Together, your Internet even better

Articles taggés avec : fibre

La France s’inquiète pour ses réseaux

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La France s’inquiète pour ses réseaux

Depuis deux ou trois ans, l’accélération du déploiement de la fibre est franche mais le plus dur reste à faire : raccorder les zones les moins denses du territoire. Malgré les efforts du gouvernement – généralisation de la fibre à l’horizon 2025 en mobilisant près de 300 millions d’euros pour accompagner les derniers projets non encore financés – le compte n’y est pas. La raison : pour desservir l’habitat dispersé ou les entreprises isolées, le coût des raccordements dits longs est très élevé et pour certains, il risque même d’être rédhibitoire.

 

La réponse doit émerger d’ « une négociation avec les différentes collectivités sur le financement de leurs projets, avec des demandes importantes auxquelles, peut-être, on ne pourra pas répondre exactement » explique Cédric O. En effet, le secrétaire d’État souhaite « mettre en adéquation les besoins et les subventions pour atteindre l’objectif de 100 % fibre en 2025. Pour le cahier des charges, on verra après ».

 

Des raccordements non standard, il y en a aussi dans les zones moins denses d’initiative privée. La question de la disponibilité effective de la fibre se pose pour les foyers et entreprises isolés et/ou difficiles à desservir. C’est le cas en zone AMII où l’engagement d’Orange et SFR était de rendre 100 % des locaux raccordables à fin 2020. Dont 8 % sur demande car jugés plus complexes à desservir ou non prioritaires.

Si la crise sanitaire a fait glisser l’échéance de ces engagements, ils seront finalement atteints en 2021 selon Nicolas Guérin, secrétaire général de la Fédération française des Télécoms. Pour l'Arcep, il incombe à l’État de s’en assurer. Pour Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation, « pas d’inquiétude » sur le respect des délais par SFR. Cependant, il estime qu’il y a « un point d’atterrissage à construire avec Orange ».

Un terrain d’entente pourrait être trouvé sur le lancement d’offres destinées aux locaux raccordables sur demande. Ce qui permettrait à un peu plus d’un million de foyers et entreprises « mis de côté » lors de la programmation initiale du déploiement, de bénéficier d’un raccordement sous six mois à compter de la commande d’un fournisseur d’accès. Nicolas Guérin, également secrétaire général d’Orange explique qu’après avoir fait du déploiement massif, l’opérateur historique est désormais en mesure de « passer à un déploiement plus qualitatif ».

 

Du côté de l'Arcep, où « des procédures sont en cours » pour jauger le respect des règles de complétude par les opérateurs, on attend de voir si ces offres permettent de répondre aux problèmes identifiés. Sébastien Soriano juge en tout cas souhaitable que ces offres de raccordable sur demande arrivent d’abord sur les zones programmées depuis plus de cinq ans – et parfois beaucoup plus – et où 100 % des locaux ne sont pas encore raccordables.

 

La question de la pérennité des réseaux FttH se pose également, concernant notamment le raccordement en mode Stoc. Les fournisseurs d’accès veulent brancher eux-mêmes leurs clients. Si les exploitants de réseaux ne sont pas contre, ils s’inquiètent des échecs de raccordement et des dégradations que ce fonctionnement entraîne. Les deux parties ne désespèrent pas de trouver de nouveaux accords avant la fin de l’année, afin de clarifier les responsabilités de chacun.

Le tout sous l’œil excédé des collectivités propriétaires des réseaux d’initiative publique. S’il n’est pas étonnant d’entendre des élus tonner contre le mode Stoc ; il l’est plus de voir un membre du gouvernement hausser le ton sur ce sujet très opérationnel. « Ce n’est pas possible », a ainsi martelé Cédric O. « Nous sommes en train de gâcher ce que nous sommes en train de réussir » en incitant fortement les intéressés à dénouer le problème :« Soit on sait le régler de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions plus compliquées, quitte à causer des désagréments dans le système ».

Les parties prenantes ne semblent donc plus avoir beaucoup de marge de manœuvre pour sauver le mode Stoc. Et pour y arriver, les fédérations représentatives – InfraNum pour les réseaux, la FTT pour les opérateurs – doivent se mettre autour de la table, plaident ainsi plusieurs acteurs de l’écosystème. C’est aussi l’avis de Benoît Loutrel, missionné par le secrétariat d’État au Numérique pour étudier la « sécurisation des déploiements et des conditions d’exploitations des réseaux FttH ». Sa tâche consistera à réexaminer le programme France THD. Le rapport qu’il rendra d’ici un an n’aura « pas vocation à mettre la pression sur tel ou tel acteur, plutôt à problématiser et trouver une méthode », prévient l’intéressé. Il proposera des pistes pour « transférer les retours d’apprentissage » entre territoires, pour « organiser le jeu entre puissance publique et industriels », et enfin « anticiper la résilience des réseaux ».

 

Sur ce dernier point, si l’enfouissement est un choix de bon sens aux Antilles, il n’est pas moins pertinent en métropole. Les risques climatiques pèsent aussi sur un déploiement aérien tout sauf marginal, fait valoir la Banque des Territoires. Dans le cadre de son plan de relance, elle prévoit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’enfouissement, ou de sécurisation des accès aux sites majeurs des réseaux. À cette fin, un appel à projets sera lancé dès 2021.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Kulture Geek

 

 

 

 

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Le vendredi, 20 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Après dix mois de procédure, l'Arcep a donné raison à Bouygues Telecom au sujet des prix de gros facturés par SFR FTTH aux autres opérateurs nationaux ou régionaux. Ces derniers se greffent sur le réseau de fibre optique de SFR dans les campagnes afin de pouvoir proposer cette technologie dans les zones où leurs propres réseaux sont moins développés.

 

L'Arcep avait été saisie en janvier dernier par l’opérateur de Martin Bouygues, après une hausse des prix côté SFR. En effet, pour accéder à un “paquet” de lignes de SFR, les opérateurs devaient payer 5,80 euros par ligne et par mois, contre 5,48 euros pour Orange. Les prix de la location à la ligne avaient eux augmenté pour atteindre 16,40 euros par mois et par ligne.

SFR FTTH a pu augmenter ses prix car, en matière de fibre optique, seuls les tarifs d’Orange sont régulés. De son côté, Bouygues Telecom exigeait deux choses : le retour aux tarifs en vigueur avant la hausse du 1er février 2020 et une baisse des prix de location à la ligne, avec une fourchette allant de 12,20 euros à 13,20 euros.

 

Le régulateur lui a donné raison sur ces deux sujets. SFR va donc devoir proposer à Bouygues Telecom un avenant au contrat pour rétablir les anciens tarifs dans un délai d’un mois. Concernant la location à la ligne, SFR est tenu de proposer un nouveau tarif à Bouygues ne devant pas dépasser 13,20 euros par mois et par ligne.

 

Un vrai revers pour SFR qui, fin 2018, avait vendu la moitié de son réseau de fibre optique dans les campagnes à trois fonds. Ces derniers avaient payé très cher pour cet actif, sans doute alléchés par la promesse de revenus locatifs élevés et de long terme.

Or deux ans plus tard, l’opérateur doit raboter ses prix. Et à cela s’ajoute le fait que Free a lui aussi saisi l'Arcep sur le même sujet.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Échos

 

 

 

 

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Le vendredi, 13 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Pour s’assurer de la qualité du déploiement de la fibre, le gouvernement va lancer une mission de contrôle des déploiements FttH.

 

L’aspect le plus visible de la dégradation de l’état des réseaux de fibre optique se trouve dans certaines armoires de rue. Le modèle consistant à confier le raccordement des abonnés aux fournisseurs d’accès à Internet, dans une relation de sous-traitance aux exploitants des réseaux, est régulièrement montré du doigt pour expliquer ces déboires. Et les différents protagonistes peinent toujours à s’entendre pour mettre fin au désordre.

Certains observateurs pointent également le choix originel de déporter les points de mutualisation, au plus près des locaux d’habitation ou professionnels, au détriment d’une architecture plus centralisée et donc plus sécurisée.

 

Mais au-delà de l’état des armoires, la partie amont est également dans le viseur de cette grande opération de contrôle que compte lancer le gouvernement.

En effet, l’initiative s’appuie sur un faisceau d’alertes portant notamment sur le sous-dimensionnement de câbles de transport. À certains endroits, la quantité de route optiques disponibles serait insuffisante pour pouvoir desservir tous les utilisateurs.

Les fibres optiques d’importation posent également question, car elles ne semblent pas donner entière satisfaction.

La vulnérabilité des réseaux fibre aux aléas climatiques explique aussi ce regain de vigilance.

 

L’objectif énoncé dans la lettre de mission de cette opération de contrôle : « mieux sécuriser les déploiements et les conditions d’exploitation sur les réseaux d’initiative publique » (RIP). Et trouver des “remédiations” aux potentiels problèmes identifiés.

Les réseaux fibre déployés sur fonds propres par les opérateurs, dans les zones très denses ou dans les zones moins denses d’initiative privée (AMII notamment), seraient donc exclus du périmètre de cette mission de contrôle.

S’agira-t-il de laisser le soin aux opérateurs de s’assurer du bon fonctionnement de leur propre réseau, tandis que l’État ne le ferait que sur les RIP, là où des deniers publics ont été engagés ?

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupTest

 

 

 

 

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

L’opérateur de gros, ayant pris le contrôle de Kosc à l’été 2020, s’apprête désormais à le relancer. Et le rebond de Kosc va forcément être scruté de près par les différents acteurs du secteur.

 

David El Fassy, le PDG d’Altitude Infrastructure – désormais renommé Altitude Infra, explique « Pour nous, l’acquisition de Kosc est une opportunité sans précédent d’élargir notre catalogue d’entreprises clientes dans d’autres zones que celles où nous opérons traditionnellement, et notamment dans les zones AMII ou les zones urbaines. […] Après avoir battu le record de commandes de Kosc en septembre, nous souhaitons désormais enrichir son catalogue d’adressable en FttE et FttO, sur lesquels Kosc n’était pas très présent jusqu’à maintenant ». Parmi les autres objectifs fixés figure le développement de la couverture de Kosc sur les zones AMII de SFR avec, à terme, l’ambition de pousser le dégroupage total de l’opérateur de gros.

 

Altitude Infra souhaite faire de l’API de Kosc l’agrégateur le plus complet d’infrastructures de télécommunications, à la fois pour ses grands comptes (comme OVH) mais aussi également pour les TPE. En effet, ces dernières constituent le bassin de développement économique le plus important du marché des télécoms d’entreprises.

Pour ce faire, l’opérateur wholesale prévoit un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Xavier Grossetete, qui officiait depuis 2017 au sein de Jaguar Network, a été nommé directeur commercial et sera chargé de dynamiser le recrutement de nouveaux clients.

 

« Avec Kosc, nous devenons le guichet unique des opérateurs, avec une offre de couverture sur l’ensemble du territoire », indique David El Fassy, confirmant son intention « d’investir et de peser dans la durée sur le marché de la fibre optique, mais aussi de développer de nouvelles offres et services pour les entreprises ». Le plan proposé par Altitude Infra doit permettre à Kosc un retour à un Ebitda positif, ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

 Lire l'article

 

Source : 01net

 

 

 

 

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Selon les informations de Reuters, la Commission européenne vient d’ouvrir une enquête sur les importations de câble depuis la Chine vers le Vieux Continent. L’objectif étant de vérifier les pratiques commerciales des fabricants chinois, que leurs homologues européens accusent de vendre à prix trop bas.

 

Suite à une plainte déposée le 10 août dernier par Europacable, le lobby européen des câbliers, une enquête anti-dumping a été enclenchée. Si la Commission Européenne donne raison aux plaignants, cela pourrait aboutir à l’imposition de barrière douanières d’ici 15 mois.

 

Europacable estime que les conditions de commercialisation en Europe de la fibre monomode fabriquée en Chine sont déloyales en raison des tarifs artificiellement bas pratiqués. Dans sa plainte, l’organisation des câbliers s'inquétait aussi de voir cette tendance s’amplifier sur fond d’imposition de barrières douanières sur ces produits chinois aux États-Unis. Ce qui risquerait de réorienter vers l’Europe les volumes non-écoulés outre-Atlantique.

 

Une initiative faisant écho au signal d’alarme tiré depuis un an par le syndicat des industriels français du secteur. Trimestre après trimestre, le Sycabel souligne la forte baisse des commandes de fibre optique à destination du secteur français des télécoms et la hausse concomitante des importations asiatiques.

L’organisation rappelait, dans son dernier bilan trimestriel, les difficultés que faisait peser cette situation sur une “filière française d’excellence”, alors que “des investissements massifs ont été engagés pour accompagner le déploiement du plan France THD”.

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupTest

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le jeudi, 23 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le réseau social vient d’annoncer avoir mis au point un robot capable d’enrouler de la fibre optique sur des lignes électriques de moyenne tension, le tout en partenariat avec la société ULC Robotics. Le coût serait ainsi trois à cinq fois moins élevé que la construction aérienne traditionnelle opérée par les acteurs du secteur.

 

Karthik Yogeeswaran, ingénieur en systèmes sans fil chez Facebook Connectivity, estime que la complexité du déploiement de la fibre optique nuit à l’adoption mondiale du très haut débit. Cette innovation pourrait donc changer beaucoup de chose dans une grande partie des pays en voie de développement, mais aussi dans des pays dotés de territoires très vastes.

« L’idée d’utiliser l’infrastructure électrique nous est venue pour la première fois après avoir constaté l’omniprésence de l’infrastructure des réseaux électriques lors de nos voyages à travers l’Afrique rurale. […] avec ses longues lignes de transmission généralement suspendues à de hauts pylônes en treillis, les réseaux de transmission électrique remplissent une fonction similaire à celle d’un backbone internet, en reliant les sites de production aux sous-stations ».

 

L’innovation de Facebook devrait s’avérer déterminante puisqu'elle permettrait de faire diminuer le déploiement manuel de la fibre optique sur les lignes de moyenne tension. Le robot est capable de continuer le déploiement sur les lignes sous tension tout en franchissant les obstacles qu’il rencontre afin de minimiser les perturbations des services électriques.

Cependant, le robot doit être assez léger pour être supporté par ces lignes à moyenne tension. La quantité de fibre optique qu’il peut embarquer avec lui est donc de fait limitée. Pour contourner cette difficulté, Facebook a ainsi modifié la taille du câble utilisé.

« Alors que le déploiement aérien traditionnel de la fibre implique des machines lourdes, des chariots à bobines, de grandes bobines et des équipes nombreuses, une équipe de déploiement de la fibre déployant notre solution sera composée de deux ou trois monteurs de lignes électriques et d’une camionnette avec quelques kilomètres de bobines de fibre, d’un robot et de quelques accessoires, ce qui permettra à de nombreuses équipes de travailler en parallèle », se réjouit Karthik Yogeeswaran.

 

Dans les pays en développement, Facebook estime que le coût total du déploiement d’un réseau très haut débit, comprenant la main-d'œuvre nécessaire au fonctionnement du robot, se situerait entre 2 et 3 dollars par mètre. Du côté du géant américain on explique qu’« en réduisant le coût total du déploiement aérien de la fibre, nous espérons que notre système aura un impact significatif sur la pénétration de l’Internet, en particulier dans la moitié du monde qui gagne moins de 5,50 dollars par jour »,

 

Si cette innovation ne devrait pas être utilisée en France, elle devrait toutefois participer à améliorer l’adoption du très haut débit dans de nombreuses régions du monde.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

Fibre : la France championne du raccordement

Le vendredi, 10 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la France championne du raccordement

L’Hexagone aurait gagné 1,9 millions d’abonnés et 3,5 millions de foyers raccordés en FttH ou FttB en 2019. D’après le think tank Idate qui réalise chaque année une étude pour le Conseil de l’Europe du FttH, ce serait la croissance la plus forte en Europe.

 

Des bons résultats dus au volontarisme du Plan France Très Haut Débit visant à atteindre 100 % de foyers accessibles au Très haut débit d’ici fin 2022.

57,1 % des abonnés français au total étaient éligibles au FttH ou FttB en 2019. Soit plus qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni mais moins qu’en Italie, en Espagne, en Norvège ou encore en Lituanie.

La France atteint désormais la 16ᵉ place du classement européen des souscriptions à la fibre, avec un peu plus de 25 % des abonnés en FttH ou FttB.

 

Cependant, les chiffres pour la France ne concordent pas vraiment avec ceux de l'Arcep. L’autorité de régulation ne prend en compte que le FttH lorsqu’elle parle de fibre optique. Elle a ainsi comptabilisé 4,8 millions de locaux supplémentaires raccordés et 2,3 millions d’abonnements au FttH en 2019.

 

 

 Lire l'article

 

Source : 01Net

 

 

 

 

Megalis Bretagne hausse le ton face aux retards

Le vendredi, 10 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Megalis Bretagne hausse le ton face aux retards

Le déploiement total du très haut débit via la fibre optique en Bretagne est prévu à l’horizon 2026. Mais, outre le confinement et la crise sanitaire, le RIP Mégalis Bretagne doit également faire face à des retards accumulés par ses partenaires : la filiale de Suez Safege, Axione, Artelia/Orange et Snef. La phase 2 doit se conclure fin 2022 alors que la phase 1 du projet accuse déjà deux années de retard.

 

Le syndicat mixte, représentant 1 233 communes bretonnes, vient donc d’infliger ses premières pénalités pour une somme totale estimée à 600 000 euros. Megalis Bretagne devrait de son côté débloquer huit millions d’euros de crédits complémentaires en 2020.

  

Axione, la filiale de Bouygues, a annoncé la création de 350 emplois supplémentaires pour venir à bout de ce chantier dont l’échéance reste fixée à 2026. Face au retard pris en Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine, le syndicat mixte vient de lancer un nouvel appel d’offres pour sélectionner des entreprises de travaux « pleinement opérationnelles » au 1er janvier 2021 et portant sur 15 000 prises à construire.

 

 

 Lire l'article

 

Source : ZDNet

 

 

 

 

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Le jeudi, 25 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Depuis 18 mois, l’Association de collectivités pour le numérique Avicca, la fédération d’industriels InfraNum et la mission France THD travaillent sur la refonte du format d’échange de données Grace THD. Une “v3” revue et corrigée qui deviendra la future norme pour les réseaux publics de fibre optique.

 

Les promesses de Grace THD V3 : « l’harmonisation et l’uniformisation des pratiques en matière d’échanges de données entre les acteurs privés et publics » soient une des conditions à l’“industrialisation des déploiements”. Afin de tenir les objectifs du Plan France THD, l’ambition est de renouer au plus vite avec les cadences de production de 2019.

Ce référentiel commun vise également à permettre aux collectivités de constituer une base fiable et exploitable de leurs réseaux d’initiative publique.

 

Une recommandation du plan France THD, accompagnée d’un guide d’application, va contribuer à promouvoir l’adoption de ce modèle. Ainsi, « la mission France THD préconise à l’ensemble des collectivités territoriales la migration en GraceTHD v3 » en phase d’exploitation. Tandis qu’en phase de déploiement, « la migration sera décidée par la collectivité sous l’égide de la MTHD, après consultation des acteurs privés locaux et nationaux concernés ».

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

L’Arcep veut faire le ménage dans les armoires

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Arcep veut faire le ménage dans les armoires

Autre épine dans le pied du secteur des infrastructures du numérique, les raccordements finaux des clients à la fibre optique. En effet, la grogne s’amplifie face aux désordres constatés dans les points de mutualisation et la menace qu’ils constituent pour la pérennité des réseaux. Appelée à intervenir plus franchement, l'Arcep prend enfin les choses en main pour faire un sort aux “plats de nouilles”.

 

Lors de la conférence Telconomics du 16 juin dernier, l’Autorité de régulation s’est dite « extrêmement préoccupée » par la multiplication de ces aberrations. Pour y remédier, le régulateur des Télécoms a donc publié une « première feuille de route » élaborée en concertation avec les acteurs du secteur. L’objectif étant de donner aux opérateurs d’infrastructure la possibilité de mieux contrôler les interventions sur leurs réseaux. Ils pourront ainsi signaler, voire déréférencer, les sous-traitants indélicats mandatés par les opérateurs commerciaux.

 

Sébastien Soriano, président de l’Autorité, précise qu’il s’agit d’« éviter que quelques brebis galeuses viennent saccager le travail extrêmement professionnel de l’essentiel des autres sous-traitants ». Un premier pas qui ne réglera pas toutes les questions, comme celles du recrutement, de la tarification de ces interventions, ou des divergences sur les technologies de raccordement entre opérateurs d’infrastructure et fournisseurs d’accès.

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

FaLang translation system by Faboba