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Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le RIPE, organisme de gouvernance de l’Internet européen, s’oppose à une proposition de remodelage des protocoles Internet de base soutenue par le gouvernement chinois, les entreprises de télécommunications chinoises et le fournisseur d’équipements réseau Huawei.

Cette proposition, nommée “New IP”, est une version remaniée des normes TCP / IP pour prendre en charge les nouvelles technologies. Un “protocole d’arrêt” pour couper les parties défectueuses d’Internet et un nouveau modèle de gouvernance centralisant Internet et le mettant entre les mains de quelques opérateurs de nœuds cruciaux.

 

Soumise l’année dernière à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et publiée le mois dernier par le Financial Times, la nouvelle proposition s’est immédiatement attirée les critiques. Pour le grand public et les défenseurs de la vie privée, il s’agit d’une tentative évidente de cacher des fonctionnalités de censure d’Internet derrière une refonte technique de la pile de protocoles TCP / IP.

En somme, une tentative du gouvernement chinois d’exporter et d’imposer ses opinions autocratiques au reste d’Internet et de son infrastructure. D’autant que plusieurs pays comme l’Iran, la Russie et l’Arabie Saoudite y ont apporté leur soutien.

 

Sur son blog, le registre Internet régional pour l’Europe, l’Asie occidentale et l’ancienne URSS, RIPE NCC, s’est officiellement exprimé contre la nouvelle proposition de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Marco Hogewoning, directeur par intérim des politiques publiques et de la gouvernance d’Internet du RIPE NCC, déclare « Avons-nous besoin de New IP ? Je ne pense pas. […] Bien que certains défis techniques existent avec le modèle Internet actuel, je ne pense pas que nous ayons besoin d’une nouvelle architecture pour les résoudre ».

D’après lui, toute tentative de refonte des protocoles Internet devrait être laissée à l’Internet Engineering Task Force (IETF) et non à l'UIT, où l’influence politique règne davantage que des arguments techniquement solides. Le RIPE est également inquiet par la volonté de changer la nature décentralisée d’Internet.

 

L’organisation a fait part de ses préoccupations dans un document envoyé à l'UIT en février dernier « Le RIPE NCC est profondément préoccupé par ce qui a été proposé ici […] Nous sommes particulièrement préoccupés par l’idée que cette proposition représente une opportunité de s’éloigner du modèle décisionnel “ascendant” traditionnel. Nous pensons également que la justification technique présentée est erronée et trouvons que les conceptions alternatives suggérées sont à la fois irréalistes et non prouvées ».

 

La nouvelle proposition devant entrer en phase de test en 2021, Hogewoning exhorte les organisations nationales de gouvernance de l’Internet à contacter les décideurs locaux et à recommander de voter contre ainsi que faire l’objet d’un vote à une date ultérieure.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le 25 novembre 2019 à 15h35, le RIPE NCC a effectué sa dernière allocation IPv4 /22. L’organisation est maintenant à court d’adresses IPv4. Une annonce sans surprise pour les opérateurs de réseaux : la communauté RIPE a depuis longtemps anticipé et planifié l’épuisement d’IPv4. En effet, le RIPE NCC a été en mesure de fournir des milliers de nouveaux réseaux avec des allocations /22 grâce à une gestion responsable de ces ressources par la collectivité.

 

Même s’il n’y a plus d’adresses IPv4, le RIPE NCC continuera à les récupérer. Celles-ci proviendront d’organisations ayant cessé leurs activités ou fermées, ou de réseaux renvoyant des adresses dont ils n’ont plus besoin. Ces adresses seront attribuées aux membres (LIR) en fonction de leur position sur une nouvelle liste d’attente qui est maintenant active. Seuls les LIR n’ayant jamais reçu d’allocation IPv4 du RIPE NCC peuvent demander des adresses sur la liste d’attente, et ils ne peuvent recevoir qu’une seule allocation /24. Cependant, ces petites quantités d’adresses récupérées ne se rapprocheront pas des millions d’adresses dont les réseaux ont besoin aujourd’hui.

 

Cet événement est une nouvelle étape sur la voie de l’épuisement global de l’espace d’adressage IPv4 restant. L’émergence d’un marché de transfert IPv4 et l’utilisation accrue du Carrier Grade Network Address Translation (CGNAT) au cours des dernières années, ne résout pas le problème sous-jacent : il n’y a pas assez d’adresses IPv4 pour tous.

Sans un déploiement IPv6 à grande échelle, il y a un risque de se diriger vers un avenir où la croissance de l’Internet sera inutilement limitée à cause d’une pénurie d’identificateurs de réseau uniques. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, et le RIPE NCC appelle toutes les parties prenantes à jouer leur rôle pour soutenir le déploiement d’IPv6.

 

 

 

 

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Source : RIPE NCC

 

 

 

 

Épuisement des adresses IPv4 : désormais une réalité

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Épuisement des adresses IPv4 :  désormais une réalité

L’Arcep estimait encore, avant les vacances d’été, que le nombre d’adresses IPv4 publiques disponibles permettrait de tenir jusqu’en mars 2020. Mais depuis, les demandes d’allocation se multiplient et le stock restant fond comme neige au soleil. La date d’épuisement est désormais prévue… le 5 novembre 2019.

 

Passé cette date, le registre européen RIPE basculera dans un mode de strict rationnement. Les organisations souhaitant se fournir devront donc s’inscrire sur liste d’attente. Le cas échéant, ils recevront une petite plage de 256 adresses. Pour ceux détenant déjà des plages d’adresses, ils n’ont quasiment aucune chance de recevoir cette obole. « Nous allons privilégier les acteurs qui n’ont encore jamais bénéficié d’une allocation d’adresses IPv4 », prévient Marco Schmidt, responsable du développement des règles et de la politique interne au RIPE.

 

Ces adresses proviendront essentiellement d’entreprises en faillites. Les acteurs historiques ayant bénéficié d’une large allocation par le passé et n’ayant plus usage de certaines plages, peuvent évidemment les retourner au RIPE. Mais ce cas sera plutôt rare. « Les adresses IPv4 sont devenues des avoirs stratégiques. Presque personne ne voudra s’en séparer », estime Vincentus Grinius, PDG de Heficed.

Le nombre de transferts d’adresses IP ne devrait pas franchement s’envoler à l’avenir pour les mêmes raisons que vues ci-dessus. Cependant, le prix de l’adresse IPv4 pourrait fortement augmenter en même temps que l’offre se raréfie. On trouve actuellement une vingtaine d’offres au niveau global sur le site d’enchères auctions.ipv4.global. Le prix moyen d’achat a plus que doublé, passant de 9 à 21 dollars, en l’espace de trois ans.

 

Cette pénurie inspire d’ores et déjà les esprits fraudeurs qui sont à l’affût pour récupérer des stocks d’adresses IPv4. Ces dernières années, quelques centaines de cas ont déjà atterri sur les bureaux du RIPE.

Le RIPE a donc renforcé ses contrôles pour remédier à cette situation. Plus de 600 enquêtes, soit deux fois plus que l’année précédente, ont été réalisées en 2018. Les membres sont désormais priés de vérifier régulièrement que leurs données sont correctes et à jour.

 

Mais cela ne va toutefois pas résoudre le problème fondamental de la pénurie. Aujourd’hui, aucun acteur Télécom ne peut faire l’impasse sur l’IPv4. Même si l’IPv6 se développe, cette technologie ne connecte qu’environ un quart de la Toile. « L’Internet ne cessera pas de fonctionner, mais il cessera de grandir. Cette pénurie va surtout affecter les nouveaux entrants et les acteurs en croissance, car ce sont eux qui ont le plus besoin de nouvelles adresses IPv4 publiques. Soit ils arrivent à s’en procurer sur le marché secondaire, soit ils devront partager les adresses IPv4 entre plusieurs clients » explique Vivien Guéant, chargé de mission au sein de l’unité « Internet ouvert » de l’Arcep.

 

Une situation loin d’être neutre pour l’utilisateur final puisqu’elle influe sur la qualité de service. Effectivement, lorsqu’un opérateur récupère des adresses IPv4 depuis un acteur localisé dans un autre pays ou un autre continent, il peut arriver que cette information géographique ne soit pas mise à jour.

Le partage d’adresses a également des défauts puisqu’il permet de connecter plusieurs centaines voire milliers de clients sur une seule adresse IPv4. Et cela complexifie sensiblement la maintenance pour l’opérateur et rend difficiles, voire impossibles, certains usages « comme le peer-to-peer, l’accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS, l’accès à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau », explique l’Arcep dans son « Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 ».

La police pâtit également de ce partage forcé. Les enquêtes auront du mal à aboutir si les adresses sont de plus en plus partagées puisqu’elle s’appuie souvent sur une adresse IP pour trouver un délinquant numérique. Pour pallier cette situation, les forces de police européennes souhaiteraient que les opérateurs et FAI réduisent le nombre de clients partagés par adresse IPv4. En Belgique, par exemple, l’industrie des Télécoms a joué le jeu et l’instauration d’un code de bonne conduite a permis de limiter le ratio d’abonnés à 16/1.

 

La seule solution, à long terme, est la généralisation d’IPv6. « Les acteurs du secteur n’ont jamais vu beaucoup d’intérêt dans l’IPv6, car cette technologie n’avait pas d’effets immédiats : tous les sites Web et clients qui ont de l’IPv6 ont également de l’IPv4. IPv6 n’est utile que si tout le monde s’y met. Il faudra probablement garder l’IPv4 pendant encore longtemps. Certains pensent même que l’IPv4 ne s’arrêtera jamais », ajoute Vivien Guéant. À moins de faire comme la Biélorussie qui vient de déposer un décret présidentiel contraignant ces FAI à déployer l’IPv6 auprès de tous les utilisateurs d’ici le 1er janvier 2020. C’est à ce jour le seul pays à forcer le déploiement de l’IPv6 par une loi.

 

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Historique et impact de la croissance des IXP

Le vendredi, 26 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Historique et impact de la croissance des IXP

Nous sommes en 1990 : Internet compte quelques millions d’utilisateurs et les premières entreprises commerciales ont récemment adopté cette nouvelle infrastructure distribuée.

 

L’acheminement du trafic réseau d’une région à l’autre dépend généralement des grands fournisseurs de transit (niveau 1). Ces niveaux 1 se situent au sommet de la hiérarchie, composée de quelques milliers d’AS existants, formant ce qu’on appelle le réseau des réseaux.

 

Beaucoup de choses ont changé depuis ces débuts, quand les petits AS payaient les plus gros pour de la connectivité. Cette dépendance à l’égard des intermédiaires s’est traduite par des frais de transit, des routes indirectes, des temps de trajet aller-retour importants et un manque général de contrôle sur la qualité du service. Le contournement des intermédiaires par des interconnexions directes de peering est devenu la réponse évidente, et les points d’échange Internet (IXP) sont alors apparus comme la solution par défaut pour établir ses connexions.

 

Entre 2008 et 2016, le nombre d’IXP et de membres a pratiquement triplé. Dans le même temps, l’accessibilité via ces installations a stagné autour de 80 % de l’espace d’adressage annoncé (IPv4) tandis que la résilience augmentait en raison de la redondance croissante.

 

Dans presque toutes les régions, notamment en Europe et en Amérique du Nord, les membres d’IXP se sont enrichis avec un nombre croissant d’adhérents et une accessibilité supérieure. Cependant, les écosystèmes régionaux étaient distincts. Par exemple, les IXP européens comptaient le plus grand nombre de membres mais les plus petits AS (en termes d’accessibilité), l’Asie-Pacifique se situait à l’extrême opposé.

 

Cette croissance pose la question de l’impact observable des IXP sur Internet. Pour répondre à cette question, l’Université Queen Mary de Londres, en collaboration avec des chercheurs de Roma Tre Univ, du Consortium GARR et de l’Université de Tokyo, a extrait une grande collection de traceroutes couvrant la même période et a identifié des IXP traversés.

 

Les IXP ont eu un impact évident sur la réduction de la longueur moyenne des chemins d’accès au niveau AS, en particulier pour les grands réseaux mondiaux (hypergiants). Étant donné que ces réseaux sont à forte intensité de trafic, il est probable qu’une grande partie du trafic Internet ait bénéficié d’une réduction substantielle du nombre d’AS traversés.

 

Ils ont aussi clairement aidé à contourner les fournisseurs de transit de niveau 1. Leur impact sur la réduction du nombre de liaisons de transit (pas nécessairement de niveau 1) visibles sur le traceroute est toutefois plus modérée.

 

Malgré ces changements, une hiérarchie claire demeure, avec un petit nombre de réseaux jouant un rôle central. Il est intéressant de noter qu’il existe un petit groupe de réseaux très centraux, indépendamment du fait que les chemins traversent un IXP ou non.

 

De plus, la hiérarchie d’Internet a changé : les grands réseaux centraux ont réduit leur utilisation des peerings publics alors que les IXP ont été adoptés par des AS plus petits et moins centraux. Cela s’explique probablement par la popularité croissante des interconnexions de réseaux privés (PNI), qui sont généralement favorisées par les AS lorsque de gros volumes de trafic sont échangés.

 

Dans l’ensemble, l’augmentation du nombre d’IXP depuis 2008 a eu un impact évident sur l’évolution d’Internet, raccourcissant les chemins (principalement) vers des hypergiants et réduisant la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de transit Tier 1.

 

Les résultats doivent être interprétés à la lumière des contraintes des données existantes, et il existe un certain nombre de domaines où des travaux sont possibles. Par exemple, les données topologiques sont indépendantes des volumes de trafic et la visibilité totale sur Internet est impossible à atteindre.

 

De plus, les stratégies de redirection des réseaux de distribution de contenu (CDN) ne sont pas prises en compte dans les traceroutes ; il est supposé que la comptabilisation des volumes de trafic, de plus en plus importants, livrés par ces réseaux appuierait probablement ces conclusions.

 

 

 

 

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Source : RIPE

 

 

 

 

Nouvelle année, nouvelle maquette !

Le jeudi, 10 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Nouvelle année, nouvelle maquette !

Rezologue, le catalogue de services et formation proposés et animés par nos experts, fait peau neuve !

 

Rezopole vous propose une gamme complète de solutions que se soit pour optimiser vos performances réseaux, pour faire progresser vos équipes techniques ou pour développer vos infrastructures.

 

Découvrez dès à présent cette édition 2019.

 

 

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Nouveauté : Infogérance BGP !

Le vendredi, 13 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Nouveauté : Infogérance BGP !

 Rezopole propose aux entreprises et collectivités de déléguer la gestion de leur infrastructure BGP afin d’en améliorer la performance et d’optimiser les coûts de gestion.

 

Cette prestation s’adresse à toute entité, cliente ou non, des services GIX / NAP de LyonIX et GrenoblIX.

 

Retrouvez tous les détails en pages 20 et 21 du Rezologue 2018.

 

 

 

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Le RUG n°18 affiche complet

Le mardi, 03 avril 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le RUG n°18 affiche complet

Le nombre maximum de participants est atteint pour cette session. Merci à tous ceux qui se sont inscrits !

Ce Rezopole User Group a lieu le 6 avril de 9h00 à 12h00 dans nos locaux (16, rue de la Thibaudière - 69007 Lyon).

 

La 18ème édition porte sur les bonnes pratiques de mise en œuvre d'annonce et de filtrage BGP.

Programme :

• Petit déjeuner
• Intégrité des déclarations dans la base de données du RIPE (RipeDB) :
   - Déclaration d'intention (RPSL)
   - Objets "ASN", "INET", "ROUTE"
   - RPKI
• Rôle complémentaire de PeeringDB
• Mise en œuvre du peering :
   - Peerer avec des Route Server
   - Particularité du peering avec les GAFAM (Peering Direct)
• Les outils autour de la gestion BGP :
   - Monitoring des sessions BGP
   - Outils Web : strat.ripe.net, Qrator, BGPmon
• Consolidation de statistiques :
   - Outils ASDIG, Netflow-Sflow
• Tour de table

 

 

 

 

 

Inscrivez-vous au RUG n°18 !

Le vendredi, 16 mars 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Inscrivez-vous au RUG n°18 !

Le prochain Rezopole User Group se déroulera le 6 avril 2018 de 9h00 à 12h00 dans nos locaux
(16, rue de la Thibaudière - 69007 Lyon).

 

Cette édition portera sur les bonnes pratiques de mise en œuvre d'annonce et de filtrage BGP.

Programme :

  • Petit déjeuner
  • Intégrité des déclarations dans la base de données du RIPE (RipeDB) :
    - Déclaration d'intention (RPSL)
    - Objets "ASN", "INET", "ROUTE"
    - RPKI
  • Rôle complémentaire de PeeringDB
  • Mise en œuvre du peering :
    - Peerer avec des Route Server
    - Particularité du peering avec les GAFAM (Peering Direct)
  • Les outils autour de la gestion BGP :
    - Monitoring des sessions BGP
    - Outils Web : strat.ripe.net, Qrator, BGPmon
  • Consolidation de statistiques :
    - Outils ASDIG, Netflow-Sflow
  • Tour de table

 

 

  Je m'inscris  

 

Le nombre de places est limité !

Merci de confirmez votre participation avant le 3 avril.

 

 

 

 

L’importance des IXP en France !

Le mardi, 20 février 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

L’importance des IXP en France !

Bits of Networks : Etat des points d'échange Internet en France (extraits)

Qu'est-ce qu'un point d'échange Internet ?

Un point d'échange Internet, ou IXP (Internet eXchange Point), c'est un endroit où plusieurs opérateurs réseau s'interconnectent pour échanger du trafic.

De façon simplifiée, il faut voir ça comme un gros switch Ethernet sur lequel chaque opérateur réseau va se brancher, à l'aide d'un câble RJ45 ou une fibre optique. Oui oui, on parle bien du même genre de switch Ethernet que vous avez sûrement chez vous pour brancher vos ordinateurs, juste un peu plus rapide et fiable (et donc plus cher) [...]

Les IXP permettent de développer le territoire local

Les points d'échange sont importants pour développer le réseau sur le territoire local, puisqu'ils permettent aux opérateurs locaux de s'échanger du trafic directement, sans passer par les gros noeuds d'interconnexion comme Paris, Londres ou Amsterdam. Ça permet de réduire la latence et le coût, et de moins dépendre d'infrastructures qui deviennent critiques de par leur concentration (par exemple TH2 à Paris concentre une grosse partie des interconnexions de l'Internet français...). En somme, décentraliser et relocaliser le réseau, ce qui a des vertus non seulement techniques et économiques, mais également humaines : cela permet aussi de relocaliser les compétences techniques [...]

[…] L'effet de réseau joue : comme pour beaucoup de systèmes en réseau, plus un point d'échange possède de membres, plus il devient intéressant de s'y connecter. En effet, plus de membres présents signifie d'avantage de trafic échangé potentiel, pour le même coût fixe […]

La qualité de service d'un IXP doit être irréprochable

[…] Les opérateurs ont donc naturellement tendance à privilégier les points d'échange bien gérés et fiables. En réponse, les points d'échanges qui veulent subsister et grossir se donnent les moyens d'assurer un service fiable : astreinte 24/24, architecture technique redondée, matériel de pointe, etc.

On assiste donc à la fois à un regroupement des compétences, via des structures comme Rezopole pour éviter de tout réinventer de zéro à chaque IXP, mais aussi à un fort partage de connaissance et d'expérience à plus large échelle, avec le RIPE et EuroIX.

[…] L'ecosystème des points d'échange n'est pas un sujet nouveau, mais il reste fascinant parce qu'il entrelace des problématiques techniques et des relations entre structures parfois très différentes. Il illustre bien le modèle distribué et pair-à-pair qui a fait d'Internet un succès. On peut par ailleurs constater que certains points d'échange sont gérés comme un bien commun !

 

Si le sujet vous intéresse, le RIPE NCC maintient un blog collaboratif très actif sur des sujets liés à Internet en Europe, notamment les IXP et le peering. Toujours sur RIPE labs, Uta Meier-Hahn écrit régulièrement des articles passionnants sur les enjeux des interconnexions entre opérateurs.

 

Vous souhaitez en savoir plus, retrouvez ici l'intégralité de cette étude.

 

Participez à l'enquête RIPE NCC 2016

Le mardi, 14 juin 2016. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Participez à l'enquête RIPE NCC 2016

https://www.ripe.net/survey2016

Ce faisant, vous contribuerez à améliorer la stratégie de RIPE NCC pour construire de meilleurs services qui vous concernent, en France, mais vous jouerez aussi pour gagner 5 iPads. Plus tôt vous jouerez plus vous aurez de chance de gagner. Nous avons testé, cela prend moins de 10 minutes à remplir. Les questions sont intéressantes et vous découvrirez peut être même des services de RIPE dont vous ignoriez l'existence.

Tous les détails sont sur ce lien :
https://www.ripe.net/publications/news/announcements/take-the-ripe-ncc-survey-2016

 

 

 

 

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