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Fibre : Pression sur les opérateurs d’infrastructures

Le vendredi, 08 octobre 2021. Posté dans News Rezopole

Fibre : Pression sur les opérateurs d’infrastructures

Même si le déploiement de la fibre optique bat tous les records, les écueils à franchir pour garantir le très haut débit restent encore nombreux.

 

À commencer par la qualité de service, un sujet qui n’en finit pas de mobiliser les autorités. Les taux d’échec dans les raccordements finaux s’élèvent encore aujourd’hui à environ 17 %, contre 25 % quelques mois auparavant. S’il y a du mieux sur ce front et que les “plats de nouilles” dans les points de mutualisation et les points de branchements optiques ont tendance à diminuer, la situation ne va toutefois pas sans irriter Cédric O.

 

Interrogé, le secrétaire d’État au numérique n’a pas mâché ses mots à l’encontre des opérateurs d’infrastructure, chargés du déploiement de la fibre optique sur le territoire. « Si qualitativement, les choses semblent aller un peu mieux, nous ne sommes pas au bout de l’histoire », a-t-il estimé, avant de pointer à mots couverts la responsabilité d’Orange et XpFibre (ex-SFR FttH) dans ce dossier.

 

Les deux opérateurs n’ont toujours pas ratifié la nouvelle version du contrat de sous-traitance à l’opérateur commercial (STOC) contrairement à leurs concurrents – Altitude, Axione et TDF. Mise en place il y a quelques mois, la V2 de ce cadre contractuel doit remettre de l’ordre dans les relations entre les opérateurs d’immeubles, les opérateurs commerciaux et leurs sous-traitants.

 

Si le retard accumulé par XpFibre et Orange dans la signature du contrat STOC V2 devrait bientôt être résorbé, il reste encore du pain sur la planche aux opérateurs d’infrastructures pour palier aux défauts de raccordement final. Ce problème de la qualité des raccordements finaux ne date pas d’hier. Un groupe de travail constitué par l'Arcep sur le sujet faisait déjà état en 2019 de « taux de malfaçons importants dans la réalisation des opérations de raccordement final et de brassage au point de mutualisation ».

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fibre : les opérateurs commerciaux rappelés à l’ordre

Le vendredi, 19 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : les opérateurs commerciaux rappelés à l’ordre

L'Arcep vient de donner sa position concernant la qualité des raccordements à la fibre. Verdict : si la scission de la filière du raccordement à la fibre entre les opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux a permis une « accélération massive » du déploiement de la fibre en France, elle a également donné lieu à des dérives. Comme l’illustre les “plats de nouilles” qui débordent trop souvent des armoires de génie civil.

 

En effet, pour le gendarme des Télécoms, même si la porte est ouverte à tous les opérateurs commerciaux qui en font la demande afin d’améliorer la concurrence et de tirer les prix vers le bas, ils doivent continuer à privilégier la qualité à la quantité.

Et le mode STOC se trouve particulièrement dans la ligne de mire de l’Autorité. Elle rappelle d’ailleurs qu’« à ce titre, la décision de l’Arcep est très claire : le cadre réglementaire permet pleinement à un opérateur d’infrastructure de suspendre l’accès d’un opérateur commercial au mode STOC en cas de manquement répété de sa part aux spécifications techniques raisonnables et aux règles de l’art ».

 

Le problème du raccordement final n’est pas nouveau. Mais pour faire face à l’accroissement des signalements et la montée des mécontentements, Infranum vient d’annoncer un accord majeur entre opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux. Les opérateurs se sont engagés à améliorer la sécurité et la qualité des interventions, en renforçant les procédures contractuelles de reprise des malfaçons et via la réalisation d’audits communs entre opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux.

L’accord annoncé par Infranum prévoit une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l’Arcep, alors que la loi stipule que seul l’opérateur d’infrastructure est responsable du bon fonctionnement et de l’entretien des équipements de raccordement à la fibre optique. Le nouveau cadre s’accompagne également d’un régime de sanctions plus drastiques pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel.

 

De quoi satisfaire l’Arcep pour qui « la situation actuelle est difficilement compréhensible ». Et d’appeler à ce que les engagements portés par Infranum soient signés par l’ensemble des parties prenantes de la filière. Et de rappeler que « ces réseaux seront l’infrastructure fixe de référence des prochaines décennies ».

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

InfraNum vient d’annoncer « un accord majeur entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements et garantir la pérennité des réseaux fibre en France ». La qualité des opérations de raccordement à la fibre optique étant en ce moment sous le feu des critiques, la fédération des industriels des infrastructures numériques s’efforce ainsi de rassurer. Un cadre a donc été mis en place et sera décliné dans de multiples accords entre fournisseurs d’accès et exploitants de réseaux… mais dont certains restent néanmoins à signer.

 

Depuis 18 mois, opérateurs d’infrastructure (OI) et opérateurs commerciaux (OC) travaillent ensemble à l’élaboration de ces nouveaux contrats Stoc (pour sous-traitance opérateur commercial). Le but étant d’améliorer un mode opératoire que tous tiennent absolument à conserver : le fournisseur d’accès à Internet (OC) réalise le raccordement de son abonné, en qualité de sous-traitant de l’exploitant du réseau (OI).

En effet, face à l’afflux de demande, ses défenseurs arguent qu’il s’agit du fonctionnement le plus efficace pour faire vite. Mais pas pour faire bien, rétorquent les détracteurs du mode Stoc dénonçant dégradations, échecs de raccordement ou coupures d’accès.

 

Le mode Stoc s’efforce donc de faire sa mue, « pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions, les processus et la rapidité de raccordement, la formation des intervenants ». InfraNum annonce donc que les discussions entre exploitants de réseaux et FAI ont permis d’avancer sur trois axes :

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions », avec notamment la « réalisation d’audits communs et introduction de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel »
  • « Renforcer la transparence » grâce un système de suivi des interventions et un « contrôle par un système d’intelligence artificielle » du côté de l’exploitant du réseau
  • « Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l'Arcep »

 

Si la fédération industrielle assure que « les premières signatures ont déjà eu lieu pour une généralisation rapide et une mise en place immédiate », elle concède toutefois que ce « nouveau cadre contractuel » n’est pas encore pleinement déployé.

Ainsi, les opérateurs de réseaux Axione et Altitude Infra ont signé « avec la majorité des OC » tandis que les choses sont « en bonne voie » du côté de TDF. En revanche, rien sur l’avancée des discussions du côté d’Orange et SFR, qui ont la particularité d’être à la fois opérateurs commerciaux et exploitants de réseaux, notamment en zone publique et en zone d’initiative privée.

 

Encore un peu de patience donc avant que ce nouvel accord majeur soit décliné à l’unisson sur tous les réseaux et entre tous les exploitants et les FAI. L’intérêt pour les parties prenantes étant qu’il « évite d’imposer une décision réglementaire ». L'Arcep menant actuellement une consultation sur le sujet…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La France s’inquiète pour ses réseaux

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La France s’inquiète pour ses réseaux

Depuis deux ou trois ans, l’accélération du déploiement de la fibre est franche mais le plus dur reste à faire : raccorder les zones les moins denses du territoire. Malgré les efforts du gouvernement – généralisation de la fibre à l’horizon 2025 en mobilisant près de 300 millions d’euros pour accompagner les derniers projets non encore financés – le compte n’y est pas. La raison : pour desservir l’habitat dispersé ou les entreprises isolées, le coût des raccordements dits longs est très élevé et pour certains, il risque même d’être rédhibitoire.

 

La réponse doit émerger d’ « une négociation avec les différentes collectivités sur le financement de leurs projets, avec des demandes importantes auxquelles, peut-être, on ne pourra pas répondre exactement » explique Cédric O. En effet, le secrétaire d’État souhaite « mettre en adéquation les besoins et les subventions pour atteindre l’objectif de 100 % fibre en 2025. Pour le cahier des charges, on verra après ».

 

Des raccordements non standard, il y en a aussi dans les zones moins denses d’initiative privée. La question de la disponibilité effective de la fibre se pose pour les foyers et entreprises isolés et/ou difficiles à desservir. C’est le cas en zone AMII où l’engagement d’Orange et SFR était de rendre 100 % des locaux raccordables à fin 2020. Dont 8 % sur demande car jugés plus complexes à desservir ou non prioritaires.

Si la crise sanitaire a fait glisser l’échéance de ces engagements, ils seront finalement atteints en 2021 selon Nicolas Guérin, secrétaire général de la Fédération française des Télécoms. Pour l'Arcep, il incombe à l’État de s’en assurer. Pour Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation, « pas d’inquiétude » sur le respect des délais par SFR. Cependant, il estime qu’il y a « un point d’atterrissage à construire avec Orange ».

Un terrain d’entente pourrait être trouvé sur le lancement d’offres destinées aux locaux raccordables sur demande. Ce qui permettrait à un peu plus d’un million de foyers et entreprises « mis de côté » lors de la programmation initiale du déploiement, de bénéficier d’un raccordement sous six mois à compter de la commande d’un fournisseur d’accès. Nicolas Guérin, également secrétaire général d’Orange explique qu’après avoir fait du déploiement massif, l’opérateur historique est désormais en mesure de « passer à un déploiement plus qualitatif ».

 

Du côté de l'Arcep, où « des procédures sont en cours » pour jauger le respect des règles de complétude par les opérateurs, on attend de voir si ces offres permettent de répondre aux problèmes identifiés. Sébastien Soriano juge en tout cas souhaitable que ces offres de raccordable sur demande arrivent d’abord sur les zones programmées depuis plus de cinq ans – et parfois beaucoup plus – et où 100 % des locaux ne sont pas encore raccordables.

 

La question de la pérennité des réseaux FttH se pose également, concernant notamment le raccordement en mode Stoc. Les fournisseurs d’accès veulent brancher eux-mêmes leurs clients. Si les exploitants de réseaux ne sont pas contre, ils s’inquiètent des échecs de raccordement et des dégradations que ce fonctionnement entraîne. Les deux parties ne désespèrent pas de trouver de nouveaux accords avant la fin de l’année, afin de clarifier les responsabilités de chacun.

Le tout sous l’œil excédé des collectivités propriétaires des réseaux d’initiative publique. S’il n’est pas étonnant d’entendre des élus tonner contre le mode Stoc ; il l’est plus de voir un membre du gouvernement hausser le ton sur ce sujet très opérationnel. « Ce n’est pas possible », a ainsi martelé Cédric O. « Nous sommes en train de gâcher ce que nous sommes en train de réussir » en incitant fortement les intéressés à dénouer le problème :« Soit on sait le régler de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions plus compliquées, quitte à causer des désagréments dans le système ».

Les parties prenantes ne semblent donc plus avoir beaucoup de marge de manœuvre pour sauver le mode Stoc. Et pour y arriver, les fédérations représentatives – InfraNum pour les réseaux, la FTT pour les opérateurs – doivent se mettre autour de la table, plaident ainsi plusieurs acteurs de l’écosystème. C’est aussi l’avis de Benoît Loutrel, missionné par le secrétariat d’État au Numérique pour étudier la « sécurisation des déploiements et des conditions d’exploitations des réseaux FttH ». Sa tâche consistera à réexaminer le programme France THD. Le rapport qu’il rendra d’ici un an n’aura « pas vocation à mettre la pression sur tel ou tel acteur, plutôt à problématiser et trouver une méthode », prévient l’intéressé. Il proposera des pistes pour « transférer les retours d’apprentissage » entre territoires, pour « organiser le jeu entre puissance publique et industriels », et enfin « anticiper la résilience des réseaux ».

 

Sur ce dernier point, si l’enfouissement est un choix de bon sens aux Antilles, il n’est pas moins pertinent en métropole. Les risques climatiques pèsent aussi sur un déploiement aérien tout sauf marginal, fait valoir la Banque des Territoires. Dans le cadre de son plan de relance, elle prévoit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’enfouissement, ou de sécurisation des accès aux sites majeurs des réseaux. À cette fin, un appel à projets sera lancé dès 2021.

 

 

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Source : Kulture Geek

 

 

 

 

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