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Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Le vendredi, 17 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues s’attaque au prix du réseau fibre de SFR

Dans le cadre du plan France Très haut débit, l’opérateur au carré rouge s’est engagé à couvrir environ 20 % des territoires moyennement denses en fibre, contre 80 % pour Orange. Ils ont toutefois l’obligation d’ouvrir ces réseaux aux autres opérateurs, à “prix raisonnable” au regard de l’Arcep. Cependant, SFR a récemment décidé d’augmenter ses tarifs et la manœuvre a irrité l’état-major de Bouygues Telecom.

 

Bouygues Telecom, comme d’autres opérateurs, estime que les tarifs pratiqués par SFR n’ont plus rien de “raisonnables”. Au point que l’opérateur de Martin Bouygues a formellement déposé, il y a plus de deux mois, une demande de règlement de différend à l’Arcep. Dans le détail, le tarif de SFR dit de “cofinancement” est passé de 5,32 à 5,80 euros mensuels par ligne au 1er février. Le prix de location d’une ligne à l’unité a quant à lui grimpé de 16,40 à 16,73 euros par mois.

 

SFR était déjà plus cher qu’Orange avant son augmentation tarifaire. Des prix d’autant moins justifiés que se raccorder au réseau de l’opérateur au carré rouge s’avère, pour des raisons techniques, plus coûteux que chez Orange. Certains arguent que la stratégie de SFR vise à décourager ses rivaux de proposer des offres de fibre concurrentes dans la zone moyennement dense.

 

Ce risque a d’ailleurs été récemment évoqué par le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, : « Il y a aujourd’hui, dans les zones privées, un travail en cours de l’Arcep, puisqu’un des grands opérateurs qui déploie la fibre a des pratiques tarifaires qui posent question. Je veux dire que nous y travaillons. L’Arcep ne laissera pas de passager clandestin dans le système. Elle ne laissera pas un acteur profiter de la situation pour pratiquer des prix plus élevés en ayant instauré un monopole privé. Comptez bien sur l’Arcep pour remettre les points sur les “i” à ce sujet ».

 

Un bon connaisseur du secteur tempère toutefois les critiques visant SFR. D’une part, il argue que l’opérateur de Patrick Drahi dispose d’une base de coûts plus élevée qu’Orange. D’autre part, il se demande pourquoi Bouygues Telecom ne sollicite l’Arcep qu’aujourd’hui, alors que le prix de location de la ligne de SFR est resté stable depuis 2012. Il estime aussi que Bouygues Telecom aurait aussi pu choisir de coinvestir, au moins en partie, avec SFR, au lieu de recourir uniquement à la location de lignes à l’unité. Quoi qu’il en soit, c’est désormais au régulateur d’arbitrer.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

Le vendredi, 06 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

D’une durée d’au moins cinq ans, ce partenariat entre Orange et Free – appelé “accord de mutualisation passive” – vise à partager et à construire ensemble des pylônes de téléphonie mobile dans les territoires ruraux. En clair, les opérateurs partageraient des pylônes et leurs coûts d’exploitation mais chacun y grefferait ses propres équipements radios. Les territoires concernés se situent dans une zone dite “de déploiement prioritaire” (ou ZDP), c’est-à-dire les territoires ruraux où la couverture mobile est mauvaise ou insuffisante.

 

En général, ce type d’accord permet aux opérateurs de baisser significativement leurs coûts pour couvrir des zones peu peuplées et donc peu rentables. Néanmoins, l’enjeu ici est un peu différent pour Orange.

Aujourd’hui, tout opérateur souhaitant déployer un nouveau pylône dans la ZDP est confronté à une “obligation de consultation préalable”. Il doit prévenir ses rivaux pour savoir s’ils sont intéressés par une mutualisation du site. Une obligation apparue en janvier 2018 lors du New Deal afin d’en finir avec les zones “blanches” et “grises”. Mais à l’époque, cette disposition était inacceptable pour Orange estimant qu’elle ruinait tous ces efforts de différenciation en ZDP.

 

L'Arcep a alors revu sa copie et a proposé que si un opérateur faisait à un de ses rivaux une offre de mutualisation passive en ZDP jugée raisonnable, alors l’obligation de consultation préalable pourrait sauter. Orange a donc demandé au régulateur de lever cette obligation. Free a fait la même demande, mais uniquement pour les sites qui seraient co-construits avec Orange. De son côté, l’Arcep a lancé une consultation publique pour recueillir l’avis du secteur à ce sujet mais aussi concernant une possible disparition, pour tous les acteurs, de cette obligation.

 

La question de la mutualisation des infrastructures mobiles est devenue éminemment stratégique pour les opérateurs avec l’arrivée de la 5G l’été prochain. SFR et Bouygues Telecom partagent depuis longtemps une grande part de leurs infrastructures mobiles dans les zones moins denses. Un accord similaire entre Orange et Free leur permettrait d’être plus compétitif. C’est particulièrement vrai pour l’opérateur de Xavier Niel contraint de faire davantage d’efforts pour améliorer sa couverture nationale.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Le jeudi, 27 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les 4 grands opérateurs dans les starting-blocks

Les noms des opérateurs qui participeront à l’attribution des premières fréquences dédiées à la 5G ont été dévoilés par l'Arcep ce 26 février. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont donc portés candidats. Les quatre grands opérateurs nationaux vont s’affronter lors d’enchères, qui doivent débuter mi-avril, pour récupérer un maximum de fréquences. Et l’enjeu est de taille : ceux qui remporteront le plus de spectre pourront proposer un meilleur service que les autres.

 

Pour l'Arcep, le fait que les quatre grands opérateurs aient répondu présent est une satisfaction. Pour le président de l’institution, Sébastien Soriano, cela prouve que les conditions de cette vente « sont raisonnables ». Même si certains opérateurs ont hurlé le contraire ces derniers mois estimant que le gouvernement se montrait financièrement trop gourmand. Ils jugeaient également que ce spectre était assorti d’obligations de couverture du territoire – en particulier des zones rurales, bien moins rentables que les villes – trop importantes et coûteuses.

 

Aucun autre acteur des télécoms ne s’est porté candidat pour la 5G y compris les grands MVNO. Idem pour les industriels de différents secteurs. Il faut dire que l’attribution oblige à acheter un minimum de 40 MHz de fréquences. Cette mesure, qui vise « à éviter la fragmentation du spectre » explique Sébastien Soriano, a de facto « mis la barre un peu haut » pour les industriels.

 

Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, sous réserve qu’ils se plient bien aux engagements demandés, devraient chacun récupérer un bloc de 50 MHz au prix fixe de 350 millions d’euros. Suivra une bataille pour les 110 MHz restants, qui seront mis aux enchères par blocs de 10 MHz, mais aucun opérateur ne pourra décrocher plus de 100 MHz de spectre au total.

 

L'Arcep doit déterminer dans les prochaines semaines la manière dont les enchères se dérouleront. Plusieurs modalités restent encore à régler.

À noter que pendant les enchères, les opérateurs n’auront pas le droit de discuter entre eux et de s’entendre sur certaines stratégies communes, ce qui fausserait la concurrence. Si rien ne vient bousculer l’agenda, le régulateur table sur une attribution des fréquences au mois de juin. Les opérateurs pourront alors débuter le déploiement de la 5G au début de l’été, courant juillet.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Câbles sous-marins : Orange et Telxius s’associent

Le jeudi, 20 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Câbles sous-marins : Orange et Telxius s’associent

Le 18 février, Orange et Telxius, une filiale de l’opérateur historique espagnol Telefonica, ont annoncé leur association en vue de la mise en service d’un nouveau câble sous-marin transatlantique. Appartenant à Google, le câble ‘Dunant’ reliera courant 2020 la France aux États-Unis. Orange disposera de deux paires de fibre et Telxius d’une seule sur les douze que compte le câble.

 

Ils « offriront et exploiteront des services de colocalisation dans leurs stations d’atterrissement respectives », à Saint-Hilaire-de-Riez (côte ouest de la France) et à Virigina Beach (côte est des États-Unis), précisent les deux groupes dans un communiqué commun. Telxius fournira à Orange par une liaison de sa station d’atterrissement à Ashburn, en Virginie. En retour, Telxius bénéficiera des liaisons d’Orange vers Paris et les principales villes de l’Hexagone.

Avec cet accord Orange disposera de davantage de capacité entre l’Europe et les États-Unis. Il s’agit pour l’opérateur historique d’un impératif pour faire face à l’explosion du trafic de données entre le Vieux Continent et le pays de l’Oncle Sam. Pour le leader français des télécoms, Dunant constitue un investissement conséquent s’élevant à plusieurs dizaines de millions d’euros.

 

Dans le cadre de cette entreprise, Orange collabore aussi avec Google afin de lui fournir des liaisons en fibre optique terrestres en France. Ce qui permet au géant de Mountain View de connecter ses data centers des deux côtés de l’Atlantique. Ces dernières années, il a investi dans une dizaine de ces artères reposant au fond des mers, et si essentielles au bon fonctionnement d’Internet.

 

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

5G : plus d’antennes pour couvrir l'Hexagone

Le vendredi, 07 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : plus d’antennes pour couvrir l'Hexagone

Publiée le 4 février, une étude du cabinet Tactis montre que dans les zones péri-urbaines, il faudra environ 30 % de sites supplémentaires pour offrir un niveau de service 5G équivalent à celui de la 4G. Notamment dans les territoires ruraux, où deux fois plus de sites seront nécessaires pour disposer d’une couverture équivalente, et jusqu’à trois fois plus pour délivrer un service haut débit.

 

Pour arriver à ces estimations, les experts de Tactis ont simulé la couverture 4G dans plusieurs zones péri-urbaines et rurales à partir des sites d’antennes mobiles existants. Ils ont ensuite simulé ce que serait la couverture 5G en se basant sur ces mêmes sites. Dans ses projections, Tactis n’utilise que la bande de fréquences 3,5 GHz. Mais le constat est sans appel : la couverture est à chaque fois bien moindre en 5G qu’en 4G.

 

Pourquoi de telles différences ? Parce que les fréquences utilisées pour fournir la 5G ne seront pas les mêmes que pour la 4G, et elles n’ont pas les mêmes caractéristiques. « Les déploiements 4G actuels utilisent notamment des fréquences basses, qui portent loin, tandis que les fréquences hautes qui seront utilisées pour les déploiements 5G, dans la bande des 3,5 GHz, offrent beaucoup de débit mais portent bien moins loin », explique Julien Renard, expert radio chez Tactis. Toutefois, les simulations de Tactis ne comprennent pas la bande de fréquences 700 MHz alors que ces fréquences sont basses et permettent de couvrir beaucoup mieux les territoires. Pour expliquer ce choix, Julien Renard précise que la bande des 700 MHz ne permettra pas de bénéficier « de toutes les promesses de la 5G ». Impossible, affirme-t-il, d’offrir un vrai service haut débit avec ces fréquences.

 

La densification des réseaux 5G dans les cœurs de villes et les zones les plus urbanisées, généralement très rentables pour les opérateurs, sera certainement une priorité pour les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. En revanche, le cabinet s’interroge pour les territoires péri-urbains et les zones rurales, moins rentables. Pour acquérir des fréquences 3,5 GHz, les opérateurs devront s’engager à ce que, en 2024 et 2025, 25 % du nombre de sites 5G déployés se situent en zone rurale. Mais ils n’ont pour autant aucunement l’obligation d’y déployer de nouveaux sites. Ce qui sera pourtant un impératif pour offrir une couverture 5G de qualité, d’après Tactis.

 

Le risque ? Une nouvelle fracture numérique entre les villes et les campagnes. Ces dernières pourraient se retrouver, durablement, avec des réseaux 5G inexistants ou de piètre qualité. Pour densifier davantage les réseaux, la solution pourrait venir d’une plus forte mutualisation des infrastructures mobiles.

Les opérateurs y songent déjà. Dans un entretien aux Echos, Stéphane Richard, PDG d’Orange, a jugé que « la question d’une mutualisation poussée se pose. […] Orange a signé (des accords en ce sens) en Espagne, en Pologne ou en Belgique. En France, certains de nos concurrents partagent déjà largement leurs réseaux ; nous y réfléchissons également ». Les grandes manœuvres pourraient commencer dès cette année, lorsque les fréquences 5G auront été attribuées.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Fibre : hausse des importations chinoises

Le vendredi, 13 décembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : hausse des importations chinoises

Les fabricants de câbles en fibre optique dédiés aux Télécoms se félicitaient encore d’un fort essor des ventes en avril dernier mais depuis l’activité s’est dégradée. Les industriels en pointe dans ce domaine, comme Nexans ou Acome, ont vu leurs livraisons baisser au troisième trimestre. C’est en tout cas ce que constate le Syndicat professionnel des fabricants de fils et câbles électriques et de communication (Sycabel) « Le très fort ralentissement des livraisons de câbles à fibre optique, de l’ordre de 20 % au troisième trimestre 2019 – et ce pour la première fois depuis le troisième trimestre 2011 – suscite l’inquiétude, alors même que les déploiements dans l’Hexagone s’accélèrent, déplorent ses membres. Cette baisse brutale – voire interruption – des livraisons soulève une vive préoccupation dans nos rangs, tant au niveau de la gestion industrielle et de l’emploi que de la pérennité des investissements réalisés en France ».

 

Pourquoi les commandes ne suivent-elles pas alors que les déploiements des réseaux de fibre vont bon train ? D’après le Sycabel, de nombreux acteurs du déploiement de la fibre s’approvisionnent désormais en Chine, et dans une moindre mesure en Corée du Sud. « Ces entrées en douanes atteignent en juillet 2019 un niveau très élevé et représentent 45 % de la production de câbles à fibre optique du Sycabel, alors qu’il était de 13 % en 2017 et 23 % en 2018 ».

 

Jacques de Heere, PDG d'Acome et vice-président du Sycabel, fait grise mine. « Les usines tournent au ralenti, et certaines vont fermer d’ici la fin de l’année […] nous avons très fortement ralenti notre production. Depuis un an, celle-ci a été plus que divisée par deux ».

 

S’il n’est pas interdit d’acheter des câbles chinois, Jacques de Heere et le Sycabel ont « de sérieux doutes » sur le fait que ces produits étrangers respectent le cahier des charges stricte imposés aux acteurs français. « Nous voulons que tout le monde soit soumis aux mêmes règles », poursuit Jacques de Heere. Le dirigeant brandit le risque que certains territoires se retrouvent avec des réseaux de piètre qualité, moins performants, moins durables, et davantage susceptibles d’essuyer des pannes.

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Arcep : Orange " attaque le modèle français de régulation "

Le vendredi, 13 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Arcep : Orange

Dans sa newsletter de lundi, le collège de l'Arcep a publié un édito afin de faire le point sur les implications d’une récente pique de l’opérateur historique. En effet, Orange a déposé, à la fin de l’été, une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) au Conseil d’État dans le but de contester le pouvoir de sanction du régulateur des télécoms. Mais d’après le collège, Orange « [défie] l’esprit pragmatique de la régulation à la française ». Avec cette initiative, l’opérateur historique « n’agresse pas tellement l'Arcep mais attaque plus largement le modèle français de régulation », précise Sébastien Soriano, président de l’Arcep.

 

Le pouvoir de sanction de l'Arcep est vital pour le bon fonctionnement de la régulation actuelle souligne le collège dans son édito. Il ne serait notamment pas possible de bénéficier « des engagements que peuvent prendre les opérateurs sur des enjeux concurrentiels ou de couverture du territoire » argumente le gendarme des Télécoms. « Sans contrôle ni sanction, ces engagements ne seraient que de papier », insiste-t-il.

 

Très remonté par l’initiative de l’opérateur historique, Sébastien Soriano a déclaré « Je ne suis pas certain qu’Orange a mesuré toutes les conséquences ». Le président de l'Arcep affirme que si son pouvoir de sanction disparaissait, alors la France devrait choisir un autre modèle de régulation. Souhaitant tirer avantage de la « synergie entre les infrastructures et les services », elle a décidé de laisser l’opérateur historique maître de son réseau de ses déploiements.

Sébastien Soriano explique « Nous avons jugé qu’Orange, du fait de son besoin de regagner des clients dans l’Internet fixe était incité à investir dans la fibre », y voyant une « dynamique de marché positive. Mais la contrepartie de ce choix, c’est qu’il faut que le régulateur vérifie au quotidien qu’Orange ne profite pas de cette situation en se donnant un avantage sur le marché de détail. C’est ce qu’on appelle la non-discrimination. Pour y veiller, il faut un contrôle régulier et des procédures de sanction. Sans elles, nous serions potentiellement poussés à choisir des approches de régulation beaucoup plus radicales… »

Et termine en corrigeant : « Ce n’est pas une menace, c’est factuel ».

 

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

La 1ère page Web est née à Villeurbanne

Le mercredi, 13 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

La 1ère page Web est née à Villeurbanne

Tim Berners-Lee, informaticien au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), pose les premières bases du Web en mars 1989. Trois ans plus tard, il présente le premier site consultable hors du CERN lors d’une réunion scientifique à Annecy (l'ancêtre de la Web Conférence) à laquelle assiste l'ingénieur informatique Wojciech Wojcik, alors correspondant du CERN pour le CNRS.

 

Il revient au laboratoire avec cette technologie de partage facile d’une même information. Il crée avec un autre ingénieur, Daniel Charnay, la première page Web de France consacrée à l’IN2P3 (Institut National de physique nucléaire et de physique des particules situé à Villeurbanne) : une photo du bâtiment, quelques informations et trois liens hypertextes pointant vers d’autres sites Web du monde. Le site info.in2p3.fr devient ainsi le premier site français et le cinquième mondial de l’époque.

 

 

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Source : La Tribune Auvergne-Rhône-Alpes

 

 

 

 

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