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Fibre : les professionnels du raccordement s’engagent

Le vendredi, 28 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : les professionnels du raccordement s’engagent

C’est au tour des professionnels chargés du raccordement de s’engager pour résoudre le problème posé par les défauts d’entretien ou de raccordement à la fibre. Ils se sont en effet engagés, à travers la signature d’une charte de bonnes pratiques, à mettre fin à ce que les pouvoirs publics voient comme un obstacle majeur à l’adoption de la fibre sur le territoire.

 

Une série d’engagements dont celui de se limiter à un seul niveau de sous-traitance, « avec une attention particulière au statut et à la qualification » des sous-traitants employés.

Une gageure alors que la sous-traitance “en cascade” est souvent rendue responsable des défauts dans la qualité des raccordements. Les entreprises signataires de cette charte, représentant 70 % des acteurs du secteur, se sont également engagées à favoriser le recours à l’emploi local et à accompagner la formation de leurs collaborateurs via la mise en place d’actions dédiées à la formation initiale ou à la montée en compétences.

Parmi elles figurent les entreprises Axians, Circet, Constructel, Eiffage, ENGIE Solutions, Firalp, NGE Infranet, SADE Télécom, Groupe Scopelec, SNEF Télécom, Sogetrel, Solutions30 et SPIE CityNetworks.

 

Les opérateurs commerciaux ainsi que les opérateurs d’infrastructures comme Altitude Infra, Axione, Orange, TDF et XpFibre s’étaient déjà engagés début mars sur un nouveau contrat cadre de sous-traitance (également connu sous l’appellation de mode STOC, pour “Sous-Traitance Opérateur Commercial”) afin de mettre un terme à ces abus répétés qui empoisonnent la vie des utilisateurs.

 

Un problème qui ne date malheureusement pas d’hier. En effet, un groupe de travail constitué par l'Arcep sur le sujet faisait déjà état en 2019 de « taux de malfaçons importants dans la réalisation des opérations de raccordement final et de brassage au point de mutualisation ».

Et de citer trois difficultés principales à résoudre pour mettre fin à la prolifération des “plats de nouilles” : le non-respect répété des règles de brassage au point de mutualisation, les défauts des routes empruntées par la fibre optique pouvant entraîner des embouteillages sur les points de branchement optique ainsi que les actes de vandalisme divers sur les points de mutualisation.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Les professionnels de la fibre vers de nouveaux records de déploiement en 2021

Le jeudi, 20 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Les professionnels de la fibre vers de nouveaux records de déploiement en 2021

À l’occasion d’un colloque organisé pour la présentation d’un baromètre dédié réalisé par Infranum, les représentants des acteurs de la fibre et les autorités avaient de quoi se féliciter. En effet, le secteur devrait de nouveau franchir un palier en 2021 avec le déploiement de 6,2 millions de prises au cours de l’année.

Les acteurs de la fibre se sont même permis le luxe de dépasser les objectifs gouvernementaux avec des prévisions de 87 % de logements raccordés à la fibre en 2022 au lieu des 80 % initialement souhaités par les pouvoirs publics.

 

Si l’année 2020 avait déjà vu la filière battre tous les records de raccordements, avec 5,8 millions de prises installées, l’exercice actuel se présente sous de meilleurs auspices encore. Et c’est sur les réseaux d’initiative publique (RIP) que les professionnels du secteur ont choisi de mettre l’accent en 2021. Sur les 6,2 millions de prises attendues en 2021, 3,6 millions seront situées en zones RIP, contre 1,8 million en zones AMII, 0,5 million en zones très denses et 0,4 million en zones AMEL.

 

Un ralentissement est prévu pour 2022 avec le déploiement de 5,8 millions de prises dont une majorité seront encore installées en zone RIP. Résultat des courses : si 40,6 millions de logements disposeront de la fibre optique en 2025, un « reste à déployer » de l’ordre de 6,5 millions de prises à installer d’ici à 2025 sera encore de la partie pour arriver à la complétude des réseaux.

Et c’est bien là que le bât blesse « s’il ne restera alors “plus que” 6,5 millions de prises à déployer au total d’ici 2025, ce seront les plus ardues », soulignent les représentants de la filière.

Et de relever que 2,1 millions de locaux, soit les derniers 5 %, devront nécessairement être financés via des aides publiques conséquentes… Pire encore, 3 % de ce « reste à déployer » ne pourra pas l’être, en raison de contraintes techniques et financières. « Pour ces logements, il faudra nécessairement étudier d’autres pistes, comme l’internet satellitaire », indique-t-on du côté de l’Infranum, qui voit dans le lancement de nouvelles offres satellitaires une alternative de plus en plus crédible pour atteindre l’objectif du très haut débit pour tous.

 

Pour atteindre le 100 % de logements fibrés au cours de la prochaine décennie, les professionnels du secteur en appellent à la mise en place d’un service universel de la fibre.

Mais d’autres écueils se trouvent également dans le très haut débit pour tous. À commencer par la qualité des raccordements alors que le taux d’échec moyen des raccordements se situe aujourd’hui entre 20 et 25 %. Et si les représentants de la filière et des pouvoirs publics ont pris des engagements il y a quelques semaines pour combattre la propagation des “plats de nouilles” dans les armoires de génie civil ou au sein des immeubles, le résultat ne sera pas immédiat.

Parmi les dossiers brûlants à gérer pour la filière se trouve également celui de l’emploi. Que faire des professionnels du raccordement lorsque celui-ci sera effectif ? La question devrait continuer à se poser dans les années à venir, d’autant que le secteur a recruté en 2020 9 700 nouveaux collaborateurs, au lieu de 5 500 annoncés l’année dernière et en prévoit, non plus 1 500 en 2021, mais 5 500.

 

« Trois points doivent concentrer nos efforts : la transition cuivre-fibre, l’amélioration de la qualité des raccordements et l’anticipation de la période post 2021, notamment en ce qui concerne l’emploi », a concédé ce mardi le secrétaire d’État au Numérique Cédric O.… tout en se félicitant du travail effectué jusqu’à maintenant, relevant que « les chiffres sont très bons, mais il faut continuer ce travail collectif, car il reste encore des défis à relever ».

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

InfraNum vient d’annoncer « un accord majeur entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements et garantir la pérennité des réseaux fibre en France ». La qualité des opérations de raccordement à la fibre optique étant en ce moment sous le feu des critiques, la fédération des industriels des infrastructures numériques s’efforce ainsi de rassurer. Un cadre a donc été mis en place et sera décliné dans de multiples accords entre fournisseurs d’accès et exploitants de réseaux… mais dont certains restent néanmoins à signer.

 

Depuis 18 mois, opérateurs d’infrastructure (OI) et opérateurs commerciaux (OC) travaillent ensemble à l’élaboration de ces nouveaux contrats Stoc (pour sous-traitance opérateur commercial). Le but étant d’améliorer un mode opératoire que tous tiennent absolument à conserver : le fournisseur d’accès à Internet (OC) réalise le raccordement de son abonné, en qualité de sous-traitant de l’exploitant du réseau (OI).

En effet, face à l’afflux de demande, ses défenseurs arguent qu’il s’agit du fonctionnement le plus efficace pour faire vite. Mais pas pour faire bien, rétorquent les détracteurs du mode Stoc dénonçant dégradations, échecs de raccordement ou coupures d’accès.

 

Le mode Stoc s’efforce donc de faire sa mue, « pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions, les processus et la rapidité de raccordement, la formation des intervenants ». InfraNum annonce donc que les discussions entre exploitants de réseaux et FAI ont permis d’avancer sur trois axes :

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions », avec notamment la « réalisation d’audits communs et introduction de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel »
  • « Renforcer la transparence » grâce un système de suivi des interventions et un « contrôle par un système d’intelligence artificielle » du côté de l’exploitant du réseau
  • « Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l'Arcep »

 

Si la fédération industrielle assure que « les premières signatures ont déjà eu lieu pour une généralisation rapide et une mise en place immédiate », elle concède toutefois que ce « nouveau cadre contractuel » n’est pas encore pleinement déployé.

Ainsi, les opérateurs de réseaux Axione et Altitude Infra ont signé « avec la majorité des OC » tandis que les choses sont « en bonne voie » du côté de TDF. En revanche, rien sur l’avancée des discussions du côté d’Orange et SFR, qui ont la particularité d’être à la fois opérateurs commerciaux et exploitants de réseaux, notamment en zone publique et en zone d’initiative privée.

 

Encore un peu de patience donc avant que ce nouvel accord majeur soit décliné à l’unisson sur tous les réseaux et entre tous les exploitants et les FAI. L’intérêt pour les parties prenantes étant qu’il « évite d’imposer une décision réglementaire ». L'Arcep menant actuellement une consultation sur le sujet…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Le jeudi, 25 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un langage commun pour les réseaux de fibre optique

Depuis 18 mois, l’Association de collectivités pour le numérique Avicca, la fédération d’industriels InfraNum et la mission France THD travaillent sur la refonte du format d’échange de données Grace THD. Une “v3” revue et corrigée qui deviendra la future norme pour les réseaux publics de fibre optique.

 

Les promesses de Grace THD V3 : « l’harmonisation et l’uniformisation des pratiques en matière d’échanges de données entre les acteurs privés et publics » soient une des conditions à l’“industrialisation des déploiements”. Afin de tenir les objectifs du Plan France THD, l’ambition est de renouer au plus vite avec les cadences de production de 2019.

Ce référentiel commun vise également à permettre aux collectivités de constituer une base fiable et exploitable de leurs réseaux d’initiative publique.

 

Une recommandation du plan France THD, accompagnée d’un guide d’application, va contribuer à promouvoir l’adoption de ce modèle. Ainsi, « la mission France THD préconise à l’ensemble des collectivités territoriales la migration en GraceTHD v3 » en phase d’exploitation. Tandis qu’en phase de déploiement, « la migration sera décidée par la collectivité sous l’égide de la MTHD, après consultation des acteurs privés locaux et nationaux concernés ».

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Le guichet France THD rouvre ses portes

Le mercredi, 23 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le guichet France THD rouvre ses portes

Le gouvernement a annoncé de nouveaux financements pour les réseaux publics de fibre optique. Depuis deux ans les collectivités et les industriels de la fibre réclament cette réouverture du guichet de subventions aux Réseaux d’Initiatives Publiques. Celle-ci se fera toutefois au compte-gouttes puisque seulement 140 millions d’euros y seront affectés en 2020. Une somme issue des économies réalisées sur les programmes lancés précédemment, à la faveur d’économies d’échelle sur les travaux de déploiement mais aussi de l’appétit croissant des investisseurs privés pour ces projets très rémunérateurs.

 

Des fonds restant toutefois bien loin des besoins estimés pour compléter, ou presque, le déploiement en fibre optique sur quelque 25 départements d’ici 2025. Parmi ceux n’y trouvant pas leur compte, la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies. Jean-Luc Sallabery, en charge du département numérique de la FNCCR, a réagi et pour lui l’enveloppe annoncée par le gouvernement n’est pas « à la hauteur de l’enjeu ». Il y a quelques jours seulement, la Fédération réclamait un abondement du guichet à hauteur d’un milliard d’euros.

Cela devrait couvrir environ 20 % du montant nécessaire aux 3 millions de lignes de fibre optique restant à déployer. Soit relativement peu au regard des 36 millions de locaux français, mais « ce sont les plus compliquées, avec un coût prévisionnel est de 1 500 – 1 600 euros à la prise. Soit un coût total de 4,5 à 5 milliards d’euros », calcule Jean-Luc Sallabery. Il se désole ainsi de la “double peine” infligée aux territoires : des déploiements sur fonds privés en AMEL, dont il doute qu’ils soient réellement achevés, et des financements réduits pour les collectivités ayant choisi de conserver le modèle RIP.

 

L’arithmétique gouvernementale suscite d’autant plus d’interrogations qu’elle ne cadre pas avec la dynamique des projets en cours. Ainsi, si l’Avicca, l’association des collectivités pour le Numérique, à crier “victoire” suite à cette annonce, c’est en réalité pour mieux pointer les efforts qui devront immédiatement être consentis. « Les parlementaires devront impérativement se mobiliser dans le cadre du projet de loi de finances pour permettre à l’ensemble des premières demandes, prêtes à être déposées, d’être accompagnées », souligne-t-elle. Coût estimé : 322 millions d’euros supplémentaires.

Une enveloppe additionnelle que les députés devront débloquer sous peine d’assister à une “foire d’empoigne” entre des territoires qui, pour lancer leurs projets, n’auront pas le loisir d’attendre d’hypothétiques économies prévient Ariel Turpin. L’État compte réaliser ces économies au fur et à mesure en recyclant les crédits non utilisés, afin de rassembler les 4 à 500 millions qu’il estime nécessaires. Cette mécanique doit permettre au gouvernement de rester dans le budget initialement dévolu au guichet France THD soit 3,3 milliards. Mais de son côté l’association des collectivités pour le Numérique continue de le juger sous-évalué pour apporter la fibre optique sur l’ensemble du territoire.

 

En revanche, pour InfraNum ça passe. « J’abonde au discours gouvernemental. Il y a des économies qui sont faites dans les déploiements, et l’enveloppe des 3,3 milliards devrait effectivement suffire pour assurer la totalité des demandes collectivités territoriales » réagit Étienne Dugas, le président de la Fédération des industriels du Très Haut Débit.

La relative modestie des 140 millions d’euros promis dans un premier temps ne l’émeut pas outre-mesure. « Ce n’est pas un problème d’argent. Pour les prises qui restent, il suffit de les lancer en concession et la demande de subventions sera quasi nulle », tranche-t-il.

« Ce qui était important, c’était de rouvrir le guichet pour pouvoir instruire les dossiers », conclut le patron d'InfraNum. Par ailleurs satisfait d’une autre annonce, celle de la signature du contrat stratégique de filière infrastructures du numérique « d’ici à la fin de l’année ».

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

25 tutos en ligne sur les métiers de la fibre

Le mercredi, 03 avril 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

25 tutos en ligne sur les métiers de la fibre

Installer un boîtier de distribution, localiser un défaut sur une fibre, réaliser une mesure de réflectométrie… Des gestes essentiels qu’un technicien de fibre optique doit savoir maîtriser.

 

Face à l’urgence de la formation de ces professionnels, l’association de l’École des Plombiers du Numérique et la fédération Infranum, avec le soutien d’Opcalia et de plusieurs industriels du secteur (Telenco, Sogetrel, Spie), ont lancé la plateforme manuel.lesplombiersdunumerique.org. Ces 25 tutoriels en ligne présentent les différentes spécialités de cette profession afin d’accélérer la maîtrise de ces gestes.

 

Sous forme de fiche thématique, chaque tutoriel est basé sur une vidéo didactique, des photos et des explications détaillées. 10 à 15 minutes suffisent pour intégrer les apprentissages. Ils serviront de base à l’enseignement au métier de la fibre dans les 9 écoles des Plombiers du Numérique mais ils peuvent être utilisés par tous notamment dans le but d’accompagner le développement des industriels de la filière infrastructure numérique et les besoins de formation associés.

 

Cette base de connaissances est destinée à être enrichie par tous les acteurs de la filière afin de la professionnaliser. La plateforme qui les héberge est ouverte à tous gratuitement.

 

 

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Source : InfraNum

 

 

 

 

THD radio : les industriels réclament plus de temps

Le mercredi, 13 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

THD radio : les industriels réclament plus de temps

L’Arcep a ouvert un guichet pour permettre aux collectivités d’obtenir des fréquences THD radio et ainsi déployer cette technologie sur leurs territoires. L’enjeu étant de pouvoir proposer du très haut débit (minimum 30 Mb/s) aux foyers les moins bien desservis en ADSL et promis à une arrivée tardive de la fibre optique. Quelques 2,2 millions de foyers en 2022 seraient concernés selon InfraNum.

 

Mais voilà, seulement une poignée de collectivités ont obtenu ou demandé des fréquences dédiées. En effet, la Fédération fait état d’un « déploiement du THD radio […] à l’étude ou confirmé pour près de 40 départements » et note qu’à ce jour une « douzaine de départements » n’ont entamé aucune démarche.

 

C’est pourquoi InfraNum tire la sonnette d’alarme et demande à l’Arcep de prolonger l’ouverture du guichet THD radio d’un an. L’objectif étant d’avoir plus de temps pour convaincre ces collectivités d’opter pour une solution hertzienne. Si d’autres solutions existent, comme la 4G fixe des grands opérateurs nationaux, la Fédération prévient qu’elle « ne supportera pas, en plus, les usages domestiques ou professionnels spécifiques ». Et la perspective d’une desserte fixe 5G n’est pas plus à envisager « attendre son arrivée pour répondre à un besoin immédiat de très haut débit fixe en zone rurale est un leurre » alerte Etienne Dugas, président d’InfraNum…

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Nouveau référentiel des métiers de la fibre

Le mardi, 26 février 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Nouveau référentiel des métiers de la fibre

Publiée par Objectif Fibre et ses partenaires, cette cartographie des métiers de la fibre optique a nécessité plus d’un an de travail collaboratif. Développé dans le cadre de l’Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), cet outil a pour objectif de faciliter la description, la formation et le recrutement dans ce secteur.

 

Attendu par les acteurs de l’emploi, de la formation, les entreprises et collectivités territoriales, ce référentiel se décline en 26 fiches métiers définissant les profils correspondants. Ces fiches complètent décrivent ainsi les intitulés de poste, de l’activité, les pré-requis, les missions ou encore les perspectives d’évolution.

 

Cette publication confirme le dynamisme des acteurs du marché de la fibre optique en pleine croissance et de l’intelligence collective mise au service du Plan France Très Haut Débit. Le déploiement du THD est un enjeu de taille puisqu’il représente 22 000 créations d’emplois d’ici 2022 avec en moyenne 3 800 recrutements chaque année dans différents domaines.

 

 

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Source : InfraNum

 

 

 

 

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