Together, your Internet even better

Articles taggés avec : bouygues telecom

Un plan de continuation pour Kosc

Le vendredi, 31 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Un plan de continuation pour Kosc

La perspective de mettre la clé sous la porte s’éloigne un peu pour Kosc. « Un plan de continuation d’activité va être proposé par la direction de Kosc et massivement soutenu par Altitude Infrastructure », explique David El Fassy, le président de ce groupe spécialisé dans le déploiement de fibre optique en zone rurale.

L’offre sera déposée lundi sur le bureau de l’administrateur judiciaire, à qui il reviendra de choisir entre celle-ci et d’éventuels plans de cessions présentés par d’autres candidats, comme Bouygues Telecom, longtemps présenté comme un repreneur potentiel.

 

« Nous proposons de maintenir l’activité et les services rendus aux clients. Nous nous adossons à Altitude, un groupe familial extrêmement expérimenté, habitué à fournir des prestations de ‘wholesale only’. Et nous payons les passifs de l’entreprise. C’est de loin la meilleure solution », plaide Yann de Prince, le président fondateur de Kosc.

Dans le cadre du plan de continuation, les dettes d’un montant de 40 millions d’euros seraient renégociées. Et un accord serait recherché avec SFR pour solder tout litige.

 

Reste que l’entreprise brûle du cash. Les anciens actionnaires – le groupe OVH et la Caisse des Dépôts – avaient accepté de mettre 4 millions d’euros début décembre pour assurer le fonctionnement pendant la phase de redressement. L’administrateur sait que cette caisse sera bientôt vide.

Face à ce problème de trésorerie, Altitude Infrastructure promet d’investir 100 millions d’euros dans Kosc sur les cinq prochaines années. Une large part de cet apport sera faite sur fonds propres. « L’acquisition de nouveaux clients coûte cher, explique David El Fassy. L’infrastructure technique de Kosc est aujourd’hui performante et irrigue énormément d’entreprises. Le marché de Kosc est devant lui. Notre plan de marche prévoit un retour à l’équilibre opérationnel en 2022 ».

 

L’existence de ce plan de continuation devrait rassurer les salariés de Kosc, les dizaines d’opérateurs clients, les entreprises qu’eux-mêmes fournissent mais aussi les élus du Sénat et de l’Assemblée, montés au créneau ces derniers mois pour critiquer l’action de l’Autorité de la concurrence sur le marché des télécoms d’entreprise. En effet, devant l’accès très insatisfaisant des PME à la fibre optique et les prix élevés, dans un contexte de domination d’Orange et dans une moindre mesure de SFR, les parlementaires appelaient au sauvetage du modèle Kosc. Les secours sont en route.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Fibre : la concurrence arrive dans les grandes villes

Le jeudi, 23 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la concurrence arrive dans les grandes villes

Il y a un peu plus d’un an, Axione et le fonds Mirova ont créé CityFast. La société avait acheté les 140 000 lignes de fibre optique déployées par Bouygues Telecom dans les grandes villes. CityFast avait alors pris l’engagement de connecter 3,4 millions de foyers urbains d’ici fin 2021 et de louer cette infrastructure à l’opérateur de Martin Bouygues et à d’autres.

 

Un an plus tard, CityFast assure avoir franchi les 800 000 lignes de fibre optique déployées. Le grossiste va donc passer à la phase suivante : la commercialisation de ces tuyaux aux opérateurs intéressés. La foultitude d’opérateurs régionaux ou spécialisés sur la fourniture des TPE-PME pourra alors offrir des abonnements à la fibre optique dans les centres-villes à des tarifs très compétitifs.

 

Le président de CityFast, Eric Jammaron, explique « Aujourd’hui, c’est un marché très fermé. Un cabinet d’avocats de centre-ville, par exemple, a un choix très limité. Soit il prend un abonnement FTTH auprès d’un des grands opérateurs présents dans l’immeuble, sans garanties, soit il passe par un opérateur d’entreprise pour avoir une fibre dédiée avec une qualité de service très supérieure, mais un abonnement très cher ».

 

Le grossiste est persuadé que les petits et moyens opérateurs se presseront pour proposer de la fibre, avec ou sans garantie de temps de rétablissement, aux TPE-PME.

« Nous faisons le pari de la masse, avec des prix extrêmement agressifs, assure Eric Jammaron. Aujourd’hui, une offre ADSL pro, avec des débits très inférieurs, se vend 60 à 80 euros. La fibre pro ne descend pas en dessous de 300 euros ». CityFast vendra ses lignes FTTH avec garanties de service trois fois moins cher aux opérateurs.

Un argument qui ne convainc pas entièrement. Nicolas Aubé, patron de Celeste, est persuadé que les entreprises resteront friandes de lignes rien qu’à elles.

 

CityFast saura rapidement à quoi s’en tenir. Dès cette semaine, il ouvre à la location ses lignes de fibre dans le 7e arrondissement de Paris, puis dans les autres quartiers de la capitale, ainsi qu’à Lyon et Marseille.

 

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Huawei : lenteurs de l’administration française

Le jeudi, 23 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Huawei : lenteurs de l’administration française

À en croire plusieurs spécialistes des Télécoms, l’incertitude des opérateurs sur la possibilité ou non d’utiliser les antennes 5G de Huawei pour leurs nouveaux réseaux mobiles se renforce.

 

Pourtant la loi sur la sécurisation des réseaux mobiles (surnommée « anti-Huawei ») a clarifié les choses. En effet, les opérateurs doivent obtenir le feu vert de l'Anssi – Agence nationale de sécurité des systèmes d’information –  avant d’utiliser un équipement 5G. L’Agence dispose alors de deux mois pour étudier leurs dossiers.

Fin décembre, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont ainsi tous les trois déposés des dossiers d’autorisation pour des déploiements d’antennes 5G chinoises sur le territoire hexagonal.

 

Seulement voilà, les cyber-experts tricolores multiplient les demandes de précision, selon plusieurs sources. « Ce n’est pas sérieux, grince-t-on chez un opérateur concerné. S’ils cherchent à gagner du temps de cette façon, c’est une erreur. Un tribunal ne leur donnerait jamais raison, la jurisprudence est très claire ».

 

Ce que redoutent les opérateurs en réalité, c’est que l'Anssi traîne délibérément les pieds pour ne pas avoir à afficher un refus d’autorisation en amont des attributions des fréquences 5G, prévues en avril. Si des équipementiers devaient être refusés aux opérateurs avant cette date, ces derniers seraient alors fragilisés et pourraient donc revoir à la baisse leurs mises pour les enchères 5G...

 

Selon le nouveau cadre légal, l’absence de réponse positive de l'Anssi dans les deux mois vaut refus. Mais ce délai court à réception d’un dossier… complet. D’où l’agacement des opérateurs devant ce qu’un acteur décrit comme « des manoeuvres dilatoires » pour différer l’échéance.

Un spécialiste du secteur indique même que « Certains opérateurs attendent impatiemment un refus implicite pour pouvoir attaquer en justice ».

 

Mais l’intérêt stratégique des quatre acteurs diffère. En effet, Free, n’utilisant que des antennes du finlandais Nokia, n’est pas concerné.

Orange n’utilise pas d’antennes Huawei en France à ce jour. Il veut toutefois avoir la possibilité de solliciter le fournisseur chinois pour son futur réseau 5G.

Quant à SFR et Bouygues Telecom, qui utilisent Huawei sur la moitié de leurs réseaux respectifs, ils tiennent absolument à pouvoir continuer de faire affaire avec le géant de Shenzhen. Se passer de ses antennes 5G nécessiterait en effet de démonter les antennes 3G et 4G pour des raisons de compatibilité. Le coût serait énorme. Il faudrait acheter et installer ces équipements. Surtout, une large partie du réseau serait perturbée pendant de longs mois, poussant les clients dans les bras de la concurrence. « Free deviendrait, sans rien faire, le deuxième meilleur réseau du pays… alors qu’il reste loin derrière » comme l’analyse un spécialiste des Télécoms.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Le lundi, 13 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Cette fois, c’est parti ! Les opérateurs qui souhaitent se lancer dans la 5G peuvent désormais déposer une candidature auprès de l’Arcep afin d’obtenir des fréquences dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz. Les opérateurs doivent se signaler avant 12 h le 25 février 2020.

L’autorité de régulation procédera à l’examen des dossiers de candidature et délivrera les autorisations au cours du premier semestre 2020. Il est attendu que les quatre opérateurs – Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile – soient lauréats au terme de la procédure d’attribution.

 

La ressource étant limitée, la vraie question est de savoir combien de fréquences aura chaque candidat.

Un système mixte d’attribution a été prévu : les fréquences sont scindées en lots à prix fixe et en lots à prix variable, qui sera déterminé lors d’enchères. Les lots à prix fixe contiennent chacun un bloc de 50 MHz tandis que les lots à prix variable sont constitués d’un bloc de 10 MHz. Un opérateur doit postuler pour au moins 40 MHz et n’a pas le droit d’avoir plus de 100 MHz.

Les blocs à prix fixe sont vendus 350 millions d’euros à l’unité. Quant aux autres, leur prix démarre à partir de 70 millions d’euros.

Cela étant, le gouvernement n’entend pas essorer les candidats et une certaine souplesse dans l’achat des fréquences est ainsi prévu : les blocs de 10 MHz pourront être payés sur 4 ans et les blocs de 50 MHz sur 15 ans – il s’agit de la durée d’attribution des fréquences. Celle-ci pourra être éventuellement prolongée.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Numerama

 

 

 

 

Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le vendredi, 06 décembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le 22 novembre dernier, les modalités d’attribution des fréquences de la bande 3,5 Ghz ont été arrêtées par l'Arcep. Deux jours plus tard, le gouvernement dévoilait quant à lui le prix de réserve en dessous duquel il n’entend pas céder la première portion de spectre dédiée au réseau mobile 5G. Et les opérateurs font la grimace : le prix plancher retenu leur apparaît beaucoup trop élevé.

4 ensembles de 50 MHz attribués à chacun des quatre opérateurs au prix fixe de 350 millions d’euros. Puis 11 blocs de 10 Mhz qu’ils se disputeront ensuite aux enchères, mise à prix 70 millions d’euros. Soit au total 2,17 milliards d’euros, alors qu’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ne s’attendaient pas à voir ce prix de réserve dépasser les 2 milliards. L'Arcep militait même pour un prix de 1,5 milliard “grand maximum”.

Dans un entretien aux Echos, Agnès Pannier-Runacher présente pourtant ce montant comme “raisonnable”. Notamment au regard des sommes qu’on déboursé les opérateurs allemands ou italiens. La représentante de Bercy a aussi fait valoir que ce chiffre correspond à celui déterminé par la Commission des Participations et Transferts, laquelle « analyse le prix en dessous duquel le patrimoine des Français ne lui semble pas devoir être cédé ».

 

Un discours se heurtant à la réalité opérationnelle et financière de la 5G, ont réagi les opérateurs. « Cette décision n’est pas cohérente avec ce qui a été avancé ces derniers mois par le gouvernement », a fait savoir Arthur Dreyfuss, président de la FFT. Laquelle ne cesse de mettre l’État en garde contre une flambée des prix qui priverait les opérateurs des moyens d’investir ensuite dans le déploiement. Surtout que les obligations qui leur sont assignées en contrepartie de l’attribution des fréquences leur semblent trop ambitieuses.

 

Des fréquences 5G trop chères : un différend de plus sur la route du futur réseau mobile. Leurs désaccords y portent non seulement sur le prix de réserve, mais aussi sur la taille des blocs à prix fixe, le rythme de déploiement, les obligations de couverture en 5G ou encore la durée des licences. Une liste non exhaustive de revendications sur lesquelles le régulateur est loin d’avoir donné satisfaction au quatuor des Télécoms.

 

Contre l’avis de l'Arcep, qui penchait pour des blocs de 60 MHz, l’État a finalement opté pour 50 MHz. « Avec des blocs à 50 MHz, pour un total de 310 MHz, le risque est de voir un opérateur obtenir deux fois plus de fréquences qu’un autre », expliquait Sébastien Soriano, président de l’Arcep, dans Le Figaro. Bouygues Telecom et Free craignent en effet d’être perdants dans l’affaire étant moins bien armés financièrement pour surenchérir.

Iliad réclamait également la suppression du troisième jalon de déploiement de sites 5G – 12 000 à fin 2025 – pour les opérateurs qui n’obtiendraient pas ces fameux 60 MHz. L'Arcep n’y a pas donné droit mais cette obligation a été revue à la baisse, à 10 500 sites. Un ajustement reflétant les nombreuses critiques rencontrées par l’échéancier initial. Celui-ci supposait une accélération de 1 000 sites par an de 2020 à 2022 puis à 2 500/an en 2023-2024 puis 4 000/an pour la seule année 2025.

Injouable ont répondu Bouygues Telecom, Orange et Free invoquant des contraintes techniques, financières et administratives. Les opérateurs n’ont tout simplement pas les moyens de réaliser le “saut” de 4 000 sites initialement attendu en 2025, fait valoir Bouygues Telecom. Pour qui, du reste, « il n’existe pas non plus de besoins capacitifs de cette ampleur à cet horizon ».

 

8 000 sites en 2024 et 10 500 en 2025 finalement mais pas seulement en secteur urbain. L'Arcep entend s’assurer que le déploiement de la 5G bénéficiera aussi aux zones peu denses, conformément aux attentes du gouvernement. Le régulateur avait initialement proposé de faire porter cette obligation sur les 22 000 communes de zone de déploiement prioritaire (ZDP) telles que définies par la décision de 2015 sur l’attribution des fréquences 700 MHz.

Là encore, l’idée n’a pas fait l’unanimité. Bouygues Telecom n’y va pas par quatre chemins : « Les obligations de couverture sont très lourdes et incohérentes avec l’objet vendu ». Pour l’opérateur, la bande 3,4-3,8 GHz est destinée à des usages avant tout capacitaires, si bien que son utilisation « n’est pas pertinente en zones peu denses ».

Également évoquée par d’autres acteurs, une approche consistant à prioriser les déploiements 5G sur « des territoires dont on est sûr qu’ils ne bénéficieront pas du FttH avant une date à déterminer ». L’une des pistes évoquées par le Cerema ou encore par l’Assemblée des départements de France est d’utiliser la 5G fixe pour pallier les futures carences du très haut débit filaire.

Enfin, l’opportunité d’ajouter le périmètre ZDP à la toute fraîche liste des “Territoires d’Industrie” est suggérée par plusieurs acteurs : Cerema encore, mais aussi Banque des Territoires ou Orange. Un complément finalement retenu par l'Arcep dans son cahier des charges.

Dernier point de contestation de la part des opérateurs : l’attribution des licences 5G pour une durée initiale de quinze ans seulement, extensible de cinq ans après bilan de l’Arcep. L’Autorité estime que cette durée est « adaptée au niveau d’investissements requis pour remplir les obligations prévues par la procédure ». Pas Orange, Bouygues Telecom et SFR : le trio juge que cela ne suffira pas à rentabiliser leurs investissements.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Kosc Telecom était la solution imaginée par les pouvoirs publics pour insuffler plus de concurrence au marché des télécoms dédié aux entreprises. À peine trois ans après son lancement, Kosc devrait déposer le bilan laissant une ardoise de 120 millions d’euros.

 

Après la fusion avec SFR, Kosc avait racheté une partie des activités de Numericable (Completel). Bpifrance avait injecté 9 millions d’euros et OVH était aussi actionnaire via un apport « en industrie ». L’idée était de faire de Kosc le troisième homme sur le lucratif marché des Télécom entreprises, détenu à 85 % par Orange et SFR.

En 2018, la Caisse des Dépôts et Consignation avait à son tour promis d’apporter 20 millions d’euros à Kosc. C’était sans compter sur un grain de sable : un procès perdu face à SFR et la menace de devoir lui verser 20 millions d’euros. Pour la Caisse, le risque était trop important et a décidé de se retirer du dossier ; entraînant la chute de l’opérateur télécoms.

 

Une nouvelle partie devrait se jouer à la barre du tribunal de commerce, avec de potentiels repreneurs. En effet, le secteur des télécoms a évolué depuis 2016 et Free ainsi que Bouygues Telecom se sont lancés à leur tour sur le marché des entreprises. La filiale de Bouygues serait d’ailleurs un candidat sérieux à la reprise de Kosc, et aurait à ce titre les faveurs d’OVH.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Le Figaro

 

 

 

 

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Le jeudi, 21 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Orange : une société pour céder ses antennes mobiles ?

Selon le Financial Times, Orange préparerait la scission de son activité des tours mobiles, les pylônes où sont installés les équipements 3G/4G permettant d’utiliser son téléphone portable, au sein d’une entité séparée. Ceci pourrait être le prélude à une vente partielle ou totale par la suite. Une nouvelle entité pouvant être valorisée entre 8 et 10,3 milliards d’euros. Le groupe de Stéphane Richard dispose en effet du plus grand parc d’antennes en France (15 000 au total), et l’un des plus grands d’Europe (59 000 antennes sur le Vieux continent, en Afrique et au Moyen-Orient).

 

Orange informera de ses projets lors de sa journée pour les investisseurs prévue le 4 décembre prochain, d’après des sources au Financial Times. Son PDG déclarait en mai dernier que : « l’appétit actuel des fonds d’infrastructure révèle bien la valeur intrinsèque des réseaux télécoms ». L’opérateur français doit se poser la question de « la maximisation de la valeur » de ses infrastructures, avait-il dit alors.

 

Ce type de scission et de cession est un mouvement de fonds des opérateurs Télécom en quête de cash. En août dernier, Free cédait 70 % d’Iliad Tower Co. En 2018, SFR (Altice) vendait partiellement SFR TowerCo tandis que Bouygues Telecom a initié le mouvement dès 2016 avec deux cessions pour un montant total de 700 millions d’euros.

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : BFM Business

 

 

 

 

Rachat de SFR : Altice libéré de ses engagements

Le jeudi, 07 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Rachat de SFR : Altice libéré de ses engagements

Lors du rachat de SFR par Numéricable en 2014, la maison-mère, Altice, avait pris un certain nombre d’engagements devant l’Autorité de la concurrence afin de mieux faire passer cette concentration dans les Télécoms. Souscrits pour une durée de cinq ans, ces engagements ne doivent désormais plus être maintenus a estimé le gendarme à l’issue de cette période, le 28 octobre. À une exception près : l’accord de co-déploiement de la fibre en zone très dense conclu avec Bouygues avant le rachat.

 

L’Autorité de la concurrence a donc libéré Altice de plusieurs de ses engagements concernant :

  • l’obligation d’ouvrir le réseau câblé aux autres opérateurs, et de ne pas utiliser les informations dont dispose Altice pour déployer son réseau fibre.
  • l’interdiction de proposer des offres câble dans les agences La Poste avec qui SFR disposait d’un accord de distribution.
  • le maintien d’offres de fibre noire (FON) ou de boucle locale optique dédiée (BLOD) « au moins aussi avantageuses qu’avant l’opération ».

 

En revanche, le gendarme de la concurrence s’est montré plus pointilleux à propos du contrat Faber conclu entre SFR et Bouygues Telecom en 2010. Un accord de co-déploiement du réseau horizontal de fibre optique dans 22 villes situées en zone très dense (dont Paris). D’autant qu’Altice se voyait rappelé à l’ordre en 2017 en raison de « manquements […] particulièrement graves » sur l’exécution de ce contrat. Résultat : une amende de 40 millions d’euros et des injonctions à respecter les engagements de déploiement cofinancés par Bouygues Telecom.

L’Autorité a décidé de lever une partie des injonctions : celles, sans astreinte, imposant à Altice de procéder au raccordement des immeubles concernés par l’accord à compter de la décision de 2017. Le gendarme de la concurrence estime en effet que les intérêts d’Altice sont désormais « alignés avec ceux de Bouygues Telecom » sur le périmètre du contrat Faber. La maison-mère privilégiant désormais le FttH.

En revanche, sont maintenues les injonctions sous astreintes pour le stock d’immeubles qui devaient être fibrés avant 2017. L’Autorité examine les avancées du groupe de Patrick Drahi pour savoir s’il y a lieu de le libérer aussi de ces engagements. Ses conclusions seront rendues « au premier semestre 2020 ».

 

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : DegroupNews

 

 

 

 

Bouygues Telecom débarque en zone AMII

Le mercredi, 16 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues Telecom débarque en zone AMII

L’opérateur a lancé la commercialisation de ses abonnements Très Haut Débit, jusqu’à 1 Gb/s, dans de nombreuses villes. Pour ce faire, il s’est appuyé sur le réseau FttH que déploie SFR. Il s’agit de zones AMII, zones moyennement denses, où l’opérateur au carré rouge est seul à la manœuvre. Il y installe un réseau de fibre optique mutualisé, que les autres FAI pourront par la suite utiliser.

 

Plus de 50 villes dans une quinzaine de départements sont concernées au total par l’arrivée des offres de Bouygues Telecom. L’opérateur emboîte ainsi le pas à Free, qui a commencé à investir ces territoires depuis déjà plusieurs mois.

Absent jusqu’ici, Bouygues Telecom semble avoir lancé depuis fin septembre un vaste effort de commercialisation. Notamment en périphérie de grandes métropoles comme Calais, Cannes, Marignane, Nantes, Toulon, Toulouse et Orléans ainsi que dans plusieurs grandes communes d'Ile-de-France.

 

Dans ces régions, la concurrence va donc être quelque peu aiguisée puisqu’au début de l’année seules les offres de SFR, RED, Orange et Sosh étaient disponibles. Depuis quelques mois déjà Free monte en puissance, il n’est donc pas surprenant de voir Bouygues Telecom venir compléter le tableau. Cela afin de ne pas se laisser distancer sur ces territoires comptant des centaines de milliers de clients potentiels.

 

Parallèlement, Bouygues Telecom cravache pour reprendre du terrain dans les grandes métropoles. Début 2019, ses offres Internet très haut débit étaient encore absentes de nombreuses grandes villes situées en zone dite très dense (ZTD). Mais la situation s’améliore progressivement avec une arrivée de sa fibre à Cannes, Clermont-Ferrand, Grenoble, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulon ou encore certaines communes franciliennes comme très récemment Fontenay-sous-Bois.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Ariase

 

 

 

 

Les RezoGirls à l’honneur !

Le lundi, 07 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Les RezoGirls à l’honneur !

CFAST, éditeur de progiciel à destination des opérateurs Télécom alternatifs, a mené l’enquête sur les raisons de la pénurie de talents féminins dans l’univers des Télécoms, et plus largement celui du Numérique.

 

Dans ce dossier intitulé « Les Télécoms au féminin : liberté, égalité, parité ? », vous pourrez découvrir :

  • un panorama historique des pionnères du secteur
  • les entreprises et associations œuvrant aujourd’hui pour la promotion des femmes dans le Numérique
  • le portrait de professionnelles : leurs parcours et leurs actions pour faire bouger les choses

 

Retrouvez la tribune consacrée aux RezoGirls en cliquant ici. Pour télécharger le dossier complet, cliquez sur ce lien.

 

 

 

 

 

 

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le mercredi, 07 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le gendarme des Télécoms vient d’adresser une mise en demeure anticipée à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Iliad-Free à propos du « New Deal mobile ». En effet, l’Arcep estime que les engagements pris par les opérateurs dans le cadre de cet accord, datant de janvier 2018, n’avancent pas assez vite.

 

À l’époque, l’État avait accepté de renouveler une partie des fréquences accordées aux opérateurs pour dix ans et gracieusement. Un « cadeau » avec toutefois une contrepartie : les opérateurs s’étaient engagés à couvrir davantage le territoire, notamment dans les fameuses « zones blanches ».

D’ici la fin 2020, ils doivent avoir convertir tous leurs sites 2G et 3G existants en 4G ainsi qu’améliorer la couverture mobile des axes de transports (dès 2018) et à l’intérieur des bâtiments (dès 2019).

 

Mais voilà, un an et demi après la signature, le régulateur trouverait que les avancées soient insuffisantes. « Le régulateur n’a pas confiance dans les opérateurs, il estime que ce dossier traîne », explique une source au fait du dossier.

Si les objectifs n’étaient pas tenus à l’échéance de 2020, la mise en demeure anticipée permettrait d’enclencher plus vite les sanctions sans perdre de temps.

 

Conscient que les opérateurs ont toujours eu du mal à respecter leurs engagements, le gouvernement a organisé des points d’étape sur l’avancement des travaux. Cela n’a visiblement pas été suffisant.

Pourtant en juin 2018, le gouvernement avait publié les 485 premiers sites sur lesquels les opérateurs devaient installer leurs antennes 4G. De son côté, l'Arcep avait lancé son tableau de bord trimestriel. Mais plusieurs observateurs avaient déjà alerté sur l’ampleur de la tâche. « Les délais étaient super-short. On pouvait légitimement être inquiet », se rappelle aujourd’hui un participant.

 

Les opérateurs, quant à eux, nient tout retard. « Les opérateurs déploient dans le calendrier prévu. […] Nous sommes sur le terrain quotidiennement pour résoudre les défis administratifs et techniques avec l’appui des collectivités et des services de l’État. L'Arcep est la bienvenue dans les territoires et se rendra ainsi encore mieux compte de la réussite collective en cours pour régler enfin le problème des zones blanches » estime Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des Télécoms. L’été risque donc d’être agité.

 

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Les Echos

 

 

 

 

Le réseau Bouygues Telecom s'est interconnecté sur le noeud d'échange LyonIX

Le jeudi, 30 janvier 2014. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Bouygues Telecom a interconnecté son réseau sur le nœud d'échange Internet LyonIX, afin de pouvoir gérer le trafic en forte croissance qui passe par Lyon à travers une infrastructure locale et fournir un Internet plus rapide à ses clients lyonnais. Grâce à cette interconnexion, Bouygues Telecom pourra faire du peering (échange de données) avec les acteurs locaux, nationaux et internationaux présents sur le nœud d'échange rhône-alpin.

 

Les bénéfices de l'interconnexion

Connecté sur un port 10 Gbp/s au point de présence LyonIX 2, Bouygues Telecom a désormais un accès direct aux acteurs présents, tels que SFR, Numéricable, SPIE Communications, l'AFNIC, Cegid, Centre de Congrès de Lyon, DCforDATA, Maxnod, SHD, FMI, Eolas, Jaguar Network, Lasotel, LDLC, Novius, Renater, et autres.

« Notre raccordement à LyonIX, qui est une référence parmi les points d’échange français, va permettre à nos clients fixe de la région Lyonnaise de bénéficier d’une qualité de service optimale lors de l’accès aux contenus et services disponibles sur ce point d’échange.» affirme Bocar KANE, Responsable Peering chez Bouygues Télécom.

Pour en savoir plus, consultez le communiqué de presse de l'espace presse.

250 participants à l'Aperezo 17 sur le salon Use IT 2012

Le jeudi, 07 juin 2012. Posté dans Archives Rezopole

250 participants à l'Aperezo 17 sur le salon Use IT 2012

L'Aperezo 17 organisé en partenariat avec le Salon Use IT et sponsorisé par Winsoft, Bouygues Télécom et NC2  a eu lieu le 05 Juin et a réuni près de 250 personnes.

Rezopole remercie l'ensemble de ses partenaires ainsi que les participants pour leur présence.

La soirée d'inauguration du salon Use IT 2012 a réuni membres de l'association et exposants du Salon autour d'un cocktail dînatoire ponctué par une petite pièce de théâtre présentée par la troupe A nous de jouer!

A l'occasion de l'Aperezo 17, la pièce Le syndrome du sac à dos a été choisie afin de promouvoir des TIC éco-responsable et l'économie de fonctionnalité :

Un beau matin, le dirigeant d'une entreprise informatique se réveille avec une étrange sensation de lourdeur et un sacré poids sur les épaules. Devenu conscient de la quantité de matière et d’énergie nécessaire pour produire,consommer et jeter les objets du quotidien, il se retrouve physiquement incapable de porter tous ces fardeaux. Le diagnostic du médecin est formel : il s’agit du syndrome du sac-à-dos écologique, une prise conscience de l’impact environnemental. Mais rien de tel que la prescription d’un nouveau modèle économique et une cure d’économie de fonctionnalité, pour se sentir plus léger en développant son activité... 

Les photos de la soirée sont disponibles ici.

Rezopole remercie :

 

 

 

FaLang translation system by Faboba