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IPv6 disponible pour les utilisateurs Free mobile

Le jeudi, 31 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 disponible pour les utilisateurs Free mobile

Free restait à la traîne concernant l’activation du support de l’IPv6 sur le mobile mais la donne vient néanmoins de changer. En effet, une nouvelle option est apparue dans l’espace abonné Free Mobile permettant de l’activer.

 

Le passage à IPv6 est un sujet de longue date pour les opérateurs puisque cela fait plusieurs années que la pénurie d’adresse IPv4 se fait sentir. L’utilisation de la nouvelle norme d’adresse IP permet de résoudre le problème ; le nouveau protocole disposant d’un stock quasi illimité d’adresse IP attribuables aux appareils.

 

Début décembre, l’Arcep a mis à jour son baromètre de la transition IPv6 en France. En la matière, Bouygues fait figure de bon élève avec 87 % de clients Android et 98 % de clients iOS activés en IPv6. En second arrivait Orange avec 35 % sur Android et 60 % sur iOS, tandis que sur SFR, seul 0,2 % des clients Android avaient activé IPv6. Free était bon dernier, l’activation IPv6 n’étant tout simplement pas disponible jusque-là pour les clients mobiles du FAI.

 

Si sur le mobile, Free fait figure de mauvais élève, l’opérateur se rattrape en revanche sur les réseaux Internet fixe avec 99 % de ses clients disposant d’une connexion IPv6 activée. On retrouve ensuite Orange avec 75 %, puis Bouygues à 28 % et SFR à 1,6 %.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

IPv6 progresse doucement en France

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 progresse doucement en France

Malgré la pénurie d’adresses IPv4, l’Arcep dresse un bilan mitigé de la transition vers le protocole réseau IPv6. Dans son baromètre annuel, le gendarme des Télécom constate les progrès des opérateurs sur le fixe, en particulier Free, et dans une moindre mesure, Orange. Si tous les deux présentent des taux élevés de clients activés en IPv6, SFR paraît à la traîne tandis que Bouygues Telecom doit accélérer ses efforts.

Concernant le mobile, Bouygues Telecom a fourni le plus d’efforts, suivi par Orange. Du côté de SFR, on met les bouchées doubles pour rattraper le retard alors que Free Mobile n’a toujours pas entamé de transition.

 

Cependant c’est le taux d’hébergement mail qui alarme le plus l’Arcep. En effet, seul Google se démarque avec plus de 95 % de noms de domaines en IPv6 pour les serveurs de courriels.

 

Aujourd’hui, la France se situerait au dixième rang du Top 30 mondial en matière de taux d’utilisation d’IPv6. Elle se classerait en cinquième position, derrière la Belgique, l’Allemagne, la Grèce et la Suisse au niveau européen.

 

 

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Source : 01Net

 

 

 

 

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Alors qu’il vient de fêter son huitième anniversaire, les caractéristiques techniques de l’IPv6 ont été élaborées il y a près de vingt ans. Marco Hogewoning, l’un des porte-paroles de l’association RIPE NCC, constate que ce protocole réseau ne s’est toujours pas imposé pour remplacer l’IPv4. Il estime même que la transition pourrait prendre encore cinq à dix ans.

 

Malgré l’épuisement des adresses IPv4 en novembre 2019, les choses ne se sont pas accélérées. Pour faire basculer en IPv6 tous les acteurs de la chaîne, cela pourrait passer par l’incitation économique des petits opérateurs et réseaux d’entreprise à le faire. Ou encore l’obligation pour les constructeurs de lancer sur le marché des objets connectés compatibles en IPv6. De plus, les gouvernements de chaque pays devraient donner l’exemple avec leurs propres sites et services.

 

En France, l’Arcep tient un état des lieux des efforts des opérateurs dans ce domaine. Le dernier baromètre date du mois de novembre et montrait qu’une portion non négligeable des abonnés français n’étaient toujours pas activés en IPv6.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le 25 novembre 2019 à 15h35, le RIPE NCC a effectué sa dernière allocation IPv4 /22. L’organisation est maintenant à court d’adresses IPv4. Une annonce sans surprise pour les opérateurs de réseaux : la communauté RIPE a depuis longtemps anticipé et planifié l’épuisement d’IPv4. En effet, le RIPE NCC a été en mesure de fournir des milliers de nouveaux réseaux avec des allocations /22 grâce à une gestion responsable de ces ressources par la collectivité.

 

Même s’il n’y a plus d’adresses IPv4, le RIPE NCC continuera à les récupérer. Celles-ci proviendront d’organisations ayant cessé leurs activités ou fermées, ou de réseaux renvoyant des adresses dont ils n’ont plus besoin. Ces adresses seront attribuées aux membres (LIR) en fonction de leur position sur une nouvelle liste d’attente qui est maintenant active. Seuls les LIR n’ayant jamais reçu d’allocation IPv4 du RIPE NCC peuvent demander des adresses sur la liste d’attente, et ils ne peuvent recevoir qu’une seule allocation /24. Cependant, ces petites quantités d’adresses récupérées ne se rapprocheront pas des millions d’adresses dont les réseaux ont besoin aujourd’hui.

 

Cet événement est une nouvelle étape sur la voie de l’épuisement global de l’espace d’adressage IPv4 restant. L’émergence d’un marché de transfert IPv4 et l’utilisation accrue du Carrier Grade Network Address Translation (CGNAT) au cours des dernières années, ne résout pas le problème sous-jacent : il n’y a pas assez d’adresses IPv4 pour tous.

Sans un déploiement IPv6 à grande échelle, il y a un risque de se diriger vers un avenir où la croissance de l’Internet sera inutilement limitée à cause d’une pénurie d’identificateurs de réseau uniques. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, et le RIPE NCC appelle toutes les parties prenantes à jouer leur rôle pour soutenir le déploiement d’IPv6.

 

 

 

 

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Source : RIPE NCC

 

 

 

 

Baromètre Arcep de la transition vers IPv6

Le jeudi, 21 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Baromètre Arcep de la transition vers IPv6

L’Arcep publie son baromètre annuel de la transition vers IPv6 et met en place une « task force » pour accélérer la dynamique.

 

Le stock d’adresses IPv4 disponibles sera épuisé d’ici fin 2019, et Internet « cessera de grandir ». Une pénurie entraînant d’ores et déjà une augmentation significative du prix des adresses IPv4 sur le marché secondaire, engendrant ainsi une barrière à l’entrée à l’encontre des nouveaux acteurs sur l’Internet. Enjeu de compétitivité et d’innovation, la migration vers le protocole IPv6 de tous les acteurs de l’Internet est désormais urgente.

Ce baromètre passe au crible tous les acteurs de la chaîne Internet et la progression de leur transition vers IPv6. Il présente notamment l’état actuel des déploiements et les prévisions des principaux opérateurs pour les réseaux fixes et mobiles.

 

L’Arcep alerte, encore cette année, sur le fait que la majeure partie des acteurs n’envisagent pas un déploiement permettant de répondre à la pénurie d’IPv4. L’Autorité invite l’ensemble de l’écosystème d’Internet à accélérer leur transition vers IPv6, seule solution pérenne.

Sur le réseau fixe, l’Arcep constate des progrès mais appelle les opérateurs à poursuivre et renforcer leurs efforts. Sur le réseau mobile, elle alerte sur le retard des opérateurs dans le déploiement d’IPv6 et les appelle à prendre les mesures nécessaires pour répondre à la pénurie d’IPv4.

Une synthèse des résultats, par opérateur, est à retrouver dans le communiqué.

Du côté des hébergeurs, le retard est toujours aussi marqué. Seuls 15,5 % des trois millions et demi de sites web des noms de domaine (.fr, .re, .pm, .yt, .tf et .wf) sont à ce jour accessibles en IPv6 . Avec seulement 5,8 % des serveurs mail accessibles en IPv6, le taux d’hébergement mail est alarmant.

 

La réunion de lancement dédiée à IPv6, s’est tenue le 15 novembre. Cette « task foce » est ouverte à l’ensemble des acteurs de l’écosystème Internet et a pour objectif de favoriser l’accélération de la transition vers IPv6 en permettant aux participants d’aborder des problèmes spécifiques et de partager les bonnes pratiques.

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Épuisement des adresses IPv4 : désormais une réalité

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Épuisement des adresses IPv4 :  désormais une réalité

L’Arcep estimait encore, avant les vacances d’été, que le nombre d’adresses IPv4 publiques disponibles permettrait de tenir jusqu’en mars 2020. Mais depuis, les demandes d’allocation se multiplient et le stock restant fond comme neige au soleil. La date d’épuisement est désormais prévue… le 5 novembre 2019.

 

Passé cette date, le registre européen RIPE basculera dans un mode de strict rationnement. Les organisations souhaitant se fournir devront donc s’inscrire sur liste d’attente. Le cas échéant, ils recevront une petite plage de 256 adresses. Pour ceux détenant déjà des plages d’adresses, ils n’ont quasiment aucune chance de recevoir cette obole. « Nous allons privilégier les acteurs qui n’ont encore jamais bénéficié d’une allocation d’adresses IPv4 », prévient Marco Schmidt, responsable du développement des règles et de la politique interne au RIPE.

 

Ces adresses proviendront essentiellement d’entreprises en faillites. Les acteurs historiques ayant bénéficié d’une large allocation par le passé et n’ayant plus usage de certaines plages, peuvent évidemment les retourner au RIPE. Mais ce cas sera plutôt rare. « Les adresses IPv4 sont devenues des avoirs stratégiques. Presque personne ne voudra s’en séparer », estime Vincentus Grinius, PDG de Heficed.

Le nombre de transferts d’adresses IP ne devrait pas franchement s’envoler à l’avenir pour les mêmes raisons que vues ci-dessus. Cependant, le prix de l’adresse IPv4 pourrait fortement augmenter en même temps que l’offre se raréfie. On trouve actuellement une vingtaine d’offres au niveau global sur le site d’enchères auctions.ipv4.global. Le prix moyen d’achat a plus que doublé, passant de 9 à 21 dollars, en l’espace de trois ans.

 

Cette pénurie inspire d’ores et déjà les esprits fraudeurs qui sont à l’affût pour récupérer des stocks d’adresses IPv4. Ces dernières années, quelques centaines de cas ont déjà atterri sur les bureaux du RIPE.

Le RIPE a donc renforcé ses contrôles pour remédier à cette situation. Plus de 600 enquêtes, soit deux fois plus que l’année précédente, ont été réalisées en 2018. Les membres sont désormais priés de vérifier régulièrement que leurs données sont correctes et à jour.

 

Mais cela ne va toutefois pas résoudre le problème fondamental de la pénurie. Aujourd’hui, aucun acteur Télécom ne peut faire l’impasse sur l’IPv4. Même si l’IPv6 se développe, cette technologie ne connecte qu’environ un quart de la Toile. « L’Internet ne cessera pas de fonctionner, mais il cessera de grandir. Cette pénurie va surtout affecter les nouveaux entrants et les acteurs en croissance, car ce sont eux qui ont le plus besoin de nouvelles adresses IPv4 publiques. Soit ils arrivent à s’en procurer sur le marché secondaire, soit ils devront partager les adresses IPv4 entre plusieurs clients » explique Vivien Guéant, chargé de mission au sein de l’unité « Internet ouvert » de l’Arcep.

 

Une situation loin d’être neutre pour l’utilisateur final puisqu’elle influe sur la qualité de service. Effectivement, lorsqu’un opérateur récupère des adresses IPv4 depuis un acteur localisé dans un autre pays ou un autre continent, il peut arriver que cette information géographique ne soit pas mise à jour.

Le partage d’adresses a également des défauts puisqu’il permet de connecter plusieurs centaines voire milliers de clients sur une seule adresse IPv4. Et cela complexifie sensiblement la maintenance pour l’opérateur et rend difficiles, voire impossibles, certains usages « comme le peer-to-peer, l’accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS, l’accès à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau », explique l’Arcep dans son « Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 ».

La police pâtit également de ce partage forcé. Les enquêtes auront du mal à aboutir si les adresses sont de plus en plus partagées puisqu’elle s’appuie souvent sur une adresse IP pour trouver un délinquant numérique. Pour pallier cette situation, les forces de police européennes souhaiteraient que les opérateurs et FAI réduisent le nombre de clients partagés par adresse IPv4. En Belgique, par exemple, l’industrie des Télécoms a joué le jeu et l’instauration d’un code de bonne conduite a permis de limiter le ratio d’abonnés à 16/1.

 

La seule solution, à long terme, est la généralisation d’IPv6. « Les acteurs du secteur n’ont jamais vu beaucoup d’intérêt dans l’IPv6, car cette technologie n’avait pas d’effets immédiats : tous les sites Web et clients qui ont de l’IPv6 ont également de l’IPv4. IPv6 n’est utile que si tout le monde s’y met. Il faudra probablement garder l’IPv4 pendant encore longtemps. Certains pensent même que l’IPv4 ne s’arrêtera jamais », ajoute Vivien Guéant. À moins de faire comme la Biélorussie qui vient de déposer un décret présidentiel contraignant ces FAI à déployer l’IPv6 auprès de tous les utilisateurs d’ici le 1er janvier 2020. C’est à ce jour le seul pays à forcer le déploiement de l’IPv6 par une loi.

 

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Suivi de l’épuisement des adresses IPv4

Le jeudi, 01 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Suivi de l’épuisement des adresses IPv4

Utilisé depuis 1983, l’Internet Protocol version 4 (IPv4) permet à Internet de fonctionner : chaque terminal sur le réseau (ordinateur, téléphone, serveur, etc.) est adressable par une adresse IPv4. Ce protocole offre un espace d’adressage de près de 4,3 milliards d’adresses IPv4. Mais le succès d’Internet, la diversité des usages et la multiplication des objets connectés ont comme conséquence directe l’épuisement progressif de ces adresses. À fin juin 2018, les quatre opérateurs français majeurs (Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR) avaient déjà affecté entre 88 % et 99 % des adresses IPv4 qu’ils possèdent.

 

Il reste seulement 2,856 millions d’IPv4 publiques disponibles au RIPE NCC au 23 juillet 2019.

Deux scénarios sont dorénavant envisageables :

  • 1 : attribution de 1024 adresses IPv4 par LIR jusqu’à épuisement.
  • 2 : attribution de 1024 adresses IPv4 par LIR jusqu’au dernier million d’adresses IPv4 disponible, puis 256 IPv4 par LIR jusqu’à épuisement.

La date la plus probable pour l’épuisement des IPv4 est le 6 mai 2020 (scénario 2).

Si la proposition 2019-02 du RIPE, permettant de limiter à 256 IPv4 par LIR (scénario 1), est rejetée ce sera le 25 décembre 2019.

 

Le jour de l’épuisement des IPv4 du RIPE-NCC, le prix des IPv4 sur le marché secondaire de l’achat des adresses déjà allouées devrait s’envoler en fonction de l’offre et de la demande. En effet, les acteurs qui ont trop d’adresses IPv4 peuvent les vendre à ceux qui n’en ont pas du tout ou pas assez.

Un prix élevé susceptible d’ériger une barrière à l’entrée à l’encontre des nouveaux acteurs du marché et d’augmenter le risque de voir se développer un Internet coupé en deux : IPv4 d’un côté et IPv6 de l’autre. Comme l’explique Jérémy Martin, Directeur Technique de Firstheberg.com : « avec une demande croissante pour un nombre d’IPv4 fixes, le coût de location d’une IPv4 va doubler d’ici à 2 ans ».

 

Pour répondre à la pénurie des adresses IPv4, des FAI ont mis en place certains mécanismes de substitution. Par exemple, les équipements Carrier-grade NAT (CGN) permettent de partager une adresse IPv4 entre plusieurs clients. Ils entraînent cependant plusieurs effets négatifs rendant complexe le maintien d’IPv4 et quasi impossible un certain nombre usages (peer-to-peer, accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS ou à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau…).

Pour Grégory Mounier, d’Europol, cela peu aller plus loin et « porte ainsi atteinte à la vie privée de nombreuses personnes qui pourraient être citées en procédure alors même que les enquêteurs ne s’intéressent qu’à un seul suspect. Dans ce contexte, seule une transition quasi-totale à l’IPv6 peut constituer une réponse pérenne à ce problème ».

D’autre part, un opérateur achetant des adresses IPv4 à un acteur étranger prend le risque que ses clients soient pendant de nombreux mois localisés hors de France et bloque ainsi de nombreux services.

 

Accélérer la transition vers IPv6 est la seule solution pérenne. Seule une mutation quasi-totale peut permettre aux fournisseurs de contenus de se passer d’IPv4.

 

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

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