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Enquête suite à la panne des numéros d’urgence

Le vendredi, 23 juillet 2021. Posté dans Archives Rezopole

Enquête suite à la panne des numéros d’urgence

Le gouvernement a présenté, le 22 juillet, les résultats de son audit sur la vaste panne du réseau téléphonique qui a rendu inaccessibles les numéros d’urgence, le 2 juin dernier pendant plusieurs heures. Et la conclusion est sans appel : « Il y a eu des insuffisances de la part d’Orange ».

 

Dans le rapport remis par l’Anssi, l’IGA, l’Igas, le CGE et le CCED , le déroulé reprend celui déjà posé par Orange dans son enquête maison. À savoir que la panne est survenue le mercredi 2 juin, à 16h45, lors d’une opération de maintenance sur un équipement du réseau téléphonique.

Techniquement, le dysfonctionnement est dû à un équipement du réseau dit "calls servers", passerelles permettant l’interconnexion entre l’ancien réseau téléphonique commuté et le réseau fibre transportant les données internet. Un passage obligatoire pour les appels passés depuis un téléphone en Wi-Fi vers un poste fixe, ou depuis un mobile d’un autre opérateur vers les numéros d’urgence. Le rapport retient : « Le dysfonctionnement de l’équipement a été causé par une manipulation de l’opérateur, qui a déclenché un bogue logiciel bloquant les équipements et les rendant incontrôlables ».

 

L’Anssi insiste sur la conjonction de trois facteurs, à savoir d’abord des « commandes [informatiques] un peu hasardeuses passées par Orange », c’est-à-dire des manipulations techniques pour une opération d’amélioration du call server mais effectuées « dans un ordre inhabituel » par le technicien. Ensuite, ces mêmes commandes ont été répliquées « dans un temps très réduit » sur l’ensemble des calls servers. C’est là qu’est « apparu le bug » sur l’équipement fourni par le prestataire Italtel, bug qui « n’est pas de la responsabilité d’Orange ».

L’agence tient aussi à noter « une certaine lenteur dans la réaction d’Orange » et « un manque de conseils techniques de sa part » envers les différents services d’urgence.

 

Au total, ce sont environ 3 millions d’appels qui n’ont pas pu aboutir, dont 11 800 à destination des numéros d’urgence. L’incident a probablement eu des conséquences dramatiques : des enquêtes judiciaires ou administratives ont été ouvertes sur six décès survenus durant la panne. « Orange a mis près d’une heure à prendre conscience que la panne touchait en particulier les services d’urgence, deux heures pour en informer les autorités et près de trois heures pour mettre en place un dispositif adapté », insiste le rapport.

 

Cédric O indique également que « le gouvernement va saisir dans les prochains jours l’Arcep pour étudier les suites », potentiellement judiciaires. Les opérateurs télécoms se trouvent en effet dans l’obligation d’acheminer les appels, en particulier d’urgence, ainsi que de maintenir la sécurité et l’intégrité des réseaux.

 

De plus, d’ici à la fin septembre, de nouvelles recommandations pour la gestion des numéros d’urgence seront établies, et devront être mises en œuvre par les opérateurs. Le tout accompagné d’un futur exercice de crise.

 

 

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Source : L'Obs

 

 

 

 

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Olivier Roussat, directeur général adjoint du groupe Bouygues, a annoncé que l’opérateur Télécom va progressivement retirer des antennes relais pour la téléphonie mobile fabriquées par Huawei. Implantées dans des zones denses en France, 3000 antennes seront concernées d’ici à 2028. Une décision prise à la demande du gouvernement français pour des raisons de sécurité du réseau 5G.

 

En effet, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va accorder des autorisations aux opérateurs télécoms pour utiliser des équipements 5G, y compris ceux fabriqués par Huawei, d’une durée maximale de 8 ans. Lorsqu’elles arriveront à échéance, les autorisations d’exploitation des équipements Huawei ne devraient pas être renouvelées.

Résultat : en 2028, le géant chinois pourrait être totalement évincé des réseaux 5G français.

 

Afin d’anticiper cette décision, Bouygues commence dès aujourd’hui à retirer et remplacer les antennes fabriquées par Huawei. Cela lui permet aussi de limiter l’impact financier de cette décision. Bouygues n’a pas précisé quelle entreprise allait remplacer Huawei.

 

Olivier Roussat a également indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités françaises afin de compenser l’interdiction des équipements Huawei, très coûteuse pour l’opérateur français. Mais sans en dire plus. Il a toutefois précisé que le groupe avait lancé en parallèle plusieurs procédures judiciaires à l’encontre de l’État français.

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Huawei : lenteurs de l’administration française

Le jeudi, 23 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Huawei : lenteurs de l’administration française

À en croire plusieurs spécialistes des Télécoms, l’incertitude des opérateurs sur la possibilité ou non d’utiliser les antennes 5G de Huawei pour leurs nouveaux réseaux mobiles se renforce.

 

Pourtant la loi sur la sécurisation des réseaux mobiles (surnommée « anti-Huawei ») a clarifié les choses. En effet, les opérateurs doivent obtenir le feu vert de l'Anssi – Agence nationale de sécurité des systèmes d’information –  avant d’utiliser un équipement 5G. L’Agence dispose alors de deux mois pour étudier leurs dossiers.

Fin décembre, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont ainsi tous les trois déposés des dossiers d’autorisation pour des déploiements d’antennes 5G chinoises sur le territoire hexagonal.

 

Seulement voilà, les cyber-experts tricolores multiplient les demandes de précision, selon plusieurs sources. « Ce n’est pas sérieux, grince-t-on chez un opérateur concerné. S’ils cherchent à gagner du temps de cette façon, c’est une erreur. Un tribunal ne leur donnerait jamais raison, la jurisprudence est très claire ».

 

Ce que redoutent les opérateurs en réalité, c’est que l'Anssi traîne délibérément les pieds pour ne pas avoir à afficher un refus d’autorisation en amont des attributions des fréquences 5G, prévues en avril. Si des équipementiers devaient être refusés aux opérateurs avant cette date, ces derniers seraient alors fragilisés et pourraient donc revoir à la baisse leurs mises pour les enchères 5G...

 

Selon le nouveau cadre légal, l’absence de réponse positive de l'Anssi dans les deux mois vaut refus. Mais ce délai court à réception d’un dossier… complet. D’où l’agacement des opérateurs devant ce qu’un acteur décrit comme « des manoeuvres dilatoires » pour différer l’échéance.

Un spécialiste du secteur indique même que « Certains opérateurs attendent impatiemment un refus implicite pour pouvoir attaquer en justice ».

 

Mais l’intérêt stratégique des quatre acteurs diffère. En effet, Free, n’utilisant que des antennes du finlandais Nokia, n’est pas concerné.

Orange n’utilise pas d’antennes Huawei en France à ce jour. Il veut toutefois avoir la possibilité de solliciter le fournisseur chinois pour son futur réseau 5G.

Quant à SFR et Bouygues Telecom, qui utilisent Huawei sur la moitié de leurs réseaux respectifs, ils tiennent absolument à pouvoir continuer de faire affaire avec le géant de Shenzhen. Se passer de ses antennes 5G nécessiterait en effet de démonter les antennes 3G et 4G pour des raisons de compatibilité. Le coût serait énorme. Il faudrait acheter et installer ces équipements. Surtout, une large partie du réseau serait perturbée pendant de longs mois, poussant les clients dans les bras de la concurrence. « Free deviendrait, sans rien faire, le deuxième meilleur réseau du pays… alors qu’il reste loin derrière » comme l’analyse un spécialiste des Télécoms.

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Retour sur le CCIAL 2019

Le mercredi, 19 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Retour sur le CCIAL 2019

Rezopole a participé le 13 juin dernier au Colloque Cybersécurité Inter-Associations de Lyon. Organisé par le Club 27001 Lyon, cet événement Cybersécurité et Nouvelles Technologies réunissait associations et institutions nationales en privilégiant la participation des fonctions DSI, RSSI et DPO.

 

La première partie de la matinée a été consacrée à un tour de table des associations notamment Rezopole, dont la présence a été expliqué par son Président, Philippe Duby.

Le réseau Internet a désormais une place très importante dans le bon fonctionnement du Système d'Information, en particulier quand il est connecté à des plateformes Cloud : il peut être sujet à des coupures (perte de disponibilité), des attaques DNS ou DDOS (perte d’intégrité) ou des usurpations de trafic (perte de confidentialité).

Rezopole permet de se protéger de ces problématiques grâce à l'utilisation de ses places de marché Internet (LyonIX & GrenoblIX avec des ports jusqu'à 100 Gbps) et de son expertise réseau BGP (Infogérance 24/7, conseils / assistance / formation BGP).

 

Retrouvez le programme détaillé de cette journée dans cet article du Monde Informatique.

 

 

 

 

La 25ème journée thématique sur la sécurité numérique

Le lundi, 24 octobre 2016. Posté dans Archives Rezopole

La 25ème journée thématique sur la sécurité numérique

Un événement organisé le 8 novembre 2016 à la maison des Sciences de l'Homme à Clermont-Ferrand. Cette journée organisée par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes Informatique) avec le soutien de l'Université Blaise Pascal et de la DIRECCTE Auvergne–Rhône-Alpes (Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) s’inscrit dans la continuité des journées thématiques de l'OZSSI (Observatoires zonaux de la sécurité des systèmes d’information) Sud-Est. Elle sera l'occasion d'échanger sur de nombreux sujets liés à la sécurité numérique.

 

Dans le domaine des TIC, la sécurité numérique est primordial et un enjeu d'avenir. Durant la 25éme journée thématique différents intervenants viendront expliquer les actions mises en place dans la région pour mener ce combat de tous les jours. C'est l'occasion pour Damien Lebret de venir présenter notre partenaire MassifIX mais aussi de comprendre l'approche en cybersécurité industrielle, et le retour d’expérience sur le développement du pare-feu industriel Stormshield avec Yann Bourjault de Schneider Eletric.

En savoir plus sur inscription ?

Voir le site de l'ANSSI.

 

 

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L'observatoire de la résilience de l'Internet français publie son rapport 2015

Le mardi, 05 juillet 2016. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

L'observatoire de la résilience de l'Internet français publie son rapport 2015

Pour la cinquième année consécutive, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) avec la participation de l’Afnic, analyse la résilience de l’Internet français en étudiant deux protocoles, BGP et DNS.

L’observatoire encourage l’ensemble des acteurs de l’Internet à s’approprier les bonnes pratiques d’ingénierie admises pour les protocoles BGP, DNS, et TLS, et à anticiper la menace que représentent les DDoS. D’autre part, l’observatoire énonce des recommandations. Voir plus de détails ici.

 

À propos de l'ANSSI

Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information, l’ANSSI constitue un réservoir de compétences qui met son expertise et assiste les administrations et les opérateurs d’importance vitale. Elle est chargée de la promotion des technologies, des systèmes et des savoir-faire nationaux. Elle contribue au développement de la confiance dans le numérique. Le centre de transmission gouvernemental, placé sous l’autorité du SGDSN, assiste l’ANSSI à travers la mise en œuvre les moyens sécurisés de commandement et de liaison nécessaires au président de la République et au Gouvernement.

 

 

 

À propos de l'Afnic

Créée en 1997, l’Afnic (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération), est une association à but non lucratif. Désignée par l'État pour gérer les noms de domaine en .fr, elle en assure la promotion auprès des entrepreneurs et des particuliers. Gestionnaire historique du .fr avec plus de 2,9 millions de noms de domaine en .fr à ce jour, elle se positionne également comme fournisseur de solutions techniques et de services de registre : elle accompagne ainsi 14 projets de nouveaux domaines Internet de premier niveau dont le .paris et le .bzh. L’Afnic est implantée à Saint-Quentin en Yvelines : 80 personnes travaillent ainsi à ce bien commun qu’est l’Internet français.

 

 

 

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