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5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Le mercredi, 27 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Afin de lancer la nouvelle génération de réseaux mobiles, les opérateurs doivent se voir attribuer les fréquences d’ici la fin de l’année. Les premières antennes 5G pourront ainsi fleurir et les débits exploser dès 2020.

 

Dans toute l’Europe, la bande phare de la 5G est celle comprise entre 3,4 GHz et 3,8 GHz – soit 400 MHz théoriquement à la disposition des opérateurs pour arroser leurs clients d’Internet ultra rapide.

 

Le seul problème est que, dans l’Hexagone, cette bande est déjà partiellement occupée par des locataires qui n’ont aucune envie de vider les lieux avant la fin de leur bail en 2026. Parmi ces encombrants locataires, on trouve les détenteurs de licences Wimax. Cette technologie radio du début des années 2000 devait offrir le haut débit dans les zones rurales grâce à des antennes radio dédiées.

 

Un ménage s’impose et concerne deux acteurs qui sont assis sur 30MHz chacun : Bolloré Télécom (aujourd’hui Wifirst) dans toute la France et SFR en Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

L’Arcep ne peut donc pas révoquer leurs droits d’utilisation, quand bien même les fréquences sont cruciales pour la 5G. Et Bolloré le sait. Il est idéalement placé aujourd’hui pour se refaire. Il lui suffit d’attendre. L’industriel peut s’asseoir dessus jusqu’en 2026, s’en servir lui-même pour faire de la 5G ou encore louer ces fréquences à un tiers.

 

Mais pour ne rien arranger, l’Arcep a encore amputé la bande de la 5G il y a quelques mois. Le gendarme des Télécom a dédié 50 MHz de son stock de 400 MHz au « THD Radio » dans le cadre du plan gouvernemental qui vise à fournir le Très Haut Débit à tous les Français en 2022. Et ce jusqu’en 2026.

 

Du côté de l’Arcep, on assure qu’ « il n’y a pas de difficultés ». Embarrassé, le régulateur expliquait pourtant aux Echos l’été dernier qu’il pourrait bien n’y avoir « que » 280 MHz de spectre à mettre aux enchères… soit 30 % de moins que les 400 MHz identifiés par l’Europe. Depuis l’Autorité étudie ses options mais rien ne bouge.

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

A Lyon, la bataille des data centers a commencé

Le lundi, 07 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

A Lyon, la bataille des data centers a commencé

Ces infrastructures hautement sécurisées se sont multipliées au fil des années. En effet, il y a dix ans la Métropole lyonnaise comptait seulement 1 centre de données contre 14 aujourd’hui. Derrière ce nouveau marché se livre une bataille financière féroce.

 

La preuve en est : DCforData a inauguré son nouveau DC il y a à peine quelques mois dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon. Avec une surface de 4 000 m² et déjà deux salles en service, « Rock » est l’un des plus gros de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses clients sont principalement des collectivités, des grosses entreprises ou encore des sociétés de service du numérique de la région. Mais l’objectif est également d’attirer des firmes nationales voire mondiales.

En effet, d’après Nicolas Pitance, président de DCforData, « Lyon se trouve sur une énorme artère Télécom. Tout le monde connaît le tunnel de Fourvière ou la gare de la Part-Dieu, hé bien il existe également une artère Télécom du nord au sud de l’Europe en direction de Marseille. » Une opinion nuancée par Samuel Triolet, directeur de Rezopole, « Lyon n’est pas dans une position géographique idéale […] Paris, c’est la France, alors on comprend son attrait. A Marseille, de nombreuses fibres trans-méditérranéennes et trans-océaniques partent vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Mais à Lyon, il n’y a aucun effet d’aspiration similaire ».

 

Cependant, l’intérêt de stocker ces serveurs localement est bien réel. D’un point de vue pratique tout d’abord, puisqu’une intervention technique sera bien plus facile et rapide si le centre de données est situé à proximité de l’entreprise. Ensuite, cela permet de réduire de façon considérable le temps de latence et le délai de transmission des données dans un univers où la protection des données est de plus en plus importante. Et enfin, la mutualisation des infrastructures permet aux entreprises de réaliser des économies. « C’est important pour les sociétés françaises d’héberger leurs services sur le territoire national car c’est un hébergement souverain : les entreprises restent soumises à une législation française de contrôle des données, c’est-à-dire une législation plus sévère qu’aux États-Unis et leur Patrioct Act » confirme Cyrille Frantz Honegger, directeur des relations régionales de SFR. Ce géant des Télécoms détient le data center « Net Center » implanté à Vénissieux sur une surface de 7 000 m².

 

Toutefois une autre menace pèse sur les entreprises : le hacking et le vol de données.

« Le data center protège des intrusions de personnes dans le bâtiment. Mais ce sont les gens qui exploitent les serveurs qui gèrent la sécurité informatique […] Des tentatives d’intrusions par des hackers, même nous on en bloque en permanence ! » explique Hervé Gilquin, chercheur en mathématiques appliquées et en charge d’un DC à l’Ecole Nationale Supérieure de Lyon. Cette école et d’autres institutions publiques ont quant à elles fait le choix de stocker en interne. Depuis 2017, L’ENS possède son propre centre de données raccordé au réseau Renater, réseau de télécommunication de la recherche, afin de garder au plus proche les données produites. « Les chercheurs font du développement, il faut bricoler quotidiennement sur les lieux, et avec tous les calculs que nous réalisons nos serveurs sont en activité permanente, ce serait trop coûteux pour nous d’externaliser » ajoute Hervé Gilquin.

 

En effet, ces DC et l’exigence qui en découle coûtent très cher. Les propriétaires de ces centres comptent sur des investissements privés et publics même si ces derniers sont assez récents. « La Métropole a mis du temps à comprendre l’intérêt économique d’un data center […] Pendant des années, les acteurs économiques lyonnais étaient persuadés que ça ne créait pas d’emploi. Mais sans data center au niveau local, les boîtes vont d’abord exporter leur gestion informatique, puis la finance, puis le marketing et finalement les ventes » détaille Samuel Triolet. Nicolas Pitance, quant à lui, ironise « Disons que ce n’est pas aussi visible et vendeur qu’un stade de foot ».

Un changement de cap stratégique puisque selon une étude réalisée par Cisco, la capacité de stockage des centres de données devrait encore être multipliée par 2 d’ici 2021. De quoi accroître encore davantage les ambitions des entreprises de ce secteur...

 

 

 

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Source : Médiacités

 

 

 

 

13 des 18 DataCenters commerciaux lyonnais sont raccordés sur LyonIX

Le mardi, 11 février 2014. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Rezopole a réalisé en Open Street Map une carte des DataCenters de la région lyonnaise. Sur un total de 18 Datacenters, 13 sont membres interconnectés sur l'infrastructure Internet LyonIX. 

"Le fait que la majorité des DCs lyonnais soient connectés sur LyonIX prouve bien que la présence d'un noeud d'échange (IXP) est importante pour le bon développement de la filière numérique d'un territoire. L'activité des DataCenters continuent de s'étendre sur Lyon, et la région Rhône-Alpes avec non seulement des extensions dans les centres existants, mais aussi avec de nouveaux projets de centres d'hébergement informatiques qui devraient voir le jour dans les mois à venir sur tout le territoire régional. On assiste d'ailleurs au même phénomène sur les autres villes où Rezopole a créer des IXP dans la région Rhône-Alpes : Grenoble, St Etienne, Valence. Tous les Datacenters viennent également se connecter sur nos noeuds d'échange locaux" déclare Samuel Triolet, directeur de Rezopole.

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Les data centers connectés sur LyonIX sont :

Business Geografic, CFI_SHD, Colt, Completel, DCforData, Elb Netissime, Fmi, Lasotel, Maxnod, One System, SFR, Volvo IT.

SFR optimise son réseau en 10Gb/s sur l'infrastructure LyonIX

Le jeudi, 23 janvier 2014. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

SFR optimise son réseau en 10Gb/s  sur l'infrastructure LyonIX

SFR a upgradé ses équipements en 10Gb/s sur l'infrastructure Internet LyonIX, afin de gérer le trafic en forte croissance qui passe par Lyon.
SFR, connecté depuis 2006 sur l'infrastructure de Rezopole en 1Gb/s, est passé à l'étape suivante, et a configuré son réseau en 10Gb/s. Cela lui permettra de bénéficier d'un débit 10 fois plus important, ce qui aura un impact positif sur la connexion Internet des utilisateurs et clients.

« Pour SFR, il est important d'être proche de ses clients et de leur délivrer le meilleur service en proximité afin qu'ils puissent développer leur business en toute sérénité. Il était important pour nous d'upgrader par avance vers 10 Gbs car nous constatons depuis quelques mois une forte croissance du trafic local. » affirme Gilles-François Notari, Responsable Peering chez SFR.

 

Pour en savoir plus, consultez le communiqué de presse de l'espace presse.

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