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L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Le vendredi, 20 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep rabote les prix de gros de SFR sur la fibre optique

Après dix mois de procédure, l'Arcep a donné raison à Bouygues Telecom au sujet des prix de gros facturés par SFR FTTH aux autres opérateurs nationaux ou régionaux. Ces derniers se greffent sur le réseau de fibre optique de SFR dans les campagnes afin de pouvoir proposer cette technologie dans les zones où leurs propres réseaux sont moins développés.

 

L'Arcep avait été saisie en janvier dernier par l’opérateur de Martin Bouygues, après une hausse des prix côté SFR. En effet, pour accéder à un “paquet” de lignes de SFR, les opérateurs devaient payer 5,80 euros par ligne et par mois, contre 5,48 euros pour Orange. Les prix de la location à la ligne avaient eux augmenté pour atteindre 16,40 euros par mois et par ligne.

SFR FTTH a pu augmenter ses prix car, en matière de fibre optique, seuls les tarifs d’Orange sont régulés. De son côté, Bouygues Telecom exigeait deux choses : le retour aux tarifs en vigueur avant la hausse du 1er février 2020 et une baisse des prix de location à la ligne, avec une fourchette allant de 12,20 euros à 13,20 euros.

 

Le régulateur lui a donné raison sur ces deux sujets. SFR va donc devoir proposer à Bouygues Telecom un avenant au contrat pour rétablir les anciens tarifs dans un délai d’un mois. Concernant la location à la ligne, SFR est tenu de proposer un nouveau tarif à Bouygues ne devant pas dépasser 13,20 euros par mois et par ligne.

 

Un vrai revers pour SFR qui, fin 2018, avait vendu la moitié de son réseau de fibre optique dans les campagnes à trois fonds. Ces derniers avaient payé très cher pour cet actif, sans doute alléchés par la promesse de revenus locatifs élevés et de long terme.

Or deux ans plus tard, l’opérateur doit raboter ses prix. Et à cela s’ajoute le fait que Free a lui aussi saisi l'Arcep sur le même sujet.

 

 

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Source : Les Échos

 

 

 

 

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

Le vendredi, 06 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs connaissent leur positionnement

L'Arcep, en apposant un point final à l’appel d’offres pour les fréquences 5G, vient de livrer le positionnement des opérateurs sur la bande des 3,5 GHz.

Seul Free aura déboursé 3 millions d’euros pour s’offrir une place centrale sur la “bande reine” de la 5G. En effet, la filiale française d’Iliad disposera de 70 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,64 GHz à 3,71 GHz.

Dans le détail, SFR disposera de 80 MHz de fréquences sur un bloc allant de 3,49 GHz à 3,57 GHz, tandis que les 70 MHz de fréquences détenues par Bouygues Telecom seront disposées entre les fréquences 3,57 GHz et 3,64 GHz. Enfin, Orange, qui détient le plus gros bloc de fréquences, avec 90 MHz de fréquences 5G, disposera d’un bloc allant de 3,71 GHz à 3,80 GHz.

 

Lors de cette seconde phase d’enchères, les opérateurs ont déboursé la somme totale de 2,78 milliards d’euros. Pour s’offrir 70 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, Bouygues Telecom a déboursé 602 millions d’euros, tout comme Free qui a rajouté 3 millions d’euros à cette somme pour bénéficier du positionnement de son choix. De son côté, SFR a investie 728 millions d’euros pour mettre la main sur 80 MHz de fréquences, tandis qu’Orange a dépensé 854 millions d’euros pour disposer de 90 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz.

 

Les 350 millions d’euros déboursés par chaque opérateur pour s’offrir des blocs fixes de 50 MHz seront remboursables « en 15 parts égales exigibles sur 15 ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les 14 autres à la date anniversaire de l’attribution ».

Les sommes déboursées par les opérateurs lors de la phase d’enchère et de positionnement seront quant à elles remboursables « en quatre parts égales exigibles sur quatre ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation des fréquences et les trois autres à la date anniversaire de l’attribution ».

« À ces sommes viendront s’ajouter une part annuelle variable, égale à 1 % du chiffre d’affaires réalisé par l’exploitation de ces fréquences », indique le gendarme des télécoms.

Les fréquences seront officiellement délivrées à compter du 18 novembre prochain par l’Arcep. Mais les opérateurs devront encore attendre l’accord de l’ANFR, pour pouvoir commercialiser leurs premières offres 5G auprès du grand public et des professionnels, ce qui devrait prendre environ 10 jours supplémentaires.

 

Concernant la commercialisation des forfaits 5G, les opérateurs n’ont pas encore fait connaître leurs stratégies. Quoi qu’il en soit, ils devront attendre l’assentiment des municipalités pour lancer officiellement l’ère de la 5G auprès des utilisateurs. Si la patience reste donc de mise, les opérateurs commencent déjà les grandes manœuvres pour faire baisser le coût de leurs infrastructures 5G.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

RDV en ligne pour le Rezopole User Group #23

Le vendredi, 06 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

RDV en ligne pour le Rezopole User Group #23

L’équipe technique de Rezopole vous donne rendez-vous le vendredi 27 novembre pour un Rezopole User Group virtuel.

 

Au programme :

  • les bonnes pratiques de filtrage IP au niveau des routeurs de bordure d’un réseau
  • l’implémentation et le maniement de RTBH dans le contexte d’un IXP
  • un retour d’expérience sur l’utilisation d’un outil d’optimisation BGP basé sur les relèves de performances

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 12h00
  • Confirmez votre participation avant le 25 novembre
  • Le lien de la visioconférence sera envoyé quelques jours avant l'événement

 

 

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L’IXPloration #27 en visioconférence

Le jeudi, 05 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’IXPloration #27 en visioconférence

Rezopole vous donne rendez-vous le 24 novembre prochain pour une matinée dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX et GrenobliX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
    • Avantages économiques & techniques
  • Les infrastructures de LyonIX & GrenoblIX
    • Les membres de Rezopole
    • Les offres & services
    • Les solutions de raccordement
  • Événements & outils Rezopole
  • Questions & réponses

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 11h
  • Lien de la visioconférence envoyé par email quelques jours avant

 

 

 

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Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange

Le 23 octobre dernier, l'Arcep a validé un avenant au contrat d’itinérance qui liait déjà les deux opérateurs. Free pourra ainsi utiliser les réseaux 2G et 3G d’Orange pour ses propres offres commerciales jusqu’au 31 décembre 2022 au lieu du 31 décembre 2020. Et ce en dépit des critiques de SFR, Bouygues Telecom ou d’autres opérateurs alternatifs regroupés au sein de l’association Alternative Telecom.

 

Pour justifier de son retard dans le déploiement de ses propres infrastructures 2G et 3G, l’opérateur fondé par Xavier Niel dénonçait pêle-mêle la mutualisation des réseaux signée en 2014 par Bouygues Telecom et SFR, les obligations de déploiement de la 4G renforcées, imposées par le New Deal Mobile, ou encore le manque de fréquences

Un argumentaire qui a fait mouche auprès de l'Arcep qui a toutefois maintenu le plafonnement des débits maxima montants et descendants atteignables par les clients en itinérance à 384 kbits.

 

Même si l'Arcep assure qu’elle « restera attentive à la poursuite des investissements de Free Mobile dans le déploiement de ses réseaux en propre », cela ne suffit pas à calmer les critiques des opposants à cette prolongation.

À commencer par la direction de SFR, pour qui « dix ans après avoir obtenu sa licence 3G, cet accord d’itinérance consenti à Free Mobile n’est que l’aveu d’un manque criant d’investissements de Free Mobile durant toutes ces années ».

De son côté, Bouygues Telecom rappelle que « l’itinérance a été conçue dès l’origine comme une mesure transitoire, avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché ». Or, « Free ne peut plus être qualifié de nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile » et « dispose aujourd’hui d’un réseau largement comparable à celui de ses concurrents, donc tout à fait suffisant pour lui permettre d’exercer une vive concurrence » sur le marché mobile.

Tandis que les opérateurs alternatifs rappellent que la licence attribuée à Free Mobile par les autorités avait été accordée « en contrepartie d’engagements ambitieux pour animer la concurrence ».

 

Autant de critiques qui n’ont pas permis d’empêcher la prolongation de l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Même si la direction de Free tend aujourd’hui à rattraper son retard en termes de déploiement, pas sûr que cela suffise à calmer la fronde de ses concurrents. D’autant que les récentes déclarations du PDG d’Orange concernant une possible mutualisation des réseaux 5G des deux opérateurs ne devrait pas contribuer à pacifier les débats.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Pas de cœurs de réseau 5G Huawei en Italie

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas de cœurs de réseau 5G Huawei en Italie

Le gouvernement italien vient d’opposer, pour la première fois, son véto à la signature d’un accord entre l’opérateur Fastweb et Huawei pour la fourniture des cœurs de réseau 5G. Une décision laissant à penser que l’Italie pourrait revoir sa position quant à la présence d’équipements Huawei sur son réseau 5G.

Huawei avait été sélectionné par Fastweb, la division italienne de Swisscom, comme unique fournisseur du cœur de réseau. Un fait qui a sans doute poussé le gouvernement à mettre son veto.

 

Si d’autres pays comme le Royaume-Uni et la France ont déjà pris des décisions afin d’interdire, à terme, l’accès de Huawei aux réseaux 5G, l’Italie n’avait pas encore pris de décision allant dans ce sens. Cependant, certains proches du gouvernement ou acteurs du monde industriel affirment que Rome adopte de fait une ligne pro-américaine sur la 5G. Les entreprises utilisant les équipements Huawei pour leur réseau 5G sont soumises à des restrictions sur les interventions à distance pour résoudre des problèmes techniques et un seuil de sécurité extrêmement élevé.

 

Afin de pouvoir se retirer, si Rome impose des conditions trop coûteuses en échange de son feu vert, les entreprises de Télécom italiennes ont inclus des clauses de sorties dans les contrats passés avec Huawei sur la 5G. Telecom Italia (TIM) est même allé jusqu’à exclure Huawei d’un appel d’offres concernant son cœur de réseau 5G. Le gouvernement italien pourrait donc revoir sa position concernant le rôle de Huawei dans la 5G et notamment pour la partie cœur de réseau.

 

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Maintien de l'activité Rezopole

Le vendredi, 30 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Maintien de l'activité Rezopole

Suite aux annonces du Gouvernement (COVID-19), le bureau de Rezopole (16, rue de la Thibaudière 69007 Lyon) est fermé jusqu’à nouvel ordre.

Dans le cadre du plan de continuité et afin de maintenir opérationnels les différents IXP / NAP (LyonIX, GrenoblIX, AnnecIX & APIX), les équipes restent mobilisées en télétravail et joignables par les canaux habituels (courriel, téléphone, visioconférence).

 

Nous vous tiendrons informé.e.s au fur et à mesure des modalités d'accès et d'intervention sur les différents sites.

Pour les membres de Rezopole ayant une question technique urgente, veuillez contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou appelez le +33 4 27 46 00 55.

 

Restant à votre disposition.

 

L’équipe Rezopole

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+33 4 27 46 00 50

 

 

 

 

5G : Huawei et ZTE bannis du réseau suédois

Le jeudi, 22 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

5G : Huawei et ZTE bannis du réseau suédois

Après le Royaume-Uni en juillet, c’est au tour de la Suède de bannir explicitement les groupes chinois Huawei et ZTE de son nouveau futur réseau télécoms 5G, invoquant la sécurité nationale.

Une décision prise à la suite d’un examen de l’Autorité suédoise de régulation des télécoms (PTS), associée à l’armée et au renseignement, visant à « garantir que l’utilisation des fréquences ne met pas en danger la sécurité de la Suède ».

 

Huawei et ZTE seront donc bannis de toutes les « fonctions centrales », c’est-à-dire peu ou prou l’ensemble du réseau selon l’inventaire dressé par la PTS. D’ici le 1er janvier 2025, les équipements déjà installés pouvant servir à la 5G devront être retirés. Un délai encore plus court que celui fixé par Londres, qui a donné jusqu’à 2027.

 

En chef de file de la campagne contre Huawei, les États-Unis. Depuis le spectaculaire bannissement du groupe chinois par le président Donald Trump en mai 2019, Washington encourage ouvertement ses partenaires européens à faire de même. Les services de renseignement américains craignent avant tout que Huawei ne permette aux autorités chinoises d’utiliser ses équipements pour surveiller les communications et trafics de données. Huawei assure qu’il refuserait toute demande de ce type émanant du renseignement chinois.

 

Si le Japon et l’Australie ont suivi le mouvement américain, les positions européennes restent largement divergentes et les préconisations prises par Bruxelles sont non contraignantes. Sans l’avoir exprimé publiquement, la France a en fait banni l’utilisation d’équipements Huawei pour la 5G dans les « zones très denses ». Les périodes d’utilisation des équipements seront également limitées à huit ans.

La Slovénie et la Roumanie également pris des mesures facilitant la mise à l’écart de Huawei des appels d’offres. L’Espagne, la Pologne ou la Grèce, prévoient eux en revanche que les opérateurs puissent utiliser les équipements de Huawei.

 

 

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Source : FRENCHWEB.FR

 

 

 

 

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

L’opérateur de gros, ayant pris le contrôle de Kosc à l’été 2020, s’apprête désormais à le relancer. Et le rebond de Kosc va forcément être scruté de près par les différents acteurs du secteur.

 

David El Fassy, le PDG d’Altitude Infrastructure – désormais renommé Altitude Infra, explique « Pour nous, l’acquisition de Kosc est une opportunité sans précédent d’élargir notre catalogue d’entreprises clientes dans d’autres zones que celles où nous opérons traditionnellement, et notamment dans les zones AMII ou les zones urbaines. […] Après avoir battu le record de commandes de Kosc en septembre, nous souhaitons désormais enrichir son catalogue d’adressable en FttE et FttO, sur lesquels Kosc n’était pas très présent jusqu’à maintenant ». Parmi les autres objectifs fixés figure le développement de la couverture de Kosc sur les zones AMII de SFR avec, à terme, l’ambition de pousser le dégroupage total de l’opérateur de gros.

 

Altitude Infra souhaite faire de l’API de Kosc l’agrégateur le plus complet d’infrastructures de télécommunications, à la fois pour ses grands comptes (comme OVH) mais aussi également pour les TPE. En effet, ces dernières constituent le bassin de développement économique le plus important du marché des télécoms d’entreprises.

Pour ce faire, l’opérateur wholesale prévoit un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Xavier Grossetete, qui officiait depuis 2017 au sein de Jaguar Network, a été nommé directeur commercial et sera chargé de dynamiser le recrutement de nouveaux clients.

 

« Avec Kosc, nous devenons le guichet unique des opérateurs, avec une offre de couverture sur l’ensemble du territoire », indique David El Fassy, confirmant son intention « d’investir et de peser dans la durée sur le marché de la fibre optique, mais aussi de développer de nouvelles offres et services pour les entreprises ». Le plan proposé par Altitude Infra doit permettre à Kosc un retour à un Ebitda positif, ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Au soir de la deuxième journée d’enchères, l’État est déjà assuré d’empocher au moins 2,65 milliards d’euros pour l’attribution des fréquences de la 5G en France.

 

Organisée par l'Arcep, cette vente aux enchères porte sur onze blocs de 10 MHz que convoitent Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice).

Chacun des blocs de 10 MHz, mis en vente au prix minimum de 70 millions d’euros, a atteint le 30 septembre au soir un nouveau prix de 114 millions. Il était déjà passé à 90 millions au cours de la première journée d’enchères la veille. L’Arcep précise que le processus se poursuivra encore jeudi.

 

Ayant déjà engrangé 1,4 milliard d’euros lors de l’attribution hors enchères de quatre blocs de 50 MHz – un par opérateur -, le montant atteint par les enchères garantit pour l’heure 2,65 milliards à l’État. Orange réclame toujours cinq blocs, suivi par SFR et Bouygues Telecom avec trois blocs chacun puis Iliad avec seulement 2 blocs.

 

 

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Source : Challenges

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Service universel : Orange sous pression

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Service universel : Orange sous pression

À la suite de plaintes concernant la dégradation du service, l’Arcep avait mis l’opérateur historique il y a deux ans en demeure de respecter ses engagements en 2019. Si de nets progrès avaient été constatés en 2019, la situation est moins satisfaisante au premier semestre 2020, notamment marqué par la crise sanitaire. Le gendarme des télécoms attend de pied ferme l’amélioration promise par l’opérateur historique lors du deuxième semestre.

 

« Les mesures de protection sanitaire restent en vigueur et apportent des contraintes lors des interventions qui diminuent la productivité des ressources d’Orange », avait plaidé Orange dans un communiqué au mois de juillet dernier.

 

Pour rappel, l’opérateur historique a été chargé fin 2017 de fournir une offre de téléphonie fixe à tous les Français pour un tarif abordable et ce pour une durée de trois ans. Il est soumis à une douzaine d’indicateurs de qualité de service listés dans le cahier des charges comportent des seuils chiffrés annuels contrôlés par l’Arcep.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

L’opérateur alternatif vient d’annoncer avoir levé plus de 500 millions d’euros en fonds propres et en émission de dette junior auprès d’un fonds de pension pour assurer le déploiement de réseau de fibre optique et le relèvement de Kosc.

Soumises à la validation des autorités de régulation et de la concurrence, ces deux opérations devraient être finalisées au quatrième trimestre 2020. « Ces deux transactions démontrent notre ambition sur le marché de la fibre en France, et au-delà. Dans un contexte de consolidation sectorielle, ces investissements vont nous permettre de poursuivre notre stratégie de croissance avec pour objectif de renforcer notre position de premier opérateur indépendant », s’est réjoui David Elfassy, le président d’Altitude Infrastructures.

 

La reprise de Kosc devrait désormais permettre à Altitude Infrastructure de développer son parc de clients adressables sur les zones très denses et moyennement denses, où se situe le gros de l’activité de l’opérateur Wholesale-only, qui revendique une dizaine de millions de prises éligibles dans ces zones.

L’opérateur alternatif d’infrastructure prévoit en outre un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Avec cette nouvelle levée de fonds, cette injection de capitaux bienvenue a désormais tous les feux au vert. Pour rappel, le plan proposé par Altitude Infrastructure permettrait à Kosc de viser un retour à un Ebitda positif ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La justice européenne consolide la neutralité du net

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La justice européenne consolide la neutralité du net

Cinq ans après l’adoption du règlement consacrant la neutralité du net sur le Vieux Continent, la Cour de justice de l’Union européenne commence à en faire une interprétation juridique. Elle valide l’analyse selon laquelle le “trafic gratuit”(ou “zero rating”) tel qu’appliqué par les opérateurs constitue une violation de la neutralité du net.

 

En 2016, l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) a publié des lignes directrices sur la neutralité du net et qui s’imposent à tous ses membres. Ces directives rendent en pratique très difficile l’usage du zero rating, même s’il n’est pas formellement interdit.

 

Le “trafic gratuit” est une pratique commerciale consistant, pour un opérateur, de ne pas facturer ou de ne pas comptabiliser l’usage de certains services en ligne, même s’ils sont utilisés par l’internaute.

Si de prime abord, il peut sembler attrayant ces offres posent divers problèmes : l’internaute n’a pas la main sur le choix des services sélectionnés. Mais surtout, le zero rating pourrait entraver ou bloquer l’accès aux plateformes rivales, faussant ainsi la concurrence, selon des logiques d’accords commerciaux entre les fournisseurs d’accès à Internet et les fournisseurs de contenus.

 

Dans cette affaire, tout part de Hongrie avec le FAI norvégien Telenor qui proposait deux offres groupées d’accès avec zero rating. Une fois les données mobiles épuisées, les internautes pouvaient continuer à utiliser leur accès pour les services bénéficiant du zero rating, tandis que les autres solutions étaient sous le coup d’une restriction technique par l’opérateur.

Après contrôle de la part de l’autorité hongroise des communications et des médias, celle-ci a estimé que ces abonnements enfreignaient l’obligation générale de traitement égal et non discriminatoire du trafic. Elle a donc naturellement exigé que Telenor y mette fin.

 

Cependant, le FAI norvégien a lancé des recours devant la cour de Budapest et celle-ci a sollicité la CJUE lors de l’instruction pour savoir comment lire correctement le règlement européen établissant des mesures relatives à l’accès à un Internet ouvert.

Dans la synthèse de l’arrêt, la CJUE énonce que « les exigences de protection des droits des utilisateurs d’Internet et de traitement non discriminatoire du trafic s’opposent à ce qu’un FAI privilégie certaines applications et certains services au moyen d’offres faisant bénéficier ces applications et services d’un tarif nul et soumettant l’utilisation des autres applications et services à des mesures de blocage ou de ralentissement ».

 

Néanmoins, est-ce que la Cour de justice de l’Union européenne sabre une bonne fois pour toutes le zero rating ? Pas vraiment : le rappel à l’ordre de la CJUE concerne très spécifiquement les décisions fondées sur des considérations commerciales.« Dès lors que des mesures de ralentissement ou de blocage du trafic sont fondées non pas sur des différences objectives entre les exigences techniques en matière de qualité de service de certaines catégories spécifiques de trafic, mais sur des considérations d’ordre commercial, ces mesures sont à considérer, en tant que telles, comme étant incompatibles avec ladite disposition », écrit le service presse de la CJUE.

Le zero rating sur une catégorie de trafic ou d’usage peut être envisagé par un opérateur. Par contre, ce qui est interdit, c’est le zero rating sélectif.

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

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