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Incendies d’antennes relais

Le vendredi, 17 septembre 2021. Posté dans News Rezopole

Incendies d’antennes relais

Une panne est intervenue le 11 septembre dernier, et s’est poursuivi jusqu’au lendemain, dans les départements du Tarn et de l’Aveyron. Les autorités ont ainsi indiqué : « Suite à des dégradations volontaires sur deux antennes relais, 52 000 abonnés Bouygues et SFR ont été impactés par une perte de réseau ».

 

Les détails exacts de cette défaillance n’ont pas été communiqués mais les autorités ont néanmoins bien précisé qu’elle n’était en rien accidentelle. En effet, une antenne-relais et un pylône TDF ont été incendiés à Albi.

Des agissements dénoncés également par le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, sur Twitter : « Je condamne fermement l’incendie volontaire d’un pylône TDF qui a affecté le réseau des abonnés SFR et Bouygues Telecom, et les communications de 50 000 personnes dans le Tarn et l’Aveyron ».

 

Cet événement s’inscrit dans un contexte très particulier. Depuis maintenant plus d’un an, nous assistons à des incendies volontaires sur les antennes 5G partout en France et en Europe. Alors que la police enquête, certains n’hésitent pas à revendiquer leurs actes, comme cela a été le cas de la mouvance anarchiste, selon Ouest-France.

 

 

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Source : Presse citron

 

 

 

 

Numérique plus vert : le gouvernement dévoile ses plans

Le vendredi, 26 février 2021. Posté dans Archives Rezopole

Numérique plus vert : le gouvernement dévoile ses plans

Le gouvernement vient d’annoncer une “feuille de route numérique et environnement” afin de réduire l’empreinte carbone du numérique en France. Avec plusieurs mesures, ce document est le fruit de la collaboration entre les cabinets de Cédric O, secrétaire d’État au numérique, et Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Un fonds d’aide doté d’une enveloppe de 300 millions d’euros est également prévu.

 

Parmi ces mesures, les opérateurs télécoms devront ainsi inciter les clients à rapporter leurs mobiles non utilisés. Le but étant de les injecter dans le circuit du reconditionnement ou les diriger vers celui du recyclage.

Si se tourner vers des appareils facilement réparables (grâce à l’indice de réparatibilité en place depuis le 1er janvier 2021) ou le reconditionné (auprès d’acteurs tels que Back Mark, ReCommerce ou PRS Solution), c’est mieux mais pas l’idéal non plus. Cédric O indique : « Nous avons confié une mission à l’Arcep afin qu’elle se penche sur le modèle des smartphones subventionnés par les opérateurs télécoms. Cela est peut-être un accélérateur du renouvellement des téléphones et donc problématique pour l’environnement. Nous voulons creuser ce sujet et objectiver l’impact de ces pratiques commerciales avant de prendre d’éventuelles décisions sur le sujet ».

Le secrétaire d’État au numérique réfléchit notamment à pousser davantage « la location des smartphones auprès des opérateurs, comme cela se fait dans d’autres pays ».

 

De son côté, le gendarme des télécoms s’est vu demander la création d’un “baromètre environnemental des acteurs du numérique”. Celui-ci se basera sur les données collectées auprès d’acteurs tels que les gestionnaires de centre de données, les fabricants de smartphones et les opérateurs télécoms.

L’Arcep devra également tenir compte de l’aspect environnemental lors de l’attribution des fréquences de la 5G. De ce fait, les critères d’attribution pourraient inclure la consommation énergétique des antennes-relais, au même titre que la couverture du territoire.

 

Sans oublier les géants du Net et plus particulièrement les plates-formes vidéo populaires telles que Neflix. Barbara Pompili explique : « Quel est l’intérêt de diffuser des vidéos en très haute qualité sur des écrans de smartphones de quelques centimètres ? Il faut éviter ces pratiques aberrantes comme, par exemple, la lecture automatique des vidéos, qui entraînent des dépenses d’énergie inutiles ».

 

Le gouvernement devra lui aussi montrer l’exemple en se tournant vers le reconditionné et en soutenant la filière. « L’État doit donner l’exemple. Nous souhaitons que 20 % des commandes publiques de téléphones ou de matériels informatiques concernent des appareils reconditionnés », annonce Barbara Pompili.

 

 

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Source : Univers Freebox

 

 

 

 

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Le vendredi, 19 février 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : fin d’année record pour Orange et Bouygues

Les résultats publiés par Orange et Bouygues Telecom confirment l’engouement des Français pour l’Internet à Très Haut Débit. Les deux opérateurs ont vu leur nombre d’abonnés FttH exploser au cours du 4e trimestre 2020 avec des gains de 9 % pour le premier et de 16 % pour le second.

 

La fin d’année 2020 n’a jamais été aussi fructueuse pour l’opérateur historique. Avec 388 000 clients fibre supplémentaires sur les trois derniers mois de l’année, Orange comptabilise 4,5 millions d’abonnés Internet en FttH. Ce qui lui permet aussi d’asseoir sa position de numéro un sur la fibre même si son dauphin, Free, n’a pas encore publié ses résultats.

L’acte 2 du confinement a achevé de convaincre bon nombre de Français de la nécessité de se doter d’une ligne Internet à très haut débit pour faire face à la répétition de ce type de situation. Dans ce contexte, la fibre Orange étant la plus disponible, avec 22,9 millions de locaux éligibles à la fin d’année, a sans surprise été fortement sollicitée.

 

Bouygues Telecom reste un cran derrière Orange, mais aussi Free, en nombre de locaux éligibles à ses offres FttH : 17,7 millions à fin 2020. C’est tout de même 6 millions de plus en un an, ce qui, conjugué à l’effet confinement et au fait qu’il parte de plus loin, n’est pas étranger à l’impressionnante progression affichée par l’opérateur.

En effet, la marque télécom du groupe Bouygues est passée de 1 million à 1,6 million de clients Internet en fibre optique en seulement un an. Soit un bond de 60 % auquel a largement contribué le 4e trimestre puisque 226 000 abonnés FttH sont venus grossir les rangs sur la période.

 

Au total, près de 40 % des 4,2 millions de foyers surfant chez Bouygues disposent de la fibre optique, soit un taux de pénétration similaire à celui d’Orange et Free. Avec un contexte si porteur pour la fibre, la marque d’Iliad devrait sans nul doute battre des records au 4e trimestre, et approcher le cap symbolique des 3 millions d’abonnés fibre. Réponse lors de son bilan 2020, prévu le mois prochain.

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

5G : les opérateurs énervés après un refus des aéroports

Le vendredi, 27 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs énervés après un refus des aéroports

S’appuyant sur un rapport américain d’octobre évoquant le cas de la bande des 3,7-3,9 GHz utilisée par la 5G, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) redoute que les premières antennes 5G perturbent les systèmes de guidage à l’intérieur des avions. En effet, cela créerait un “risque majeur” pour les radioaltimètres des avions qui s’appuient également sur ces fréquences. Ce système étant le seul appareil à bord des avions à pouvoir mesurer leur distance par rapport au sol ou à d’autres obstacles. Philippe Barnola, sous-directeur à la DGAC, précise que « Des analyses techniques complémentaires sont en cours pour s’assurer de la compatibilité de ces stations 5G avec les besoins de l’aviation civile ».

Et cela dérange particulièrement les opérateurs qui expliquent avoir été informés du problème une fois les fréquences payées. Désormais, ils redoutent des retards dans le déploiement de la 5G.

Si au départ les opérateurs vont se concentrer sur les centres-ville, ils craignent cependant de ne pas pouvoir couvrir des zones plus ou moins larges autour des aéroports à l’avenir. Et cela pourrait concerner des villes dans certains cas comme celles autour des aéroports de Roissy ou d’Orly.

 

Les opérateurs ont donc décidé d’écrire au secrétaire d’État en charge du Numérique et des Communications électroniques. De son côté, SFR menace de ne pas payer la première tranche qu’il doit à l’État pour des fréquences. Tandis que Bouygues Telecom veut être indemnisé « à proportion de ces nouvelles contraintes ».

Au cabinet du secrétaire d’État, on se veut rassurant « En Allemagne tout se passe bien, il n’y a pas de raison que cela soit différent en France ». Les zones de protection autour des aéroports vont être adaptées pour la 5G, par exemple. Des travaux ont également été lancés au niveau européen.

Il en est de même du côté de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). « Au final, il y aura un retard de quelques semaines, voire de quelques mois, sur un nombre limité d’antennes à proximité des aéroports […] Il n’y aura pas de zones d’exclusion durables. Les aéroports français ont la 2G, la 3G et la 4G. Ils auront aussi la 5G ».

 

 

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Source : Kulture Geek

 

 

 

 

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

Le vendredi, 06 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

L'Arcep, en apposant un point final à l’appel d’offres pour les fréquences 5G, vient de livrer le positionnement des opérateurs sur la bande des 3,5 GHz.

Seul Free aura déboursé 3 millions d’euros pour s’offrir une place centrale sur la “bande reine” de la 5G. En effet, la filiale française d’Iliad disposera de 70 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,64 GHz à 3,71 GHz.

Dans le détail, SFR disposera de 80 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,49 GHz à 3,57 GHz, tandis que les 70 MHz de fréquences détenues par Bouygues Telecom seront disposées entre les fréquences 3,57 GHz et 3,64 GHz. Enfin, Orange, qui détient le plus gros bloc de fréquences, avec 90 MHz de fréquences 5G, disposera d’un bloc allant de 3,71 GHz à 3,80 GHz.

 

Lors de cette seconde phase d’enchères, les opérateurs ont déboursé la somme totale de 2,78 milliards d’euros. Pour s’offrir 70 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, Bouygues Telecom a déboursé 602 millions d’euros, tout comme Free qui a rajouté 3 millions d’euros à cette somme pour bénéficier du positionnement de son choix. De son côté, SFR a investie 728 millions d’euros pour mettre la main sur 80 MHz de fréquences, tandis qu’Orange a dépensé 854 millions d’euros pour disposer de 90 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz.

 

Les 350 millions d’euros déboursés par chaque opérateur pour s’offrir des blocs fixes de 50 MHz seront remboursables « en 15 parts égales exigibles sur 15 ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les 14 autres à la date anniversaire de l’attribution ».

Les sommes déboursées par les opérateurs lors de la phase d’enchère et de positionnement seront quant à elles remboursables « en quatre parts égales exigibles sur quatre ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les trois autres à la date anniversaire de l’attribution ».

« À ces sommes viendront s’ajouter une part annuelle variable, égale à 1 % du chiffre d’affaires réalisé par l’exploitation de ces fréquences », indique le gendarme des télécoms.

Les fréquences seront officiellement délivrées à compter du 18 novembre prochain par l’Arcep. Mais les opérateurs devront encore attendre l’accord de l’ANFR, pour pouvoir commercialiser leurs premières offres 5G auprès du grand public et des professionnels, ce qui devrait prendre environ 10 jours supplémentaires.

 

Concernant la commercialisation des forfaits 5G, les opérateurs n’ont pas encore fait connaître leurs stratégies. Quoi qu’il en soit, ils devront attendre l’assentiment des municipalités pour lancer officiellement l’ère de la 5G auprès des utilisateurs. Si la patience reste donc de mise, les opérateurs commencent déjà les grandes manœuvres pour faire baisser le coût de leurs infrastructures 5G.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le 23 octobre dernier, l'Arcep a validé un avenant au contrat d’itinérance qui liait déjà les deux opérateurs. Free pourra ainsi utiliser les réseaux 2G et 3G d’Orange pour ses propres offres commerciales jusqu’au 31 décembre 2022 au lieu du 31 décembre 2020. Et ce en dépit des critiques de SFR, Bouygues Telecom ou d’autres opérateurs alternatifs regroupés au sein de l’association Alternative Telecom.

 

Pour justifier de son retard dans le déploiement de ses propres infrastructures 2G et 3G, l’opérateur fondé par Xavier Niel dénonçait pêle-mêle la mutualisation des réseaux signée en 2014 par Bouygues Telecom et SFR, les obligations de déploiement de la 4G renforcées, imposées par le New Deal Mobile, ou encore le manque de fréquences

Un argumentaire qui a fait mouche auprès de l'Arcep qui a toutefois maintenu le plafonnement des débits maxima montants et descendants atteignables par les clients en itinérance à 384 kbits.

 

Même si l'Arcep assure qu’elle « restera attentive à la poursuite des investissements de Free Mobile dans le déploiement de ses réseaux en propre », cela ne suffit pas à calmer les critiques des opposants à cette prolongation.

À commencer par la direction de SFR, pour qui « dix ans après avoir obtenu sa licence 3G, cet accord d’itinérance consenti à Free Mobile n’est que l’aveu d’un manque criant d’investissements de Free Mobile durant toutes ces années ».

De son côté, Bouygues Telecom rappelle que « l’itinérance a été conçue dès l’origine comme une mesure transitoire, avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché ». Or, « Free ne peut plus être qualifié de nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile » et « dispose aujourd’hui d’un réseau largement comparable à celui de ses concurrents, donc tout à fait suffisant pour lui permettre d’exercer une vive concurrence » sur le marché mobile.

Tandis que les opérateurs alternatifs rappellent que la licence attribuée à Free Mobile par les autorités avait été accordée « en contrepartie d’engagements ambitieux pour animer la concurrence ».

 

Autant de critiques qui n’ont pas permis d’empêcher la prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Même si la direction de Free tend aujourd’hui à rattraper son retard en termes de déploiement, pas sûr que cela suffise à calmer la fronde de ses concurrents. D’autant que les récentes déclarations du PDG d’Orange concernant une possible mutualisation des réseaux 5G des deux opérateurs ne devrait pas contribuer à pacifier les débats.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Olivier Roussat, directeur général adjoint du groupe Bouygues, a annoncé que l’opérateur Télécom va progressivement retirer des antennes relais pour la téléphonie mobile fabriquées par Huawei. Implantées dans des zones denses en France, 3000 antennes seront concernées d’ici à 2028. Une décision prise à la demande du gouvernement français pour des raisons de sécurité du réseau 5G.

 

En effet, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va accorder des autorisations aux opérateurs télécoms pour utiliser des équipements 5G, y compris ceux fabriqués par Huawei, d’une durée maximale de 8 ans. Lorsqu’elles arriveront à échéance, les autorisations d’exploitation des équipements Huawei ne devraient pas être renouvelées.

Résultat : en 2028, le géant chinois pourrait être totalement évincé des réseaux 5G français.

 

Afin d’anticiper cette décision, Bouygues commence dès aujourd’hui à retirer et remplacer les antennes fabriquées par Huawei. Cela lui permet aussi de limiter l’impact financier de cette décision. Bouygues n’a pas précisé quelle entreprise allait remplacer Huawei.

 

Olivier Roussat a également indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités françaises afin de compenser l’interdiction des équipements Huawei, très coûteuse pour l’opérateur français. Mais sans en dire plus. Il a toutefois précisé que le groupe avait lancé en parallèle plusieurs procédures judiciaires à l’encontre de l’État français.

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

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