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Fibre optique : la France va réussir son pari

Le vendredi, 08 octobre 2021. Posté dans News Rezopole

Fibre optique : la France va réussir son pari

« L’objectif sera tenu : apporter le Très haut débit à 100 % des Français fin 2022, dont 80 % en fibre – probablement plus » a affirmé Cédric O, le secrétaire d’État en charge du numérique.

 

Après une décennie de travaux et plus de 20 milliards d’euros investis, les chiffres lui donnent raison. En effet, deux tiers des foyers français étaient éligibles à la fibre optique au printemps dernier. Avec un rythme actuel de 15 000 nouveaux logements et entreprises voyant arriver la fibre à leur porte chaque jour, la barre des 80 % sera franchie dès le premier semestre 2022.

Pour les Français n’étant pas couverts, une solution alternative offrant des débits supérieurs à 100 Mb/s : le VDSL, câble ou, bientôt, satellite – grâce à la mise en service du très puissant Konnect VHTS d'Eutelsat.

 

Le pari est donc réussi neuf ans après le lancement du “Plan France très haut débit”. D’autant que les objectifs ont été rehaussés : l’estimation du nombre total de foyers en France est passée de 36 millions en 2013 à 41 millions en 2022, sans que la barre des 80 % soit abaissée. Et que les difficultés n’ont pas manqué : pénurie de matière première, de main-d'œuvre, arrêt des chantiers au début de la pandémie…

 

Reste à finir le travail car même dans les grandes villes, environ 10 % des foyers restent privés de fibre optique. Dans les villes moyennes, le compte n’y est pas non plus. Elles étaient censées être intégralement couvertes en fibre fin 2020. Six mois après l’échéance, seuls quatre foyers sur cinq étaient éligibles. Le gouvernement et l'Arcep se renvoient la balle sur une éventuelle sanction, mais un certain agacement est perceptible du côté des autorités. Quant aux campagnes, la fibre s’y déploie à une vitesse folle. Mais elles ne sont pas intégralement couvertes par les projets déjà lancés. Environ 2 millions de foyers sont encore dans les limbes. Ces lignes, les plus compliquées à construire et les moins rentables, nécessiteront de nouvelles subventions.

 

À travers le plan de relance, l’État a déjà mis 150 millions d’euros sur la table. L’industrie estime qu’il faudra au minimum deux à trois fois plus. Une mission d’évaluation devrait être rendue publique en fin d’année. On saura alors combien le prochain exécutif devra investir s’il veut apporter la fibre à 100 % des Français.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Fibre optique : 14 millions d’abonnés en France

Le vendredi, 03 septembre 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : 14 millions d’abonnés en France

Si la mise en route du plan France Très Haut Débit en 2013 a été poussive, son accélération a fini par produire de bons résultats. Le territoire métropolitain ne sera pas couvert en 2022, comme cela devait initialement être le cas, et il faudra attendre 2025 — voire 2030 — pour que certaines régions soient totalement fibrées. Cependant, les investissements consentis dans les travaux de déploiement ont permis au pays de faire une jolie remontée au classement européen. En effet, la France se positionne dorénavant devant le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Italie avec plus de 50 Mb/s de débit moyen.

 

Des efforts se traduisant par une hausse notable des abonnements puisque dorénavant la France recense plus de 14 millions de clients à la fibre optique. Le pays comptera bientôt plus d’abonnés fibre que de clients d’offres Internet en xDSL.

Orange est de loin le premier fournisseur d’accès Internet en fibre optique avec plus de 5,2 millions de clients, devant SFR (3,6 millions), Free (3,3 millions) et Bouygues Telecom (1,9 million).

 

De plus, la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer la nécessité pour les Français de pouvoir s’appuyer sur une connexion Internet fiable et performante. Si bien que dans le secteur immobilier, le raccordement des biens au réseau de fibre optique devient un critère de plus en plus important pour les acheteurs.

 

Le défi actuel se joue désormais au niveau des zones rurales où la fibre optique coûte plus cher à déployer pour une rentabilité moindre. C’est pourquoi l’État et les collectivités sont obligés de mettre la main à la pâte à travers les RIP (Réseaux d’initiative public) en accompagnement des déploiements réalisés par les opérateurs. Raison pour laquelle le plan de relance décrété pour relancer l’économie après le coup d’arrêt lié à la Covid-19 prévoit quelque 570 millions d’euros pour le déploiement de la fibre optique.

 

 

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Source : Les Numériques

 

 

 

 

Sur le fixe, 51 % des abonnements sont en THD

Le vendredi, 11 juin 2021. Posté dans Archives Rezopole

Sur le fixe, 51 % des abonnements sont en THD

L’observatoire du marché haut et très haut débit pour le premier trimestre vient d’être publié par l’Arcep. Le régulateur constate ainsi que « la progression du nombre d’abonnements à très haut débit s’élève à +1,1 million, soit un rythme de croissance de +170 % par rapport au premier trimestre 2020 ».

Ce qui signifie que « le nombre d’abonnements à très haut débit atteint ainsi à 15,7 millions, et représente désormais plus de la moitié (51 %) du nombre total d’abonnements internet sur le territoire français (+9 points en un an) et 53 % du nombre de locaux éligibles au très haut débit, en croissance de 6 points en un an ».

 

Les chiffres concernant les déploiements de la fibre aussi sont à la fête : « les Réseaux d’Initiative publique réalisent leur meilleur trimestre de déploiement et dépassent en rythme les déploiements des opérateurs privés en zone AMII. Le rythme global des déploiements reste élevé au cours du premier trimestre 2021, avec 1,5 million de lignes FTTH ».

 

 

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Source : Next Inpact

 

 

 

 

FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Les derniers chiffres trimestriels publiés par l'Arcep confirment la progression de la fibre optique sur le territoire français : « le quatrième trimestre 2020 a été marqué par une progression record de déploiement de la fibre optique (FttH) et de son adoption, qui conclut une année 2020 elle aussi record ». La barre des 10 millions d’abonnements à des offres FttH a ainsi été franchie.

 

Désormais, le nombre d’abonnements à très haut débit s’élève à 14,7 millions. Ce qui représente près de la moitié du nombre total d’abonnements Internet en France, et 51 % du nombre de locaux éligibles au très haut débit, soit une hausse de 3 points en un an.

Une progression qui est avant tout due à l’augmentation des abonnements au FttH. Avec 3,3 millions d’accès supplémentaires en 2020, le nombre d’abonnements FttH est chiffré à 10,4 millions soit 70 % du nombre total d’accès à très haut débit. Même si les abonnements à haut débit constituent toujours la majorité des abonnements à Internet, avec presque 16 millions, ils ont chuté de 2,5 millions en 2020.

Au total à la fin de l’année 2020, la France compte 30,6 millions d’abonnements à haut et très haut débit. Une progression de 285 000 en un trimestre et de 800 000 en un an (+ 2,7 %). « Une telle croissance annuelle n’avait pas été observée depuis trois ans », estime-t-on du côté de l'Arcep.

 

Une tendance qui doit beaucoup au déploiement soutenu des lignes de fibre optique de bout en bout par les opérateurs et les acteurs du secteur. Plus de 1,9 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH au cours du quatrième trimestre 2020. « Plus de 5,8 millions de lignes ont été déployées au cours de l’année 2020, malgré la situation sanitaire, soit 19 % de plus qu’en 2019 », fait valoir le gendarme des télécoms.

Désormais, 24,2 millions de locaux sont éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 31 % en un an. Cette croissance se situe majoritairement en zone moyennement dense – zone AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement). À la fin du quatrième trimestre 2020, 28,6 millions de locaux au total étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 21,7 millions en dehors des zones très denses.

 

Si le déploiement de la fibre optique va bon train, nombreux sont les foyers ou les entreprises à se plaindre d’une connectivité en berne. La faute à des défauts d’entretien ou de raccordement sur les points de mutualisation générant de nombreux problèmes de qualité de service.

Pour y remédier, les opérateurs viennent de conclure un accord qui pourrait faire date dans le secteur. Ils s’engagent ainsi à améliorer la sécurité et la qualité des interventions avec un nouveau régime de sanctions.

L’accord, annoncé par Infranum, prévoit également une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau. De quoi freiner l’explosion des “plats de nouilles” débordant des points de mutualisation, qui pourrait à terme poser un problème majeur pour la connectivité des particuliers et des professionnels.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Le vendredi, 19 février 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Les résultats publiés par Orange et Bouygues Telecom confirment l’engouement des Français pour l’Internet à Très Haut Débit. Les deux opérateurs ont vu leur nombre d’abonnés FttH exploser au cours du 4e trimestre 2020 avec des gains de 9 % pour le premier et de 16 % pour le second.

 

La fin d’année 2020 n’a jamais été aussi fructueuse pour l’opérateur historique. Avec 388 000 clients fibre supplémentaires sur les trois derniers mois de l’année, Orange comptabilise 4,5 millions d’abonnés Internet en FttH. Ce qui lui permet aussi d’asseoir sa position de numéro un sur la fibre même si son dauphin, Free, n’a pas encore publié ses résultats.

L’acte 2 du confinement a achevé de convaincre bon nombre de Français de la nécessité de se doter d’une ligne Internet à très haut débit pour faire face à la répétition de ce type de situation. Dans ce contexte, la fibre Orange étant la plus disponible, avec 22,9 millions de locaux éligibles à la fin d’année, a sans surprise été fortement sollicitée.

 

Bouygues Telecom reste un cran derrière Orange, mais aussi Free, en nombre de locaux éligibles à ses offres FttH : 17,7 millions à fin 2020. C’est tout de même 6 millions de plus en un an, ce qui, conjugué à l’effet confinement et au fait qu’il parte de plus loin, n’est pas étranger à l’impressionnante progression affichée par l’opérateur.

En effet, la marque télécom du groupe Bouygues est passée de 1 million à 1,6 million de clients Internet en fibre optique en seulement un an. Soit un bond de 60 % auquel a largement contribué le 4e trimestre puisque 226 000 abonnés FttH sont venus grossir les rangs sur la période.

 

Au total, près de 40 % des 4,2 millions de foyers surfant chez Bouygues disposent de la fibre optique, soit un taux de pénétration similaire à celui d’Orange et Free. Avec un contexte si porteur pour la fibre, la marque d’Iliad devrait sans nul doute battre des records au 4e trimestre, et approcher le cap symbolique des 3 millions d’abonnés fibre. Réponse lors de son bilan 2020, prévu le mois prochain.

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Un guide pour le raccordement fibre

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un guide pour le raccordement fibre

Sujet brûlant de cette fin d’année dans l’écosystème THD : la qualité des raccordements des abonnés aux réseaux de fibre optique. C’est pourquoi la plateforme Objectif Fibre, rassemblant les différentes organisations représentatives de la filière, a publié un guide pratique du raccordement, à destination de « tous les acteurs concernés, de près ou de loin, par le déploiement du FttH ».

 

Répertoriant les bonnes pratiques en fonction des (nombreux) cas de figure rencontrés sur le terrain, ce document livre « les préconisations techniques applicables dans chaque situation rencontrée et qui ont fait consensus entre les professionnels du secteur ». L’objectif étant de « bien faire dès la première fois » mais aussi de tendre vers une « homogénéité sur l’ensemble du territoire ».

Le guide s’adresse à la fois aux techniciens et à l’ensemble des acteurs concernés (donneurs d’ordre, opérateurs, bureaux d’étude, organismes de formation ou acteurs de l’immobilier) afin de garantir la réussite des interventions mais aussi prévenir les reprises de travaux qui peuvent s’avérer coûteuses ou encore servir de support technique de référence en cas de litige.

 

« C’est tout un écosystème […] qui va se réconcilier avec un savoir-faire totalement partagé », se félicite Cédric O dans l’avant-propos du guide. Un « document capital » écrit pour sa part Sébastien Soriano en préface, car « il représente un accomplissement pour l’ensemble de la filière vers une harmonisation et une qualité renforcée ».

Le président de l'Arcep juge aussi « primordial pour la pérennité des réseaux que les opérateurs renforcent les contrôles de leurs sous-traitants dans le déroulement de leurs interventions ». Un rappel à l’intention des opérateurs d’infrastructure et commerciaux, qui discutent en ce moment d’avenant à leurs contrats de sous-traitance pour acter ce contrôle renforcé avec l’espoir d’y parvenir d’ici à la fin de l’année…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La France s’inquiète pour ses réseaux

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La France s’inquiète pour ses réseaux

Depuis deux ou trois ans, l’accélération du déploiement de la fibre est franche mais le plus dur reste à faire : raccorder les zones les moins denses du territoire. Malgré les efforts du gouvernement – généralisation de la fibre à l’horizon 2025 en mobilisant près de 300 millions d’euros pour accompagner les derniers projets non encore financés – le compte n’y est pas. La raison : pour desservir l’habitat dispersé ou les entreprises isolées, le coût des raccordements dits longs est très élevé et pour certains, il risque même d’être rédhibitoire.

 

La réponse doit émerger d’ « une négociation avec les différentes collectivités sur le financement de leurs projets, avec des demandes importantes auxquelles, peut-être, on ne pourra pas répondre exactement » explique Cédric O. En effet, le secrétaire d’État souhaite « mettre en adéquation les besoins et les subventions pour atteindre l’objectif de 100 % fibre en 2025. Pour le cahier des charges, on verra après ».

 

Des raccordements non standard, il y en a aussi dans les zones moins denses d’initiative privée. La question de la disponibilité effective de la fibre se pose pour les foyers et entreprises isolés et/ou difficiles à desservir. C’est le cas en zone AMII où l’engagement d’Orange et SFR était de rendre 100 % des locaux raccordables à fin 2020. Dont 8 % sur demande car jugés plus complexes à desservir ou non prioritaires.

Si la crise sanitaire a fait glisser l’échéance de ces engagements, ils seront finalement atteints en 2021 selon Nicolas Guérin, secrétaire général de la Fédération française des Télécoms. Pour l'Arcep, il incombe à l’État de s’en assurer. Pour Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation, « pas d’inquiétude » sur le respect des délais par SFR. Cependant, il estime qu’il y a « un point d’atterrissage à construire avec Orange ».

Un terrain d’entente pourrait être trouvé sur le lancement d’offres destinées aux locaux raccordables sur demande. Ce qui permettrait à un peu plus d’un million de foyers et entreprises « mis de côté » lors de la programmation initiale du déploiement, de bénéficier d’un raccordement sous six mois à compter de la commande d’un fournisseur d’accès. Nicolas Guérin, également secrétaire général d’Orange explique qu’après avoir fait du déploiement massif, l’opérateur historique est désormais en mesure de « passer à un déploiement plus qualitatif ».

 

Du côté de l'Arcep, où « des procédures sont en cours » pour jauger le respect des règles de complétude par les opérateurs, on attend de voir si ces offres permettent de répondre aux problèmes identifiés. Sébastien Soriano juge en tout cas souhaitable que ces offres de raccordable sur demande arrivent d’abord sur les zones programmées depuis plus de cinq ans – et parfois beaucoup plus – et où 100 % des locaux ne sont pas encore raccordables.

 

La question de la pérennité des réseaux FttH se pose également, concernant notamment le raccordement en mode Stoc. Les fournisseurs d’accès veulent brancher eux-mêmes leurs clients. Si les exploitants de réseaux ne sont pas contre, ils s’inquiètent des échecs de raccordement et des dégradations que ce fonctionnement entraîne. Les deux parties ne désespèrent pas de trouver de nouveaux accords avant la fin de l’année, afin de clarifier les responsabilités de chacun.

Le tout sous l’œil excédé des collectivités propriétaires des réseaux d’initiative publique. S’il n’est pas étonnant d’entendre des élus tonner contre le mode Stoc ; il l’est plus de voir un membre du gouvernement hausser le ton sur ce sujet très opérationnel. « Ce n’est pas possible », a ainsi martelé Cédric O. « Nous sommes en train de gâcher ce que nous sommes en train de réussir » en incitant fortement les intéressés à dénouer le problème :« Soit on sait le régler de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions plus compliquées, quitte à causer des désagréments dans le système ».

Les parties prenantes ne semblent donc plus avoir beaucoup de marge de manœuvre pour sauver le mode Stoc. Et pour y arriver, les fédérations représentatives – InfraNum pour les réseaux, la FTT pour les opérateurs – doivent se mettre autour de la table, plaident ainsi plusieurs acteurs de l’écosystème. C’est aussi l’avis de Benoît Loutrel, missionné par le secrétariat d’État au Numérique pour étudier la « sécurisation des déploiements et des conditions d’exploitations des réseaux FttH ». Sa tâche consistera à réexaminer le programme France THD. Le rapport qu’il rendra d’ici un an n’aura « pas vocation à mettre la pression sur tel ou tel acteur, plutôt à problématiser et trouver une méthode », prévient l’intéressé. Il proposera des pistes pour « transférer les retours d’apprentissage » entre territoires, pour « organiser le jeu entre puissance publique et industriels », et enfin « anticiper la résilience des réseaux ».

 

Sur ce dernier point, si l’enfouissement est un choix de bon sens aux Antilles, il n’est pas moins pertinent en métropole. Les risques climatiques pèsent aussi sur un déploiement aérien tout sauf marginal, fait valoir la Banque des Territoires. Dans le cadre de son plan de relance, elle prévoit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’enfouissement, ou de sécurisation des accès aux sites majeurs des réseaux. À cette fin, un appel à projets sera lancé dès 2021.

 

 

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Source : Kulture Geek

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Le jeudi, 25 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Depuis 18 mois, l’Association de collectivités pour le numérique Avicca, la fédération d’industriels InfraNum et la mission France THD travaillent sur la refonte du format d’échange de données Grace THD. Une “v3” revue et corrigée qui deviendra la future norme pour les réseaux publics de fibre optique.

 

Les promesses de Grace THD V3 : « l’harmonisation et l’uniformisation des pratiques en matière d’échanges de données entre les acteurs privés et publics » soient une des conditions à l’“industrialisation des déploiements”. Afin de tenir les objectifs du Plan France THD, l’ambition est de renouer au plus vite avec les cadences de production de 2019.

Ce référentiel commun vise également à permettre aux collectivités de constituer une base fiable et exploitable de leurs réseaux d’initiative publique.

 

Une recommandation du plan France THD, accompagnée d’un guide d’application, va contribuer à promouvoir l’adoption de ce modèle. Ainsi, « la mission France THD préconise à l’ensemble des collectivités territoriales la migration en GraceTHD v3 » en phase d’exploitation. Tandis qu’en phase de déploiement, « la migration sera décidée par la collectivité sous l’égide de la MTHD, après consultation des acteurs privés locaux et nationaux concernés ».

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Vous avez dit Backbone ?

Le lundi, 06 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Vous avez dit Backbone ?

Internet est composé de liaisons d’accès qui acheminent le trafic vers des routeurs à large bande passante et accompagnent le trafic de sa source vers sa destination en empruntant le meilleur chemin disponible.

Afin de garantir l’acheminement du trafic Internet partout dans le monde, il faut interconnecter ces réseaux individuels de fibres optiques à haut débit. On appelle donc cette interconnexion backbone ou dorsale Internet. Chaque réseau appartient à des opérateurs Internet, généralement privés, de niveau 1 (Tier 1) et dont les réseaux sont reliés entre eux.

 

Ces opérateurs Internet de niveau 1 créent un réseau mondial unique en regroupant leurs réseaux longue distance permettant à chacun d’entre eux d’accéder à l’ensemble de la table de routage Internet. Ils peuvent ainsi acheminer efficacement le trafic vers sa destination en passant ensuite par une succession de fournisseurs locaux, de niveau 2 et 3. Ces opérateurs de backbone utilisent tous le même protocole de réseau partagé : TCP (Transmission Control Protocol)/IP (Internet Protocol).

 

Les réseaux de ces opérateurs Tier 1 sont connectés au niveau des IXP (Internet Exchange Point). Ces nœuds d’échange, étant équipés de commutateurs et de routeurs à haut débit, permettent d’acheminer le trafic entre les peers (participants connectés sur le nœud d'échange utilisant le protocole BGP pour faire du trafic). Ces points d’interconnexion sont souvent la propriété de tiers, parfois à but non-lucratif, facilitant ainsi l’unification du backbone.

Les opérateurs de niveau 1 participants à l’IXP contribuent à leur financement, mais ne se facturent pas mutuellement de frais pour le transport du trafic des autres opérateurs de niveau 1. Ce type de relation est appelé « peering ou échange de trafic sans accord ». Le peering évite les éventuels litiges financiers qui pourraient avoir un impact sur la performance de l’Internet.

 

Il existe des opérateurs de niveau 2 (Tier 2) et de niveau 3 (Tier 3), plus petits. Les opérateurs Tier 3 permettent à des entreprises et à des consommateurs d’accéder à Internet. N’ayant pas d’accès propre à la dorsale Internet, ces opérateurs de niveau 3 passe des contrats avec des fournisseurs d’accès de niveau 2 ou régionaux qui disposent de leurs propres réseaux pour acheminer le trafic vers une zone géographique limitée.

L’accès ne concernant pas tous les dispositifs connectés à Internet, les fournisseurs de niveau 2 passent quant à eux des contrats avec les fournisseurs de niveau 1 pour disposer d’un accès au backbone mondial.

En résumé, le trafic provenant d’un ordinateur situé d’un côté de la planète peut se connecter à un ordinateur connecté de l’autre côté de la planète en envoyant le trafic à un opérateur de niveau 3. Celui-ci l’achemine à un opérateur de niveau 2 qui le redirige vers un opérateur de backbone de niveau 1. Celui-ci le redirige alors vers l’opérateur de niveau 2 approprié. Lui-même envoi ce trafic à un opérateur de niveau 3 qui livre le trafic à l’ordinateur de destination.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

L’Auvergne couverte en très haut débit fin 2020

Le jeudi, 13 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Auvergne couverte en très haut débit fin 2020

Un nouveau contrat entre la Région, les 4 départements auvergnats et Orange, signé il y a 10 mois, prévoit une couverture haut débit de l’ensemble de l’Auvergne d’ici fin 2020. Tout laisse penser que cet objectif sera atteint tout comme celui de rendre éligible à la fibre 91 % de la population auvergnate d’ici fin 2022.

 

Afin de financer l’équipement des zones rurales, la Région Auvergne et les 4 départements avaient créé un Réseau d’Initiative Public (RIP). L’an passé, Laurent Wauquiez a renégocié la phase 3 du RIP, obtenant que l’opérateur national fasse « mieux (800 communes au lieu de 400), plus vite (2022 au lieu de 2025) et pour moins cher (137 millions économisés) ».

 

Un comité de suivi a ensuite été créé pour s’assurer qu’Orange respecte son engagement. Il s’est réuni le 7 février dernier pour la deuxième fois. Jérôme Barré, responsable des marchés de gros chez Orange, a ainsi déclaré sans détour « En 2019, on a fait le grand chelem ».

En chiffres : 50 % de prises raccordées supplémentaires en 2019 par rapport en 2018, 166 000 clients déjà raccordables, 48 000 clients raccordés, soit un taux de pénétration de 28 %.

 

Depuis juillet 2019, les foyers raccordés ont le choix avec un autre opérateur, Free. Jérôme Barré a également annoncé que l’ensemble de l’offre (avec SFR et Bouygues) sera accessible en 2021. Et ce sera une première pour un RIP.

Du côté des entreprises, Orange s’engage à « mettre de la fibre partout ». Une offre à 250 € leur est proposée, alors que les précédents tarifs étaient prohibitifs, a rappelé Laurent Wauquiez.

 

 

 

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Source : La Montagne

 

 

 

 

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