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Les DC sous l’influence du Cloud

Le jeudi, 02 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les DC sous l’influence du Cloud

Publiée par Axians, l’étude DataCenter 2018-2021 Quelles évolutions pour vos infrastructures informatiques, indique que les data centers seront gérés majoritairement sur un mode de Cloud privé à l’horizon 2021. Plus de la moitié devront intégrer un modèle de gestion des données selon un modèle de Cloud hybride.

 

Interrogés en 2018, près de 80 % des DSI affirment gérer principalement des infrastructures On Premise et en mode Cloud privé pour près d’un tiers d’entre eux. D’ici 2021, cette tendance se renforcera puisque, contrairement aux idées reçues, les data centers en interne ne vont pas disparaître. En effet, ce sont les technologies mises en œuvre qui vont évoluer et permettre à ces centres de données de fonctionner en mode Cloud.

 

Même si plus de la moitié des entreprises sont conscientes de l’obligation de gérer les données en mode Cloud public-privé, seulement 12 % des répondants ont un projet prévoyant la mise en place d’une solution Cloud hybride.

 

Toujours selon cette étude, les 4 enjeux principaux actuels pour les DSI sont la sécurité (73%), la maîtrise des coûts (66%), la conformité réglementaire (60%) et la digitalisation des métiers (52%). La technologie qui impactera le plus les data centers d’ici trois ans sera la cybersécurité devant l’automatisation des services métier. Côté logiciels, VMware est en tête devant Microsoft et Red Hat. Tandis que côté opérateurs de Cloud, Microsoft est cité en premier devant OVH et AWS.

 

Pour la majorité des DSI interrogés, ils restent les garants technique et opérationnel des infrastructures ou de la stratégie et de l’innovation. Cependant, de nouveaux rôles émergent tels que fournisseurs de ressources en mode Cloud privé piloté par la SLA ou opérateurs de Cloud hybride.

 

 

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Source : Informatique News

 

 

 

 

 

Concevoir aujourd’hui des DC pour demain

Le mercredi, 27 février 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Concevoir aujourd’hui des DC pour demain

Comment parvenir à construire des infrastructures informatiques de manière durable et pérenne pour les 20 prochaines années ? Quels sont les éléments importants à prendre en compte lors de la phase de conception ?

 

Même si en apparence construire des centres de données peut paraître assez facile, il s’agit d’un secteur évoluant rapidement. En effet, aujourd’hui les salles se densifient, les serveurs consomment de plus en plus d’énergie et sont plus lourds. Des concepts de modularité bousculent le marché tous les mois, les gammes évoluent vite pour répondre davantage aux besoins des utilisateurs…

 

C’est pourquoi l’adaptabilité et la modularité doivent faire partie des solutions à ces problématiques dès les phases de conception. Comme par exemples, choisir des solutions de refroidissement et électriques modulables, augmenter la puissance et monter en charge lors des maintenances, designer les gros équipements en les surdimensionnant.

Il peut également être très utile de mettre en place de nouvelles méthodes de travail type Agile. Il est donc primordial d’être flexible et de s’adapter à ces changements qui peuvent affecter le projet durablement.

La modularité est aussi un point indispensable lors de la conception notamment si l’on choisit un lieu atypique pour implanter son centre de données. Cependant, des aspects légaux ou réglementaires peuvent aller à l’encontre de cette modularité. Il faut donc aborder au plus tôt ces problématiques qui ont souvent des délais incompressibles…

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Le plus grand datacenter de Lyon

Le jeudi, 24 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le plus grand datacenter de Lyon

Inauguré le 15 janvier dernier par l’opérateur national Jaguar Network, le tout nouveau datacenter de la Métropole lyonnaise a été construit au sein du Bioparc du 8ème arrondissement. Baptisé « Rock » ce datacenter est également le plus important à Lyon avec plus de 4 000 m² et 800 baies informatiques.

Ce projet, soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, accueille dorénavant des projets informatiques dans les secteurs de la santé et de l’industrie 4.0 après seulement douze mois de construction.

 

Le bâtiment possède cependant une particularité pour un datacenter « L’esthétisme du bâtiment a été une contrainte imposée par les architectes de bâtiments de France : en effet, Rock se situe dans le périmètre de l’Hôpital Édouard Herriot, construit il y a un siècle par l'architecte Tony Garnier et inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Ainsi, pour respecter le cahier des charges imposé par l'administration française, il a été obligatoire de doter le bâtiment de fenêtres, murées par des parpaings puisque totalement inutiles pour des salles informatiques..! » remarque Pierre Col dans un article de ZDNet.

 

L’exploitation des infrastructures de ce nouveau datacenter a été maximisée en utilisant par exemple l’intelligence artificielle « Une application développée par les équipes de Jaguar Network pilote pro-activement les installations afin d’en faire la maintenance préventive pour maximiser la disponibilité. C’est ainsi que des technologies basées sur le Big Data et le Machine Learning sont intégrées aux boîtiers spectres dont la mission est de détecter prédictivement tout incident », précise Jaguar Network.

De plus, une équipe est présente en permanence sur le site « Ce qui garantit un accompagnement de proximité aux clients pour l’exploitation simplifiée de leurs équipements IT. Un technicien peut intervenir en moins de 10 minutes sur tout serveur hébergé au cœur du bâtiment », explique l’opérateur et hébergeur Cloud.

 

Pour affirmer sa volonté d’investir dans la transformation numérique, la société a également créé un réseau de plus de 80 km de réseau de fibres noires. Ceci permet le raccordement de toute entreprise de la métropole lyonnaise directement par des câbles dédiés et sécurisés « Une offre de réseau dédié de 100 Gbps sera d’ailleurs commercialisée dès février 2019 pour proposer les plus importants débits de connexion disponibles en France pour les entreprises », annonce Jaguar Network.

 

 

 

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Source : Lyon-entreprises.com

 

 

 

 

A Lyon, la bataille des data centers a commencé

Le lundi, 07 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

A Lyon, la bataille des data centers a commencé

Ces infrastructures hautement sécurisées se sont multipliées au fil des années. En effet, il y a dix ans la Métropole lyonnaise comptait seulement 1 centre de données contre 14 aujourd’hui. Derrière ce nouveau marché se livre une bataille financière féroce.

 

La preuve en est : DCforData a inauguré son nouveau DC il y a à peine quelques mois dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon. Avec une surface de 4 000 m² et déjà deux salles en service, « Rock » est l’un des plus gros de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses clients sont principalement des collectivités, des grosses entreprises ou encore des sociétés de service du numérique de la région. Mais l’objectif est également d’attirer des firmes nationales voire mondiales.

En effet, d’après Nicolas Pitance, président de DCforData, « Lyon se trouve sur une énorme artère Télécom. Tout le monde connaît le tunnel de Fourvière ou la gare de la Part-Dieu, hé bien il existe également une artère Télécom du nord au sud de l’Europe en direction de Marseille. » Une opinion nuancée par Samuel Triolet, directeur de Rezopole, « Lyon n’est pas dans une position géographique idéale […] Paris, c’est la France, alors on comprend son attrait. A Marseille, de nombreuses fibres trans-méditérranéennes et trans-océaniques partent vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Mais à Lyon, il n’y a aucun effet d’aspiration similaire ».

 

Cependant, l’intérêt de stocker ces serveurs localement est bien réel. D’un point de vue pratique tout d’abord, puisqu’une intervention technique sera bien plus facile et rapide si le centre de données est situé à proximité de l’entreprise. Ensuite, cela permet de réduire de façon considérable le temps de latence et le délai de transmission des données dans un univers où la protection des données est de plus en plus importante. Et enfin, la mutualisation des infrastructures permet aux entreprises de réaliser des économies. « C’est important pour les sociétés françaises d’héberger leurs services sur le territoire national car c’est un hébergement souverain : les entreprises restent soumises à une législation française de contrôle des données, c’est-à-dire une législation plus sévère qu’aux États-Unis et leur Patrioct Act » confirme Cyrille Frantz Honegger, directeur des relations régionales de SFR. Ce géant des Télécoms détient le data center « Net Center » implanté à Vénissieux sur une surface de 7 000 m².

 

Toutefois une autre menace pèse sur les entreprises : le hacking et le vol de données.

« Le data center protège des intrusions de personnes dans le bâtiment. Mais ce sont les gens qui exploitent les serveurs qui gèrent la sécurité informatique […] Des tentatives d’intrusions par des hackers, même nous on en bloque en permanence ! » explique Hervé Gilquin, chercheur en mathématiques appliquées et en charge d’un DC à l’Ecole Nationale Supérieure de Lyon. Cette école et d’autres institutions publiques ont quant à elles fait le choix de stocker en interne. Depuis 2017, L’ENS possède son propre centre de données raccordé au réseau Renater, réseau de télécommunication de la recherche, afin de garder au plus proche les données produites. « Les chercheurs font du développement, il faut bricoler quotidiennement sur les lieux, et avec tous les calculs que nous réalisons nos serveurs sont en activité permanente, ce serait trop coûteux pour nous d’externaliser » ajoute Hervé Gilquin.

 

En effet, ces DC et l’exigence qui en découle coûtent très cher. Les propriétaires de ces centres comptent sur des investissements privés et publics même si ces derniers sont assez récents. « La Métropole a mis du temps à comprendre l’intérêt économique d’un data center […] Pendant des années, les acteurs économiques lyonnais étaient persuadés que ça ne créait pas d’emploi. Mais sans data center au niveau local, les boîtes vont d’abord exporter leur gestion informatique, puis la finance, puis le marketing et finalement les ventes » détaille Samuel Triolet. Nicolas Pitance, quant à lui, ironise « Disons que ce n’est pas aussi visible et vendeur qu’un stade de foot ».

Un changement de cap stratégique puisque selon une étude réalisée par Cisco, la capacité de stockage des centres de données devrait encore être multipliée par 2 d’ici 2021. De quoi accroître encore davantage les ambitions des entreprises de ce secteur...

 

 

 

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Source : Médiacités

 

 

 

 

Data centers : coup de chaud sur nos données

Le jeudi, 06 septembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Data centers : coup de chaud sur nos données

Situé au sud de Paris, le campus de Data4 héberge les données de grandes entreprises du CAC 40. Parmi les neuf data centers répartis sur 111 hectares, se trouve le DC05. Ce centre de données de nouvelle génération, en service depuis fin 2017, dispose d’une façade unique, bardée de blocs capables d’aspirer l’oxygène extérieur. « Une fois filtré, cet air à température ambiante sert à refroidir le cœur du bâtiment, ou la température de certains composants peut facilement monter à 60°C. Ce système de free cooling remplace les réserves d’eau glacées et les grosses armoires à froid mécanique utilisées dans les data centers plus anciens » explique Jérôme Totel, directeur du site.

 

Le free cooling est à la mode et tend à s’imposer, essentiellement pour des raisons économiques. En effet, les data centers consomment près de 10 % de l’électricité mondiale. « Et près de la moitié de cette énergie sert à faire fonctionner les systèmes de refroidissement » explique Guilhem Cottet délégué général de France Datacenter. Aujourd’hui, la fourchette de température de l’air envoyé dans les salles de serveurs est bien plus élevée qu’il y a dix ans. Effectivement, les directives internationales préconisent entre 20 et 27°C.

 

Cela n’empêche que « refroidir un data center est une véritable science » résume Jean-Michel Rodriguez, directeur technique chez IBM. Les températures et l’humidité ambiantes des pays d’Europe du Nord assurent naturellement un bon refroidissement tout au long de l’année, ce qui permet d’utiliser plus facilement le free cooling. Ce n’est cependant pas le cas avec un climat plus méditerranéen puisque ce système ne peut fonctionner qu’une partie de l’année. Les hébergeurs comptent donc souvent sur des installations plus modestes comme une simple climatisation couplée à des « allées froides ». « Chaque année compte son lot de nouveautés. On est dans l’optimisation permanente » confirme François Salomon, spécialiste du free cooling chez Schneider.

 

C’est par exemple le cas de Facebook qui a révélé en juin dernier un dispositif associant le free cooling et l’eau ou encore Lenovo qui mise lui sur le liquid cooling. 2CRSI, une entreprise strasbourgeoise, propose quant à elle un système de refroidissement mutualisé. Beaucoup de chercheurs travaillent actuellement sur des algorithmes capables de baisser la consommation des serveurs. Même si l’indicateur d’efficacité énergétique des data centers s’est nettement amélioré ces dernières années, certains experts tirent la sonnette d’alarme. « Les besoins en calcul et en énergie vont augmenter de manière exponentielle. Pour développer l’intelligence artificielle, optimiser le refroidissement ne suffira pas. Si bien qu’il faudra repenser la conception de nos centre de données » avertit Pierre Perrot de CryoConcept.

 

Un constat qui conduit les ingénieurs a développé des technologies diamétralement différentes comme l’immersion. Asperitas immerge désormais ses serveurs dans de l’huile. « C’est un liquide non conducteur et non corrosif qui absorbe jusqu’à 1 500 fois plus de chaleur que l’air » précise Pierre Batsch, chargé du développement de la société en France. Ainsi il n’y a plus de besoin de climatisations, de faux plafonds, d’allées froides, etc. Alors qu’Alibaba a déjà annoncé un projet similaire pour une partie de ses serveurs, d’autres acteurs comme les usines de « minage de cryptomonnaies » ou du monde la finance se montrent également intéressés par cette solution.

 

Microsoft a décidé lui de plonger une partie de ses infrastructures dans l’océan. « L’eau est 800 fois plus dense que l’air. Lorsque vous la touchez, vous êtes en contact avec beaucoup de molécules, ce qui veut dire que vous pouvez transférer de la chaleur plus rapidement et plus efficacement » explique Ben Cutler, chef de ce projet chez Microsoft. Mais cette initiative suscite quelques critiques « La chaleur dégagée aura-t-elle un impact sur l’écosystème marin ? Ne vaudrait-il pas mieux la réutiliser ? » persifle un expert. Des remarques qui ne vont pas décourager Microsoft qui n’a donc pas fini de faire des vagues.

 

 

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Source : L'Express

 

 

 

 

 

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