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Patrick Drahi se casse les dents sur Eutelsat

Le vendredi, 01 octobre 2021. Posté dans News Rezopole

Patrick Drahi se casse les dents sur Eutelsat

Reuters a indiqué que Patrick Drahi était en discussion avec Eutelsat, opérateur européen de satellites, au sujet d’un éventuel rachat. Un accord qui aurait vu l’un de ses véhicules d’investissement prendre le contrôle direct de l’entreprise coté à Paris. « Une offre pour Eutelsat qui a une valeur de marché de 2,3 milliards d’euros (1,96 milliard de dollars) et est soutenu par l’investisseur public Bpifrance avec une participation de 20 % » d’après Reuters. Celle-ci a été refusée par l’opérateur de satellite car jugée trop basse.

 

L’homme a récemment reçu l’approbation réglementaire pour privatiser le groupe de télécommunications Altice Europe après que ses actionnaires minoritaires aient approuvé son offre de rachat de la société. En juin, il avait pris une participation de 12,1 % dans l’opérateur de télécommunications britannique BT Group en utilisant le véhicule nouvellement créé Altice UK. Selon des sources anonymes, le milliardaire n’avait pas l’intention de fusionner Eutelsat avec ses actifs télécoms et médias et souhaiterait conserver la société française au sein d’une holding distincte.

 

De son côté, Eutelsat, opérateur historique – depuis 1977 – a récemment racheté près de 24 % de son rival britannique OneWeb pour 550 millions de dollars – le plus gros contrat depuis l’entrée en fonction du PDG Rodolphe Belmer en 2016.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

L’Internet des champs et l’Internet des villes

Le vendredi, 17 septembre 2021. Posté dans News Rezopole

L’Internet des champs et l’Internet des villes

Force est de constater que les zones blanches ne se limitent pas aux déserts ruraux. Elles concernent également des zones touristiques très fréquentées l’été par les cyclistes, les randonneurs et les dépités du littoral.

Dans le Luberon, si la fibre optique est bien arrivée à l’Isle sur la Sorgue ou à Maubec, l’ADSL est particulièrement anémique à Gordes, et la 4G presque aux abonnés absents. Les différents acteurs locaux subissent un désinvestissement des principaux opérateurs et des pouvoirs publics. Ces derniers peinent à imposer un service minimum pour des services désormais essentiels à l’heure de la dématérialisation des démarches administratives.

 

Si le numérique est aujourd’hui sur toutes les lèvres, une fois sorti des agglomérations, c’est la misère digitale avec une France à deux vitesses.

L’ancien défenseur des droits, Jacques Toubon, indiquait dans un rapport publié le 16 janvier 2020, que « dans les communes de moins de 1 000 habitants, plus d’un tiers des habitants n’ont pas accès à un Internet de qualité, ce qui représente près de 75 % des communes de France et 15 % de la population ». Heureusement des fournisseurs d’accès Internet alternatifs ou des sociétés  d’aménagement numérique viennent en aide aux communes rurales. Ils montent ainsi des réseaux radio artisanaux accessibles aux particuliers comme aux petites entreprises. Des initiatives locales essentielles puisque le plan France Très Haut Débit, lancé en 2013, et le New Deal Mobile, initié en 2018, peinent à éradiquer la fracture numérique et assurer une égalité d’accès à Internet à tous les Français.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Le chiffrement du réseau mobile 2G diminué délibérément

Le vendredi, 25 juin 2021. Posté dans Archives Rezopole

Le chiffrement du réseau mobile 2G diminué délibérément

D’après des chercheurs français, allemand et norvégien, les algorithmes de chiffrement GEA-1 et GEA-2 utilisés dans les réseaux de data mobile dans les années 1990 et 2000 ont été affaiblis, dont l’un dès sa conception. Basé sur la technologie 2G, ils avaient pour vocation de sécuriser le standard GPRS (General Packet Radio Service). Aujourd’hui, ce réseau continue à servir pour les systèmes de M2M ou comme solution de secours pour les data, les SMS et appels mobiles. La plupart des terminaux actuels sont compatibles avec le GPRS.

 

L’objectif de ces deux algorithmes est de sécuriser le transfert de données entre les téléphones et les stations de base afin d’éviter l’interception des communications. Or les experts ont constaté, par exemple, que GEA-1 ne chiffrait pas en 64 bits comme prévu mais seulement en 40 bits. Avec un niveau de sécurité rabaissé, un réseau d’ordinateur peut par force brute plus facilement découvrir la clé et lire les flux.

Pour étayer cette théorie, les spécialistes ont fait de la rétroconception de GEA-1 et GEA-2. En recréant le premier, ils se sont aperçus que leur algorithme était plus sûr que la version initiale. Écartant la notion de hasard, ils estiment que cet affaiblissement de la sécurité était voulu dès la conception de l’algorithme.

 

Ces algorithmes ont été élaborés par l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) en 1998 par un groupe de travail dédié. L’organisme européen a admis que GEA-1 contenait une faiblesse. Mais il explique qu’elle avait été introduite pour respecter les règlements sur l’exportation qui ne prévoyaient pas de chiffrement plus fort. À noter que pour GEA-2, les règles ont été assouplies au moment de sa conception, mais les chercheurs ont réussi à déchiffrer le trafic. Ils préconisent ainsi de s’appuyer sur l’algorithme GEA-3 et supérieurs plus robustes.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Vous avez dit Backbone ?

Le lundi, 06 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Vous avez dit Backbone ?

Internet est composé de liaisons d’accès qui acheminent le trafic vers des routeurs à large bande passante et accompagnent le trafic de sa source vers sa destination en empruntant le meilleur chemin disponible.

Afin de garantir l’acheminement du trafic Internet partout dans le monde, il faut interconnecter ces réseaux individuels de fibres optiques à haut débit. On appelle donc cette interconnexion backbone ou dorsale Internet. Chaque réseau appartient à des opérateurs Internet, généralement privés, de niveau 1 (Tier 1) et dont les réseaux sont reliés entre eux.

 

Ces opérateurs Internet de niveau 1 créent un réseau mondial unique en regroupant leurs réseaux longue distance permettant à chacun d’entre eux d’accéder à l’ensemble de la table de routage Internet. Ils peuvent ainsi acheminer efficacement le trafic vers sa destination en passant ensuite par une succession de fournisseurs locaux, de niveau 2 et 3. Ces opérateurs de backbone utilisent tous le même protocole de réseau partagé : TCP (Transmission Control Protocol)/IP (Internet Protocol).

 

Les réseaux de ces opérateurs Tier 1 sont connectés au niveau des IXP (Internet Exchange Point). Ces nœuds d’échange, étant équipés de commutateurs et de routeurs à haut débit, permettent d’acheminer le trafic entre les peers (participants connectés sur le nœud d'échange utilisant le protocole BGP pour faire du trafic). Ces points d’interconnexion sont souvent la propriété de tiers, parfois à but non-lucratif, facilitant ainsi l’unification du backbone.

Les opérateurs de niveau 1 participants à l’IXP contribuent à leur financement, mais ne se facturent pas mutuellement de frais pour le transport du trafic des autres opérateurs de niveau 1. Ce type de relation est appelé « peering ou échange de trafic sans accord ». Le peering évite les éventuels litiges financiers qui pourraient avoir un impact sur la performance de l’Internet.

 

Il existe des opérateurs de niveau 2 (Tier 2) et de niveau 3 (Tier 3), plus petits. Les opérateurs Tier 3 permettent à des entreprises et à des consommateurs d’accéder à Internet. N’ayant pas d’accès propre à la dorsale Internet, ces opérateurs de niveau 3 passe des contrats avec des fournisseurs d’accès de niveau 2 ou régionaux qui disposent de leurs propres réseaux pour acheminer le trafic vers une zone géographique limitée.

L’accès ne concernant pas tous les dispositifs connectés à Internet, les fournisseurs de niveau 2 passent quant à eux des contrats avec les fournisseurs de niveau 1 pour disposer d’un accès au backbone mondial.

En résumé, le trafic provenant d’un ordinateur situé d’un côté de la planète peut se connecter à un ordinateur connecté de l’autre côté de la planète en envoyant le trafic à un opérateur de niveau 3. Celui-ci l’achemine à un opérateur de niveau 2 qui le redirige vers un opérateur de backbone de niveau 1. Celui-ci le redirige alors vers l’opérateur de niveau 2 approprié. Lui-même envoi ce trafic à un opérateur de niveau 3 qui livre le trafic à l’ordinateur de destination.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

La Région AuRA s'engage pour plus de mixité dans l'IT

Le vendredi, 13 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La Région AuRA s'engage pour plus de mixité dans l'IT

Malgré des offres d’emploi IT en constante progression, la population féminine est sous-représentée dans ce secteur. L’enquête Gender Scan présentée, en novembre dernier, confirmait même un recul du taux de féminisation dans le Numérique tant au niveau des diplômes obtenus que sur leur accès à l’emploi.

 

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a donc lancé un appel à projets “Actions et formations” afin d’augmenter la proportion des femmes dans l’IT.

Ce dispositif vise à soutenir, par des subventions de fonctionnement, des plans d’actions pour encourager la mixité dans le numérique en Auvergne-Rhône-Alpes. Les dossiers de candidatures devront être déposés avant le 15 mars prochain dans l’une des catégories suivantes : la sensibilisation, la formation professionnelle et l’accompagnement vers l’emploi.

 

La Région retiendra et soutiendra financièrement 3 dossiers – le meilleur dossier dans chacune des trois catégories – pour une enveloppe totale de 40 000 euros.

Les propositions seront mises en œuvre pendant un an maximum, à compter de la date de signature de la convention attributive de subvention. Le taux d’aide ne pouvant dépasser 50 % du budget total du projet.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Le jeudi, 20 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Comme pressenti en septembre dernier, Iliad a confirmé son choix de se tourner vers Nokia pour son infrastructure télécom 5G. Au total, 17 millions d’abonnés, en France et en Italie, sont potentiellement concernés pour basculer le moment venu sur cette technologie mobile de dernière génération.

 

« Le groupe Iliad installera la toute dernière technologie d’accès radio de Nokia, AirScale, ce qui lui permettra de tirer parti des premiers réseaux 5G tout en prenant en charge la 4G / LTE et la 5G dans le même système d’accès radio », indique l’équipementier finlandais.

Cette technologie prend en charge différentes topologies réseau, du RAN distribué, centralisé et cloud. L’équipementier met en avant sa rapidité et facilité d’installation et des gains énergétiques de 60 % ainsi qu’une rétrocompatibilité avec ses contrôleurs de station de base Flexi.

 

Outre Iliad, Orange a également choisi Nokia – aux côtés d'Ericsson – pour le déploiement de son réseau 5G. Avec en particulier sa technologie Single RAN couplée à des outils d’automatisation et de gestion réseau ainsi que des services professionnels associés dans les régions.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Les professionnels du logiciel libre s’associent en Europe

Le vendredi, 07 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les professionnels du logiciel libre s’associent en Europe

Le 31 janvier dernier, le CNLL, l’OSBalliance et le Cossfi ont jeté les bases d’une nouvelle structure : APELL (Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre). « L’idée est de créer une association chapeau pour porter la voix des entreprises du logiciel libre en Europe au sens large » explique Stéphane Fermigier, co-président du CNLL.

Une structure relativement légère qui comprend des membres, des membres de soutien (comme l’Open Forum Europe ou OW2) et des membres associés. L’association sera basée à Bruxelles et inscrite au registre des lobbies auprès des institutions européennes.

 

Deux déclencheurs ont été à l’origine de cette création. « Le premier a été la directive sur le droit d’auteur et son impact sur le développement du logiciel libre, la bataille sur les forges. Nous avons clairement vu qu’il était nécessaire d’avoir la voix des entreprises du logiciel libre », observe Stéphane Fermigier. « Le second déclencheur est la structuration des associations pour répondre à des dossiers européens, de collaborer sur des projets d’ordre commerciaux, d’avoir une R&D collaborative », poursuit-il.

 

Cette initiative s’inscrit aussi à un moment où la Commission européenne communique beaucoup autour de l’open source et 2020 devrait être une année importante dans ce domaine. « Une grande étude est lancée sur l’open source à Bruxelles et un grand événement de restitution doit avoir lieu en 2021 », souligne Stéphane Fermigier. Et d’évoquer d’autres éléments comme les recommandations sur les bonnes pratiques en matière de logiciel libre, les politiques de soutien à l’innovation ou encore les travaux sur l’éthique et la souveraineté numérique.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

L’UE dégaine son plan d’action pour sécuriser la 5G

Le vendredi, 31 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’UE dégaine son plan d’action pour sécuriser la 5G

L’Union européenne vient de publier une salve de mesures – boite à outils dans le jargon de l’UE – pour permettre à ses membres d’atténuer les risques cyber. « Conformément au rapport coordonné d’évaluation des risques de l’UE, les mesures concernent la sécurité des parties prenantes de l’écosystème 5G, qui sont principalement des opérateurs de réseaux mobiles et leurs fournisseurs, en particulier les fabricants d’équipements de télécommunications », peut-on lire dans un rapport.

 

Les mesures énoncées par l’Union se répartissent en deux catégories : stratégiques et techniques, complétées par des actions de support ciblées. Chacune de ses mesures est associée à un niveau de risque adossé à des facteurs de mise en œuvre positifs ou négatifs, et le temps requis de mise en place.

Elle a ainsi identifié 8 mesures stratégiques d’atténuation des risques cyber de la 5G et 11 mesures d’atténuation au niveau stratégique.

 

Par ailleurs, une feuille de route a été précisée : les États membres sont invités à prendre d’ici le 30 avril 2020 « des mesures concrètes et quantifiables pour mettre en œuvre l’ensemble de mesures clés selon les recommandations figurant dans les conclusions associées à la boîte à outils de l’UE ». Puis à élaborer avant le 30 juin 2020 « un rapport du groupe de coopération SRI sur l’état d’avancement de la mise en œuvre, dans chaque État membre, de ces mesures clés, en se fondant sur les rapports et le suivi régulier assuré notamment au sein du groupe de coopération SRI, avec l’aide de la Commission et de l’ENISA ».

 

Cette annonce intervient au moment où les 28 membres de l’Union se seraient mis d’accord pour privilégier des acteurs locaux, Nokia et Ericsson, pour les technologies cœur de réseau 5G, excluant de facto des acteurs comme Huawei. Ce qui ne signifie pas pour autant une disparition totale des équipements du fabricant chinois qui, par exemple en Angleterre, pourra les proposer pour des parties non sensibles du réseau tout en étant plafonné à hauteur de 35 % du marché de la 5G. Une perspective qui semble loin d’être d’actualité en Allemagne, où le gouvernement aurait des preuves de la connivence de Huawei avec les services de renseignement chinois…

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Le jeudi, 31 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

La Cour d’appel valide la décision de l'Arcep

Engagé depuis plusieurs années dans le co-financement des réseaux FTTH déployés par Orange, Free contestait plusieurs termes de son contrat avec l’opérateur historique. L’Autorité de régulation avait réglé ce litige en faveur de Free mais Orange en contestait depuis la légalité. La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’Arcep dans un arrêté du 26 septembre 2019.

 

Le renouvellement prévu de la durée et des conditions d’accès aux infrastructures d’Orange étaient contestées par Free. L’Arcep a confirmé qu’elles ne permettaient pas de satisfaire les besoins de visibilité et de transparence de Free et a donc imposé à Orange d’accorder un droit d’accès d’une durée définie et d’au moins 40 ans. Dans son arrêté, la Cour d’appel a confirmé que ces conditions ne sont « pas suffisamment précises eu égard au besoin de visibilité de la société Free sur la durée effective de ce droit ».

Par ailleurs l'Arcep a estimé qu’il était justifié et raisonnable pour Free d’obtenir des éléments de visibilité sur la formation des tarifs d’accès aux réseaux FTTH d’Orange en zones moins denses d’initiative privée. Ce que la Cour d’appel a également appuyé en indiquant que ces tarifs étaient « directement lié aux conditions financières de l’offre, dont il tend à garantir le caractère équitable ».

Enfin, l’Autorité de régulation a estimé que l’opérateur historique devra permettre à Free de raccorder les stations de base mobiles en zones moins denses d’initiative privée via les fibres optiques surnuméraires du réseau FTTH déployé par Orange et cofinancé par Free. Un point n’ayant pas fait l’objet d’une contestation d’Orange dans le cadre de son recours.

 

En outre, la Cour d’appel de Paris a estimé que la décision ne portait pas atteinte au secret des affaires et confirmé l’analyse de l’Arcep. Et relevant ainsi que les informations qu’Orange doit fournir à Free en application de la décision « se caractérisent par leur très fort degré d’agrégation, tant géographique que par postes de dépenses ».

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le 7 octobre dernier, l’Arcep a indiqué les premiers projets retenus pour utiliser la bande de fréquence 26 GHz. Appelée « bande millimétrique », cette bande représente selon le régulateur « un apport capacitif extrêmement localisé pour les réseaux mobiles très haut débit dans les zones très denses, essentiellement en zones urbaines ou suburbaines, dans des lieux spécifiques (ports, usines…) ou à l’intérieur des bâtiments ».

 

Le régulateur et le gouvernement avaient lancé un appel à projet, en janvier 2019, pour identifier les usages de la 5G dans cette bande de fréquence. Au total, 11 projets ont été validés par les autorités pour expérimenter la 5G sur la bande 26 GHz pendant 3 ans. Sébastien Soriano précise « l’enjeu fondamental c’est l’Internet des objets, un univers quasiment infini s’ouvre à nous ».

 

Des propositions hétérogènes :

  • le grand port maritime du Havre cherche à développer la ville portuaire de demain.
  • Bordeaux Métropole va se servir de la 5G pour gérer les lampadaires connectés et ainsi assurer la gestion intelligente de l’énergie au sein des communes concernées.
  • dans l’optique des jeux Olympiques de 2024, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines va pouvoir tester la 5G à destination des médias.
  • la SNCF va pouvoir observer les bienfaits de la 5G dans la gare de Rennes avec différents cas d’usage touchant aussi bien les usagers que les agents SNCF.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

IT : 4,2 % de croissance prévue en 2019

Le jeudi, 20 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

IT : 4,2 % de croissance prévue en 2019

Syntec Numérique a revu à la hausse les prévisions de croissance pour le secteur IT en France avec une progression de 4,2 % en 2019. La chambre syndicale tablait sur une progression de 3,9 % pour l’année en cours. En 2018, la croissance s’est établie à 4,1 % en moyenne pour l’ensemble du secteur : entreprises de conseil et services numériques (ESN / ex-SSII), éditeurs de logiciels et spécialistes du conseil en technologies.

 

79 % des entreprises du secteur informatique envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires en 2019.

Avec un taux de croissance de 3,3 %, équivalent à celui de 2018, les ESN sont 76 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires en 2019. Elles vont bénéficier des services à forte valeur ajoutée sur les projets que leurs clients engagent dans la cybersécurité, les systèmes cognitifs, ainsi que sur les offres Cloud. Cette évolution sera tirée par les secteurs banque/assurance, fournisseurs d’énergie et d’eau (utilities) et services aux entreprises.

Ils sont également 76 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année du côté des éditeurs de logiciels. Soit une croissance de 5,8 % de leur marché en France en 2019, donc supérieure à celle de 2018 (+5,3 %). Le software-as-a-service représentera 25 % du marché de l’édition de logiciels, prévoit Syntec Numérique. Il devrait ainsi peser 3,4 milliards d’euros cette année.

Les plus optimistes sont les acteurs du conseil en technologies puisqu’ils sont 95 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires. Cependant, Syntec Numérique table sur une croissance à 5,2 % soit légèrement inférieure à celle de l’an dernier (5,5 %). Celle-ci sera tirée par les prestations en ingénierie de process et dans le domaine de l’IoT, ainsi que sur la transformation des modèles économiques des clients industriels.

 

En 2018, les ESN ont réalisé 61 % du chiffre d’affaires sur le marché IT, tandis que les éditeurs de logiciels 22 % et les acteurs du conseil en technologies 17 %.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Bond des offres d’emploi IT

Le mercredi, 29 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Bond des offres d’emploi IT

Le cabinet de recrutement Robert Walters a publié, ce mois-ci, une étude sur les offres d’emploi dans le secteur du numérique en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le marché poursuit sa croissance avec une hausse de 19 % des annonces destinées aux cadres informaticiens en avril 2019 par rapport à la même période en 2018.

 

Une dynamique profitant aux ingénieurs / architectes réseaux puisque le nombre de propositions a augmenté de 43 % le mois dernier. « Avec l’essor du Cloud, le rôle des experts et architectes réseaux devient stratégique  […] Garants du design, de la qualité du réseau et de sa sécurité, ils sont un atout majeur, même pour des entreprises ayant externalisé leurs infrastructures » commente le manager de la division IT et digital du bureau lyonnais de Robert Walters, Edouard Trackoen.

 

D’après lui, c’est encore plus vrai pour les entreprises possédant de nombreux sites et souhaitant développer un projet SD-WAN. En effet, il ajoute « Au-delà de l’expertise technique, les entreprises vont plébisciter des candidats également capables de faire le lien avec les enjeux métiers ». Suivant cette logique, la part des DSI avec un parcours CTO / Directeur infrastructure aurait augmenté au dépend des directeurs applicatifs.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Iliad lâche ses pylônes

Le lundi, 20 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Iliad lâche ses pylônes

La maison-mère de Free vient de vendre ses infrastructures passives de Télécommunications mobiles en France et en Italie à Cellnex. Cet opérateur espagnol se porte acquéreur de la totalité des pylônes italiens et plus de 70 % des infrastructures françaises pour un montant de 2 Md$. Soit près de 10 000 sites sur les deux pays.

 

Iliad et Cellnex seront associés dans la gestion et le développement d’Iliad Tower Co pour l’activité française. Ce contrat de prestations intègre notamment un programme de construction de 4 500 sites construits sur mesure.

 

Le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud, précise que « cette opération s’inscrit dans une logique industrielle permettant l’accélération des déploiements des réseaux 4G et 5G et démultipliant les capacités d’investissements d’Iliad. […] Elle permettra un déploiement efficace des infrastructures de demain au bénéfice de tous les opérateurs et vise également à mieux répondre aux enjeux de couverture des territoires. »

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Augmentation des dépenses dédiées aux DC

Le mercredi, 17 avril 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Augmentation des dépenses dédiées aux DC

Boosté par un marché des infrastructures Cloud en pleine expansion, les dépenses en matériels et logiciels dans les DataCenters ont crû de 17 % en 2018. Un marché mondial dominé par Dell EMC suivi par Cisco, Hewlett Packard Entreprise et Huawei. Des investissements motivés par une « demande croissante » en services de Cloud public et par le besoin de configuration « toujours plus riches » d’après Synergy Research Group qui publie ces chiffres. Par conséquent, le prix de vente moyen des serveurs d’entreprise est monté en flèche.

 

Plus en détail, les dépenses consacrées aux achats d'infrastructures pour le Cloud public ont augmenté de 30 % contre 13 % pour celles orientées vers l’équipement des DataCenters d’entreprise. « Les revenus des services Cloud continuent de croître de près de 50 % par an » déclare John Dinsdale, analyste chez Synregy Research Group. « Les revenus du SaaS et du e-commerce augmentent chacun d’environ 30 %. Tous ces facteurs contribuent à une forte augmentation des dépenses pour les infrastructures du Cloud public » ajoute-t-il.

 

Le marché du Cloud public est dominé par les ODM qui représentent la plus grande partie en revenus cumulés. Du côté des marques, on retrouve Dell EMC devant Cisco, HPE et Huawei. Dell EMC s’impose également sur le marché du Cloud privé suivi par Microsoft, HPE et Cisco. Ces quatre fournisseurs figurent en tête sur le marché des DataCenters hors Cloud mais dans un ordre différent.

 

Le total des revenus tirés de l’équipement des DataCenters, y compris le matériel et les logiciels Cloud et hors Cloud s’élève à 150 milliards de dollars en 2018 indique l’analyste. Le marché de l’infrastructure des DataCenters est composé à 96 % par les serveurs, les systèmes d’exploitation, le stockage, la mise en réseau et les logiciels. La sécurité des réseaux et les logiciels de gestion représentant le reste.

 

Par segment, Dell EMC occupe la première place en termes de revenus dans les domaines des serveurs et du stockage. Cisco, quant à lui, surplombe le segment des réseaux. On retrouve ensuite Microsoft, HPE, VMware, Lenovo, Inspur, NetApp et Huawei qui a enregistré la plus forte croissante en un an.

 

« Nous constatons également une croissance relativement forte des dépenses en infrastructures des DataCenters d’entreprises, les principaux catalyseurs étant des charges de travail plus complexes, des exigences hybrides en matière de Cloud, des fonctionnalités de serveur accrues et des coûts de composants plus élevés » conclut M. Dinsdale.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

 

 

Défaillances dans les DC : causées par le réseau ?

Le mercredi, 17 avril 2019. Posté dans Archives Rezopole

Défaillances dans les DC : causées par le réseau ?

Si les coupures d’électricité sont une cause fréquente de pannes dans les datacenters, elles ne sont plus les seules. En effet, les défaillances des systèmes IT et les erreurs réseaux sont à l’origine de panne de plus en plus nombreuses. C’est pourquoi l’Institut Uptime s’est intéressé aux pannes connues pour savoir qu’elle était l’origine des interruptions de services non planifiées. Pour se faire, la société a décortiqué 162 interruptions de services signalées dans les médias traditionnels et sociaux au cours des trois dernières années.

 

27 pannes ont fait l’objet d’articles dans les médias en 2016, 57 en 2017 et 78 en 2018. « Les pannes de services se retrouvent de plus en plus régulièrement à la une des médias » a déclaré Andy Lawrence, directeur exécutif de la recherche à l'Institut. Cela ne signifie pas nécessairement que le nombre de pannes augmente en flèche mais plutôt que les temps d’interruption attirent de plus en plus l'attention. « Il est clair que pour les utilisateurs, l’impact des pannes est certainement plus dommageable aujourd’hui » ajoute-t-il.

 

L’étude a permis de mettre en évidence que dans les pannes globales les problèmes de réseau et des systèmes IT sont davantage mis en cause que ceux liés à l’alimentation électrique. On explique cela par le fait que les systèmes d’alimentation électrique sont plus fiables que par le passé et qu’il y a donc moins de coupures de courant dans les datacenters.

 

En parallèle, la complexité croissante des environnements IT est à l’origine d’un nombre croissant de problème liés à l’IT et aux réseaux. « Désormais, les données sont dispersées dans plusieurs endroits, avec des dépendances critiques par rapport au réseau, par rapport à la façon dont les applications sont architecturées et à la façon dont les bases de données se répliquent. C’est un système très complexe, et il faut aujourd'hui moins d’événements pour en perturber le fonctionnement » a expliqué Todd Trader, vice-président de l’optimisation et de la stratégie IT à l’Institut Uptime.

 

Une tendance d’autant plus marquée lorsque l’on compare les causes d’une année sur l’autre. 28 % des pannes étaient liées à des problèmes d’alimentation électrique en 2017 contre 11 % l’année suivante. Les défaillances liées aux systèmes informatiques sont restées relativement constantes : 32 % en 2017 puis 35 % en 2018. Les pannes imputables aux problèmes de réseau ont augmenté de façon significative, passant de 19 % en 2017 à 32 % en 2018. « Les choses sont reliées non pas à un ou deux sites mais à trois ou quatre sites, voire plus, Le réseau joue un rôle de plus en plus important dans la résilience informatique » remarque Todd Traver.

 

Afin de pouvoir distinguer une interruption qui peut menacer l’activité d’une entreprise d’une panne juste gênante, l’Institut Uptime a mis au point une grille d’évaluation avec une échelle de 5 niveaux :

  • niveau 1 : désigne un arrêt négligeable. La panne est enregistrable mais il y a peu ou pas d’impact évident sur les services et aucune interruption de service.
  • niveau 2 : qualifie une interruption de service minimale. Les services sont perturbés, mais l’effet sur les utilisateurs, les clients ou la réputation est minime.
  • niveau 3 : désigne une interruption de service importante pour l’entreprise. Il s’agit d’interruptions du service à la clientèle ou aux utilisateurs, le plus souvent de portée, de durée ou d’effets limités. L’impact financier est minime ou nul mais il y a un certain impact sur la réputation ou la conformité.
  • niveau 4 : concerne une panne d’exploitation ou de service grave entraînant une perturbation du service et / ou des opérations impliquant des pertes financières, des manquements à la conformité, des atteintes à la réputation et peut-être même des problèmes de sécurité avec éventuellement des pertes de clients.
  • niveau 5 : qualifie une panne critique pour l’entreprise ou la mission, entraînant une interruption majeure et dommageable des services et / ou des opérations, impliquant d’importantes pertes financières, des problèmes de sécurité, des manquements à la conformité, des pertes de clients et des atteintes à la réputation.

 

Cette analyse a été approfondie par les chercheurs qui ont identifié plus spécifiquement l’origine des pannes de datacenters.

Les motifs des pannes les plus courants quand le réseau est en panne :

  • coupures de fibres en dehors du datacenter et nombre insuffisant d’alternatives de routage
  • panne intermittente des principaux commutateurs et absence de routeurs secondaires
  • panne majeure de switch sans sauvegarde
  • configuration incorrecte du trafic pendant la maintenance
  • mauvaise configuration des routeurs et des réseaux définis par logiciel
  • défaut d’alimentation de composants individuels non sauvegardés comme des commutateurs et des routeurs

 

Pour l’informatique, les causes les plus courantes sont :

  • mise à niveau mal gérée
  • échec et corruption de données subséquente d’un grand nombre de disques ou de systèmes de stockage SAN
  • défaillance de synchronisation ou erreurs de programmation dans le système d’équilibrage de charge ou de gestion du trafic
  • système de défaillance / synchronisation ou de reprise après sinistre mal programmés
  • perte de puissance au profit de composants individuels non sauvegardés

 

Quand c’est l’alimentation électrique qui fait défaut, les motifs des pannes sont :

  • la foudre provoque des surtensions et des coupures d’électricité
  • défaillances intermittentes avec les commutateurs de transfert et impossibilité de démarrer les générateurs ou d’effectuer les transferts vers un second datacenter
  • pannes de l’onduleur et absence de transfert vers les systèmes secondaires
  • le fournisseur n’arrive pas à délivrer la puissance nécessaire avec défaillance subséquente du générateur ou de l’onduleur
  • dommages causés aux équipements informatiques par surtension

 

« De façon générale, les entreprises devraient accorder plus d’attention à la résilience des datacenters. Elles ont besoin de connaître leurs architectures, de bien comprendre toutes les interdépendances, d’identifier les motifs des défaillances, de prévoir des solutions en cas d’échec. Or ce dernier aspect est souvent négligé » ajoute Todd Traver.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

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