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Réseaux mobiles : fracture territoriale toujours d’actualité

Le vendredi, 12 février 2021. Posté dans Archives Rezopole

Réseaux mobiles : fracture territoriale toujours d’actualité

Le bilan annuel de la qualité d’expérience des services proposés par les opérateurs mobiles en France métropolitaine vient d’être publié par le cabinet spécialisé Qosi. Ce document est destiné à rendre compte de l’expérience des utilisateurs sur les réseaux 2G, 3G et 4G commercialisés par les opérateurs au cours de l’année 2020.

 

Cette étude est basée sur les remontées de terrain de 42 000 contributeurs répartis dans 20 000 communes de France. Et les résultats rendent compte d’une disparité de plus en plus grande des situations, que l’on soit à la campagne ou à la ville. En 2020, 23 % des communes de métropole disposent de réseau 4G de faible qualité, avec une large majorité de débits inférieurs à 10 Mb/s. Pire encore, 3 % des communes sondées ne disposent pas d’un quelconque réseau data exploitable… autant de communes qui se trouvent à 95 % en zone rurale.

 

À noter tout de même que la qualité de service des réseaux mobiles ne cesse de s’améliorer, en ville comme à la campagne. Concernant les débits descendants par exemple, Orange a pris une longueur d’avance sur ses concurrents en 2020, avec le meilleur débit moyen au niveau national. L’opérateur historique est suivi par SFR, puis Bouygues et enfin Free.

Malgré une amélioration généralisée, celle-ci ne suffit toujours pas à creuser le fossé béant qui sépare désormais les connexions des ruraux et des urbains.

Prenons le cas d’Orange. Même en améliorant ses débits descendants de 10 Mb/s dans toutes les zones géographiques, cela reste insuffisant pour résorber l’écart entre la qualité de service observée en milieu rural et en milieu urbain. L’opérateur est ainsi celui avec la plus forte disparité de débits entre les différentes strates de la population.

À l’inverse, Free progresse de manière uniforme sur l’ensemble du territoire ce qui en fait l’opérateur proposant la qualité de service la plus homogène.

 

Même son de cloche pour les débits montants. Orange présente le meilleur débit moyen montant au niveau national. Mais la différence de traitement restera forte selon que les utilisateurs se trouvent en milieu urbain ou rural. Malgré cela, l’opérateur historique s’impose comme celui qui présente les meilleurs débits pour toutes les strates de population. Suit Bouygues Telecom, talonné par SFR puis Free.

 

Cette fracture territoriale se retrouve logiquement dans les résultats de la qualité de service proposée par les opérateurs sur la navigation web. Au niveau national, la proportion de pages affichées en moins de 10 secondes est de 92 % pour Orange, 89 % pour Bouygues Telecom et SFR et de 86 % pour Free. Et là encore, la zone rurale décroche de 5 à 10 points par rapport aux zones urbaines. De quoi pousser les opérateurs à redoubler d’efforts pour espérer enfin combler la fracture numérique en 2021.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

Le vendredi, 06 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Orange & Free : mutualisation des réseaux mobiles

D’une durée d’au moins cinq ans, ce partenariat entre Orange et Free – appelé “accord de mutualisation passive” – vise à partager et à construire ensemble des pylônes de téléphonie mobile dans les territoires ruraux. En clair, les opérateurs partageraient des pylônes et leurs coûts d’exploitation mais chacun y grefferait ses propres équipements radios. Les territoires concernés se situent dans une zone dite “de déploiement prioritaire” (ou ZDP), c’est-à-dire les territoires ruraux où la couverture mobile est mauvaise ou insuffisante.

 

En général, ce type d’accord permet aux opérateurs de baisser significativement leurs coûts pour couvrir des zones peu peuplées et donc peu rentables. Néanmoins, l’enjeu ici est un peu différent pour Orange.

Aujourd’hui, tout opérateur souhaitant déployer un nouveau pylône dans la ZDP est confronté à une “obligation de consultation préalable”. Il doit prévenir ses rivaux pour savoir s’ils sont intéressés par une mutualisation du site. Une obligation apparue en janvier 2018 lors du New Deal afin d’en finir avec les zones “blanches” et “grises”. Mais à l’époque, cette disposition était inacceptable pour Orange estimant qu’elle ruinait tous ces efforts de différenciation en ZDP.

 

L'Arcep a alors revu sa copie et a proposé que si un opérateur faisait à un de ses rivaux une offre de mutualisation passive en ZDP jugée raisonnable, alors l’obligation de consultation préalable pourrait sauter. Orange a donc demandé au régulateur de lever cette obligation. Free a fait la même demande, mais uniquement pour les sites qui seraient co-construits avec Orange. De son côté, l’Arcep a lancé une consultation publique pour recueillir l’avis du secteur à ce sujet mais aussi concernant une possible disparition, pour tous les acteurs, de cette obligation.

 

La question de la mutualisation des infrastructures mobiles est devenue éminemment stratégique pour les opérateurs avec l’arrivée de la 5G l’été prochain. SFR et Bouygues Telecom partagent depuis longtemps une grande part de leurs infrastructures mobiles dans les zones moins denses. Un accord similaire entre Orange et Free leur permettrait d’être plus compétitif. C’est particulièrement vrai pour l’opérateur de Xavier Niel contraint de faire davantage d’efforts pour améliorer sa couverture nationale.

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Le jeudi, 21 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Selon le Financial Times, Orange préparerait la scission de son activité des tours mobiles, les pylônes où sont installés les équipements 3G/4G permettant d’utiliser son téléphone portable, au sein d’une entité séparée. Ceci pourrait être le prélude à une vente partielle ou totale par la suite. Une nouvelle entité pouvant être valorisée entre 8 et 10,3 milliards d’euros. Le groupe de Stéphane Richard dispose en effet du plus grand parc d’antennes en France (15 000 au total), et l’un des plus grands d’Europe (59 000 antennes sur le Vieux continent, en Afrique et au Moyen-Orient).

 

Orange informera de ses projets lors de sa journée pour les investisseurs prévue le 4 décembre prochain, d’après des sources au Financial Times. Son PDG déclarait en mai dernier que : « l’appétit actuel des fonds d’infrastructure révèle bien la valeur intrinsèque des réseaux télécoms ». L’opérateur français doit se poser la question de « la maximisation de la valeur » de ses infrastructures, avait-il dit alors.

 

Ce type de scission et de cession est un mouvement de fonds des opérateurs Télécom en quête de cash. En août dernier, Free cédait 70 % d’Iliad Tower Co. En 2018, SFR (Altice) vendait partiellement SFR TowerCo tandis que Bouygues Telecom a initié le mouvement dès 2016 avec deux cessions pour un montant total de 700 millions d’euros.

 

 

 

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Source : BFM Business

 

 

 

 

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