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Orange veut couper le sifflet de l’Arcep

Le jeudi, 05 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Orange veut couper le sifflet de l’Arcep

L’opérateur historique a soumis une Question Prioritaire de Constitutionnalité au Conseil d’État pouvant ainsi priver le gendarme des télécoms de ses pouvoirs de sanction et rendre les engagements des opérateurs inopérants.

 

Dévoilée ce mardi par Le Monde, cette requête vient contester le bien-fondé juridique d’une mise en demeure que lui a adressée l'Arcep en janvier dernier. En effet, le régulateur reprochait à Orange de ne pas respecter ses obligations vis-à-vis des autres opérateurs télécoms lorsqu’il leur met à disposition ses réseaux fixes. Pour le moment, cette demande n’en est qu’au stade préliminaire. Elle ne sera examinée par les « Sages » du Conseil constitutionnel uniquement dans le cas où le Conseil d’État décide de lui transmettre le dossier.

 

Mais il s’agit en réalité d’un problème bien plus large. L’opérateur historique argue que l'Arcep est en même temps juge et partie et qu’il existe une trop grande perméabilité entre ses trois missions : édicter des règles pour le marché, contrôler les opérateurs télécoms et également les sanctionner en cas de manquement à leurs obligations.

 

Le régulateur serait de facto amputé de son pouvoir de sanction si le Conseil d’État venait à statuer en faveur de l’opérateur. En somme, si l'Arcep ne peut plus sanctionner des dérives, les chantiers prendront du retard et les objectifs pour doper l’accès des Français au très haut débit ne seront pas tenus.

 

Orange assure de son côté que la procédure est une question juridique et n’aura pas de conséquence sur les engagements pris. L’opérateur souligne qu’en 2013 l'Arcep a déjà été privée de son pouvoir de sanction dans une procédure similaire.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Une page se tourne pour le Cloud souverain français

Le mercredi, 07 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Une page se tourne pour le Cloud souverain français

Le Cloudwatt, service d’hébergement de données en ligne d’Orange, sera débranché le 1er février prochain. Lancée en 2012, il s’agissait de l’une des deux têtes du Cloud souverain à la française cofinancée à perte par l’argent public. Bercy appelant de nouveau à la création de centres de données sécurisés pour héberger les données sensibles de l’administration et des entreprises, cet échec pourrait servir de leçon

 

À l’origine de ce projet, baptisé Andromède, la France souhaitait investir 150 millions d’euros dans un service de serveurs mutualisés pouvant réduire les coûts des ministères et des entreprises. Mais voilà, les groupes de technologie français appelés à l’aide n’ont pas réussi à s’entendre et ont donc partagé l’enveloppe.

D’un côté, Cloudwatt a été créé par Orange et Thales en ajoutant 150 millions d’euros à la somme prévue par l’État. De l’autre côté, Numergy a été lancé par SFR et Bull avec le même investissement. Cependant aucun d’entre eux n’a su trouver de clients. Et deux ans après leur démarrage, Cloudwatt revendiquait seulement 2 millions de recettes. Même si Numergy s’en sortait mieux avec 6 millions facturés, il s’agit de miettes face à Amazon, Microsoft et IBM.

Bercy arrête les frais, quelques mois plus tard, en assurant n’avoir dépensé que la moitié des sommes promis. Orange et SFR rachètent alors les parts de l’État, de Thales pour l’un, de Bull pour l’autre. Numergy et Cloudwatt, devenues alors de simples marques, vivotaient depuis au sein des offres conçues pour les grandes entreprises par les deux opérateurs Télécoms.

 

Aujourd’hui, la domination sur le marché de l’informatique en ligne des acteurs américains nourrit toujours des craintes sur l’intégrité des données stratégiques. Un récent rapport du député Raphaël Gauvain critique le Cloud Act, une loi extraterritoriale américaine rappelant le Patriot Act et des programmes d’espionnage.

Le Gouvernement devrait donc signer un contrat stratégique de filière visant à faire émerger un écosystème du « Cloud de confiance » à l’automne. Être Français ne suffira pas pour en être et certaines technologies américaines ou chinoises utilisées dans des centres de données français seront difficilement compatibles.

« Cette fois, on ne présumera pas de la nationalité des acteurs mais de leurs capacités à garantir l’intégrité des données au regard de nos lois et de l’autonomie stratégique sur nos infrastructures essentielles et nos données », note Jean-Noël de Galzain, le président d'Hexatrust siégeant au comité stratégique de filière. De plus, l'Etat devrait s’engager à jouer son rôle d’acheteur.

 

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Covage est en vente pour un milliard d’euros

Le jeudi, 07 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Covage est en vente pour un milliard d’euros

Après Altice fin novembre, c’est au tour de Cube Infrastructure de mettre en vente ses parts selon plusieurs sources. L’actionnaire à 50 % de Covage avait déboursé 66 millions d’euros en 2012 pour racheter ses parts à Vinci. Or, la banque Morgan Stanley a été mandatée pour trouver un acheteur sur la base d’une valorisation de 1 milliard d’euros.

 

L’EBITDA du groupe atteindrait aujourd’hui 35 millions d’euros pour une centaine de millions d’euros de chiffre d’affaires « Ces ratios ne sont pas pertinents. On parle d’une activité en pleine explosion avec une maturité très faible. En réalité, le principal driver est la rareté » pointe un bon connaisseur du dossier.

Chargé par plusieurs départements de déployer la fibre optique, Covage a déjà connecté 630 000 foyers sur les 2,2 millions prévus. L’entreprise espère encore gagner quelques contrats pour atteindre les 3 millions de prises ce qui représenterait un peu moins de 10 % des foyers français.

Lorsque tous les câbles seront tirés, Covage fera partie des rares acteurs à disposer d’une telle infrastructure numérique sur une portion significative du territoire. En effet, une fois cette tâche terminée, les opérateurs devront payer un droit de passage pour utiliser leurs réseaux.

 

Une certitude de gains futurs qui a, par exemple, permis à Altice de convaincre 3 fonds de débourser 1,8 milliard d’euros pour acquérir la moitié des lignes optiques que SFR doit déployer hors des grandes villes. Mais ce deal est décrié dans l’industrie car beaucoup pensent que les infrastructures ont été survendues. En effet, les prix de location à la ligne mis en avant ne pourraient pas être appliqués.

 

Sur le papier, les candidats au rachat de Covage sont nombreux : des fonds d’investissement, d’autres acteurs des RIP notamment Altitude ou des grands opérateurs…

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

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