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La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Participez au RezoGirls #13 !

Le vendredi, 31 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Participez au RezoGirls #13 !

Rezopole, en partenariat avec 1Kubator, vous convie le mardi 29 septembre à 18h30 à la 13ᵉ rencontre RezoGirls. Une nouvelle table ronde avec pour thématique « E-réputation : gare à l’effet boomerang ! ».

Il existe une multitude d’expressions pour nommer l’e-réputation : web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique, réputation sur le Web, réputation sur Internet ou réputation en ligne. Mais dans tous les cas, il s’agit de l’image numérique que renvoie Internet d’une personne, physique ou morale ou d’une marque.

L’e-réputation délivre donc des éléments sur une personne ou une marque, sans que celles-ci ne puissent totalement les maîtriser. Warren Buffet avait cette phrase : « Il faut 20 ans pour bâtir une réputation, mais seulement cinq minutes pour l’anéantir ». Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui, dans notre monde ultra-connecté.

 

À l’heure des fake news, revenge porn, harcèlement, etc. comment gérer sa e-réputation ? Nos trois intervenant·e·s débattront sur le sujet en se basant sur leur expérience respective et apporteront des conseils pertinents.

 

Programme

     18h30-18h45 : Accueil
     18h45-19h00 : Présentation des intervenant.e.s
     19h00-20h30 : Table ronde
     20h30-21h45 : Cocktail - Jacques Lafargue traiteur

 

 

 

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Pour participer aux événements Rezopole, il faut être au minimum membre Silver (gratuit).

 

Intervenant.e.s

 

Designer en freelance orbitant dans les domaines du jeu-vidéo, du web et de la pédagogie, Antoine Gouy croit à la puissance du réseau et des personnes. L’humain est sa priorité. Il utilise les méthodes de l’entreprise libérée pour mener des équipes de projets vers leurs objectifs avec sens et bienveillance. Antoine transmet aussi ces notions dans le programme de projets qu’il anime sur le campus Ynov à Lyon. Son objectif : former des étudiants à l’écoute des autres pour, soyons fous, changer le monde de demain.

 

 

Spécialisée en intelligence économique et experte des réseaux sociaux, Fanny Loubaton accompagne depuis une dizaine d’années les entreprises dans leur communication digitale. De la définition de la stratégie à son déploiement, elle aide les structures, acteurs et collaborateurs à se révéler sur les réseaux sociaux. Elle propose un accompagnement qualitatif et pédagogique autour des réseaux sociaux pour garantir la bonne visibilité du message et la montée en compétences des équipes autour du digital.

 

 

Marie Marcotte est avocat à Lyon. Son activité est centrée sur le droit commercial et de la responsabilité, le droit de la propriété intellectuelle et de l’innovation ainsi que le droit du numérique et du e-commerce.
Au fur et à mesure de son parcours, elle a été amenée à conseiller et à défendre des entreprises de toutes tailles, de la TPE au grand groupe, exerçant dans des secteurs diversifiés tels que le numérique, les télécommunications, la grande distribution, la franchise ou encore l’industrie.

 

 

 

À propos des RezoGirls       

Vous êtes une femme et vous travaillez dans le secteur Réseau & Télécom ou plus largement dans le numérique et vous souhaitez rencontrer d'autres RezoGirls ?

Venez partager votre expérience dans un cadre convivial et décontracté...

 

 
 

 

À propos de 1Kubator 

 

1er réseau d’incubateurs de start-up en France, 1Kubator accompagne, fourni des bureaux et finance les projets innovants et digitaux. En 10 mois, les entrepreneurs passent de l’idée à la mise en marché, et à la 1ʳᵉ levée de fonds.

 
 

               
 

 

 

 Crédit pictogrammes : Santé vecteur créé par freepik - fr.freepik.com

 

 

 

 

Rendez-vous en ligne pour l’IXPloration #26

Le jeudi, 30 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Rendez-vous en ligne pour l’IXPloration #26

Rezopole vous donne rendez-vous le 24 septembre prochain pour une visioconférence dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX et GrenobliX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
    • Avantages économiques & techniques
  • Les infrastructures de LyonIX & GrenoblIX
    • Les membres de Rezopole
    • Les offres & services
    • Les solutions de raccordement
  • Événements & outils Rezopole
  • Questions & réponses

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 11h
  • Lien de la visioconférence envoyé par email quelques jours avant

 

 

 

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Le R-U exclut Huawei de ses réseaux mobiles

Le vendredi, 17 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le R-U exclut Huawei de ses réseaux mobiles

Le Royaume-Uni confirme son changement de position vis-à-vis de l’équipementier chinois Huawei avec une exclusion totale de ses infrastructures. D’ici la fin de l’année prochaine, les opérateurs ne pourront plus acheter d’équipements Huawei. Ils devront également prendre les mesures nécessaires pour extirper tous les matériels de leurs réseaux, nouveaux comme anciens, avant 2027.

Une décision qui aura sans doute un impact sur le rythme de déploiement de la 5G dans le pays. Un retard estimé à trois ans pour un coût de 2 milliards de livres.

Un changement de cap justifié par la sécurité nationale et la préservation de l’économie, même si de sérieuses tensions sont à prévoir avec la Chine dans les mois à venir.

 

Un porte-parole de Huawei a logiquement évoqué une décision décevante. L’équipementier Télécom assure que les restrictions imposées à son activité par les États-Unis ne sont pas des obstacles insurmontables et appelle le gouvernement britannique à revoir sa position.

 

Le Royaume-Uni, en tant que membre des Five Eyes, est particulièrement sensible aux menaces agitées par les USA et aux pressions remettant en cause ces échanges privilégiés entre pays.

Une réaction face, également, aux récents événements qui ont vu la Chine tenter de reprendre le contrôle de Hong Kong malgré des mois de manifestations.

 

Côté opérateurs, on accuse le coup. Il leur faudra environ cinq ans pour écarter les équipements Huawei de leurs réseaux. 

 

 

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Source : GNT

 

 

 

 

Bouygues Telecom va racheter EIT

Le vendredi, 03 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues Telecom va racheter EIT

Le 26 juin dernier, Bouygues Telecom annonce « avoir signé un protocole d’exclusivité avec Euro-Information, société du groupe Crédit Mutuel, en vue d’acquérir 100 % du capital de sa filiale Euro-Information Telecom (EIT) et de conclure un partenariat de distribution exclusif ». Peu connu du grand public, cet opérateur commercialise ses forfaits sous les marques Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Telecom ou Cdiscount Mobile. Existant depuis 2015, il dispose de son propre cœur de réseau et d’accords en tant qu’opérateur virtuel avec Bouygues Telecom, Orange et SFR.

 

Un accord qui « s’inscrit pleinement dans la stratégie de croissance de Bouygues Telecom ». EIT étant le premier opérateur alternatif français avec un réseau de distribution de « plus de 4 200 caisses locales du Crédit Mutuel et agences bancaires CIC, 30 000 conseillers de clientèle » et un service client de plus de 550 personnes.

 

Pour rappel, Bouygues Telecom revendiquait un parc de forfaits mobile hors MtoM de « 11,7 millions de clients à fin mars 2020 » tandis que Euro-Information Telecom annonçait avoir dépassé « le cap des 2 millions de clients » fin novembre 2019. Un achat qui pourrait donc permettre à Bouygues Telecom de revenir au coude à coude avec Free Mobile et ses 13, 3 millions d’abonnés.

 

Il est également précisé dans le communiqué que « le prix d’acquisition comprend une part fixe de 530 millions d’euros payable au closing et une part complémentaire comprise entre 140 et 325 millions d’euros, conditionnée à l’atteinte de critères de performance économique et payable sur plusieurs années ».

 

 Sous réserve d’obtenir les accords des autorités compétentes, l’opération devrait être finalisée d’ici fin 2020.

 

 

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Source : Nextinpact

 

 

 

 

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Le vendredi, 26 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Remis au Parlement et présenté le 25 juin lors d’une conférence de presse en ligne, cette nouvelle édition du rapport sur l’état de l’Internet en France expose les évolutions marquantes des différentes composantes des réseaux Internet fixes et mobiles pour 2019.

L’objectif étant de s’assurer, à travers la régulation, qu’Internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.

 

Un chapitre entier est consacré, pour la première fois, à la question de l’impact environnemental du numérique. Une première étape vers un “baromètre vert” que l’Arcep souhaite mettre en place pour mettre à disposition du public les données les plus pertinentes sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux et des usages.

 

Bien qu’il s’agisse d’un rapport sur 2019, l’Arcep détaille également ses observations et les premiers enseignements tirés de la période de la crise sanitaire et le confinement du printemps 2020 qui ont eu de forts impacts sur les usages des réseaux.

 

D’autres enjeux tels que la qualité de service, l’interconnexion de données, la transition vers IPv6, la neutralité du net, l’ouverture des terminaux ou encore le rôle des plateformes sont également abordés dans ce rapport. 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Rezopole vous donne rendez-vous le 2 juillet prochain pour une visioconférence dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
    • Avantages économiques & techniques
  • Les infrastructures & membres de Rezopole
    • Offres & services
    • Solutions de raccordement
  • Événements & outils Rezopole
  • Questions et réponses

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 11h
  • Lien de la visioconférence envoyé par email quelques jours avant

 

 

 

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Rendez-vous en ligne pour le RUG #22

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Rendez-vous en ligne pour le RUG #22

L’équipe technique de Rezopole vous donne rendez-vous le vendredi 26 juin pour un Rezopole User Group virtuel.

 

Cette édition portera sur les architectures VXLAN EVPN avec un REX sur le déploiement de cette technologie.

Nous aborderons également les bases de données publiques dédiées au peering et ferons un retour sur les profils de trafic observés durant la période de confinement.

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 12h00
  • Confirmez votre participation avant le 24 juin
  • Le lien de la visioconférence sera envoyé quelques jours avant l'événement

 

 

 

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Le rapport d’activité 2019 est en ligne

Le mardi, 26 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le rapport d’activité 2019 est en ligne

« Ce texte est écrit en période de confinement Covid-19, qui montre l’impact énorme du réseau Internet dans notre vie de tous les jours, et son importance pour aider à la poursuite d’activité en télétravail ou télé-éducation.

 

Les nœuds d’échanges comme ceux gérés par Rezopole ont un rôle très important dans ces périodes de trafic accru. Le premier client 100 Gbps s’est mis en place sur LyonIX au tout début de la crise Covid-19.

 

Si on revient sur l’année 2019, on pourra noter les faits marquants suivants, détaillés dans le rapport :

  • Migration du cœur de réseau sur une nouvelle infrastructure 100 Gb de dernière génération,
  • Sécurisation des liens (redondance) et du routage BGP,
  • Ouverture de nouveaux POPs liés à leur potentiel de nouveaux membres,
  • Renforcement de l’interconnexion avec les IXP suisses (CIXP & SwissIX),
  • Enquête sur les besoins Télécom dans les Alpes avec les acteurs locaux,
  • Premiers services d’infogérance BGP 24/7.

 

Le marché des IXP se transforme vers la fourniture accrue de services, et Rezopole va poursuivre sa transformation en 2020 pour s’adapter à cette évolution.

 

Merci de l’intérêt que vous portez à nos activités, je vous souhaite une bonne lecture. »

 

Philippe Duby,

Président de l’Association Rezopole

 

 

 

 

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Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Pas question de reporter la 5G

Le jeudi, 14 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas question de reporter la 5G

Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne chargée du Numérique, aurait rappelé à l’ordre les ministres européens des Télécoms afin que l’attribution du spectre 5G ne prenne pas trop de retard.

 

Fixés en 2016, les objectifs actuels de l’UE dans ce domaine sont de commercialiser la 5G dans au moins une grande ville de chaque pays de l’Union avant fin 2020, ainsi que dans toutes les zones urbaines et les grands axes de transport d’ici 2025.

L’intervention de la vice-présidente ferait suite à une demande de la Croatie de revoir ce plan d’action et ce calendrier.

 

De nombreux pays, dont l’Espagne, l’Autriche, le Portugal, la Pologne et la République tchèque n’ont toujours pas attribué leurs premières fréquences 5G. Les procédures ayant été repoussées en raison de la pandémie et des mesures de confinement qui s’en sont suivies.

En France, les enchères devraient être reportées au plus tard en septembre pour un déploiement dans la foulée. La commercialisation est donc envisageable cet automne.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Sabotage de fibre en région parisienne

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Sabotage de fibre en région parisienne

Le 5 mai dernier, une coupure massive du réseau Internet est survenue pour les entreprises et les collaborateurs confinés au sud de Paris suite à des actes de sabotages sur le réseau fibre d’Orange. Un gros coup dur, en cette période de télétravail, qui affecte plus de 100 000 clients de l’opérateur.

 

Au-delà des télétravailleurs, des réseaux entiers d’entreprises sont fortement touchés. Et cet acte de sabotage a vraisemblablement une incidence majeure sur les services d’autres opérateurs. Lecteur de ZDNet et Administrateur système et réseau pour une société opérant deux datacenters en région parisienne, Justin révèle que l’incident a débuté hier à 9h30 : « Malgré la redondance de nos 10 fibres BGP, nous avons été fortement impactés. À notre niveau, nous avons eu 6 fibres sur 8 de coupé, avec les opérateurs Iliad, Zayo, Sypartech et partiellement Jaguar ». À 10h00 ce matin, il signale avoir « toujours une fibre en défaut entre ses deux datacenters ».

 

10 câbles ont été sectionnés à la disqueuse dans les communes d’Ivry-sur-Seine et de Vitry-sur-Seine hier. Le réseau internet et téléphonique d’Orange est donc fortement perturbé dans le Val-de-Marne et une partie de la ville de Paris.

Après avoir constaté les dégâts, l’opérateur a dépêché des techniciens sur les lieux afin de procéder aux réparations nécessaires. Orange estime que 34 000 clients Internet et 12 000 clients professionnels sont potentiellement concernés par la coupure. La direction de la communication d’Orange Île-de-France a déclaré : « Les clients prioritaires identifiés sont rétablis en priorité, les techniciens se relaieront et les travaux se poursuivront toute la nuit pour un rétablissement progressif et une fin de rétablissement envisagé jeudi soir dans la nuit pour Ivry-sur-Seine et en cours d’évaluation pour Vitry-sur-Seine ».

 

L’opérateur a porté plainte et la police judiciaire du département a été saisie.

D’après franceinfo, une note des services du renseignement territorial mentionne une nette recrudescence des actes de “dégradations” et de “sabotages” sur l’ensemble du territoire. 27 faits ont été recensés depuis la fin du mois de mars. Si ces faits ne sont pas revendiqués, en majorité, les agents du renseignement territorial privilégie la piste de l’ultragauche pour la plupart d’entre eux.

Début avril, deux antennes relais ont été incendiées dans une petite commune du Jura pour un préjudice estimé à un million d’euros. Un câble de fibre optique a été sectionné, dans le Gard, privant ainsi plus de 23 000 abonnés de téléphonie et d’internet pendant 12 heures. Des dégradations d’antennes-relais ont également constaté en Italie, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni.

Selon cette note du renseignement territorial, les auteurs chercheraient à déstabiliser les activités économiques et le télétravail par ces sabotages.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Transition numérique : développons les DC locaux

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Transition numérique : développons les DC locaux

L’École urbaine de Lyon poursuit ses conférences intitulées "Les Mercredis de l’anthropocène". Thème de cette semaine : l’impact du numérique sur l’aménagement du territoire avec Cécile Diguet, urbaniste, directrice du département Urbanisme Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Région et Jean-Vincent Bayarri, architecte des Systèmes d’Information à la Métropole de Lyon.

Partenaire, Rue89Lyon publie en podcast ces tribunes. Jean-Vincent Bayarri, a également rédigé le texte ci-dessous.

 

La ville intelligente repose sur des infrastructures numériques importantes, notamment les datacenters. Comment se déploient ces infrastructures sur le territoire ? Quels enjeux sont soulevés par leur intégration spatiale ? Contraintes ou opportunités pour une fabrique écologique de la ville ? Les acteurs du numérique sont-ils les nouveaux protagonistes du projet urbain ?

 

Au départ, le confinement…

Visioconférence, streaming, télétravail, e-commerce, jeu en ligne sont en cette période de confinement encore plus largement consommées qu’à l’accoutumée par les Français.

Dans la presse de nombreux articles explique en quoi la consommation induite sur les seuls “réseaux” peut être problématique, au risque de “ralentir” voir “paralyser” Internet.

 

“Les réseaux”

Avant tout, Internet est un ensemble de machines connectées entre elles c’est-à-dire de multiples routes, gérées par une multitude d’acteurs : opérateurs, structures publiques ou privées, associations, grandes entreprises. Le terme “réseau” est en réalité vague puisqu’il s’agit d’une multitude de réseaux interconnectés entre eux. À la fin de la chaîne, se trouve une infrastructure de serveurs qui doit répondre à la demande élevée observée dans cette période de confinement.

 

S’il est vrai que certains réseaux peuvent parfois être des ressources rares, notamment les réseaux mobiles, la plupart sont bien dimensionnés en France pour véhiculer le trafic.

Alors quand le site web d’une enseigne d’hypermarchés, croulant sous les requêtes de consommateurs confinés, affiche un message demandant de patienter est-ce la faute du “réseau” ? Certainement pas.

Le problème peut venir bien souvent du dernier maillon de la chaîne, le “serveur” portant la ressource et le contenu consommé. Comment savoir à quel moment et où aligner un nombre suffisant de ressources pour répondre à la demande ?

 

Les datacenters

Là est l’importance des datacenters puisqu’ils permettent justement d’affecter rapidement de multiples serveurs à des tâches bien spécifiques.

Et cette capacité s’applique aussi aux datacenters eux-mêmes ! À l’image d’Internet qui est maillé et décentralisé, la stratégie retenue par des sociétés comme Netflix est une très large répartition de datacenters : sur plusieurs continents, dans plusieurs villes, et même au plus près de l’utilisateur, en partie chez les FAI eux-mêmes. Une pratique également courante dans la plupart des entreprises que de répartir ses ressources dans plusieurs datacenters, pour des raisons de sécurité, de redondance et de haute disponibilité.

 

La proximité, un atout technique, économique et stratégique

Certaines villes ont un atout considérable : un GIX (Global Internet eXchange point) c’est-à-dire un point d’échange Internet sur place. À Lyon, il s’agit de LyonIX dont la gestion est assurée par Rezopole. Les entreprises ou administrations qui le souhaitent, peuvent se raccorder en local à ce GIX et échanger via Internet “en local”.

Ainsi à la Métropole de Lyon, une part très significative du trafic Internet est consommée par les services Google (Maps notamment). Google étant présent sur LyonIX, les accès sont non seulement instantanés (très faible latence) mais aussi gratuits. Le reste du trafic Internet est écoulé par les tuyaux (payants) d’un transitaire.

 

Au-delà des coûts purement télécoms, la logique de développement économique est claire : plus il y a d’infrastructures Internet présentes en local, plus les investisseurs sont attirés pour construire des datacenters locaux. Cela rime avec plus d’emplois, plus de valeur créée, et une facilitation de la transition numérique.

L’intérêt est aussi stratégique puisque mettre ses données dans le “cloud”, c’est les placer dans les datacenters de quelqu’un d’autre… Une offre variée et locale de datacenters permet donc de garder les données des entreprises sur le sol national, dans de meilleures conditions de sécurité (RGPD par exemple), ce qui représente une certaine souveraineté numérique.

 

Transition numérique, écologique ?

« Pour sauver la planète, n’imprimez ce message que si nécessaire ». Cette maxime pourrait presque résumer à elle seule l’enjeu de la transition numérique.

La visioconférence, le développement d’applications mobiles de guichet numérique, voilà quelques exemples d’applications très concrètes – permises par la présence de ces infrastructures, de ces réseaux, de ces datacenters dans la Ville – qui facilitent également la transition écologique.

 

Les datacenters travaillent eux-mêmes dessus avec la réduction du facteur d’efficience énergétique ou la réutilisation de la chaleur produite par le chauffage urbain du quartier environnant, voire un fonctionnement à 100 % sur des énergies renouvelables.

La révolution numérique a donné aux datacenters une importance désormais multiple (économique, sociale, écologique) dans la ville au même titre que d’autres structures essentielles. Un maillon central de l’aménagement du territoire et des transitions numérique et écologique, qui bien loin de s’opposer, sont parfaitement complémentaires.

 

 

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Source : Rue89Lyon

 

 

 

 

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le RIPE, organisme de gouvernance de l’Internet européen, s’oppose à une proposition de remodelage des protocoles Internet de base soutenue par le gouvernement chinois, les entreprises de télécommunications chinoises et le fournisseur d’équipements réseau Huawei.

Cette proposition, nommée “New IP”, est une version remaniée des normes TCP / IP pour prendre en charge les nouvelles technologies. Un “protocole d’arrêt” pour couper les parties défectueuses d’Internet et un nouveau modèle de gouvernance centralisant Internet et le mettant entre les mains de quelques opérateurs de nœuds cruciaux.

 

Soumise l’année dernière à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et publiée le mois dernier par le Financial Times, la nouvelle proposition s’est immédiatement attirée les critiques. Pour le grand public et les défenseurs de la vie privée, il s’agit d’une tentative évidente de cacher des fonctionnalités de censure d’Internet derrière une refonte technique de la pile de protocoles TCP / IP.

En somme, une tentative du gouvernement chinois d’exporter et d’imposer ses opinions autocratiques au reste d’Internet et de son infrastructure. D’autant que plusieurs pays comme l’Iran, la Russie et l’Arabie Saoudite y ont apporté leur soutien.

 

Sur son blog, le registre Internet régional pour l’Europe, l’Asie occidentale et l’ancienne URSS, RIPE NCC, s’est officiellement exprimé contre la nouvelle proposition de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Marco Hogewoning, directeur par intérim des politiques publiques et de la gouvernance d’Internet du RIPE NCC, déclare « Avons-nous besoin de New IP ? Je ne pense pas. […] Bien que certains défis techniques existent avec le modèle Internet actuel, je ne pense pas que nous ayons besoin d’une nouvelle architecture pour les résoudre ».

D’après lui, toute tentative de refonte des protocoles Internet devrait être laissée à l’Internet Engineering Task Force (IETF) et non à l'UIT, où l’influence politique règne davantage que des arguments techniquement solides. Le RIPE est également inquiet par la volonté de changer la nature décentralisée d’Internet.

 

L’organisation a fait part de ses préoccupations dans un document envoyé à l'UIT en février dernier « Le RIPE NCC est profondément préoccupé par ce qui a été proposé ici […] Nous sommes particulièrement préoccupés par l’idée que cette proposition représente une opportunité de s’éloigner du modèle décisionnel “ascendant” traditionnel. Nous pensons également que la justification technique présentée est erronée et trouvons que les conceptions alternatives suggérées sont à la fois irréalistes et non prouvées ».

 

La nouvelle proposition devant entrer en phase de test en 2021, Hogewoning exhorte les organisations nationales de gouvernance de l’Internet à contacter les décideurs locaux et à recommander de voter contre ainsi que faire l’objet d’un vote à une date ultérieure.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

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