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L’Internet des champs et l’Internet des villes

Le vendredi, 17 septembre 2021. Posté dans News Rezopole

L’Internet des champs et l’Internet des villes

Force est de constater que les zones blanches ne se limitent pas aux déserts ruraux. Elles concernent également des zones touristiques très fréquentées l’été par les cyclistes, les randonneurs et les dépités du littoral.

Dans le Luberon, si la fibre optique est bien arrivée à l’Isle sur la Sorgue ou à Maubec, l’ADSL est particulièrement anémique à Gordes, et la 4G presque aux abonnés absents. Les différents acteurs locaux subissent un désinvestissement des principaux opérateurs et des pouvoirs publics. Ces derniers peinent à imposer un service minimum pour des services désormais essentiels à l’heure de la dématérialisation des démarches administratives.

 

Si le numérique est aujourd’hui sur toutes les lèvres, une fois sorti des agglomérations, c’est la misère digitale avec une France à deux vitesses.

L’ancien défenseur des droits, Jacques Toubon, indiquait dans un rapport publié le 16 janvier 2020, que « dans les communes de moins de 1 000 habitants, plus d’un tiers des habitants n’ont pas accès à un Internet de qualité, ce qui représente près de 75 % des communes de France et 15 % de la population ». Heureusement des fournisseurs d’accès Internet alternatifs ou des sociétés  d’aménagement numérique viennent en aide aux communes rurales. Ils montent ainsi des réseaux radio artisanaux accessibles aux particuliers comme aux petites entreprises. Des initiatives locales essentielles puisque le plan France Très Haut Débit, lancé en 2013, et le New Deal Mobile, initié en 2018, peinent à éradiquer la fracture numérique et assurer une égalité d’accès à Internet à tous les Français.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Le “tarif nul” va à l’encontre de la neutralité du net

Le vendredi, 10 septembre 2021. Posté dans Archives Rezopole

Le “tarif nul” va à l’encontre de la neutralité du net

Le 2 septembre dernier, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a rendu un arrêt dans deux affaires allemandes concernant des offres “tarif nul” de Fournisseurs d’Accès Internet (FAI). La Cour a estimé que cette pratique est contraire au règlement européen sur l’accès à un Internet ouvert, pour la deuxième fois en un an.

 

On entend par “tarif nul” la pratique d’un FAI consistant à rendre gratuit le volume de données consommé via une application partenaire.

Dans le cas présent la CJUE pointe du doigt l’option supplémentaire, Stream On, proposée par Telekom Deutschland à ses utilisateurs. De son côté, Vodafone propose une myriade d’options, rassemblées sous le nom Vodafone Pass, valables uniquement sur le territoire allemand. Les données consommées par les applications concernées sont prises en compte uniquement lorsqu’elles le sont depuis l’étranger.

 

Selon la responsable de la politique numérique de l’association européenne de protection des consommateurs BEUC, Maryant Fernández Pérez, « lorsque des entreprises comme Vodafone utilisent ces tarifs “zéro”, elles enferment essentiellement les consommateurs et limitent ce que l’Internet peut leur offrir. Les tarifs zéro sont préjudiciables au choix des consommateurs, à la concurrence, à l’innovation, à la diversité des médias et à la liberté d’information ».

Elle a également salué la décision de la Cour qui a conclu qu’une « telle pratique commerciale est contraire à l’obligation générale de traitement égal du trafic, sans discrimination ou interférence, telle qu’exigée par le règlement sur l’accès à un Internet ouvert ».

 

L’Agence fédérale d’Allemagne des réseaux à l’origine de la plainte, avec une association de consommateurs, estime que les offres « ne pourront pas être maintenues dans leur forme actuelle ». Vodafone Allemagne a fait savoir de son côté qu’il « examine attentivement les décisions et mettra à jour son offre actuelle si nécessaire, conformément aux arrêts ».

 

Cet arrêt est basé sur le règlement européen sur la neutralité du Net, voté en 2015 et entré en vigueur en 2016. Le texte avait été critiqué à l’époque pour sa faiblesse. La Federal Communication Commission américaine avait pris une mesure sur ce même sujet l’année du vote européen beaucoup plus ferme sur la question, interdisant clairement le “tarif nul”.

Depuis, la situation s’est ironiquement inversée. L’administration Trump a abrogé cette mesure sur la neutralité du net, que tente de rétablir son successeur. En Europe, la CJUE a clarifié sa position en septembre 2020 via son arrêt concernant les offres de l’opérateur Telenor. Une décision confirmée aujourd’hui.

 

 

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Source : Siècle Digital

 

 

 

 

Des sénateurs américains veulent relever le Haut Débit

Le vendredi, 12 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Des sénateurs américains veulent relever le Haut Débit

Jessica Rosenworcel, la présidente, par intérim, de la Commission fédérale des communications a été interpellé par quatre sénateurs afin de redéfinir la norme du Haut Débit. Ils veulent ainsi imposer une vitesse de 100 Mbits/s symétrique.

 

Depuis 2015, la définition du Haut Débit qui prévaut aux États-Unis est de 25 Mbits/s en débit descendant et 3 Mbits/s en débit montant. Les sénateurs estiment que des débits supérieurs à 3 Mbits/s en upload sont nécessaires partout dans le pays.

Cette approche différenciant download et upload a déjà été jugé par Jessica Rosenworcel comme dépassée et elle souhaitait donc relever les niveaux. L’enjeu étant de se servir de ces nouveaux critères pour mieux évaluer le nombre et la localisation des Américains mal desservis. Cela permettrait peut-être également de dynamiser la fibre optique, alors que l’accès au câble est majoritaire aux États-Unis.

 

Comme il n’existe pas de définition internationale du Haut Débit, elle dépend donc de chaque pays. En France, l'Arcep tient compte uniquement du débit descendant qui doit être compris entre 512 Kbits/s et 30 Mbits/s, tandis que le Très Haut Débit se situe à partir de 30 Mbits/s. Ces critères sont bien moins exigeants que la proposition des sénateurs américains.

Cependant, la problématique est complètement différente dans l’Hexagone puisque des infrastructures très performantes en FttH (fibre jusqu’à l’abonné) sont en train d’être déployées à marche forcée. Ainsi, les accès au Très Haut Débit devraient devenir majoritaires dans notre pays. Le gouvernement s’est aussi fixé pour objectif d’apporter un accès à la fibre à tous les foyers d’ici 2025.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Les derniers chiffres trimestriels publiés par l'Arcep confirment la progression de la fibre optique sur le territoire français : « le quatrième trimestre 2020 a été marqué par une progression record de déploiement de la fibre optique (FttH) et de son adoption, qui conclut une année 2020 elle aussi record ». La barre des 10 millions d’abonnements à des offres FttH a ainsi été franchie.

 

Désormais, le nombre d’abonnements à très haut débit s’élève à 14,7 millions. Ce qui représente près de la moitié du nombre total d’abonnements Internet en France, et 51 % du nombre de locaux éligibles au très haut débit, soit une hausse de 3 points en un an.

Une progression qui est avant tout due à l’augmentation des abonnements au FttH. Avec 3,3 millions d’accès supplémentaires en 2020, le nombre d’abonnements FttH est chiffré à 10,4 millions soit 70 % du nombre total d’accès à très haut débit. Même si les abonnements à haut débit constituent toujours la majorité des abonnements à Internet, avec presque 16 millions, ils ont chuté de 2,5 millions en 2020.

Au total à la fin de l’année 2020, la France compte 30,6 millions d’abonnements à haut et très haut débit. Une progression de 285 000 en un trimestre et de 800 000 en un an (+ 2,7 %). « Une telle croissance annuelle n’avait pas été observée depuis trois ans », estime-t-on du côté de l'Arcep.

 

Une tendance qui doit beaucoup au déploiement soutenu des lignes de fibre optique de bout en bout par les opérateurs et les acteurs du secteur. Plus de 1,9 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH au cours du quatrième trimestre 2020. « Plus de 5,8 millions de lignes ont été déployées au cours de l’année 2020, malgré la situation sanitaire, soit 19 % de plus qu’en 2019 », fait valoir le gendarme des télécoms.

Désormais, 24,2 millions de locaux sont éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 31 % en un an. Cette croissance se situe majoritairement en zone moyennement dense – zone AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement). À la fin du quatrième trimestre 2020, 28,6 millions de locaux au total étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 21,7 millions en dehors des zones très denses.

 

Si le déploiement de la fibre optique va bon train, nombreux sont les foyers ou les entreprises à se plaindre d’une connectivité en berne. La faute à des défauts d’entretien ou de raccordement sur les points de mutualisation générant de nombreux problèmes de qualité de service.

Pour y remédier, les opérateurs viennent de conclure un accord qui pourrait faire date dans le secteur. Ils s’engagent ainsi à améliorer la sécurité et la qualité des interventions avec un nouveau régime de sanctions.

L’accord, annoncé par Infranum, prévoit également une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau. De quoi freiner l’explosion des “plats de nouilles” débordant des points de mutualisation, qui pourrait à terme poser un problème majeur pour la connectivité des particuliers et des professionnels.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

InfraNum vient d’annoncer « un accord majeur entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements et garantir la pérennité des réseaux fibre en France ». La qualité des opérations de raccordement à la fibre optique étant en ce moment sous le feu des critiques, la fédération des industriels des infrastructures numériques s’efforce ainsi de rassurer. Un cadre a donc été mis en place et sera décliné dans de multiples accords entre fournisseurs d’accès et exploitants de réseaux… mais dont certains restent néanmoins à signer.

 

Depuis 18 mois, opérateurs d’infrastructure (OI) et opérateurs commerciaux (OC) travaillent ensemble à l’élaboration de ces nouveaux contrats Stoc (pour sous-traitance opérateur commercial). Le but étant d’améliorer un mode opératoire que tous tiennent absolument à conserver : le fournisseur d’accès à Internet (OC) réalise le raccordement de son abonné, en qualité de sous-traitant de l’exploitant du réseau (OI).

En effet, face à l’afflux de demande, ses défenseurs arguent qu’il s’agit du fonctionnement le plus efficace pour faire vite. Mais pas pour faire bien, rétorquent les détracteurs du mode Stoc dénonçant dégradations, échecs de raccordement ou coupures d’accès.

 

Le mode Stoc s’efforce donc de faire sa mue, « pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions, les processus et la rapidité de raccordement, la formation des intervenants ». InfraNum annonce donc que les discussions entre exploitants de réseaux et FAI ont permis d’avancer sur trois axes :

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions », avec notamment la « réalisation d’audits communs et introduction de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel »
  • « Renforcer la transparence » grâce un système de suivi des interventions et un « contrôle par un système d’intelligence artificielle » du côté de l’exploitant du réseau
  • « Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l'Arcep »

 

Si la fédération industrielle assure que « les premières signatures ont déjà eu lieu pour une généralisation rapide et une mise en place immédiate », elle concède toutefois que ce « nouveau cadre contractuel » n’est pas encore pleinement déployé.

Ainsi, les opérateurs de réseaux Axione et Altitude Infra ont signé « avec la majorité des OC » tandis que les choses sont « en bonne voie » du côté de TDF. En revanche, rien sur l’avancée des discussions du côté d’Orange et SFR, qui ont la particularité d’être à la fois opérateurs commerciaux et exploitants de réseaux, notamment en zone publique et en zone d’initiative privée.

 

Encore un peu de patience donc avant que ce nouvel accord majeur soit décliné à l’unisson sur tous les réseaux et entre tous les exploitants et les FAI. L’intérêt pour les parties prenantes étant qu’il « évite d’imposer une décision réglementaire ». L'Arcep menant actuellement une consultation sur le sujet…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le vendredi, 13 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet : niveaux records de trafic sur le réseau

Le 10 mars dernier, les échanges Internet dans le monde entier ont enregistré des pics de trafic. Deux raisons à ce niveau record : l’utilisation accrue d’Internet liée à la propagation du Coronavirus et la sortie d’un nouveau jeu Call of Duty.

 

Une des stratégies clés pour ralentir la propagation du virus est la distanciation sociale et l’évitement des foules. De nombreuses entreprises ont déjà demandé à leurs employés de travailler à domicile. Cette tendance devrait s’accentuer dans les jours à venir avec l’augmentation du nombre de cas aux États-Unis et en Europe. Parallèlement, les universités se tournent vers la prestation de cours en ligne.

Ces décisions accroissent donc leur dépendance aux réseaux de données permettant la diffusion de vidéos en continu et la collaboration. Kentik, société d’exploitation de réseaux, a déclaré qu’elle avait « constaté une augmentation d’environ 200 % des vidéoconférences pendant les heures de travail » en Amérique du Nord et en Asie.

 

Cette augmentation du trafic commercial est entrée en collision avec la sortie de “Call of Duty : Warzone” le mardi 10 mars. La sortie de ce jeu a provoqué des encombrements et des retards sur les principaux réseaux Internet, ainsi qu’un trafic record.

DE-CIX de Francfort, l’un des points d’interconnexion les plus actifs au monde, a annoncé mardi soir un nouveau pic de trafic de plus de 9,1 térabits par seconde, soit une augmentation de 800 gigabits par seconde (Gbps) par rapport à il y a deux semaines.

« Que ce soit pour échanger des informations, diffuser des films en streaming, jouer à des jeux en ligne, ou la situation exceptionnelle que vivent actuellement les gens avec le virus COVID-19, l’utilisation d’Internet joue un rôle de plus en plus important », a déclaré le Dr Thomas King, directeur de la technologie du DE-CIX.

 

L’utilisation d’Internet va probablement encore augmenter dans les jours à venir, car de plus en plus d’entreprises adoptent le télétravail et les systèmes scolaires commencent à proposer des cours en ligne.

« Alors que le monde fait face à l’incertitude, l’économie numérique continue de permettre à l’économie mondiale de continuer à évoluer. […] Le télétravail par vidéoconférence sur des applications telles que Zoom, Microsoft Teams, Cisco et Slack sont des exemples clés de nos clients qui aident les plus grandes entreprises mondiales à permettre et à mener des activités commerciales » a déclaré Marc Ganzi, PDG de Digital Bridge, qui fait partie de Colony Capital d’entreprises d’infrastructures numériques, comprenant les opérateurs de fibre, de tours de téléphonie cellulaire et de centres de données DataBank et Vantage.

 

 

 

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Source : Data Center Frontier

 

 

 

 

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le 7 octobre dernier, l’Arcep a indiqué les premiers projets retenus pour utiliser la bande de fréquence 26 GHz. Appelée « bande millimétrique », cette bande représente selon le régulateur « un apport capacitif extrêmement localisé pour les réseaux mobiles très haut débit dans les zones très denses, essentiellement en zones urbaines ou suburbaines, dans des lieux spécifiques (ports, usines…) ou à l’intérieur des bâtiments ».

 

Le régulateur et le gouvernement avaient lancé un appel à projet, en janvier 2019, pour identifier les usages de la 5G dans cette bande de fréquence. Au total, 11 projets ont été validés par les autorités pour expérimenter la 5G sur la bande 26 GHz pendant 3 ans. Sébastien Soriano précise « l’enjeu fondamental c’est l’Internet des objets, un univers quasiment infini s’ouvre à nous ».

 

Des propositions hétérogènes :

  • le grand port maritime du Havre cherche à développer la ville portuaire de demain.
  • Bordeaux Métropole va se servir de la 5G pour gérer les lampadaires connectés et ainsi assurer la gestion intelligente de l’énergie au sein des communes concernées.
  • dans l’optique des jeux Olympiques de 2024, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines va pouvoir tester la 5G à destination des médias.
  • la SNCF va pouvoir observer les bienfaits de la 5G dans la gare de Rennes avec différents cas d’usage touchant aussi bien les usagers que les agents SNCF.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Le lundi, 07 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Lancé le 16 septembre dernier, le Wi-Fi 6 va se généraliser dans les Télécoms. En effet, selon la Wi-Fi Alliance, plus de 1,6 milliard d’appareils le proposeront d’ici la fin 2020. « C’est la première fois, dans l’histoire du Wi-Fi, que l’on va avoir autant d’avancées. L’impact du Wi-Fi passe souvent inaperçu. Pourtant, même le commerce international en dépend ! Le Wi-Fi 6 est là, c’est une réalité, les entreprises livrent leurs produits » s’enthousiasme le vice-président marketing de Wifi-Alliance, Kevin Robinson.

 

Le prochain standard de téléphonie mobile, la 5G, est prévu pour 2020 en France. Les opérateurs Télécoms vont devoir dans un premier temps acheter les précieuses licences cet automne. Utilisant en revanche des fréquences gratuites, le Wi-Fi 6 a pu arriver dès cet été dans l’Hexagone.

Cette version 6 a de nombreux avantages. Il permet de connecter des dizaines d’appareils simultanément. « Aujourd’hui, dans une famille moyenne de quatre personnes, il y a au moins quatre téléphones sur un même Wi-Fi, sans parler des smartphones professionnels, des tablettes, un ou plusieurs PC, une télévision connectée… On constate que le nombre d’appareils par foyer augmente plus vite que le débit consommé » explique Christian Gacon, directeur des réseaux fixes chez Orange Labs.

Mais la 5G ne devrait pas soulager le problème. La 5G utilise des bandes de fréquences hautes, par rapport à la 4G, permettant certes de diffuser plus loin mais pénétrant moins bien à l’intérieur des bâtiments. C’est pour cette raison que la 5G sera surtout utilisée à l’extérieur et le Wi-Fi 6 à l’intérieur. « Ce sont deux technologies complémentaires. Par exemple, le Wi-Fi 6 ne va pas permettre le développement des voitures autonomes ! » reprend Kevin Robinson. Dans le monde industriel, la 5G sera donc incontournable pour les usages exigeant un temps de latence très faible et de la longue portée. Le Wi-Fi 6, quant à lui, convient davantage à des usages de courte portée.

 

Mais d’autres sont plus mesurés. « Le Wi-Fi 5 est déjà très puissant et soutiendra les dix ans à venir. Le Wi-Fi 6, c’est pour les vingt ans prochains. Il apporte une amélioration… De mon point de vue, la vraie rupture est venue avec le Wi-Fi 5 » tempère Marc Taieb, président-fondateur de Wifirst.

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

3,8 milliards de personnes ont désormais accès à Internet

Le jeudi, 11 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

3,8 milliards de personnes ont désormais accès à Internet

Depuis 1995, Mary Meeker, investisseuse dans la puissante société de capital-risque Kleiner Perkins Caufield & Byers, remet un rapport sur les grandes tendances d’Internet. Une analyse portant sur l’utilisation mondiale du Web et de ses services : e-commerce, réseaux sociaux, jeux vidéo, podcast, objets connectés divers, etc.

 

L'édition 2019 franchit un nouveau cap ! D’après ce document, plus de la moitié (51 %) de la population mondiale a désormais accès à Internet, soit plus de 3,8 milliards de personnes dans le monde. Alors qu’en 2009, il y a tout juste dix ans, ce taux était seulement de 24 %. La Chine, l’Inde et les États-Unis sont les trois pays avec le plus d’internautes au monde.

 

Reste néanmoins que la croissance mondiale ralentit chaque année. Entre 2018 et 2019, elle était de 6 %. En effet, pour Mary Meeker, il est plus difficile de connecter de nouvelles personnes au fur et à mesure que le nombre d’internautes augmente.

 

Le rapport détaille, par exemple, que les Américains passent 6,3 heures en ligne par jour. Une moyenne en hausse de 7% par rapport à l’année dernière. Ils passent désormais plus de temps devant leur mobile (presque 4h par jour en moyenne) que devant leur télévision (environ 3h30).

 

On retrouve également dans le document les 30 entreprises des nouvelles technologies les mieux valorisées au monde. Parmi elles, 18 sont Américaines, 7 sont Chinoises et seulement 1 Européenne (Spotify, l’application suédoise de musique, se place dans ce classement, à la 30e position).

 

 

 

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Source : Le Figaro

 

 

 

 

Quand Facebook veut encercler l’Afrique

Le mercredi, 17 avril 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Quand Facebook veut encercler l’Afrique

C’est dans le Wall Street Journal que l’entreprise a décidé de parler de cette opération démesurée, baptisée « Simba ». Très peu de détails ont pour le moment été révélés sur le projet. Nous savons seulement qu’il serait relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages des côtes Est, Nord et Ouest.

 

Encercler l’Afrique d’un gigantesque câble sous-marin de fibre optique permettrait à la quasi-totalité de la population de profiter d’Internet. Facebook sait que pour grossir, il doit absolument s’attaquer à ce continent habité par plus de 1,2 milliards de personnes et qui n’est pas encore très bien connecté au reste du monde. La faute à des infrastructures toujours en cours de développement et des régions absolument non recouvertes. Donc si plusieurs millions d’africains pouvaient demain se connecter à Internet et créer un compte Facebook, WhatsApp ou encore Instagram, le réseau social gagnerait énormément d’utilisateurs en très peu de temps.

 

Cependant, il n’y aurait pas encore d’accord signé pour l’installation de cet énorme câble. Et ce n’est pas la première fois que Facebook parle d’installer un câble sous-marin pour connecter le monde. Facebook tirait un câble transatlantique de plus de 6 500 kilomètres, Marea, en 2017 avec l’aide de Microsoft. L’installation commençait en 2016 et apportait une connexion stable en 2018 en reliant Virginia Beach aux États-Unis à Bilbao, en Espagne.

 

 

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Source : Siècle Digital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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