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Fibre optique : la France va réussir son pari

Le vendredi, 08 octobre 2021. Posté dans News Rezopole

Fibre optique : la France va réussir son pari

« L’objectif sera tenu : apporter le Très haut débit à 100 % des Français fin 2022, dont 80 % en fibre – probablement plus » a affirmé Cédric O, le secrétaire d’État en charge du numérique.

 

Après une décennie de travaux et plus de 20 milliards d’euros investis, les chiffres lui donnent raison. En effet, deux tiers des foyers français étaient éligibles à la fibre optique au printemps dernier. Avec un rythme actuel de 15 000 nouveaux logements et entreprises voyant arriver la fibre à leur porte chaque jour, la barre des 80 % sera franchie dès le premier semestre 2022.

Pour les Français n’étant pas couverts, une solution alternative offrant des débits supérieurs à 100 Mb/s : le VDSL, câble ou, bientôt, satellite – grâce à la mise en service du très puissant Konnect VHTS d'Eutelsat.

 

Le pari est donc réussi neuf ans après le lancement du “Plan France très haut débit”. D’autant que les objectifs ont été rehaussés : l’estimation du nombre total de foyers en France est passée de 36 millions en 2013 à 41 millions en 2022, sans que la barre des 80 % soit abaissée. Et que les difficultés n’ont pas manqué : pénurie de matière première, de main-d'œuvre, arrêt des chantiers au début de la pandémie…

 

Reste à finir le travail car même dans les grandes villes, environ 10 % des foyers restent privés de fibre optique. Dans les villes moyennes, le compte n’y est pas non plus. Elles étaient censées être intégralement couvertes en fibre fin 2020. Six mois après l’échéance, seuls quatre foyers sur cinq étaient éligibles. Le gouvernement et l'Arcep se renvoient la balle sur une éventuelle sanction, mais un certain agacement est perceptible du côté des autorités. Quant aux campagnes, la fibre s’y déploie à une vitesse folle. Mais elles ne sont pas intégralement couvertes par les projets déjà lancés. Environ 2 millions de foyers sont encore dans les limbes. Ces lignes, les plus compliquées à construire et les moins rentables, nécessiteront de nouvelles subventions.

 

À travers le plan de relance, l’État a déjà mis 150 millions d’euros sur la table. L’industrie estime qu’il faudra au minimum deux à trois fois plus. Une mission d’évaluation devrait être rendue publique en fin d’année. On saura alors combien le prochain exécutif devra investir s’il veut apporter la fibre à 100 % des Français.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Fibre optique : 14 millions d’abonnés en France

Le vendredi, 03 septembre 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : 14 millions d’abonnés en France

Si la mise en route du plan France Très Haut Débit en 2013 a été poussive, son accélération a fini par produire de bons résultats. Le territoire métropolitain ne sera pas couvert en 2022, comme cela devait initialement être le cas, et il faudra attendre 2025 — voire 2030 — pour que certaines régions soient totalement fibrées. Cependant, les investissements consentis dans les travaux de déploiement ont permis au pays de faire une jolie remontée au classement européen. En effet, la France se positionne dorénavant devant le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Italie avec plus de 50 Mb/s de débit moyen.

 

Des efforts se traduisant par une hausse notable des abonnements puisque dorénavant la France recense plus de 14 millions de clients à la fibre optique. Le pays comptera bientôt plus d’abonnés fibre que de clients d’offres Internet en xDSL.

Orange est de loin le premier fournisseur d’accès Internet en fibre optique avec plus de 5,2 millions de clients, devant SFR (3,6 millions), Free (3,3 millions) et Bouygues Telecom (1,9 million).

 

De plus, la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer la nécessité pour les Français de pouvoir s’appuyer sur une connexion Internet fiable et performante. Si bien que dans le secteur immobilier, le raccordement des biens au réseau de fibre optique devient un critère de plus en plus important pour les acheteurs.

 

Le défi actuel se joue désormais au niveau des zones rurales où la fibre optique coûte plus cher à déployer pour une rentabilité moindre. C’est pourquoi l’État et les collectivités sont obligés de mettre la main à la pâte à travers les RIP (Réseaux d’initiative public) en accompagnement des déploiements réalisés par les opérateurs. Raison pour laquelle le plan de relance décrété pour relancer l’économie après le coup d’arrêt lié à la Covid-19 prévoit quelque 570 millions d’euros pour le déploiement de la fibre optique.

 

 

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Source : Les Numériques

 

 

 

 

Fibre : chantier ouvert pour améliorer les raccordements

Le vendredi, 23 juillet 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : chantier ouvert pour améliorer les raccordements

Le 20 juillet, les opérateurs ont remis leur plan d'attaque pour renforcer la qualité des raccordements au gouvernement. Pour la Fédération française des télécoms (FFT) il n’est pas question de laisser ces dysfonctionnements nuire à l'image de la fibre et entraver son déploiement à court et moyen terme.

Cette opinion est partagée par l'ensemble des acteurs des Télécom. « Une bonne qualité [des raccordements] est essentielle pour assurer l’exploitation des réseaux FttH dans de bonnes conditions, assurer leur pérennité et limiter les surcoûts liés aux travaux de reprise ou de réintervention », rappelle l'Arcep. Même son de cloche du côté des opérateurs, regrettant les dégradations commises contre les infrastructures réseaux, qu'elles soient volontaires ou non, ne nuisent à leur image et celle de la fibre.

 

Les opérateurs d'infrastructures ont déjà souscrit, en mai dernier, à une série d'engagements pour améliorer la qualité des raccordements via une évolution du contrat de sous-traitance (mode STOC) qui régit le marché. C’est au tour des opérateurs commerciaux de prendre le problème à bras-le-corps. Dans ce livre blanc, ces derniers proposent diverses pistes pour en finir avec les "plats de nouilles".

Au-delà de la seule formation de leurs agents de terrain, les opérateurs vantent également la généralisation d'une nouvelle forme d'ingénierie au sein des armoires de mutualisation. Cette nouvelle architecture, baptisé forme en "M",  « rend le brassage plus fluide et intuitif, grâce à un code couleur des cheminements ». Ces derniers militent ainsi pour une généralisation de ce dispositif à l'échelle nationale.

Par ailleurs, et afin de permettre un meilleur audit des raccordements déjà effectués, les opérateurs souhaitent généraliser un nouveau type de compte-rendu photographique, « qui prévoit la prise de photos horodatées avant et après chaque intervention, permettant de contrôler la qualité du travail réalisé par les intervenants et de détecter rapidement l’apparition de malfaçons ». Lancé en début d’année, l'outil souffre pourtant de quelques limites « l’incapacité du contrôleur, qu’il soit humain ou mécanisé à base d’intelligence artificielle, de s’assurer que les positions optiques occupées sont conformes à ce qui est prévu ». Un défaut de taille, alors qu'il est courant que ce dysfonctionnement débouche sur des embouteillages dans les armoires.

Les opérateurs souhaitent également s'appuyer sur une application interopérateurs, baptisée "e-Mutation", ayant pour objet d'aider les techniciens à améliorer leur visibilité sur les routes optiques empruntées dans une armoire donnée. Ils annoncent ainsi le lancement prochain d'un outil informatique interopérateurs permettant de suivre une malfaçon, depuis sa notification jusqu’à sa résolution.
Le dernier point concerne la Base d’Adresses Nationales (dite BAN), cette base de données publique qui a pour but de référencer l'adresse de l'intégralité des locaux sur le territoire français. La base de données, exploitable sous la forme d'une API par les opérateurs, est en effet montrée du doigt pour ses lacunes, notamment en milieu rural. « Il est indispensable que les collectivités se dotent rapidement d’un référentiel d’adresses complet », expliquent les opérateurs, qui se basent sur ces informations dans leurs opérations de raccordement.

 

De quoi mettre un terme à la prolifération des plats de nouilles ? C'est en tous cas ce qu'espèrent les opérateurs. D'autant que le timing est critique pour l'adoption de la fibre, alors que le déploiement du très haut débit continue tous azimuts sur le territoire métropolitain. Les professionnels de la fibre s'attendent à déployer 6,2 millions de prises en 2021. De quoi dépasser les objectifs gouvernementaux en la matière, avec des prévisions de 87 % de logements raccordés à la fibre en 2022, au lieu des 80 % initialement souhaités par les pouvoirs publics.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Fibre : les professionnels du raccordement s’engagent

Le vendredi, 28 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : les professionnels du raccordement s’engagent

C’est au tour des professionnels chargés du raccordement de s’engager pour résoudre le problème posé par les défauts d’entretien ou de raccordement à la fibre. Ils se sont en effet engagés, à travers la signature d’une charte de bonnes pratiques, à mettre fin à ce que les pouvoirs publics voient comme un obstacle majeur à l’adoption de la fibre sur le territoire.

 

Une série d’engagements dont celui de se limiter à un seul niveau de sous-traitance, « avec une attention particulière au statut et à la qualification » des sous-traitants employés.

Une gageure alors que la sous-traitance “en cascade” est souvent rendue responsable des défauts dans la qualité des raccordements. Les entreprises signataires de cette charte, représentant 70 % des acteurs du secteur, se sont également engagées à favoriser le recours à l’emploi local et à accompagner la formation de leurs collaborateurs via la mise en place d’actions dédiées à la formation initiale ou à la montée en compétences.

Parmi elles figurent les entreprises Axians, Circet, Constructel, Eiffage, ENGIE Solutions, Firalp, NGE Infranet, SADE Télécom, Groupe Scopelec, SNEF Télécom, Sogetrel, Solutions30 et SPIE CityNetworks.

 

Les opérateurs commerciaux ainsi que les opérateurs d’infrastructures comme Altitude Infra, Axione, Orange, TDF et XpFibre s’étaient déjà engagés début mars sur un nouveau contrat cadre de sous-traitance (également connu sous l’appellation de mode STOC, pour “Sous-Traitance Opérateur Commercial”) afin de mettre un terme à ces abus répétés qui empoisonnent la vie des utilisateurs.

 

Un problème qui ne date malheureusement pas d’hier. En effet, un groupe de travail constitué par l'Arcep sur le sujet faisait déjà état en 2019 de « taux de malfaçons importants dans la réalisation des opérations de raccordement final et de brassage au point de mutualisation ».

Et de citer trois difficultés principales à résoudre pour mettre fin à la prolifération des “plats de nouilles” : le non-respect répété des règles de brassage au point de mutualisation, les défauts des routes empruntées par la fibre optique pouvant entraîner des embouteillages sur les points de branchement optique ainsi que les actes de vandalisme divers sur les points de mutualisation.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Comment Orange va maintenir la qualité du réseau cuivre

Le vendredi, 28 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Comment Orange va maintenir la qualité du réseau cuivre

Après de longues négociations, le gouvernement et Orange viennent de s’entendre sur un plan d’action pour améliorer la qualité de service du réseau cuivre. En effet, même si le déploiement de la fibre optique progresse rapidement, il ne faut pas négliger les 22 millions de Français disposant encore d’une ligne active reposant sur ce réseau.

 

Le plan prévoit ainsi d’engager 10 millions d’euros supplémentaires pour 17 territoires prioritaires ainsi que pourvoir 123 nouveaux postes dans les départements en tension et augmenter de 30 % les effectifs nationaux d’intervention en cas de crise.

 

L’opérateur historique devra fournir une solution de secours en 24 heures maximum à partir du signalement de l’incident, sous réserve d’une couverture mobile. Si le réseau mobile n’est pas suffisant, c’est une connexion satellitaire qui sera mise à disposition depuis les mairies.

 

Pour une meilleure concertation entre Orange et les élus, des comités de concertation locaux vont être mis en place. Un comité de concertation national fera appel, en plus, à des représentants de la commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), les représentants des associations de collectivités territoriales et les services de l’État.

 

Rappelons que le démantèlement total du réseau cuivre débutera en 2023 et s’étendra jusqu’en 2030, au fur et à mesure que la couverture du territoire en fibre optique progressera.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Les professionnels de la fibre vers de nouveaux records de déploiement en 2021

Le jeudi, 20 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Les professionnels de la fibre vers de nouveaux records de déploiement en 2021

À l’occasion d’un colloque organisé pour la présentation d’un baromètre dédié réalisé par Infranum, les représentants des acteurs de la fibre et les autorités avaient de quoi se féliciter. En effet, le secteur devrait de nouveau franchir un palier en 2021 avec le déploiement de 6,2 millions de prises au cours de l’année.

Les acteurs de la fibre se sont même permis le luxe de dépasser les objectifs gouvernementaux avec des prévisions de 87 % de logements raccordés à la fibre en 2022 au lieu des 80 % initialement souhaités par les pouvoirs publics.

 

Si l’année 2020 avait déjà vu la filière battre tous les records de raccordements, avec 5,8 millions de prises installées, l’exercice actuel se présente sous de meilleurs auspices encore. Et c’est sur les réseaux d’initiative publique (RIP) que les professionnels du secteur ont choisi de mettre l’accent en 2021. Sur les 6,2 millions de prises attendues en 2021, 3,6 millions seront situées en zones RIP, contre 1,8 million en zones AMII, 0,5 million en zones très denses et 0,4 million en zones AMEL.

 

Un ralentissement est prévu pour 2022 avec le déploiement de 5,8 millions de prises dont une majorité seront encore installées en zone RIP. Résultat des courses : si 40,6 millions de logements disposeront de la fibre optique en 2025, un « reste à déployer » de l’ordre de 6,5 millions de prises à installer d’ici à 2025 sera encore de la partie pour arriver à la complétude des réseaux.

Et c’est bien là que le bât blesse « s’il ne restera alors “plus que” 6,5 millions de prises à déployer au total d’ici 2025, ce seront les plus ardues », soulignent les représentants de la filière.

Et de relever que 2,1 millions de locaux, soit les derniers 5 %, devront nécessairement être financés via des aides publiques conséquentes… Pire encore, 3 % de ce « reste à déployer » ne pourra pas l’être, en raison de contraintes techniques et financières. « Pour ces logements, il faudra nécessairement étudier d’autres pistes, comme l’internet satellitaire », indique-t-on du côté de l’Infranum, qui voit dans le lancement de nouvelles offres satellitaires une alternative de plus en plus crédible pour atteindre l’objectif du très haut débit pour tous.

 

Pour atteindre le 100 % de logements fibrés au cours de la prochaine décennie, les professionnels du secteur en appellent à la mise en place d’un service universel de la fibre.

Mais d’autres écueils se trouvent également dans le très haut débit pour tous. À commencer par la qualité des raccordements alors que le taux d’échec moyen des raccordements se situe aujourd’hui entre 20 et 25 %. Et si les représentants de la filière et des pouvoirs publics ont pris des engagements il y a quelques semaines pour combattre la propagation des “plats de nouilles” dans les armoires de génie civil ou au sein des immeubles, le résultat ne sera pas immédiat.

Parmi les dossiers brûlants à gérer pour la filière se trouve également celui de l’emploi. Que faire des professionnels du raccordement lorsque celui-ci sera effectif ? La question devrait continuer à se poser dans les années à venir, d’autant que le secteur a recruté en 2020 9 700 nouveaux collaborateurs, au lieu de 5 500 annoncés l’année dernière et en prévoit, non plus 1 500 en 2021, mais 5 500.

 

« Trois points doivent concentrer nos efforts : la transition cuivre-fibre, l’amélioration de la qualité des raccordements et l’anticipation de la période post 2021, notamment en ce qui concerne l’emploi », a concédé ce mardi le secrétaire d’État au Numérique Cédric O.… tout en se félicitant du travail effectué jusqu’à maintenant, relevant que « les chiffres sont très bons, mais il faut continuer ce travail collectif, car il reste encore des défis à relever ».

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Couacs dans la fibre optique : la faute aussi des abonnés ?

Le vendredi, 23 avril 2021. Posté dans Archives Rezopole

Couacs dans la fibre optique : la faute aussi des abonnés ?

Dans une interview accordée à La gazette Val d’Oise, Rachid Adda, directeur de Val-d’Oise Numérique, syndicat chargé du déploiement de la fibre dans le département, estime qu’“il faudrait que certains particuliers arrêtent de changer d’opérateur tous les six mois, pour bénéficier de l’abonnement le moins cher”. Selon lui, “cette manie de changer d’abonnement représente jusqu’à 40 % dans certains quartiers” et participerait à la situation actuelle. Il souligne que “les pannes sur le réseau ne représentent que 5 %”.

 

Rachid Adda dénonce la précarisation des intervenants en bout de chaîne. “L’opérateur paie un sous-traitant pour les interventions. Mais seulement, le sous-traitant fait lui-même appel à un autre intervenant qu’il paie moins cher, tout en empochant la commission de l’opérateur. Ce technicien low cost intervient pour 30 à 50 euros. Il lui faut donc réaliser un maximum de réparations. C’est pour ça que je m’indigne contre l’ubérisation des interventions”, explique-t-il.

Le directeur de Val-d’Oise Numérique déplore par ailleurs le problème des compétences des intervenants sur le terrain : “Il suffit que 10 % de techniciens soient mal formés pour que l’opération soit un échec”.

 

Il dénonce également les mauvaises pratiques sur le terrain. Alors que le réseau est surdimensionné, avec par exemple un boîtier contenant 12 branchements pour 10 logements et 10 mètres de fibre optique à l’intérieur pour laisser une marge de manœuvre dans les cas des réparations, certains sous-traitants iraient au plus proche, quitte à saturer un boîtier, ou ne préviendraient pas lorsqu’ils ont épuisé la marge de manœuvre disponible. Rachid Adda rapporte aussi une plus grande incidence pour les abonnés au rez-de-chaussée dans les immeubles et explique : “le technicien préfère raccorder l’abonné du 3ᵉ à celui du rez-de-chaussée, pour ne pas avoir à monter les étages”. Autre cas : les raccordements lors d’une météo peu clémente. “Certains intervenants, très souvent en hiver, ne cherchent pas à ouvrir une nouvelle ligne depuis l’armoire. Ils se contentent de brancher l’abonné sur un autre abonné… qu’il débranche”, relate-t-il.

 

Le directeur de Val-d’Oise Numérique évoque de plus le cas des armoires devant être remises en état en raison des nombreuses interventions, voire changées à cause des actes de vandalisme. “Une réfection d’armoire, c’est 100 000 euros. Nous en faisons deux par an. Récemment, nous en avons changé trois en six mois dans une même commune”, explique-t-il.

 

 

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Source : Univers Freebox

 

 

 

 

Fibre : l’État débloque 570 millions d’euros de plus

Le vendredi, 22 janvier 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : l’État débloque 570 millions d’euros de plus

Afin de rendre la fibre disponible d’ici 2025 pour 100 % des locaux en France, l’État a décidé de débloquer 570 millions d’euros supplémentaires.

 

Cette somme va notamment concerner les Réseaux d’Initiatives Publiques (RIP) pour proposer de la fibre partout dans les zones rurales. Une première enveloppe de 420 millions d’euros va concerner 12 RIP dont ceux d’Auvergne et de Bretagne. Rien que l’Auvergne aura le droit à 123 millions d’euros pour créer 267 000 prises fibres, c’est-à-dire raccordements individuels, supplémentaires.

Les 150 millions d’euros restants arriveront un peu plus tard. L’État a indiqué que les détails de cette somme seront partagés au cours de l’été.

 

Il est également question de la couverture mobile. Si à ce jour les trois quarts de la France sont couverts en 4G par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile, 2 000 pylônes supplémentaires seront installés dans les deux ans à venir. Ils rejoindront ainsi les 580 pylônes déjà existants. Au total, les opérateurs installeront quelque 10 000 pylônes.

 

 

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Source : KultureGeek

 

 

 

 

Un guide pour le raccordement fibre

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un guide pour le raccordement fibre

Sujet brûlant de cette fin d’année dans l’écosystème THD : la qualité des raccordements des abonnés aux réseaux de fibre optique. C’est pourquoi la plateforme Objectif Fibre, rassemblant les différentes organisations représentatives de la filière, a publié un guide pratique du raccordement, à destination de « tous les acteurs concernés, de près ou de loin, par le déploiement du FttH ».

 

Répertoriant les bonnes pratiques en fonction des (nombreux) cas de figure rencontrés sur le terrain, ce document livre « les préconisations techniques applicables dans chaque situation rencontrée et qui ont fait consensus entre les professionnels du secteur ». L’objectif étant de « bien faire dès la première fois » mais aussi de tendre vers une « homogénéité sur l’ensemble du territoire ».

Le guide s’adresse à la fois aux techniciens et à l’ensemble des acteurs concernés (donneurs d’ordre, opérateurs, bureaux d’étude, organismes de formation ou acteurs de l’immobilier) afin de garantir la réussite des interventions mais aussi prévenir les reprises de travaux qui peuvent s’avérer coûteuses ou encore servir de support technique de référence en cas de litige.

 

« C’est tout un écosystème […] qui va se réconcilier avec un savoir-faire totalement partagé », se félicite Cédric O dans l’avant-propos du guide. Un « document capital » écrit pour sa part Sébastien Soriano en préface, car « il représente un accomplissement pour l’ensemble de la filière vers une harmonisation et une qualité renforcée ».

Le président de l'Arcep juge aussi « primordial pour la pérennité des réseaux que les opérateurs renforcent les contrôles de leurs sous-traitants dans le déroulement de leurs interventions ». Un rappel à l’intention des opérateurs d’infrastructure et commerciaux, qui discutent en ce moment d’avenant à leurs contrats de sous-traitance pour acter ce contrôle renforcé avec l’espoir d’y parvenir d’ici à la fin de l’année…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La France s’inquiète pour ses réseaux

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La France s’inquiète pour ses réseaux

Depuis deux ou trois ans, l’accélération du déploiement de la fibre est franche mais le plus dur reste à faire : raccorder les zones les moins denses du territoire. Malgré les efforts du gouvernement – généralisation de la fibre à l’horizon 2025 en mobilisant près de 300 millions d’euros pour accompagner les derniers projets non encore financés – le compte n’y est pas. La raison : pour desservir l’habitat dispersé ou les entreprises isolées, le coût des raccordements dits longs est très élevé et pour certains, il risque même d’être rédhibitoire.

 

La réponse doit émerger d’ « une négociation avec les différentes collectivités sur le financement de leurs projets, avec des demandes importantes auxquelles, peut-être, on ne pourra pas répondre exactement » explique Cédric O. En effet, le secrétaire d’État souhaite « mettre en adéquation les besoins et les subventions pour atteindre l’objectif de 100 % fibre en 2025. Pour le cahier des charges, on verra après ».

 

Des raccordements non standard, il y en a aussi dans les zones moins denses d’initiative privée. La question de la disponibilité effective de la fibre se pose pour les foyers et entreprises isolés et/ou difficiles à desservir. C’est le cas en zone AMII où l’engagement d’Orange et SFR était de rendre 100 % des locaux raccordables à fin 2020. Dont 8 % sur demande car jugés plus complexes à desservir ou non prioritaires.

Si la crise sanitaire a fait glisser l’échéance de ces engagements, ils seront finalement atteints en 2021 selon Nicolas Guérin, secrétaire général de la Fédération française des Télécoms. Pour l'Arcep, il incombe à l’État de s’en assurer. Pour Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation, « pas d’inquiétude » sur le respect des délais par SFR. Cependant, il estime qu’il y a « un point d’atterrissage à construire avec Orange ».

Un terrain d’entente pourrait être trouvé sur le lancement d’offres destinées aux locaux raccordables sur demande. Ce qui permettrait à un peu plus d’un million de foyers et entreprises « mis de côté » lors de la programmation initiale du déploiement, de bénéficier d’un raccordement sous six mois à compter de la commande d’un fournisseur d’accès. Nicolas Guérin, également secrétaire général d’Orange explique qu’après avoir fait du déploiement massif, l’opérateur historique est désormais en mesure de « passer à un déploiement plus qualitatif ».

 

Du côté de l'Arcep, où « des procédures sont en cours » pour jauger le respect des règles de complétude par les opérateurs, on attend de voir si ces offres permettent de répondre aux problèmes identifiés. Sébastien Soriano juge en tout cas souhaitable que ces offres de raccordable sur demande arrivent d’abord sur les zones programmées depuis plus de cinq ans – et parfois beaucoup plus – et où 100 % des locaux ne sont pas encore raccordables.

 

La question de la pérennité des réseaux FttH se pose également, concernant notamment le raccordement en mode Stoc. Les fournisseurs d’accès veulent brancher eux-mêmes leurs clients. Si les exploitants de réseaux ne sont pas contre, ils s’inquiètent des échecs de raccordement et des dégradations que ce fonctionnement entraîne. Les deux parties ne désespèrent pas de trouver de nouveaux accords avant la fin de l’année, afin de clarifier les responsabilités de chacun.

Le tout sous l’œil excédé des collectivités propriétaires des réseaux d’initiative publique. S’il n’est pas étonnant d’entendre des élus tonner contre le mode Stoc ; il l’est plus de voir un membre du gouvernement hausser le ton sur ce sujet très opérationnel. « Ce n’est pas possible », a ainsi martelé Cédric O. « Nous sommes en train de gâcher ce que nous sommes en train de réussir » en incitant fortement les intéressés à dénouer le problème :« Soit on sait le régler de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions plus compliquées, quitte à causer des désagréments dans le système ».

Les parties prenantes ne semblent donc plus avoir beaucoup de marge de manœuvre pour sauver le mode Stoc. Et pour y arriver, les fédérations représentatives – InfraNum pour les réseaux, la FTT pour les opérateurs – doivent se mettre autour de la table, plaident ainsi plusieurs acteurs de l’écosystème. C’est aussi l’avis de Benoît Loutrel, missionné par le secrétariat d’État au Numérique pour étudier la « sécurisation des déploiements et des conditions d’exploitations des réseaux FttH ». Sa tâche consistera à réexaminer le programme France THD. Le rapport qu’il rendra d’ici un an n’aura « pas vocation à mettre la pression sur tel ou tel acteur, plutôt à problématiser et trouver une méthode », prévient l’intéressé. Il proposera des pistes pour « transférer les retours d’apprentissage » entre territoires, pour « organiser le jeu entre puissance publique et industriels », et enfin « anticiper la résilience des réseaux ».

 

Sur ce dernier point, si l’enfouissement est un choix de bon sens aux Antilles, il n’est pas moins pertinent en métropole. Les risques climatiques pèsent aussi sur un déploiement aérien tout sauf marginal, fait valoir la Banque des Territoires. Dans le cadre de son plan de relance, elle prévoit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’enfouissement, ou de sécurisation des accès aux sites majeurs des réseaux. À cette fin, un appel à projets sera lancé dès 2021.

 

 

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Source : Kulture Geek

 

 

 

 

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Le vendredi, 13 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Pour s’assurer de la qualité du déploiement de la fibre, le gouvernement va lancer une mission de contrôle des déploiements FttH.

 

L’aspect le plus visible de la dégradation de l’état des réseaux de fibre optique se trouve dans certaines armoires de rue. Le modèle consistant à confier le raccordement des abonnés aux fournisseurs d’accès à Internet, dans une relation de sous-traitance aux exploitants des réseaux, est régulièrement montré du doigt pour expliquer ces déboires. Et les différents protagonistes peinent toujours à s’entendre pour mettre fin au désordre.

Certains observateurs pointent également le choix originel de déporter les points de mutualisation, au plus près des locaux d’habitation ou professionnels, au détriment d’une architecture plus centralisée et donc plus sécurisée.

 

Mais au-delà de l’état des armoires, la partie amont est également dans le viseur de cette grande opération de contrôle que compte lancer le gouvernement.

En effet, l’initiative s’appuie sur un faisceau d’alertes portant notamment sur le sous-dimensionnement de câbles de transport. À certains endroits, la quantité de route optiques disponibles serait insuffisante pour pouvoir desservir tous les utilisateurs.

Les fibres optiques d’importation posent également question, car elles ne semblent pas donner entière satisfaction.

La vulnérabilité des réseaux fibre aux aléas climatiques explique aussi ce regain de vigilance.

 

L’objectif énoncé dans la lettre de mission de cette opération de contrôle : « mieux sécuriser les déploiements et les conditions d’exploitation sur les réseaux d’initiative publique » (RIP). Et trouver des “remédiations” aux potentiels problèmes identifiés.

Les réseaux fibre déployés sur fonds propres par les opérateurs, dans les zones très denses ou dans les zones moins denses d’initiative privée (AMII notamment), seraient donc exclus du périmètre de cette mission de contrôle.

S’agira-t-il de laisser le soin aux opérateurs de s’assurer du bon fonctionnement de leur propre réseau, tandis que l’État ne le ferait que sur les RIP, là où des deniers publics ont été engagés ?

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

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