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Le chiffrement du réseau mobile 2G diminué délibérément

Le vendredi, 25 juin 2021. Posté dans Archives Rezopole

Le chiffrement du réseau mobile 2G diminué délibérément

D’après des chercheurs français, allemand et norvégien, les algorithmes de chiffrement GEA-1 et GEA-2 utilisés dans les réseaux de data mobile dans les années 1990 et 2000 ont été affaiblis, dont l’un dès sa conception. Basé sur la technologie 2G, ils avaient pour vocation de sécuriser le standard GPRS (General Packet Radio Service). Aujourd’hui, ce réseau continue à servir pour les systèmes de M2M ou comme solution de secours pour les data, les SMS et appels mobiles. La plupart des terminaux actuels sont compatibles avec le GPRS.

 

L’objectif de ces deux algorithmes est de sécuriser le transfert de données entre les téléphones et les stations de base afin d’éviter l’interception des communications. Or les experts ont constaté, par exemple, que GEA-1 ne chiffrait pas en 64 bits comme prévu mais seulement en 40 bits. Avec un niveau de sécurité rabaissé, un réseau d’ordinateur peut par force brute plus facilement découvrir la clé et lire les flux.

Pour étayer cette théorie, les spécialistes ont fait de la rétroconception de GEA-1 et GEA-2. En recréant le premier, ils se sont aperçus que leur algorithme était plus sûr que la version initiale. Écartant la notion de hasard, ils estiment que cet affaiblissement de la sécurité était voulu dès la conception de l’algorithme.

 

Ces algorithmes ont été élaborés par l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) en 1998 par un groupe de travail dédié. L’organisme européen a admis que GEA-1 contenait une faiblesse. Mais il explique qu’elle avait été introduite pour respecter les règlements sur l’exportation qui ne prévoyaient pas de chiffrement plus fort. À noter que pour GEA-2, les règles ont été assouplies au moment de sa conception, mais les chercheurs ont réussi à déchiffrer le trafic. Ils préconisent ainsi de s’appuyer sur l’algorithme GEA-3 et supérieurs plus robustes.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le 23 octobre dernier, l'Arcep a validé un avenant au contrat d’itinérance qui liait déjà les deux opérateurs. Free pourra ainsi utiliser les réseaux 2G et 3G d’Orange pour ses propres offres commerciales jusqu’au 31 décembre 2022 au lieu du 31 décembre 2020. Et ce en dépit des critiques de SFR, Bouygues Telecom ou d’autres opérateurs alternatifs regroupés au sein de l’association Alternative Telecom.

 

Pour justifier de son retard dans le déploiement de ses propres infrastructures 2G et 3G, l’opérateur fondé par Xavier Niel dénonçait pêle-mêle la mutualisation des réseaux signée en 2014 par Bouygues Telecom et SFR, les obligations de déploiement de la 4G renforcées, imposées par le New Deal Mobile, ou encore le manque de fréquences

Un argumentaire qui a fait mouche auprès de l'Arcep qui a toutefois maintenu le plafonnement des débits maxima montants et descendants atteignables par les clients en itinérance à 384 kbits.

 

Même si l'Arcep assure qu’elle « restera attentive à la poursuite des investissements de Free Mobile dans le déploiement de ses réseaux en propre », cela ne suffit pas à calmer les critiques des opposants à cette prolongation.

À commencer par la direction de SFR, pour qui « dix ans après avoir obtenu sa licence 3G, cet accord d’itinérance consenti à Free Mobile n’est que l’aveu d’un manque criant d’investissements de Free Mobile durant toutes ces années ».

De son côté, Bouygues Telecom rappelle que « l’itinérance a été conçue dès l’origine comme une mesure transitoire, avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché ». Or, « Free ne peut plus être qualifié de nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile » et « dispose aujourd’hui d’un réseau largement comparable à celui de ses concurrents, donc tout à fait suffisant pour lui permettre d’exercer une vive concurrence » sur le marché mobile.

Tandis que les opérateurs alternatifs rappellent que la licence attribuée à Free Mobile par les autorités avait été accordée « en contrepartie d’engagements ambitieux pour animer la concurrence ».

 

Autant de critiques qui n’ont pas permis d’empêcher la prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Même si la direction de Free tend aujourd’hui à rattraper son retard en termes de déploiement, pas sûr que cela suffise à calmer la fronde de ses concurrents. D’autant que les récentes déclarations du PDG d’Orange concernant une possible mutualisation des réseaux 5G des deux opérateurs ne devrait pas contribuer à pacifier les débats.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

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