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Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

Le vendredi, 26 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

L'AOTA – Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs – vient de saisir l’Arcep pour demander l’ouverture du réseau fibre d’Orange. En effet, les 47 membres de l’association se plaignent de ne pas y avoir suffisamment accès et accusent l’opérateur historique de pratiques anticoncurrentielles.

 

Faute de pouvoir construire eux-mêmes des réseaux très coûteux couvrant tout le territoire, les petits opérateurs doivent d’abord « emprunter » les réseaux d’Orange et de SFR. Ils louent donc des accès aux deux acteurs dominant du marché Télécom des entreprises et leur achètent, à prix de gros, de la voix ou de la data. Ils les vendent ensuite à leurs propres clients.

 

Mais voilà, les opérateurs alternatifs s’estiment évincés du marché des entreprises n’ayant pas pu suffisamment « se brancher » au réseau d’Orange. Avec 12,4 millions de prises, le réseau fibre de l’opérateur historique est à la fois très vaste et très capillaire. S’y raccrocher permet donc de cibler les PME avec des besoins de connectivité sur plusieurs sites ou usines disséminées sur le territoire. Ce sont précisément ces clients qui échappent aux membres de l'AOTA, plus limités géographiquement.

 

Un problème ancien et lié au manque de régulation sur la fibre pour les professionnels. En effet, Orange est obligé de proposer des offres de gros aux petits opérateurs voulant accéder au réseau cuivre (ADSL) mais pas sur la fibre. En 2017, Alternative Télécom avait déjà exigé davantage d’ouverture.

 

Cependant, il est impossible pour Orange d’ouvrir à la concurrence un réseau construit à coups de milliards d’investissements. Les petits opérateurs estiment quant à eux que l’opérateur a été favorisé par son empreinte historique sur le câble, qu’il a pu très vite convertir en fibre. Aujourd’hui, Orange contrôle environ 70 % du marché de la fibre pour les entreprises.

 

De son côté, l’Autorité de la concurrence a choisi de réguler ce marché en faisant émerger un troisième acteur, Kosc, pour « casser » la prédominance d’Orange-SFR. Cet opérateur « de gros » déploie lui-même son réseau fibre qu’il loue ensuite aux petits opérateurs de l'AOTA ou d’Alternative Télécom. « Kosc, c’est un bon complément, mais c’est une solution parmi d’autres. Et de toute façon, le réseau de Kosc n’a pas la même capillarité qu’Orange » explique l’un de ces petits opérateurs. La balle est donc maintenant dans le camp de l’Arcep.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

La Savoie tient sa fibre optique

Le lundi, 22 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

La Savoie tient sa fibre optique

Un mois après la validation par l'Arcep, le contrat a finalement été signé entre le département et Savoie Connectée. Une opération qui intervient deux ans après la résiliation par le conseil départemental de son contrat avec Axione, filiale de Bouygues. À l’époque, un investissement de 223 millions d’euros était prévu : 63 millions d’euros financés par les collectivités locales et 70 millions d’euros octroyés par la région, l'État et l’Union européenne.

 

En 2017, des élus de la Maurienne avait confié à Fibréa la pose de son propre réseau de fibre optique. Le conseil départemental accusait alors ces derniers d’avoir déséquilibré la délégation de service public conclue avec Axione. Les élus mauriennais disaient quant à eux en avoir eu assez d’attendre que le département déploie la fibre. Ils s’en étaient donc chargés eux-mêmes pour assurer le développement de leur territoire.

 

Quelques mois après la résiliation, le gouvernement proposait aux collectivités locales de déployer des AMEL afin d’accélérer la pose de la fibre optique en zones rurales. Un dispositif permettant aux conseils départementaux de faire financer le déploiement sur fonds propres des opérateurs.

Le département de la Savoie a donc choisi ce cadre pour déployer son réseau de fibre optique en milieu rural. Et c’est Savoie Connectée qui finance le coût des travaux, en s'appuyant sur ses actionnaires (Covage à 70 % du capital et Orange à 30 %). D’ici quatre ans, 255 000 prises devront être raccordées dans 243 communes de la Savoie. La quasi-totalité du territoire du département sera alors reliée à très haut débit.

 

L’opération n’est pas nouvelle pour Covage puisque l’opérateur exploite la DSP de la fibre optique sur 246 communes en Haute-Savoie. Et il s’est également vu attribuer un AMEL en Saône-et-Loire.

Le département n’a donc plus à se soucier du financement et le délai de déploiement se trouve raccourci. L’échéance est fixée en 2023 au lieu de 2026 dans le contrat résilié avec Axione. Le conseil départemental aura cependant versé 6,8 millions d’euros de dédommagement à Axione pour se libérer.

Il y a un an, Covage faisait l’acquisition de Fibréa, la société qui a câblé près de 500 kilomètres de fibre optique en Maurienne. Dès lors, la répétition du scénario du contrat précédent est écartée. « Cela évite tout conflit ultérieur », acquiesce Hervé Gaymard, président du conseil départemental de la Savoie.

 

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Le réseau Internet est en train de se noyer

Le mardi, 02 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le réseau Internet est en train de se noyer

Les câbles à fibre optique, les stations de transfert et de stockage de données et les centrales électriques forment un vaste réseau d'infrastructures physiques qui sous-tend les connexions Internet.

 

De récentes recherches révèlent qu’une grande partie de ces infrastructures seront affectées par la montée des eaux dans les prochaines années. Après avoir cartographié l'infrastructure du réseau Internet aux États-Unis, des scientifiques l’ont superposée aux cartes montrant l'élévation du niveau de la mer. Leurs résultats : en 15 ans, des milliers de kilomètres de câbles en fibre optique ainsi que des centaines d'autres infrastructures essentielles risquent d'être submergés par les flots. Toujours selon les chercheurs, les quelques centimètres d'eau supplémentaires pourraient plonger près de 20 % des infrastructures Internet américaines sous l'eau.

 

« Une grande partie de l'infrastructure existante est située juste à côté des côtes, de sorte qu'il ne faut pas beaucoup plus que quelques centimètres d'eau en plus pour qu'elle se retrouve sous l'eau », précise Paul Barford, scientifique à l'Université du Wisconsin, Madison, et coauteur de l'étude : Le réseau a été déployé il y a 20 ans, quand personne ne pensait au fait que le niveau de la mer pouvait monter.

La structure physique du réseau Internet a été installée quelque peu au hasard et souvent de façon opportuniste le long de lignes électriques, de routes ou d'autres grandes infrastructures au cours des dernières décennies quand la demande a explosé.

 

Si les scientifiques, les concepteurs et les entreprises sont depuis longtemps conscients des risques que représente la montée des eaux pour les routes, les métros ou encore les lignes électriques, personne ne s'était intéressé jusqu’à présent aux conséquences qu'elle pourrait avoir sur le réseau Internet physique.

« Quand on considère combien tout est lié aujourd'hui, protéger le réseau Internet est crucial », estime le directeur du Resilient Infrastructure Laboratory à l'université d'Arizona, Mikhail Chester. Même les plus petits incidents techniques peuvent avoir des conséquences désastreuses. Il continue « cette nouvelle étude renforce l'idée selon laquelle nous devons être conscients de l'état de ces systèmes, parce que cela prendra beaucoup de temps pour les mettre à jour ».

Rich Sorkin, co-fondateur de Jupiter Intelligence, une société qui modélise les risques induits par le climat, indique quant à lui « nous vivons dans un monde pensé pour un environnement qui n'existe plus ». Et conclut par « accepter la réalité de notre avenir, est indispensable - et ce type d'études ne fait que souligner la rapidité à laquelle nous devrons nous adapter ».

 

 

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Source : National Geographic

 

 

 

 

Quand Facebook veut encercler l’Afrique

Le mercredi, 17 avril 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Quand Facebook veut encercler l’Afrique

C’est dans le Wall Street Journal que l’entreprise a décidé de parler de cette opération démesurée, baptisée « Simba ». Très peu de détails ont pour le moment été révélés sur le projet. Nous savons seulement qu’il serait relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages des côtes Est, Nord et Ouest.

 

Encercler l’Afrique d’un gigantesque câble sous-marin de fibre optique permettrait à la quasi-totalité de la population de profiter d’Internet. Facebook sait que pour grossir, il doit absolument s’attaquer à ce continent habité par plus de 1,2 milliards de personnes et qui n’est pas encore très bien connecté au reste du monde. La faute à des infrastructures toujours en cours de développement et des régions absolument non recouvertes. Donc si plusieurs millions d’africains pouvaient demain se connecter à Internet et créer un compte Facebook, WhatsApp ou encore Instagram, le réseau social gagnerait énormément d’utilisateurs en très peu de temps.

 

Cependant, il n’y aurait pas encore d’accord signé pour l’installation de cet énorme câble. Et ce n’est pas la première fois que Facebook parle d’installer un câble sous-marin pour connecter le monde. Facebook tirait un câble transatlantique de plus de 6 500 kilomètres, Marea, en 2017 avec l’aide de Microsoft. L’installation commençait en 2016 et apportait une connexion stable en 2018 en reliant Virginia Beach aux États-Unis à Bilbao, en Espagne.

 

 

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Source : Siècle Digital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

THD radio : les industriels réclament plus de temps

Le mercredi, 13 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

THD radio : les industriels réclament plus de temps

L’Arcep a ouvert un guichet pour permettre aux collectivités d’obtenir des fréquences THD radio et ainsi déployer cette technologie sur leurs territoires. L’enjeu étant de pouvoir proposer du très haut débit (minimum 30 Mb/s) aux foyers les moins bien desservis en ADSL et promis à une arrivée tardive de la fibre optique. Quelques 2,2 millions de foyers en 2022 seraient concernés selon InfraNum.

 

Mais voilà, seulement une poignée de collectivités ont obtenu ou demandé des fréquences dédiées. En effet, la Fédération fait état d’un « déploiement du THD radio […] à l’étude ou confirmé pour près de 40 départements » et note qu’à ce jour une « douzaine de départements » n’ont entamé aucune démarche.

 

C’est pourquoi InfraNum tire la sonnette d’alarme et demande à l’Arcep de prolonger l’ouverture du guichet THD radio d’un an. L’objectif étant d’avoir plus de temps pour convaincre ces collectivités d’opter pour une solution hertzienne. Si d’autres solutions existent, comme la 4G fixe des grands opérateurs nationaux, la Fédération prévient qu’elle « ne supportera pas, en plus, les usages domestiques ou professionnels spécifiques ». Et la perspective d’une desserte fixe 5G n’est pas plus à envisager « attendre son arrivée pour répondre à un besoin immédiat de très haut débit fixe en zone rurale est un leurre » alerte Etienne Dugas, président d’InfraNum…

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Covage est en vente pour un milliard d’euros

Le jeudi, 07 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Covage est en vente pour un milliard d’euros

Après Altice fin novembre, c’est au tour de Cube Infrastructure de mettre en vente ses parts selon plusieurs sources. L’actionnaire à 50 % de Covage avait déboursé 66 millions d’euros en 2012 pour racheter ses parts à Vinci. Or, la banque Morgan Stanley a été mandatée pour trouver un acheteur sur la base d’une valorisation de 1 milliard d’euros.

 

L’EBITDA du groupe atteindrait aujourd’hui 35 millions d’euros pour une centaine de millions d’euros de chiffre d’affaires « Ces ratios ne sont pas pertinents. On parle d’une activité en pleine explosion avec une maturité très faible. En réalité, le principal driver est la rareté » pointe un bon connaisseur du dossier.

Chargé par plusieurs départements de déployer la fibre optique, Covage a déjà connecté 630 000 foyers sur les 2,2 millions prévus. L’entreprise espère encore gagner quelques contrats pour atteindre les 3 millions de prises ce qui représenterait un peu moins de 10 % des foyers français.

Lorsque tous les câbles seront tirés, Covage fera partie des rares acteurs à disposer d’une telle infrastructure numérique sur une portion significative du territoire. En effet, une fois cette tâche terminée, les opérateurs devront payer un droit de passage pour utiliser leurs réseaux.

 

Une certitude de gains futurs qui a, par exemple, permis à Altice de convaincre 3 fonds de débourser 1,8 milliard d’euros pour acquérir la moitié des lignes optiques que SFR doit déployer hors des grandes villes. Mais ce deal est décrié dans l’industrie car beaucoup pensent que les infrastructures ont été survendues. En effet, les prix de location à la ligne mis en avant ne pourraient pas être appliqués.

 

Sur le papier, les candidats au rachat de Covage sont nombreux : des fonds d’investissement, d’autres acteurs des RIP notamment Altitude ou des grands opérateurs…

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

Nouveau référentiel des métiers de la fibre

Le mardi, 26 février 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Nouveau référentiel des métiers de la fibre

Publiée par Objectif Fibre et ses partenaires, cette cartographie des métiers de la fibre optique a nécessité plus d’un an de travail collaboratif. Développé dans le cadre de l’Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), cet outil a pour objectif de faciliter la description, la formation et le recrutement dans ce secteur.

 

Attendu par les acteurs de l’emploi, de la formation, les entreprises et collectivités territoriales, ce référentiel se décline en 26 fiches métiers définissant les profils correspondants. Ces fiches complètent décrivent ainsi les intitulés de poste, de l’activité, les pré-requis, les missions ou encore les perspectives d’évolution.

 

Cette publication confirme le dynamisme des acteurs du marché de la fibre optique en pleine croissance et de l’intelligence collective mise au service du Plan France Très Haut Débit. Le déploiement du THD est un enjeu de taille puisqu’il représente 22 000 créations d’emplois d’ici 2022 avec en moyenne 3 800 recrutements chaque année dans différents domaines.

 

 

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Source : InfraNum

 

 

 

 

Fibre : l’ADLC rejette toute scission d’Orange

Le lundi, 04 février 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Fibre : l’ADLC rejette toute scission d’Orange

Déposée à l’automne dernier par l’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, la demande d’avis pour séparer les branches de détail et d’infrastructures d’Orange en deux entités distinctes a été rejetée le 30 janvier par l’Autorité De La Concurrence française. En effet, le gendarme de la concurrence ne juge pas utile de donner une suite favorable à l’étude de cette saisine pour avis consultatif.

 

Les 45 opérateurs qui composent l’AOTA proteste contre des « problèmes répétés d’accès au Génie Civil de l’opérateur Orange hérité du domaine public national des télécommunications, lui même servant à Orange pour opérer son réseau cuivre et constituer un réseau de fibre mutualisé passif actuellement non-disponible en mode activé pour la concurrence. »

 

Cependant, l’association ne compte pas en rester là puisqu’elle envisage désormais de faire appel à Bruxelles pour faire valoir ses positions : « l’association prend acte de cette décision de l’autorité administrative indépendante et chargée de protéger les consommateurs, résidentiels ou monde économique, de pratiques déloyales de la part d’intérêts privés. Elle entend désormais saisir également l’Union Européenne sur le même sujet afin de recueillir son avis et d’engager, si nécessaire, les actions correctrices requises pour que la concurrence s’effectue de manière saine et loyale sur le marché français des Télécoms. »



 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La Fédération FDN dévoile le baromètre FTTH

Le jeudi, 10 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

La Fédération FDN dévoile le baromètre FTTH

Il aura fallu un an et demi de travail bénévole pour publier cette étude sur les conditions d’accès aux Réseaux d’Initiatives Publiques (RIP) déployés en France.

 

Cet outil est destiné aux FAI associatifs de la FFDN mais également aux autres opérateurs de taille similaire. Deux étapes ont été nécessaires à sa réalisation : d’abord collecter les informations comme les contrats et les catalogues de services puis analyser et présenter les informations obtenues. Cette démarche a pour objectifs de montrer la difficulté des FAI associatifs à opérer sur certains réseaux mais aussi qu’il est possible de créer des conditions leur permettant d’opérer puisque certains RIP les réunissent.

 

Afin de visualiser plus facilement les informations recueillies auprès de chaque délégataire de services publics, la FFDN a mis en place un système de notation. Chaque offre de service d’un RIP a donc été évaluée avec la même méthodologie contenant des critères objectifs comme la durée d’amortissement des investissements, le nombre d’abonnés minimum et le prix pour l’utilisateur final. Les conditions proposées par chaque RIP ont été ensuite synthétisées par l’attribution d’une note. De A à D, pour les réseaux sur lesquels il serait possible d’opérer. Et Z pour les réseaux où aucune offre activée n’est proposée au catalogue ou un autre point tout aussi bloquant.

 

Sur la carte ci-dessous, tiré du baromètre FTTH, nous pouvons constater que plus d’un tiers des départements français ont obtenus la note Z. Ce qui signifie qu’aucune offre proposée n’est adaptée aux besoins des FAI associatifs.

 

 

 

 

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Source : Fédération FDN

 

 

 

 

 

 

Illyse va proposer de la fibre aux particuliers

Le lundi, 31 décembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Illyse va proposer de la fibre aux particuliers

Pour la première fois en France, un FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) associatif sera capable de raccorder des abonnés grand public en FttH. En effet, grâce à une campagne de financement participatif, Illyse a récolté 5520 euros. Cette somme représente le ticket d’entrée au RIP (Réseau d’Initiative Publique) du département de la Loire. L’opérateur associatif va donc maintenant pouvoir mettre en place une infrastructure de collecte. Il sera donc en mesure de raccorder ses premiers abonnés début 2019.

 

Mais ce n’est pas tout puisqu’un second palier de 4114 euros a été atteint. Cela permet donc à Illyse de devenir LIR (Local Internet Registry) et ainsi recevoir une allocation d’adresses IP d’un registre Internet régional (RIR).

 

Une sacrée victoire donc pour les FAI associatifs qui réclament des offres activées bon marché. En effet, ils ne peuvent déployer leur propre réseau de fibre optique par manque de moyens. Les opérateurs associatifs se tournent donc vers la location de réseau d’un gros acteur pour proposer du FttH à leurs adhérents. Mais dans la plupart des cas, les prix sont inabordables.

 

 

 

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Source : 01net.com

 

 

 

 

Le débit de la fibre multiplié par 100 !

Le mardi, 20 novembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le débit de la fibre multiplié par 100 !

Un cap important vient d’être passé par l’Institut royal de technologie de Melbourne – RMIT University. En améliorant l’équipement de transmission de données, l’Université annonce pouvoir multiplier par 100 les débits sur fibre optique.

 

La RMIT University s’intéresse à une particularité de la lumière qui est utilisée pour transporter de l’information dans une fibre optique. En effet, la propagation de la lumière pouvant s’effectuer suivant un mouvement spiralé (OAM pour Orbital Angular Momentum), il est possible de multiplexer plusieurs signaux sur une même fibre. La bande passante totale est ainsi démultipliée.

 

Afin d’exploiter l’OAM, l’Université a développé un composant miniaturisé capable de décoder de tels signaux. «Notre détecteur nanoélectronique OAM miniature est conçu pour séparer différents états lumineux OAM dans un ordre continu, afin de décoder les informations véhiculées par une lumière torsadée, explique le Dr HaoranRen. Auparavant cela nécessitait une machine de la taille d’une table, ce qui est tout à fait irréaliste pour les télécommunications. En utilisant des nano feuilles ultra-fines mesurant une fraction de millimètre, notre invention fait mieux ce travail et s’adapte parfaitement à l’embout d’une fibre optique.»

 

Un capteur de petite taille et à faible coût de fabrication qui s’adapterait aux tailles de fibres déjà existantes. Ceci permettrait donc d’ «exploiter tout le potentiel de la lumière torsadée pour les futures communications optiques et quantiques» indique le Pr Min Gu de la RMIT University.

 

 

 

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Source :ZDNet

 

 

 

 

 

 

Une fibre optique aux capacités démultipliées

Le vendredi, 05 octobre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Une fibre optique aux capacités démultipliées

Le cuivre est dépassé depuis longtemps par la fibre optique, tant en matière de débit que de bande passante. Et elle n’est pas prête de s’arrêter là puisque la fibre ne sera plus mono mais multi-cœurs ! « Demain, il sera possible de loger jusqu’à sept cœurs dans une même fibre » explique Aurélien Bergonzo, directeur technologies, recherche, ingénierie et prospective d’Acome. Elle pourra même avoir jusqu’à 19 coeurs et ainsi atteindre des débits de plusieurs centaines de Gigabits par seconde.

 

La multiplication du nombre de cœurs aura plusieurs impacts. Cela permettra d’augmenter la capacité d’un seul câble de manière significative mais également de réduire la facture de déploiement. Cette technologie multi-cœurs ouvre de nouveaux horizons aussi bien d’un point de vue technique que commercial notamment pour les opérateurs. En effet, ils pourront proposer aux entreprises de nouveaux services adaptés à la demande comme le QoS et le débit.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

 

 

 

A quand la fin des zones blanches ?

Le mardi, 14 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

A quand la fin des zones blanches ?

Parmi plus de 35 000 communes en France, 541 n’ont toujours aucun accès à Internet alors qu’il s’agit aujourd’hui d’une nécessité. Le gouvernement s’est donc fixé comme objectif « d’en finir avec ces zones blanches » en annonçant l'accès pour tous au haut débit et très haut débit d'ici 2022. Les choses semblent avancer dans ce sens avec le « new deal mobile » conclu entre l’État et l’ARCEP pour accélérer la couverture mobile des territoires ou encore le compromis entre SFR et Orange sur le développement de la fibre dans les zones moins denses.

 

Arnaud Bousquet propose de faire un point sur cette fracture numérique dans l’émission de radio du 31 juillet Le téléphone sonne sur France Inter. Pour répondre à la question Internet, téléphonie mobile : à quand la fin des zones blanches ? il reçoit Martine Lombard membre du collège de l’ARCEP, Michel Combot, Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms et Sébastien Dufromentel, secrétaire de la Fédération FDN.

 

 

Écouter l'émission

 

 

La notion de zone blanche concernait uniquement la téléphonie mobile et ne représente actuellement plus que 1 % du territoire. Aujourd’hui, elle comprend également l’accès à Internet. Pour permettre à tous d’accéder à cette technologie, plus de 20 milliards d’euros vont être investi dans le plan France Très Haut Débit.

 

En attendant un bon haut débit pour 2022, comment vivre avec cette fracture numérique et en venir à bout ?Car pour la majorité des gens situées dans ces zones denses, ce n’est pas un choix de ne pas utiliser Internet c’est une impossibilité technique. Les témoignages de différents auditeurs du Lot, de l’Hérault ou encore du Loire-et-Cher sont assez effarants. Certains doivent faire plusieurs kilomètres pour avoir une connexion Internet ou payent un abonnement mensuel mais n’arrivent à se connecter qu’une fois par semaine. D’autres, un peu plus chanceux, disposent d’une connexion ADSL mais très basse et doivent donc investir dans des équipements supplémentaires avec un débit très irrégulier. Les élus interpellent aussi les opérateurs pour améliorer cette connectivité où que l’on aille, que l’on travaille, que l’on habite. Cependant, il existe d’autres moyens pour se connecter comme la 4G, la 5G ou des ponts radios. Ces technologies de transitions sont déployées par les opérateurs en attendant la fibre optique.

 

Si au début des années 2000, la France n’avait pas de retard pour le déploiement de l’ADSL on ne peut pas en dire autant pour le très haut débit. Une des raisons est que les grands opérateurs ont fibré en priorité leurs infrastructures au dépend du FTTH (fibre jusqu’au domicile de l’abonné). L’exigence réglementaire est un autre de ces facteurs. Cependant, la France reste globalement en avance en matière de fibre optique en Europe grâce à ses investissements depuis une dizaine d’années.

 

Des questions techniques se posent pour le fibrage intégral de la population. En France, 40 % des foyers n’ont pas d’adresse ou de numéro alors qu’un plan de numérotation des habitations est nécessaire pour chaque commune. Ce plan permet d’accélérer le fibrage et de limiter le risque d’erreurs lors de la connexion en fibre optique.

 

Pour autant, les zones blanches ne se limitent pas au milieu rural. Se connecter à Internet reste difficile voir impossible dans les transports en commun ou les réseaux ferrés. L’équipement et la couverture des axes de transports est un point important de l’accord de janvier entre le gouvernement et les opérateurs. Un des objectifs fixés est de couvrir 90 % du réseau ferré régional en 4G d’ici 2025.

 

Ce qui pose la question de l’établissement des priorités d’équipement. Pourquoi choisit-on d’équiper une ville ayant déjà la 4G en fibre optique plutôt qu’une ville où il n’y a pas d’accès à Internet ? Ce sont les collectivités territoriales qui sont censées définir les priorités. Mais la plupart des collectivités, via les Réseaux d’Initiatives Publiques, laissent l’opérateur commercial décider des zones à équiper. Le développement économique des régions passent désormais par l’aménagement du territoire en infrastructures numériques pour pouvoir travailler et développer son commerce.

 

Ce « new deal  numérique » est un engagement important du gouvernement. L’État fait des efforts et renonce ainsi aux enchères financières d’attributions de fréquence, soit environ 3 milliards d’euros. Mais en contre-partie les opérateurs s’engagent à investir ces sommes, voir plus, dans l’amélioration du réseau mobile avec des engagements généraux : transformer tous les sites 3G en 4G, couvrir 55 000 km de réseau routiers d’ici fin 2020, créer 5 000 sites chacun avec une mutualisation pour remédier fondamentalement à la disparité mobile.

 

Un auditeur des Deux-Sèvres soulève la question de la vétusté du réseau. En zone rurale, la plupart des abonnés ont accès à Internet grâce à l’ADSL via le réseau téléphonique installé il y a plus de de 40 ans. Cependant, l’utilisation de ce réseau a ses limites puisque le débit diminue avec la distance. La fibre optique est particulièrement adaptée à ces zones puisque le débit reste le même quelle que soit la distance. Le choix de cette technologie est donc justifié mais faut-il encore trouver les investissements pour la déployer. Il est également nécessaire que les opérateurs qui posent la fibre ne la gardent pas pour leurs seuls bénéfices. En effet, cela entraînerait le verrouillage du marché pour les petits FAI et seuls les gros opérateurs pourraient opérer.

 

La suppression de ces zones blanches peut poser problème aux personnes dites électro-hypersensibles puisque se sont actuellement des zones de refuge. Mais comment faire face à ces volontés contradictoires car si certaines personnes refusent Internet par principe ou à cause de leur santé, il s’agit d’un enjeu très fort notamment contre la désertification rurale des plus jeunes.

 

La fracture numérique est aussi transposable en Outre-mer. Par exemple, en Guyane moins de 7 % du territoire est couvert en 4G. Seules les zones littorales disposent d’une bonne couverture, le reste du département n’a aucun accès 4G mais ces zones ont une densité humaine faible. Des efforts d’investissement ont été fait par les collectivités et les opérateurs en Outre-mer mais il en reste encore à faire notamment pour la Guyane.

 

 

Écouter l'émission

 

Source : France Inter

 

 

Câbles sous-marins : la guerre invisible

Le jeudi, 03 mai 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Câbles sous-marins : la guerre invisible

Quelques 400 câbles sous-marins tissent un réseau invisible et pourtant crucial pour notre monde connecté. Longs d’1,3 million de kilomètres, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’Internet et font transiter 99% des échanges intercontinentaux. Ces infrastructures méconnues attisent plus que jamais la convoitise des États, des services de renseignement et des géants du Net.

 

Retrouvez l'émission Le Dessous des cartes, Câbles sous-marins : la guerre invisible en replay ici.

Cette vidéo est disponible jusqu'au 14 juin 2018 uniquement.

 

 

 

 

Source : Arte VOD-DVD

 

 

L’importance des IXP en France !

Le mardi, 20 février 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

L’importance des IXP en France !

Bits of Networks : Etat des points d'échange Internet en France (extraits)

Qu'est-ce qu'un point d'échange Internet ?

Un point d'échange Internet, ou IXP (Internet eXchange Point), c'est un endroit où plusieurs opérateurs réseau s'interconnectent pour échanger du trafic.

De façon simplifiée, il faut voir ça comme un gros switch Ethernet sur lequel chaque opérateur réseau va se brancher, à l'aide d'un câble RJ45 ou une fibre optique. Oui oui, on parle bien du même genre de switch Ethernet que vous avez sûrement chez vous pour brancher vos ordinateurs, juste un peu plus rapide et fiable (et donc plus cher) [...]

Les IXP permettent de développer le territoire local

Les points d'échange sont importants pour développer le réseau sur le territoire local, puisqu'ils permettent aux opérateurs locaux de s'échanger du trafic directement, sans passer par les gros noeuds d'interconnexion comme Paris, Londres ou Amsterdam. Ça permet de réduire la latence et le coût, et de moins dépendre d'infrastructures qui deviennent critiques de par leur concentration (par exemple TH2 à Paris concentre une grosse partie des interconnexions de l'Internet français...). En somme, décentraliser et relocaliser le réseau, ce qui a des vertus non seulement techniques et économiques, mais également humaines : cela permet aussi de relocaliser les compétences techniques [...]

[…] L'effet de réseau joue : comme pour beaucoup de systèmes en réseau, plus un point d'échange possède de membres, plus il devient intéressant de s'y connecter. En effet, plus de membres présents signifie d'avantage de trafic échangé potentiel, pour le même coût fixe […]

La qualité de service d'un IXP doit être irréprochable

[…] Les opérateurs ont donc naturellement tendance à privilégier les points d'échange bien gérés et fiables. En réponse, les points d'échanges qui veulent subsister et grossir se donnent les moyens d'assurer un service fiable : astreinte 24/24, architecture technique redondée, matériel de pointe, etc.

On assiste donc à la fois à un regroupement des compétences, via des structures comme Rezopole pour éviter de tout réinventer de zéro à chaque IXP, mais aussi à un fort partage de connaissance et d'expérience à plus large échelle, avec le RIPE et EuroIX.

[…] L'ecosystème des points d'échange n'est pas un sujet nouveau, mais il reste fascinant parce qu'il entrelace des problématiques techniques et des relations entre structures parfois très différentes. Il illustre bien le modèle distribué et pair-à-pair qui a fait d'Internet un succès. On peut par ailleurs constater que certains points d'échange sont gérés comme un bien commun !

 

Si le sujet vous intéresse, le RIPE NCC maintient un blog collaboratif très actif sur des sujets liés à Internet en Europe, notamment les IXP et le peering. Toujours sur RIPE labs, Uta Meier-Hahn écrit régulièrement des articles passionnants sur les enjeux des interconnexions entre opérateurs.

 

Vous souhaitez en savoir plus, retrouvez ici l'intégralité de cette étude.

 

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