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Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

InfraNum vient d’annoncer « un accord majeur entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements et garantir la pérennité des réseaux fibre en France ». La qualité des opérations de raccordement à la fibre optique étant en ce moment sous le feu des critiques, la fédération des industriels des infrastructures numériques s’efforce ainsi de rassurer. Un cadre a donc été mis en place et sera décliné dans de multiples accords entre fournisseurs d’accès et exploitants de réseaux… mais dont certains restent néanmoins à signer.

 

Depuis 18 mois, opérateurs d’infrastructure (OI) et opérateurs commerciaux (OC) travaillent ensemble à l’élaboration de ces nouveaux contrats Stoc (pour sous-traitance opérateur commercial). Le but étant d’améliorer un mode opératoire que tous tiennent absolument à conserver : le fournisseur d’accès à Internet (OC) réalise le raccordement de son abonné, en qualité de sous-traitant de l’exploitant du réseau (OI).

En effet, face à l’afflux de demande, ses défenseurs arguent qu’il s’agit du fonctionnement le plus efficace pour faire vite. Mais pas pour faire bien, rétorquent les détracteurs du mode Stoc dénonçant dégradations, échecs de raccordement ou coupures d’accès.

 

Le mode Stoc s’efforce donc de faire sa mue, « pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions, les processus et la rapidité de raccordement, la formation des intervenants ». InfraNum annonce donc que les discussions entre exploitants de réseaux et FAI ont permis d’avancer sur trois axes :

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions », avec notamment la « réalisation d’audits communs et introduction de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel »
  • « Renforcer la transparence » grâce un système de suivi des interventions et un « contrôle par un système d’intelligence artificielle » du côté de l’exploitant du réseau
  • « Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l'Arcep »

 

Si la fédération industrielle assure que « les premières signatures ont déjà eu lieu pour une généralisation rapide et une mise en place immédiate », elle concède toutefois que ce « nouveau cadre contractuel » n’est pas encore pleinement déployé.

Ainsi, les opérateurs de réseaux Axione et Altitude Infra ont signé « avec la majorité des OC » tandis que les choses sont « en bonne voie » du côté de TDF. En revanche, rien sur l’avancée des discussions du côté d’Orange et SFR, qui ont la particularité d’être à la fois opérateurs commerciaux et exploitants de réseaux, notamment en zone publique et en zone d’initiative privée.

 

Encore un peu de patience donc avant que ce nouvel accord majeur soit décliné à l’unisson sur tous les réseaux et entre tous les exploitants et les FAI. L’intérêt pour les parties prenantes étant qu’il « évite d’imposer une décision réglementaire ». L'Arcep menant actuellement une consultation sur le sujet…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Le vendredi, 19 février 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Les résultats publiés par Orange et Bouygues Telecom confirment l’engouement des Français pour l’Internet à Très Haut Débit. Les deux opérateurs ont vu leur nombre d’abonnés FttH exploser au cours du 4e trimestre 2020 avec des gains de 9 % pour le premier et de 16 % pour le second.

 

La fin d’année 2020 n’a jamais été aussi fructueuse pour l’opérateur historique. Avec 388 000 clients fibre supplémentaires sur les trois derniers mois de l’année, Orange comptabilise 4,5 millions d’abonnés Internet en FttH. Ce qui lui permet aussi d’asseoir sa position de numéro un sur la fibre même si son dauphin, Free, n’a pas encore publié ses résultats.

L’acte 2 du confinement a achevé de convaincre bon nombre de Français de la nécessité de se doter d’une ligne Internet à très haut débit pour faire face à la répétition de ce type de situation. Dans ce contexte, la fibre Orange étant la plus disponible, avec 22,9 millions de locaux éligibles à la fin d’année, a sans surprise été fortement sollicitée.

 

Bouygues Telecom reste un cran derrière Orange, mais aussi Free, en nombre de locaux éligibles à ses offres FttH : 17,7 millions à fin 2020. C’est tout de même 6 millions de plus en un an, ce qui, conjugué à l’effet confinement et au fait qu’il parte de plus loin, n’est pas étranger à l’impressionnante progression affichée par l’opérateur.

En effet, la marque télécom du groupe Bouygues est passée de 1 million à 1,6 million de clients Internet en fibre optique en seulement un an. Soit un bond de 60 % auquel a largement contribué le 4e trimestre puisque 226 000 abonnés FttH sont venus grossir les rangs sur la période.

 

Au total, près de 40 % des 4,2 millions de foyers surfant chez Bouygues disposent de la fibre optique, soit un taux de pénétration similaire à celui d’Orange et Free. Avec un contexte si porteur pour la fibre, la marque d’Iliad devrait sans nul doute battre des records au 4e trimestre, et approcher le cap symbolique des 3 millions d’abonnés fibre. Réponse lors de son bilan 2020, prévu le mois prochain.

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Fibre : l’État débloque 570 millions d’euros de plus

Le vendredi, 22 janvier 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : l’État débloque 570 millions d’euros de plus

Afin de rendre la fibre disponible d’ici 2025 pour 100 % des locaux en France, l’État a décidé de débloquer 570 millions d’euros supplémentaires.

 

Cette somme va notamment concerner les Réseaux d’Initiatives Publiques (RIP) pour proposer de la fibre partout dans les zones rurales. Une première enveloppe de 420 millions d’euros va concerner 12 RIP dont ceux d’Auvergne et de Bretagne. Rien que l’Auvergne aura le droit à 123 millions d’euros pour créer 267 000 prises fibres, c’est-à-dire raccordements individuels, supplémentaires.

Les 150 millions d’euros restants arriveront un peu plus tard. L’État a indiqué que les détails de cette somme seront partagés au cours de l’été.

 

Il est également question de la couverture mobile. Si à ce jour les trois quarts de la France sont couverts en 4G par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile, 2 000 pylônes supplémentaires seront installés dans les deux ans à venir. Ils rejoindront ainsi les 580 pylônes déjà existants. Au total, les opérateurs installeront quelque 10 000 pylônes.

 

 

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Source : KultureGeek

 

 

 

 

Un guide pour le raccordement fibre

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un guide pour le raccordement fibre

Sujet brûlant de cette fin d’année dans l’écosystème THD : la qualité des raccordements des abonnés aux réseaux de fibre optique. C’est pourquoi la plateforme Objectif Fibre, rassemblant les différentes organisations représentatives de la filière, a publié un guide pratique du raccordement, à destination de « tous les acteurs concernés, de près ou de loin, par le déploiement du FttH ».

 

Répertoriant les bonnes pratiques en fonction des (nombreux) cas de figure rencontrés sur le terrain, ce document livre « les préconisations techniques applicables dans chaque situation rencontrée et qui ont fait consensus entre les professionnels du secteur ». L’objectif étant de « bien faire dès la première fois » mais aussi de tendre vers une « homogénéité sur l’ensemble du territoire ».

Le guide s’adresse à la fois aux techniciens et à l’ensemble des acteurs concernés (donneurs d’ordre, opérateurs, bureaux d’étude, organismes de formation ou acteurs de l’immobilier) afin de garantir la réussite des interventions mais aussi prévenir les reprises de travaux qui peuvent s’avérer coûteuses ou encore servir de support technique de référence en cas de litige.

 

« C’est tout un écosystème […] qui va se réconcilier avec un savoir-faire totalement partagé », se félicite Cédric O dans l’avant-propos du guide. Un « document capital » écrit pour sa part Sébastien Soriano en préface, car « il représente un accomplissement pour l’ensemble de la filière vers une harmonisation et une qualité renforcée ».

Le président de l'Arcep juge aussi « primordial pour la pérennité des réseaux que les opérateurs renforcent les contrôles de leurs sous-traitants dans le déroulement de leurs interventions ». Un rappel à l’intention des opérateurs d’infrastructure et commerciaux, qui discutent en ce moment d’avenant à leurs contrats de sous-traitance pour acter ce contrôle renforcé avec l’espoir d’y parvenir d’ici à la fin de l’année…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La France s’inquiète pour ses réseaux

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La France s’inquiète pour ses réseaux

Depuis deux ou trois ans, l’accélération du déploiement de la fibre est franche mais le plus dur reste à faire : raccorder les zones les moins denses du territoire. Malgré les efforts du gouvernement – généralisation de la fibre à l’horizon 2025 en mobilisant près de 300 millions d’euros pour accompagner les derniers projets non encore financés – le compte n’y est pas. La raison : pour desservir l’habitat dispersé ou les entreprises isolées, le coût des raccordements dits longs est très élevé et pour certains, il risque même d’être rédhibitoire.

 

La réponse doit émerger d’ « une négociation avec les différentes collectivités sur le financement de leurs projets, avec des demandes importantes auxquelles, peut-être, on ne pourra pas répondre exactement » explique Cédric O. En effet, le secrétaire d’État souhaite « mettre en adéquation les besoins et les subventions pour atteindre l’objectif de 100 % fibre en 2025. Pour le cahier des charges, on verra après ».

 

Des raccordements non standard, il y en a aussi dans les zones moins denses d’initiative privée. La question de la disponibilité effective de la fibre se pose pour les foyers et entreprises isolés et/ou difficiles à desservir. C’est le cas en zone AMII où l’engagement d’Orange et SFR était de rendre 100 % des locaux raccordables à fin 2020. Dont 8 % sur demande car jugés plus complexes à desservir ou non prioritaires.

Si la crise sanitaire a fait glisser l’échéance de ces engagements, ils seront finalement atteints en 2021 selon Nicolas Guérin, secrétaire général de la Fédération française des Télécoms. Pour l'Arcep, il incombe à l’État de s’en assurer. Pour Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation, « pas d’inquiétude » sur le respect des délais par SFR. Cependant, il estime qu’il y a « un point d’atterrissage à construire avec Orange ».

Un terrain d’entente pourrait être trouvé sur le lancement d’offres destinées aux locaux raccordables sur demande. Ce qui permettrait à un peu plus d’un million de foyers et entreprises « mis de côté » lors de la programmation initiale du déploiement, de bénéficier d’un raccordement sous six mois à compter de la commande d’un fournisseur d’accès. Nicolas Guérin, également secrétaire général d’Orange explique qu’après avoir fait du déploiement massif, l’opérateur historique est désormais en mesure de « passer à un déploiement plus qualitatif ».

 

Du côté de l'Arcep, où « des procédures sont en cours » pour jauger le respect des règles de complétude par les opérateurs, on attend de voir si ces offres permettent de répondre aux problèmes identifiés. Sébastien Soriano juge en tout cas souhaitable que ces offres de raccordable sur demande arrivent d’abord sur les zones programmées depuis plus de cinq ans – et parfois beaucoup plus – et où 100 % des locaux ne sont pas encore raccordables.

 

La question de la pérennité des réseaux FttH se pose également, concernant notamment le raccordement en mode Stoc. Les fournisseurs d’accès veulent brancher eux-mêmes leurs clients. Si les exploitants de réseaux ne sont pas contre, ils s’inquiètent des échecs de raccordement et des dégradations que ce fonctionnement entraîne. Les deux parties ne désespèrent pas de trouver de nouveaux accords avant la fin de l’année, afin de clarifier les responsabilités de chacun.

Le tout sous l’œil excédé des collectivités propriétaires des réseaux d’initiative publique. S’il n’est pas étonnant d’entendre des élus tonner contre le mode Stoc ; il l’est plus de voir un membre du gouvernement hausser le ton sur ce sujet très opérationnel. « Ce n’est pas possible », a ainsi martelé Cédric O. « Nous sommes en train de gâcher ce que nous sommes en train de réussir » en incitant fortement les intéressés à dénouer le problème :« Soit on sait le régler de manière intelligente entre gens de bonne volonté, soit l’État va devoir prendre des décisions plus compliquées, quitte à causer des désagréments dans le système ».

Les parties prenantes ne semblent donc plus avoir beaucoup de marge de manœuvre pour sauver le mode Stoc. Et pour y arriver, les fédérations représentatives – InfraNum pour les réseaux, la FTT pour les opérateurs – doivent se mettre autour de la table, plaident ainsi plusieurs acteurs de l’écosystème. C’est aussi l’avis de Benoît Loutrel, missionné par le secrétariat d’État au Numérique pour étudier la « sécurisation des déploiements et des conditions d’exploitations des réseaux FttH ». Sa tâche consistera à réexaminer le programme France THD. Le rapport qu’il rendra d’ici un an n’aura « pas vocation à mettre la pression sur tel ou tel acteur, plutôt à problématiser et trouver une méthode », prévient l’intéressé. Il proposera des pistes pour « transférer les retours d’apprentissage » entre territoires, pour « organiser le jeu entre puissance publique et industriels », et enfin « anticiper la résilience des réseaux ».

 

Sur ce dernier point, si l’enfouissement est un choix de bon sens aux Antilles, il n’est pas moins pertinent en métropole. Les risques climatiques pèsent aussi sur un déploiement aérien tout sauf marginal, fait valoir la Banque des Territoires. Dans le cadre de son plan de relance, elle prévoit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’enfouissement, ou de sécurisation des accès aux sites majeurs des réseaux. À cette fin, un appel à projets sera lancé dès 2021.

 

 

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Source : Kulture Geek

 

 

 

 

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Le vendredi, 20 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Après dix mois de procédure, l'Arcep a donné raison à Bouygues Telecom au sujet des prix de gros facturés par SFR FTTH aux autres opérateurs nationaux ou régionaux. Ces derniers se greffent sur le réseau de fibre optique de SFR dans les campagnes afin de pouvoir proposer cette technologie dans les zones où leurs propres réseaux sont moins développés.

 

L'Arcep avait été saisie en janvier dernier par l’opérateur de Martin Bouygues, après une hausse des prix côté SFR. En effet, pour accéder à un “paquet” de lignes de SFR, les opérateurs devaient payer 5,80 euros par ligne et par mois, contre 5,48 euros pour Orange. Les prix de la location à la ligne avaient eux augmenté pour atteindre 16,40 euros par mois et par ligne.

SFR FTTH a pu augmenter ses prix car, en matière de fibre optique, seuls les tarifs d’Orange sont régulés. De son côté, Bouygues Telecom exigeait deux choses : le retour aux tarifs en vigueur avant la hausse du 1er février 2020 et une baisse des prix de location à la ligne, avec une fourchette allant de 12,20 euros à 13,20 euros.

 

Le régulateur lui a donné raison sur ces deux sujets. SFR va donc devoir proposer à Bouygues Telecom un avenant au contrat pour rétablir les anciens tarifs dans un délai d’un mois. Concernant la location à la ligne, SFR est tenu de proposer un nouveau tarif à Bouygues ne devant pas dépasser 13,20 euros par mois et par ligne.

 

Un vrai revers pour SFR qui, fin 2018, avait vendu la moitié de son réseau de fibre optique dans les campagnes à trois fonds. Ces derniers avaient payé très cher pour cet actif, sans doute alléchés par la promesse de revenus locatifs élevés et de long terme.

Or deux ans plus tard, l’opérateur doit raboter ses prix. Et à cela s’ajoute le fait que Free a lui aussi saisi l'Arcep sur le même sujet.

 

 

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Source : Les Échos

 

 

 

 

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Le vendredi, 13 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux fibre vont passer au contrôle technique

Pour s’assurer de la qualité du déploiement de la fibre, le gouvernement va lancer une mission de contrôle des déploiements FttH.

 

L’aspect le plus visible de la dégradation de l’état des réseaux de fibre optique se trouve dans certaines armoires de rue. Le modèle consistant à confier le raccordement des abonnés aux fournisseurs d’accès à Internet, dans une relation de sous-traitance aux exploitants des réseaux, est régulièrement montré du doigt pour expliquer ces déboires. Et les différents protagonistes peinent toujours à s’entendre pour mettre fin au désordre.

Certains observateurs pointent également le choix originel de déporter les points de mutualisation, au plus près des locaux d’habitation ou professionnels, au détriment d’une architecture plus centralisée et donc plus sécurisée.

 

Mais au-delà de l’état des armoires, la partie amont est également dans le viseur de cette grande opération de contrôle que compte lancer le gouvernement.

En effet, l’initiative s’appuie sur un faisceau d’alertes portant notamment sur le sous-dimensionnement de câbles de transport. À certains endroits, la quantité de route optiques disponibles serait insuffisante pour pouvoir desservir tous les utilisateurs.

Les fibres optiques d’importation posent également question, car elles ne semblent pas donner entière satisfaction.

La vulnérabilité des réseaux fibre aux aléas climatiques explique aussi ce regain de vigilance.

 

L’objectif énoncé dans la lettre de mission de cette opération de contrôle : « mieux sécuriser les déploiements et les conditions d’exploitation sur les réseaux d’initiative publique » (RIP). Et trouver des “remédiations” aux potentiels problèmes identifiés.

Les réseaux fibre déployés sur fonds propres par les opérateurs, dans les zones très denses ou dans les zones moins denses d’initiative privée (AMII notamment), seraient donc exclus du périmètre de cette mission de contrôle.

S’agira-t-il de laisser le soin aux opérateurs de s’assurer du bon fonctionnement de leur propre réseau, tandis que l’État ne le ferait que sur les RIP, là où des deniers publics ont été engagés ?

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

L’opérateur de gros, ayant pris le contrôle de Kosc à l’été 2020, s’apprête désormais à le relancer. Et le rebond de Kosc va forcément être scruté de près par les différents acteurs du secteur.

 

David El Fassy, le PDG d’Altitude Infrastructure – désormais renommé Altitude Infra, explique « Pour nous, l’acquisition de Kosc est une opportunité sans précédent d’élargir notre catalogue d’entreprises clientes dans d’autres zones que celles où nous opérons traditionnellement, et notamment dans les zones AMII ou les zones urbaines. […] Après avoir battu le record de commandes de Kosc en septembre, nous souhaitons désormais enrichir son catalogue d’adressable en FttE et FttO, sur lesquels Kosc n’était pas très présent jusqu’à maintenant ». Parmi les autres objectifs fixés figure le développement de la couverture de Kosc sur les zones AMII de SFR avec, à terme, l’ambition de pousser le dégroupage total de l’opérateur de gros.

 

Altitude Infra souhaite faire de l’API de Kosc l’agrégateur le plus complet d’infrastructures de télécommunications, à la fois pour ses grands comptes (comme OVH) mais aussi également pour les TPE. En effet, ces dernières constituent le bassin de développement économique le plus important du marché des télécoms d’entreprises.

Pour ce faire, l’opérateur wholesale prévoit un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Xavier Grossetete, qui officiait depuis 2017 au sein de Jaguar Network, a été nommé directeur commercial et sera chargé de dynamiser le recrutement de nouveaux clients.

 

« Avec Kosc, nous devenons le guichet unique des opérateurs, avec une offre de couverture sur l’ensemble du territoire », indique David El Fassy, confirmant son intention « d’investir et de peser dans la durée sur le marché de la fibre optique, mais aussi de développer de nouvelles offres et services pour les entreprises ». Le plan proposé par Altitude Infra doit permettre à Kosc un retour à un Ebitda positif, ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Selon les informations de Reuters, la Commission européenne vient d’ouvrir une enquête sur les importations de câble depuis la Chine vers le Vieux Continent. L’objectif étant de vérifier les pratiques commerciales des fabricants chinois, que leurs homologues européens accusent de vendre à prix trop bas.

 

Suite à une plainte déposée le 10 août dernier par Europacable, le lobby européen des câbliers, une enquête anti-dumping a été enclenchée. Si la Commission Européenne donne raison aux plaignants, cela pourrait aboutir à l’imposition de barrière douanières d’ici 15 mois.

 

Europacable estime que les conditions de commercialisation en Europe de la fibre monomode fabriquée en Chine sont déloyales en raison des tarifs artificiellement bas pratiqués. Dans sa plainte, l’organisation des câbliers s'inquétait aussi de voir cette tendance s’amplifier sur fond d’imposition de barrières douanières sur ces produits chinois aux États-Unis. Ce qui risquerait de réorienter vers l’Europe les volumes non-écoulés outre-Atlantique.

 

Une initiative faisant écho au signal d’alarme tiré depuis un an par le syndicat des industriels français du secteur. Trimestre après trimestre, le Sycabel souligne la forte baisse des commandes de fibre optique à destination du secteur français des télécoms et la hausse concomitante des importations asiatiques.

L’organisation rappelait, dans son dernier bilan trimestriel, les difficultés que faisait peser cette situation sur une “filière française d’excellence”, alors que “des investissements massifs ont été engagés pour accompagner le déploiement du plan France THD”.

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

L’opérateur alternatif vient d’annoncer avoir levé plus de 500 millions d’euros en fonds propres et en émission de dette junior auprès d’un fonds de pension pour assurer le déploiement de réseau de fibre optique et le relèvement de Kosc.

Soumises à la validation des autorités de régulation et de la concurrence, ces deux opérations devraient être finalisées au quatrième trimestre 2020. « Ces deux transactions démontrent notre ambition sur le marché de la fibre en France, et au-delà. Dans un contexte de consolidation sectorielle, ces investissements vont nous permettre de poursuivre notre stratégie de croissance avec pour objectif de renforcer notre position de premier opérateur indépendant », s’est réjoui David Elfassy, le président d’Altitude Infrastructures.

 

La reprise de Kosc devrait désormais permettre à Altitude Infrastructure de développer son parc de clients adressables sur les zones très denses et moyennement denses, où se situe le gros de l’activité de l’opérateur Wholesale-only, qui revendique une dizaine de millions de prises éligibles dans ces zones.

L’opérateur alternatif d’infrastructure prévoit en outre un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Avec cette nouvelle levée de fonds, cette injection de capitaux bienvenue a désormais tous les feux au vert. Pour rappel, le plan proposé par Altitude Infrastructure permettrait à Kosc de viser un retour à un Ebitda positif ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le jeudi, 23 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Facebook automatise le déploiement de la fibre

Le réseau social vient d’annoncer avoir mis au point un robot capable d’enrouler de la fibre optique sur des lignes électriques de moyenne tension, le tout en partenariat avec la société ULC Robotics. Le coût serait ainsi trois à cinq fois moins élevé que la construction aérienne traditionnelle opérée par les acteurs du secteur.

 

Karthik Yogeeswaran, ingénieur en systèmes sans fil chez Facebook Connectivity, estime que la complexité du déploiement de la fibre optique nuit à l’adoption mondiale du très haut débit. Cette innovation pourrait donc changer beaucoup de chose dans une grande partie des pays en voie de développement, mais aussi dans des pays dotés de territoires très vastes.

« L’idée d’utiliser l’infrastructure électrique nous est venue pour la première fois après avoir constaté l’omniprésence de l’infrastructure des réseaux électriques lors de nos voyages à travers l’Afrique rurale. […] avec ses longues lignes de transmission généralement suspendues à de hauts pylônes en treillis, les réseaux de transmission électrique remplissent une fonction similaire à celle d’un backbone internet, en reliant les sites de production aux sous-stations ».

 

L’innovation de Facebook devrait s’avérer déterminante puisqu'elle permettrait de faire diminuer le déploiement manuel de la fibre optique sur les lignes de moyenne tension. Le robot est capable de continuer le déploiement sur les lignes sous tension tout en franchissant les obstacles qu’il rencontre afin de minimiser les perturbations des services électriques.

Cependant, le robot doit être assez léger pour être supporté par ces lignes à moyenne tension. La quantité de fibre optique qu’il peut embarquer avec lui est donc de fait limitée. Pour contourner cette difficulté, Facebook a ainsi modifié la taille du câble utilisé.

« Alors que le déploiement aérien traditionnel de la fibre implique des machines lourdes, des chariots à bobines, de grandes bobines et des équipes nombreuses, une équipe de déploiement de la fibre déployant notre solution sera composée de deux ou trois monteurs de lignes électriques et d’une camionnette avec quelques kilomètres de bobines de fibre, d’un robot et de quelques accessoires, ce qui permettra à de nombreuses équipes de travailler en parallèle », se réjouit Karthik Yogeeswaran.

 

Dans les pays en développement, Facebook estime que le coût total du déploiement d’un réseau très haut débit, comprenant la main-d'œuvre nécessaire au fonctionnement du robot, se situerait entre 2 et 3 dollars par mètre. Du côté du géant américain on explique qu’« en réduisant le coût total du déploiement aérien de la fibre, nous espérons que notre système aura un impact significatif sur la pénétration de l’Internet, en particulier dans la moitié du monde qui gagne moins de 5,50 dollars par jour »,

 

Si cette innovation ne devrait pas être utilisée en France, elle devrait toutefois participer à améliorer l’adoption du très haut débit dans de nombreuses régions du monde.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

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