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SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

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