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Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

Le vendredi, 26 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

L'AOTA – Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs – vient de saisir l’Arcep pour demander l’ouverture du réseau fibre d’Orange. En effet, les 47 membres de l’association se plaignent de ne pas y avoir suffisamment accès et accusent l’opérateur historique de pratiques anticoncurrentielles.

 

Faute de pouvoir construire eux-mêmes des réseaux très coûteux couvrant tout le territoire, les petits opérateurs doivent d’abord « emprunter » les réseaux d’Orange et de SFR. Ils louent donc des accès aux deux acteurs dominant du marché Télécom des entreprises et leur achètent, à prix de gros, de la voix ou de la data. Ils les vendent ensuite à leurs propres clients.

 

Mais voilà, les opérateurs alternatifs s’estiment évincés du marché des entreprises n’ayant pas pu suffisamment « se brancher » au réseau d’Orange. Avec 12,4 millions de prises, le réseau fibre de l’opérateur historique est à la fois très vaste et très capillaire. S’y raccrocher permet donc de cibler les PME avec des besoins de connectivité sur plusieurs sites ou usines disséminées sur le territoire. Ce sont précisément ces clients qui échappent aux membres de l'AOTA, plus limités géographiquement.

 

Un problème ancien et lié au manque de régulation sur la fibre pour les professionnels. En effet, Orange est obligé de proposer des offres de gros aux petits opérateurs voulant accéder au réseau cuivre (ADSL) mais pas sur la fibre. En 2017, Alternative Télécom avait déjà exigé davantage d’ouverture.

 

Cependant, il est impossible pour Orange d’ouvrir à la concurrence un réseau construit à coups de milliards d’investissements. Les petits opérateurs estiment quant à eux que l’opérateur a été favorisé par son empreinte historique sur le câble, qu’il a pu très vite convertir en fibre. Aujourd’hui, Orange contrôle environ 70 % du marché de la fibre pour les entreprises.

 

De son côté, l’Autorité de la concurrence a choisi de réguler ce marché en faisant émerger un troisième acteur, Kosc, pour « casser » la prédominance d’Orange-SFR. Cet opérateur « de gros » déploie lui-même son réseau fibre qu’il loue ensuite aux petits opérateurs de l'AOTA ou d’Alternative Télécom. « Kosc, c’est un bon complément, mais c’est une solution parmi d’autres. Et de toute façon, le réseau de Kosc n’a pas la même capillarité qu’Orange » explique l’un de ces petits opérateurs. La balle est donc maintenant dans le camp de l’Arcep.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

La Savoie tient sa fibre optique

Le lundi, 22 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

La Savoie tient sa fibre optique

Un mois après la validation par l'Arcep, le contrat a finalement été signé entre le département et Savoie Connectée. Une opération qui intervient deux ans après la résiliation par le conseil départemental de son contrat avec Axione, filiale de Bouygues. À l’époque, un investissement de 223 millions d’euros était prévu : 63 millions d’euros financés par les collectivités locales et 70 millions d’euros octroyés par la région, l'État et l’Union européenne.

 

En 2017, des élus de la Maurienne avait confié à Fibréa la pose de son propre réseau de fibre optique. Le conseil départemental accusait alors ces derniers d’avoir déséquilibré la délégation de service public conclue avec Axione. Les élus mauriennais disaient quant à eux en avoir eu assez d’attendre que le département déploie la fibre. Ils s’en étaient donc chargés eux-mêmes pour assurer le développement de leur territoire.

 

Quelques mois après la résiliation, le gouvernement proposait aux collectivités locales de déployer des AMEL afin d’accélérer la pose de la fibre optique en zones rurales. Un dispositif permettant aux conseils départementaux de faire financer le déploiement sur fonds propres des opérateurs.

Le département de la Savoie a donc choisi ce cadre pour déployer son réseau de fibre optique en milieu rural. Et c’est Savoie Connectée qui finance le coût des travaux, en s'appuyant sur ses actionnaires (Covage à 70 % du capital et Orange à 30 %). D’ici quatre ans, 255 000 prises devront être raccordées dans 243 communes de la Savoie. La quasi-totalité du territoire du département sera alors reliée à très haut débit.

 

L’opération n’est pas nouvelle pour Covage puisque l’opérateur exploite la DSP de la fibre optique sur 246 communes en Haute-Savoie. Et il s’est également vu attribuer un AMEL en Saône-et-Loire.

Le département n’a donc plus à se soucier du financement et le délai de déploiement se trouve raccourci. L’échéance est fixée en 2023 au lieu de 2026 dans le contrat résilié avec Axione. Le conseil départemental aura cependant versé 6,8 millions d’euros de dédommagement à Axione pour se libérer.

Il y a un an, Covage faisait l’acquisition de Fibréa, la société qui a câblé près de 500 kilomètres de fibre optique en Maurienne. Dès lors, la répétition du scénario du contrat précédent est écartée. « Cela évite tout conflit ultérieur », acquiesce Hervé Gaymard, président du conseil départemental de la Savoie.

 

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Peut-on cartographier Internet ?

Le lundi, 22 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Peut-on cartographier Internet ?

Internet étant considéré comme un espace, est-il pour autant possible d’en fournir une représentation graphique complète, d’en tracer une ou des carte.s. ? Artistes et experts essaient depuis longtemps.

 

Pour trouver une réponse, le premier outil a été Google. Les résultats en français montrent principalement des cartes d’Internet vues de l’extérieur. Pour ceux en anglais, on obtient quelques visualisations du poids de sites en nombre de connexions.

 

Le géographe et chercheur à l’université de Lausanne Boris Beaude explique que cartographier Internet « permet de mieux saisir l’architecture [d’Internet et de ses sous-espaces, comme les sites Web], les acteurs qui les produisent, la réalité de ce qu’il s’y passe et les enjeux de pouvoir sous-jacents ».

Une idée pas foncièrement récente puisque lui-même s’est penché sur le sujet à la fin des années 90. Il avait alors constaté que « la suite des protocoles TCP/IP, ou même la seule commutation de paquets, repose sur des considérations essentiellement spatiales : comment rendre la communication la plus efficiente possible sur des réseaux hétérogènes et vulnérables ».

 

Au-delà des chercheurs, certains artistes se sont aussi penchés sur la question. Un designer américain, Chris Harrison, a représenté les trajets que réalisent les données à travers le monde. Il explique son geste assez simplement : « Les humains ont toujours eu tendance à représenter graphiquement les espaces dans lesquels ils évoluent. Or Internet, on s’y promène, ça bouge, il y a des millions, des trillions d’outils connectés entre eux ».

 

Louise Drulhe cherchait à représenter Internet pour son diplôme de l’Ecole des Arts-Déco. Elle a alors été confrontée à deux difficultés. La première est que l’espace au sein duquel nous évoluons en ligne bouge sans cesse. Elle explique ainsi à Numerama « c’est terrible, de vouloir représenter le cyberespace, parce que la rapidité à laquelle il change n’a rien à voir avec le géographique. Lorsque j’ai commencé à travailler sur mes premières cartes, en 2013, on parlait à peine de l’Internet chinois par exemple ».

La deuxième est le très faible nombre de représentations de l’espace en ligne. « En 2013, je travaillais sur un mémoire sur l’espace d’Internet, mais j’ai vite réalisé le manque d’information sur l’espace en ligne au sens où je l’entendais. On trouvait quelques cartographies anciennes, des années 90. Mais cela n’avait rien à voir avec le cyberespace actuel » indique la jeune femme.

 

D’après Boris Beaude, le manque de représentations s’explique par le fait que ce sont les « imaginaires puissants, qui laissent penser que tout le vocabulaire spatial associé à Internet serait métaphorique ». Il attribue ce mélange à « une conception matérialiste de l’espace ». Le territoire et « la matérialité du sol sur lequel reposent nos pieds » seraient trop souvent confondus avec l’idée de spatialité.

 

Alors quelles mesures pour un espace en ligne ? Pour Boris Beaude, « la distance se pense en termes d’écarts, de contact ou d’interaction. Cela permet de penser la relation et la façon dont des êtres (et de plus en plus d’objets) sont reliés et interagissent ». Et de montrer les architectures qui facilitent ces contacts.

 

Louise Drulhe a opté pour une multiplicité d’hypothèses qui donnent à voir un aspect différent d’Internet. Mais toutes répondent au même besoin : « se représenter Internet aide à comprendre les enjeux (géo)politiques qui le traversent ».

L’artiste ne s’arrête pas là puisque sa dernière hypothèse est celle d’une architecture d’Internet qui serait propre à chacun. Il est peut-être impossible de cartographier Internet pour la simple et bonne raison qu’aucune route n’y est empruntée exactement deux fois de la même façon.

 

Boris Beaude répond à cela en opposant navigation personnelle et pouvoir des plus grands réseaux mondiaux : « Google et Facebook sont les deux acteurs qui disposent de la plus grande visibilité sur les spatialités numériques contemporaines ». Paradoxalement, donc, « s’il est difficile de cartographier Internet tant les relations qui en constituent l’espace sont démesurées et réticulaires, il n’a jamais été aussi simple pour ceux qui en ont la maîtrise de cartographier la spatialité des individus ».

Et d’en conclure qu’« il faudra bien que les politiques se demandent ce qu’ils cherchent à contrôler : les choses [en l’occurrence, les données, ndlr] ou le mouvement des choses et l’architecture qui rend ce mouvement possible ». Un espace transfrontalier et démesuré par excellence.

 

 

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

Arcep : Internet Ouvert

Le jeudi, 11 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Arcep : Internet Ouvert

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes publie l’édition 2019 de son bilan de santé de l’Internet en France. Remis au Parlement, ce rapport met en avant les actions conduites pour assurer l’ouverture d’Internet, s’intéresse aux potentielles menaces et présente l'action du régulateur pour les contenir.

 

Le bilan en bref !

 

1- Qualité de services

 

Les comparateurs de services sont si peu homogènes aujourd’hui que l’Arcep a souhaité les perfectionner via la mise en place d’une API dans les box déclinant la « carte d’identité de l’accès » de chaque terminal. Ceci permettra un bien meilleur diagnostic avec une information fiable sur les paramètres de chaque mesure. Cette API est complétée par un code de conduite. Adopté progressivement par les acteurs de la mesure, il permet de gagner en fiabilité, en transparence et en lisibilité des résultats.

 

2- Interconnexion de données

 

En constante évolution, cet écosystème peut être le terrain de tensions ponctuelles. Un suivi vigilant du marché est exercé par l’Arcep. Elle publie dans son baromètre annuel de l’interconnexion en France des données issues de sa collection d’information. Lorsque la situation l’exige, l’Arcep peut aussi se faire « gendarme » et régler les différents entre les acteurs.

 

3- Transition vers IPv6

 

La fin d’IPV4 est désormais prévue pour juin 2020. Les déploiements de l’IPv6 prévus par les opérateurs risquent de ne pas permettre de répondre à la pénurie d’adresses IPv4. C’est pourquoi, l’Arcep organisera la première réunion de travail de la « Task-Force IPv6 » au second semestre 2019. Ces réunions auront pour objectif d’accélérer la transition vers IPv6 en France en partageant les expériences des différends acteurs et en définissant des actions à mettre en place.

 

4- Neutralité du Net

 

Les lignes directrices de la mise en pratique du principe de neutralité du net par les régulateurs nationaux ont globalement faits leurs preuves. Le pays bénéficie d’un bilan positif. L’Arcep veille toutefois à ce que les fournisseurs d’accès continuer d’ajuster leurs pratiques en conformité avec le cadre réglementaire européen.

 

5- Ouverture des terminaux

 

Si en termes de neutralité du net, l’Arcep peut exercer sa protection sur les réseaux il existe un maillon faible : les terminaux. Adopté au début de cette année, le règlement européen « Platform-to-business » apporte plus de transparence sur les pratiques des plateformes en ligne vis-à-vis de leurs clients entreprises. Mais ce règlement ne permet pas encore d’assurer la neutralité des terminaux. L’Arcep a émis 11 propositions concrètes pour assurer un Internet ouvert de « bout en bout » dans un rapport consacré à la question en février 2018.

 

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

3,8 milliards de personnes ont désormais accès à Internet

Le jeudi, 11 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

3,8 milliards de personnes ont désormais accès à Internet

Depuis 1995, Mary Meeker, investisseuse dans la puissante société de capital-risque Kleiner Perkins Caufield & Byers, remet un rapport sur les grandes tendances d’Internet. Une analyse portant sur l’utilisation mondiale du Web et de ses services : e-commerce, réseaux sociaux, jeux vidéo, podcast, objets connectés divers, etc.

 

L'édition 2019 franchit un nouveau cap ! D’après ce document, plus de la moitié (51 %) de la population mondiale a désormais accès à Internet, soit plus de 3,8 milliards de personnes dans le monde. Alors qu’en 2009, il y a tout juste dix ans, ce taux était seulement de 24 %. La Chine, l’Inde et les États-Unis sont les trois pays avec le plus d’internautes au monde.

 

Reste néanmoins que la croissance mondiale ralentit chaque année. Entre 2018 et 2019, elle était de 6 %. En effet, pour Mary Meeker, il est plus difficile de connecter de nouvelles personnes au fur et à mesure que le nombre d’internautes augmente.

 

Le rapport détaille, par exemple, que les Américains passent 6,3 heures en ligne par jour. Une moyenne en hausse de 7% par rapport à l’année dernière. Ils passent désormais plus de temps devant leur mobile (presque 4h par jour en moyenne) que devant leur télévision (environ 3h30).

 

On retrouve également dans le document les 30 entreprises des nouvelles technologies les mieux valorisées au monde. Parmi elles, 18 sont Américaines, 7 sont Chinoises et seulement 1 Européenne (Spotify, l’application suédoise de musique, se place dans ce classement, à la 30e position).

 

 

 

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Source : Le Figaro

 

 

 

 

Le réseau Internet est en train de se noyer

Le mardi, 02 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le réseau Internet est en train de se noyer

Les câbles à fibre optique, les stations de transfert et de stockage de données et les centrales électriques forment un vaste réseau d'infrastructures physiques qui sous-tend les connexions Internet.

 

De récentes recherches révèlent qu’une grande partie de ces infrastructures seront affectées par la montée des eaux dans les prochaines années. Après avoir cartographié l'infrastructure du réseau Internet aux États-Unis, des scientifiques l’ont superposée aux cartes montrant l'élévation du niveau de la mer. Leurs résultats : en 15 ans, des milliers de kilomètres de câbles en fibre optique ainsi que des centaines d'autres infrastructures essentielles risquent d'être submergés par les flots. Toujours selon les chercheurs, les quelques centimètres d'eau supplémentaires pourraient plonger près de 20 % des infrastructures Internet américaines sous l'eau.

 

« Une grande partie de l'infrastructure existante est située juste à côté des côtes, de sorte qu'il ne faut pas beaucoup plus que quelques centimètres d'eau en plus pour qu'elle se retrouve sous l'eau », précise Paul Barford, scientifique à l'Université du Wisconsin, Madison, et coauteur de l'étude : Le réseau a été déployé il y a 20 ans, quand personne ne pensait au fait que le niveau de la mer pouvait monter.

La structure physique du réseau Internet a été installée quelque peu au hasard et souvent de façon opportuniste le long de lignes électriques, de routes ou d'autres grandes infrastructures au cours des dernières décennies quand la demande a explosé.

 

Si les scientifiques, les concepteurs et les entreprises sont depuis longtemps conscients des risques que représente la montée des eaux pour les routes, les métros ou encore les lignes électriques, personne ne s'était intéressé jusqu’à présent aux conséquences qu'elle pourrait avoir sur le réseau Internet physique.

« Quand on considère combien tout est lié aujourd'hui, protéger le réseau Internet est crucial », estime le directeur du Resilient Infrastructure Laboratory à l'université d'Arizona, Mikhail Chester. Même les plus petits incidents techniques peuvent avoir des conséquences désastreuses. Il continue « cette nouvelle étude renforce l'idée selon laquelle nous devons être conscients de l'état de ces systèmes, parce que cela prendra beaucoup de temps pour les mettre à jour ».

Rich Sorkin, co-fondateur de Jupiter Intelligence, une société qui modélise les risques induits par le climat, indique quant à lui « nous vivons dans un monde pensé pour un environnement qui n'existe plus ». Et conclut par « accepter la réalité de notre avenir, est indispensable - et ce type d'études ne fait que souligner la rapidité à laquelle nous devrons nous adapter ».

 

 

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Source : National Geographic

 

 

 

 

Les opérateurs veulent éviter la surchauffe

Le mardi, 02 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les opérateurs veulent éviter la surchauffe

Les opérateurs de télécommunications s’inquiètent des répercussions de cet épisode caniculaire sur leurs réseaux d'infrastructures. Tout comme la canicule peut avoir des effets sur les smartphones, tablette et autres laptops, les infrastructures qui sous-tendent les réseaux de télécommunications peuvent également souffrir en cas de forte chaleur. En effet, le réseau électrique, fortement sollicité et soumis à des fortes chaleurs, peut faire faux bond à ces équipements. Ils peuvent alors cesser de fonctionner de manière ponctuelle et localisée.

 

Mais la véritable "vulnérabilité" de ces infrastructures se concentre sur deux points de réseaux spécifiques : les antennes-relais et les data centers. Selon les équipements considérés, le seuil de température à ne pas dépasser se situe autour de 50 degrés Celsius.

Les antennes-relais sont particulièrement exposées aux fortes chaleurs puisqu’elles sont situées en hauteur, et notamment sur les toits des immeubles en milieu urbain. Le risque de voir leurs composants électroniques se mettre en veille en cas de surchauffe n'est donc pas négligeable.

Dépendants de leurs systèmes de climatisation ainsi que d'appareils d'évacuation d'air, les data centers risquent la surchauffe en cas de défection de ces derniers.

 

Toutes les attentions de la part des opérateurs sont focalisées sur le fait de ne pas dépasser les 50 degrés Celsius. "Nous avons mis en place un système de veille météorologique pour nous permettre de prévenir en cas de catastrophe naturelle et d'analyser la bonne tenue de chaque point de notre réseau […] Nous avons concentré au cours des derniers mois nos campagnes préventives sur le suivi des équipements de maintenance et de climatisation de nos infrastructures pour plus de sécurité", explique Hubert Bricout, directeur régional de Bouygues Telecom pour l’Île de France et le Nord-Est.

En cas de panne sur un site, des équipes d'intervention rapide seront dépêchées. Pour venir appuyer les systèmes déjà en place, des équipements de climatisation mobile ont également été réservés en cas de surchauffe d'un point de réseau.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Inscrivez-vous à yALPA 002 !

Le mardi, 25 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX

Inscrivez-vous à yALPA 002 !

Après un 1er rassemblement le 29 janvier dernier, le deuxième est donc planifié au 2 juillet prochain à Challes-les-Eaux.

 
Thèmatique : Le THD dans les Alpes

Départements concernés : 38 ; 73 ; 74 et 01 (Jura Sud) avec un focus sur les zones touristiques (stations de ski, hôtels).

 
Constat :

Les besoins en haut débit explosent avec l'avènement des réseaux « Over The Top » (OTT ) et la forte croissance de services comme Amazon Prime Video, Netflix, OCS, MyCanal...

Les premières observations entre les vacances de Noël 2017 et 2018 font état d’une augmentation de +60 % des débits consommés dans les hôtels et résidences hôtelières. Pour ces établissements, des connexions en Mbs ne suffiront bientôt plus et commencent à arriver des demandes en 1, 2, 3, voire 4 Gbs.

 
Travailler en synergie :

Dès à présent, il convient pour les opérateurs Télécom et Internet de s'organiser pour pouvoir répondre efficacement à ce besoin hier émergeant et aujourd’hui bien présent.

C’est là l'objectif de yALPA ! Il faut encourager les acteurs du déploiement Très Haut Débit à se rencontrer, mieux se connaître afin d’envisager de futures collaborations plutôt que de planifier, chacun de son côté, des investissements aux mêmes endroits.

Les DSP locales (38, 73 et 74) font une partie du travail, mais le simple fait de changer de département s'avère compliqué. Gageons qu’en échangeant de manière informelle, une intelligence collective permettra d’accélérer l'arrivée d’offres vraiment Très Haut Débit dans les Alpes (stations mais aussi vallées et plaines).

Il est entendu que les résultats de ces premières discussions yALPA ne pourront avoir d’effet immédiat. Ceci étant, à plus ou moins brève échéance, les problèmes rencontrés actuellement en termes de THD dans les zones touristiques pourront être résolus.

 
Programme de la matinale (09h00 - 12h00) :
  • accueil, café, viennoiseries
  • tour de table : présentation de chaque participant
  • présentation Transalpinet (étude faite par Rezopole)
  • piste d'amélioration :
    • outil de carto commun... On commence où on attend encore 10 ans ?
    • nouvelles offres de backbone des opérateurs exogènes
    • les territoires sans PoP
 
Inscriptions :

Auprès de Samuel Triolet (directeur de Rezopole) : striolet (de chez) rezopole.net

 
Informations pratiques :

Rendez-vous le 02 juillet à 09h00 au Hub des Alpes (salle Altitude 193) - 37 avenue des Massettes, 73190 Challes-les-Eaux.

 

 

 

 

Le Continuum des Data Centers

Le mardi, 25 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le Continuum des Data Centers

La tendance visionnaire des années 2010 positionnait massivement les surfaces des centres de données dans des DC Hyperscale, idéalement situés dans des zones proche du cercle polaire. A l’époque seule la question des risques systémiques semblait pouvoir ralentir cette évolution.

 

Mais aujourd’hui la réalité n’est plus du tout la même. En effet, un modèle de continuum est venu remplacé cette vision d’hyper-concentration des surfaces, qui peut se résumer en 6 niveaux.

  • Les Data Centers Hyperscales conservent toujours leur attrait pour des stockages de masse et des traitements non transactionnels. Leur objectif est d’amener le meilleur coût de production, en positionnant une grande mutualisation de surface là où le foncier et l’énergie sont bon marché.
  • Les Data Centers Hubs sont principalement positionnés à Frankfort, Londres, Amsterdam et Paris en Europe. Ces zones concentrent des centres de données de grande taille et bénéficient d’une interconnexion rapide entre eux. Ces espaces sur-attirent les opérateurs car l’interconnexion prime sur le potentiel du marché local.
  • Les Data Centers Régionaux, localisés dans toutes les autres villes significatives, adressent cette fois-ci le potentiel économique local, avec des acteurs de Cloud pour les entreprises ou des hébergeurs agissant en premier niveau d’accès vers les DC Hubs.
  • Les Data Centers « 5G » vont s’installer au plus près des zones urbaines afin de répondre au besoin de latence requis par les usages des populations.
  • Les micro-Data Centers vont amener une faible latence lors d’une concentration importante d’usage (un stade, une usine).
  • Les pico-Data Centers vont adresser l’usage du particulier, amenant ainsi une latence minimum et surtout une gestion des données privées.

 

Malgré des tailles différentes, les trois premiers niveaux de ces centres de données répondent aux mêmes principes de conception. A ceci près que les Data Centers Hyperscales sont souvent mono-utilisateurs. Il leur est donc possible de positionner des choix de conception plus restrictifs que dans les colocations.

Les trois derniers niveaux appartiennent à l’univers du Edge et visent à positionner l’espace des DC au plus près des usages. En revanche, ces niveaux répondent à des principes de conception différents.

L’installation se fera de manière industrielle pour les micros et pico-Data Centers. Les problématiques principales seront plus liées à la protection physique ou à la maintenance / exploitation de ces infrastructures.

Les Data Centers « 5G » amène une nouvelle donne. En effet, ils ont tout du « petit » DC mais doivent être implémentés dans des environnements complexes. Ils subissent de nombreuses contraintes de sécurité et de respect des normes étant positionnés dans des zones urbaines. Cependant, la plus grande complexité réside dans le manque de place pour déployer les lots techniques.

 

 

 

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Source : Global Security Mag

 

 

 

 

5G : table rase sur la bande 1,5 GHz

Le mardi, 25 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : table rase sur la bande 1,5 GHz

Dans la lutte attendue des opérateurs pour l'acquisition des fréquences dédiées à la 5G, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes s'apprête à ouvrir un nouveau front. En effet, l'Arcep a indiqué en fin de semaine dernière avoir fixé au 31 décembre 2022 l'échéance maximum pour les fréquences de la bande 1,5 GHz, dite bande L.

 

"Aujourd’hui utilisée pour des liaisons point-à-point pour la collecte de réseaux mobiles ouverts au public et aux professionnels et par les ministères de l’Intérieur et de la défense", sa libération d'ici fin 2022 doit permettre aux opérateurs mobiles de disposer de plus de fréquences pour déployer les futurs réseaux 5G et Très Haut Débit.

"La bande 1,5 GHz fait l’objet d’une harmonisation européenne depuis 2015. Elle compte 90 MHz utilisables pour répondre aux besoins de débit descendant. Les propriétés de propagation de ces fréquences sont particulièrement intéressantes pour la couverture du territoire et la couverture à l’intérieur des bâtiments", a déclaré le gendarme des Télécoms.

 

Toutefois les écueils pourraient être nombreux... En effet, les locataires actuels de la bande ont déjà adressés des observations à l’Autorité lors de la période de consultation : un plan de réallocation contesté, des coûts de migration potentiellement faramineux.

 

Cependant, la décision est largement saluée par les opérateurs se réjouissant de pouvoir obtenir de nouveaux blocs de fréquences pour le développement de leurs futurs réseaux 5G. Si ces derniers admettent que cette bande L fera l'objet seulement d'une exploitation "pour des liaisons supplémentaires exclusivement descendantes (en mode SDL)", elle permettra tout de même d'améliorer les débits et la capacité des liaisons descendantes en dessous de 1 GHz.

Le spectre disponible pour le déploiement des futurs réseaux 5G s'avère relativement limité, cette libération devrait donc présenter un intérêt certain pour les opérateurs notamment en cas de couplage avec d'autres bandes de fréquences.

Les opérateurs sont également unanimes sur le fait que l'intégralité de la bande ne pourra être exploitée efficacement à cause d’un voisinage peu favorable. Sur ses bandes adjacentes, se trouvent des "services d'exploration spatiale par satellite, de la radioastronomie et de la recherche spatiale", ne permettant pas l’utilisation des deux extrémités de la bande 1,5 GHz. Orange ne comptabilise qu'une bande de 85 MHz exploitable tandis que Free va plus loin ne comptant qu'une bande de 40 MHz. Ce bloc de fréquences constitue pour l'opérateur "la seule sous-bande présentant aujourd'hui un écosystème mature" et pourraient même faire l'objet d'un "scénario d'attribution immédiate" via une réallocation de bandes de 10 MHz à chaque opérateur.

 

Un scénario qui ne sera pas retenu par l'Arcep mais qui illustre l'appétit des opérateurs pour cette bande, au grand dam de ses locataires actuels. Ils devraient être appelés à loger ailleurs, particulièrement dans la bande 6 GHz.

En grande partie des industriels, ces acteurs expriment des doutes quant à la décision de l'Arcep et à ses implications sur leurs propres activités ainsi que sur leurs finances. Des interrogations sur la viabilité économique de cette migration du côté d'EDF par exemple, pour qui "le délai nécessaire estimé pour le remplacement des liaisons 1,4 GHz, sans que cela impacte de façon significative les performances de l’entreprise, est d’une dizaine d’années".

Surtout que le calendrier imposé par le gendarme des Télécoms fait déjà frémir les acteurs concernés. Pour Enedis, les échéances proposées conjointement par Bruxelles et l'Arcep "ne prennent pas en compte ce cadre d’utilisation spécifique de la bande 1,4 GHz par Enedis, ni les limites actuelles ou bien les contraintes imposées par les solutions de substitution". Et même l'une des solutions de remplacement proposées par l'Arcep impliquerait la reconstruction d'une grande partie de son réseau.

Les pouvoirs publics semblent également dans l’expectative à l'instar du ministère des Transports pour qui le calendrier évoqué ne pourra pas être tenu. D'où la demande du ministère de maintenir le réseau actuel "au moins jusqu'en 2027, sachant que si les études montrent qu'il est possible de disposer plus tôt du futur réseau, le réseau pourra être éteint avant cette date".

Les locataires actuels proposent d’autres solutions comme la mise en place d'un "contexte de cohabitation". Cela permettrait d'allouer les fréquences de la bande L aux opérateurs dans les zones urbaines denses et aux autres acteurs de "continuer à utiliser les Faisceaux Hertziens dans les zones rurales, à priori moins visées par le besoin en SDL".

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Orange se branche sur les RIP opérés par Covage

Le jeudi, 20 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Orange se branche sur les RIP opérés par Covage

Avec pour objectif 3 millions de prises fibres éligibles d'ici à la fin de l'année dans ces Réseaux d'Initiative Publique situés principalement en zone rurale, l'opérateur a annoncé ce mardi la finalisation d'un accord pour la commercialisation de ses offres de fibre sur les RIP attribués à Covage.

 

Au terme de cet accord, Orange pourra ainsi déployer ses offres sur certains réseaux FTTH de Covage : le Calvados, l’Essonne, la Haute-Savoie, l’Hérault, la Seine-et-Marne, la Somme, la métropole lilloise et la Communauté urbaine de Dunkerque.

 

En mars dernier, la direction d'Orange revendiquait une part de marché de 30 % dans les RIP mais ambitionne désormais à se tailler la part du lion sur ces réseaux. Une démarche qui passera forcément par des partenariats avec les opérateurs d'infrastructures spécialisés dans le déploiement de ces RIP, comme Covage. La société exploite 46 réseaux d'initiative publique ou privée et couvre aujourd'hui 2,3 millions de prises.

 

Orange comptait cet hiver 350 000 prises en propre dans les zones peu denses. Pour atteindre son objectif de 900 000 prises en propre dans les RIP d'ici à la fin de l'année, l'avenir passera donc par les partenariats. L'opérateur historique souhaite porter la part de prises achetées à des partenaires dans ces zones à 2 millions d'ici à la fin 2019. L’enjeu est bien compris par Orange comme en atteste la conclusion de ce partenariat avec Covage.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

IT : 4,2 % de croissance prévue en 2019

Le jeudi, 20 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

IT : 4,2 % de croissance prévue en 2019

Syntec Numérique a revu à la hausse les prévisions de croissance pour le secteur IT en France avec une progression de 4,2 % en 2019. La chambre syndicale tablait sur une progression de 3,9 % pour l’année en cours. En 2018, la croissance s’est établie à 4,1 % en moyenne pour l’ensemble du secteur : entreprises de conseil et services numériques (ESN / ex-SSII), éditeurs de logiciels et spécialistes du conseil en technologies.

 

79 % des entreprises du secteur informatique envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires en 2019.

Avec un taux de croissance de 3,3 %, équivalent à celui de 2018, les ESN sont 76 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires en 2019. Elles vont bénéficier des services à forte valeur ajoutée sur les projets que leurs clients engagent dans la cybersécurité, les systèmes cognitifs, ainsi que sur les offres Cloud. Cette évolution sera tirée par les secteurs banque/assurance, fournisseurs d’énergie et d’eau (utilities) et services aux entreprises.

Ils sont également 76 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires cette année du côté des éditeurs de logiciels. Soit une croissance de 5,8 % de leur marché en France en 2019, donc supérieure à celle de 2018 (+5,3 %). Le software-as-a-service représentera 25 % du marché de l’édition de logiciels, prévoit Syntec Numérique. Il devrait ainsi peser 3,4 milliards d’euros cette année.

Les plus optimistes sont les acteurs du conseil en technologies puisqu’ils sont 95 % à prévoir une augmentation de leur chiffre d’affaires. Cependant, Syntec Numérique table sur une croissance à 5,2 % soit légèrement inférieure à celle de l’an dernier (5,5 %). Celle-ci sera tirée par les prestations en ingénierie de process et dans le domaine de l’IoT, ainsi que sur la transformation des modèles économiques des clients industriels.

 

En 2018, les ESN ont réalisé 61 % du chiffre d’affaires sur le marché IT, tandis que les éditeurs de logiciels 22 % et les acteurs du conseil en technologies 17 %.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Peering et DC centraux : incontournables ?

Le vendredi, 14 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Peering et DC centraux : incontournables ?

Les data centers centraux sont des relais de connectivité, de véritables places de marché. Ils rassemblent la quasi totalité des acteurs de la chaîne de valeur numérique. L’enjeu est donc de savoir les identifier, de pouvoir les reconnaître dans le but notamment d’ouvrir un PoP (Point Of Presence).

 

Il existe trois types de data centers : hyperscale, edge et core (ou central). Habituellement organisés en boucle, chacun a un rôle bien précis dans l’organisation d’une architecture informatique. Il est très courant de voir des acteurs héberger leur applicatif dans un hyperscale, déployer leur IT dans un edge et assurer un chemin réseau optimisé en créant des liens de peering dans un core.

 

Les DC centraux ont une importance bien spécifique et sont donc en passe de devenir de véritables leviers de performance qui déterminent de nombreux choix d’infrastructure.

Mais comment les identifier ? Le plus facile est de consulter les bases de référencement d’acteurs réseaux comme PEERING DB et de rechercher le data center enregistrant le plus grand nombre de membres. Si ils ont des éléments différenciants comme le nombre de membres et de ports réseaux disponibles, les équipements réseaux amortis ou encore un choix d’acteurs extrêmement large, c’est dans le peering que réside leur attrait principal.

 

Dans un DC central tout le monde est sur le même pied d’égalité : chacun partage de la donnée via une connexion physique d’un point A vers un point B. Peu importe la nature de l’interconnexion : peering, interconnexion directe ou transit, je sais que tout le monde est à distance de câble de mon rack. Je vais donc bénéficier du « clustering effet ». Et l’effet est vertueux, plus un data center central réunit d’acteurs, plus il y a d’interconnexion, moins c’est cher.

 

Le peering est une tendance forte en passe de devenir incontournable. Une étude publiée par l’Arcep en 2017 liée à la mesure du trafic chez les FAI en France indique que les données échangées sur le territoire sont réparties de cette manière : 50 % pour le transit, 46 % pour le private peering et 4 % pour le peering public. Les mêmes ratios ont été observés par le Journal du Net dans l’un de ses data centers centraux. La part de transit descend de manière très importante entre 2017 et 2018. Le public peering prend quant à lui de l’essor et le private peering augmente de manière très significative. Trois conséquences principales découlent de cette dynamique : les acteurs du contenu vont se rapprocher au plus près des clients finaux « bypassant » à court et moyen les hébergeurs et transitaires, les transitaires voyant leur business baisser vont essayer de récupérer sur le maillon CDN les marges qu’ils sont en train de perdre, et enfin les FAI essayeront de se rapprocher eux-mêmes du client final en incluant du contenu dans leurs offres.

 

Plusieurs bonnes pratiques méritent d’être partagées pour passer au trafic en direct. Premièrement, commencer par l’applicatif. Avant de choisir où héberger son IT, il est nécessaire de s’interroger sur la nature de ce dernier. En fonction de la réponse, il faut organiser son architecture. L’enjeu étant de créer des accès réseau facilitant l’expérience utilisateur et réduisant les coûts. Suivant leur priorité et le niveau de sécurité requis, les applicatifs seront donc répartis entre core, edge et hyperscale.

Deuxièmement, comment rapprocher l’utilisateur de ces applicatifs ? L’alternative est assez simple : soit utiliser du peering ou des interconnexions directes, soit mettre l’applicatif en local au sein de son data center et monter un lien réseau privé vers l’utilisateur final.

 

Le sens de l’histoire semble aller vers une transformation du mandataire IT en acheteur. Les responsables informatiques sont désormais en mesure d’organiser ces choix d’externalisation dans ces trois types de data centers. Les choix métiers deviennent dès lors des choix business.

 

 

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Source : Journal du Net

 

 

 

 

Le premier AMEL finalisé en Côte d'Or

Le vendredi, 07 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le premier AMEL finalisé en Côte d'Or

Les Appels à Manifestation d’Engagements Locaux annoncés en décembre 2017 lors de la Conférence nationale des territoires étaient alors présentés par les autorités comme « la possibilité offerte aux collectivités locales de bénéficier du déploiement ou de l’extension de réseaux à très haut débit financé sur fonds propres des opérateurs ».

 

Trois de ces AMEL avaient reçus un avis favorable de l’Arcep en mars dernier et une autorisation du gouvernement. Le premier de ces dispositifs a finalement fait l’objet d’une convention signée ce lundi entre l’opérateur Altitude Infrastructure et le Conseil départemental de la Côte-d’Or. D’ici fin 2022, terme de cet accord, 57 000 foyers seront raccordés par Altitude Infrastructure dont environ 8 000 avant la fin 2020. Cet AMEL s’inscrira en complément du Réseau d’Initiative Publique mis en place par le Département visant à obtenir une couverture FttH à 100 % en Côte-d’Or.

 

Deux autres Appels à Manifestation d’Engagements Locaux, dans le Lot-et-Garonne et dans trois départements de la région Sud-PACA opérés par Orange et SFR, devraient suivre le même chemin comme l’avait fait savoir le gouvernement en mars dernier. Ce dispositif devra « apporter à tous les Français de métropole comme d’outre-mer un débit minimal de 30Mbits/s d’ici fin 2022 » selon les objectifs édictés dans le cadre du plan France THD.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

THD radio : consultation publique de l’Arcep

Le vendredi, 07 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

THD radio : consultation publique de l’Arcep

Dans le cadre de l’attribution des fréquences 5G, prévue à l’automne 2019, l’Arcep continue ses travaux de libération de la bande 3,5 GHz. Cette bande a été mise à disposition des acteurs de l’aménagement numérique pour déployer des réseaux Très Haut Débit radio. Afin d’identifier les départements dans lesquels des réseaux THD radio sont encore envisagés, l’Arcep lance une consultation publique.

 

Pour répondre aux besoins de connectivité THD des territoires dans le contexte du Plan France Très Haut Débit, l’Arcep a ouvert en décembre 2017 un guichet pour le déploiement de réseaux THD radio dans la bande 3,4 – 3,8 GHz. En parallèle, le gouvernement et l’Arcep ont établit d’attribuer de nouvelles fréquences 5G afin d’être lancée dès 2020. L’Autorité de régulation doit donc attribuer la bande 3,4 – 3,8 GHz pour le déploiement commercial des réseaux mobiles 5G.

 

Fin 2018, l’Arcep envisageait un dépôt des dossiers auprès du guichet THD radio avant fin mars 2019. Cependant, afin de libérer un maximum de fréquences pour la 5G tout en maintenant des fréquences pour les réseaux THD radio, l’Arcep prévoit le maintient du guichet pour les départements dans lesquels existent des projets avancés. L’ouverture du guichet pour ces projets pourrait être prolongée au-delà du 31 décembre 2019.

 

Il convient maintenant à l’Arcep de déterminer les territoires où les réseaux THD radio devraient être déployés. Cette consultation publique vise à permettre aux acteurs concernés d’informer l’Autorité de régulation de leur projet avant le 30 juin 2019.

 

A la fin de cette consultation et compte tenu des réponses, l’Arcep modifiera les modalités d’attribution des fréquences pour le THD radio afin d’intégrer ces évolutions de calendrier.

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

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