernement français pour des raisons de sécurité du réseau 5G.

 

En effet, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va accorder des autorisations aux opérateurs télécoms pour utiliser des équipements 5G, y compris ceux fabriqués par Huawei, d’une durée maximale de 8 ans. Lorsqu’elles arriveront à échéance, les autorisations d’exploitation des équipements Huawei ne devraient pas être renouvelées.

Résultat : en 2028, le géant chinois pourrait être totalement évincé des réseaux 5G français.

 

Afin d’anticiper cette décision, Bouygues commence dès aujourd’hui à retirer et remplacer les antennes fabriquées par Huawei. Cela lui permet aussi de limiter l’impact financier de cette décision. Bouygues n’a pas précisé quelle entreprise allait remplacer Huawei.

 

Olivier Roussat a également indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités françaises afin de compenser l’interdiction des équipements Huawei, très coûteuse pour l’opérateur français. Mais sans en dire plus. Il a toutefois précisé que le groupe avait lancé en parallèle plusieurs procédures judiciaires à l’encontre de l’État français.

 

 

 Lire l'article

 

Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Le vendredi, 05 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Si les chiffres de déploiement de la 4G étaient restés dans la norme en mars et avril 2020, le décrochage est finalement survenu en mai. 330 nouveaux sites mis en service par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free selon les données de l’Agence nationale des fréquences. Le chiffre est relativement bas mais reste plus élevé qu’en février dernier ou que le printemps-été 2019.

 

Néanmoins, le détail par opérateur témoigne d’un ralentissement sensible de la part d’Orange et Free. Les locomotives du déploiement depuis un an ont respectivement mis en service 154 et 230 nouveaux sites 4G en mai, soit bien en deçà du rythme observé ces derniers mois. On ne peut s’empêcher d’associer ce ralentissement à la crise sanitaire. Les opérateurs ayant fait part de difficultés diverses durant le confinement.

Plus encore, le nombre de nouvelles antennes activées est en baisse de 20 à 50 % comparé au mois précédent chez Free et Orange. Les activations d’antennes sur leurs bandes fétiches du moment ont atteint les plus bas niveaux observés depuis longtemps, 18 à 24 mois dans certains cas.

Une baisse généralisée également pour le nombre d’autorisations obtenues par Free et la 4G en 700 MHz. Sur un rythme mensuel oscillant habituellement entre 500 et 1 000 par mois depuis un an, le nombre d’autorisations reçues par la marque d’Iliad sur cette bande a plongé à moins de 200 en mai dernier.

 

SFR et Bouygues Telecom semblent à première vue avoir été moins affectés par les perturbations malgré des replis sur les activations et les autorisations sur plusieurs bandes de fréquence. Il est toutefois difficile d’en tirer des conclusions tant le rythme de déploiement de ces deux opérateurs est irrégulier depuis plusieurs mois. À noter que seul SFR semble avoir ressenti le besoin de recourir amplement au dispositif dérogatoire mis en place par l’État pour assurer la continuité des déploiements, à 58 reprises.

Avec 155 nouveaux supports 4G en service, Bouygues Telecom a réalisé en mai son meilleur mois depuis décembre. Côté antennes aussi, l’opérateur signe son record depuis six mois : 556 de plus en mai. Dont 313 sur la bande de fréquence 1 800 MHz, notamment pour la desserte de quelques grandes métropoles (Paris, Lille), de plusieurs axes routiers et de zones balnéaires, selon l’ANFR.

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Objectifs “irréalistes” dans le déploiement de la fibre ?

Pour estimer le nombre de locaux à raccorder à la fibre optique en France, l'Arcep s’appuyait jusqu’ici sur les données de l’Insee. Mais les contours se sont précisés, il y a quelques jours, avec l’intégration dans ses données des fichiers IPE (Information Préalable Enrichie) provenant des opérateurs. Des informations réclamées depuis longtemps par l’Association des collectivités pour le numérique (Avicca) et qu’elle s’est empressée d’examiner.

 

Résultat : sur les 9 000 communes, pour lesquelles les fichiers IPE font désormais foi, le nombre de locaux est largement supérieur à celui estimé précédemment. En particulier en zone AMII, casus belli notoire entre les opérateurs qui y déploient et l'Avicca. Cette dernière dénombre « 1,82 million de locaux non comptabilisés » dans l’ancien référentiel, arrêté à environ 13,5 millions. Orange et SFR ont pris des engagements contraignants devant le gouvernement sur cette base. À cette aune, « les objectifs qui semblaient déjà inatteignables – y compris avant la crise sanitaire actuelle – semblent désormais irréalistes », commente l'Avicca.

 

Afin de tenir compte des fortes perturbations engendrées par la crise sanitaire, l’association demande un “gel” du calendrier, mais « le Covid-19 ne pourrait être tenu pour seul responsable de l’ensemble des retards que l’Avicca et l’Arcep mesurent depuis des années », poursuit-elle. Déjà entendu cette semaine du côté du régulateur, ce discours fait sortir les opérateurs de leur gond.

 

Dans les autres zones, le surcroît de locaux s’avère plus limité. L’association calcule 300 000 logements et autres établissements de plus que prévu en zone très dense, et près de 500 000 en zone d’initiative publique. De quoi inciter les adhérents de l’association tributaires de RIP à la “vigilance”, conclut l'Avicca.

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement fibre et mobile : ne pas relâcher la pression

Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, a été auditionné sur la question du déploiement des réseaux par la commission du Sénat sur l’aménagement du territoire et du développement durable. Celle-ci lui a adressé une “demande forte” de maintien des calendriers, même dans le contexte actuel, et a incité le régulateur à « exercer son pouvoir de contrôle et de sanctions en cas de non-respect des objectifs qui leur sont assignés ».

Il faudra sans doute procéder à des ajustements mais la commission rappelle que « la crise actuelle révèle également les failles de notre société numérique », puisqu’« une partie de notre population est aujourd’hui déconnectée en plus d’être confinée ».

 

Les deux grands projets en cours sont le plan France Très haut débit pour le déploiement de la fibre optique et le New Deal Mobile pour accélérer le déploiement en 4G.

Même si un décalage du calendrier est probable, la commission du Sénat en appelle à la fermeté de l'Arcep concernant l’étude des demandes de report des échéances pour « ne pas accepter n’importe quel retard justifié par la crise ». Elle demande également aux opérateurs de faire un effort financier « en direction des entreprises de rang inférieur » pour soutenir le secteur et éviter sa désorganisation.

 

Le président de l'Arcep a, de son côté, indiqué que les risques de saturation des réseaux étaient maîtrisés grâce aux mesures prises par les opérateurs et à la responsabilisation des consommateurs et des fournisseurs de contenus vidéo. Un aspect qui devra toutefois être développé après la crise, quitte à introduire une « dérogation proportionnée à la neutralité du Web ».

 

 

 Lire l'article

 

Source : Génération NT

 

 

 

 

FaLang translation system by Faboba