Together, your Internet even better

Articles taggés avec : Fédération FDN

La Fédération FDN dévoile le baromètre FTTH

Le jeudi, 10 janvier 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

La Fédération FDN dévoile le baromètre FTTH

Il aura fallu un an et demi de travail bénévole pour publier cette étude sur les conditions d’accès aux Réseaux d’Initiatives Publiques (RIP) déployés en France.

 

Cet outil est destiné aux FAI associatifs de la FFDN mais également aux autres opérateurs de taille similaire. Deux étapes ont été nécessaires à sa réalisation : d’abord collecter les informations comme les contrats et les catalogues de services puis analyser et présenter les informations obtenues. Cette démarche a pour objectifs de montrer la difficulté des FAI associatifs à opérer sur certains réseaux mais aussi qu’il est possible de créer des conditions leur permettant d’opérer puisque certains RIP les réunissent.

 

Afin de visualiser plus facilement les informations recueillies auprès de chaque délégataire de services publics, la FFDN a mis en place un système de notation. Chaque offre de service d’un RIP a donc été évaluée avec la même méthodologie contenant des critères objectifs comme la durée d’amortissement des investissements, le nombre d’abonnés minimum et le prix pour l’utilisateur final. Les conditions proposées par chaque RIP ont été ensuite synthétisées par l’attribution d’une note. De A à D, pour les réseaux sur lesquels il serait possible d’opérer. Et Z pour les réseaux où aucune offre activée n’est proposée au catalogue ou un autre point tout aussi bloquant.

 

Sur la carte ci-dessous, tiré du baromètre FTTH, nous pouvons constater que plus d’un tiers des départements français ont obtenus la note Z. Ce qui signifie qu’aucune offre proposée n’est adaptée aux besoins des FAI associatifs.

 

 

 

 

 Lire l'article

 

Source : Fédération FDN

 

 

 

 

 

 

A quand la fin des zones blanches ?

Le mardi, 14 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

A quand la fin des zones blanches ?

Parmi plus de 35 000 communes en France, 541 n’ont toujours aucun accès à Internet alors qu’il s’agit aujourd’hui d’une nécessité. Le gouvernement s’est donc fixé comme objectif « d’en finir avec ces zones blanches » en annonçant l'accès pour tous au haut débit et très haut débit d'ici 2022. Les choses semblent avancer dans ce sens avec le « new deal mobile » conclu entre l’État et l’ARCEP pour accélérer la couverture mobile des territoires ou encore le compromis entre SFR et Orange sur le développement de la fibre dans les zones moins denses.

 

Arnaud Bousquet propose de faire un point sur cette fracture numérique dans l’émission de radio du 31 juillet Le téléphone sonne sur France Inter. Pour répondre à la question Internet, téléphonie mobile : à quand la fin des zones blanches ? il reçoit Martine Lombard membre du collège de l’ARCEP, Michel Combot, Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms et Sébastien Dufromentel, secrétaire de la Fédération FDN.

 

 

Écouter l'émission

 

 

La notion de zone blanche concernait uniquement la téléphonie mobile et ne représente actuellement plus que 1 % du territoire. Aujourd’hui, elle comprend également l’accès à Internet. Pour permettre à tous d’accéder à cette technologie, plus de 20 milliards d’euros vont être investi dans le plan France Très Haut Débit.

 

En attendant un bon haut débit pour 2022, comment vivre avec cette fracture numérique et en venir à bout ?Car pour la majorité des gens situées dans ces zones denses, ce n’est pas un choix de ne pas utiliser Internet c’est une impossibilité technique. Les témoignages de différents auditeurs du Lot, de l’Hérault ou encore du Loire-et-Cher sont assez effarants. Certains doivent faire plusieurs kilomètres pour avoir une connexion Internet ou payent un abonnement mensuel mais n’arrivent à se connecter qu’une fois par semaine. D’autres, un peu plus chanceux, disposent d’une connexion ADSL mais très basse et doivent donc investir dans des équipements supplémentaires avec un débit très irrégulier. Les élus interpellent aussi les opérateurs pour améliorer cette connectivité où que l’on aille, que l’on travaille, que l’on habite. Cependant, il existe d’autres moyens pour se connecter comme la 4G, la 5G ou des ponts radios. Ces technologies de transitions sont déployées par les opérateurs en attendant la fibre optique.

 

Si au début des années 2000, la France n’avait pas de retard pour le déploiement de l’ADSL on ne peut pas en dire autant pour le très haut débit. Une des raisons est que les grands opérateurs ont fibré en priorité leurs infrastructures au dépend du FTTH (fibre jusqu’au domicile de l’abonné). L’exigence réglementaire est un autre de ces facteurs. Cependant, la France reste globalement en avance en matière de fibre optique en Europe grâce à ses investissements depuis une dizaine d’années.

 

Des questions techniques se posent pour le fibrage intégral de la population. En France, 40 % des foyers n’ont pas d’adresse ou de numéro alors qu’un plan de numérotation des habitations est nécessaire pour chaque commune. Ce plan permet d’accélérer le fibrage et de limiter le risque d’erreurs lors de la connexion en fibre optique.

 

Pour autant, les zones blanches ne se limitent pas au milieu rural. Se connecter à Internet reste difficile voir impossible dans les transports en commun ou les réseaux ferrés. L’équipement et la couverture des axes de transports est un point important de l’accord de janvier entre le gouvernement et les opérateurs. Un des objectifs fixés est de couvrir 90 % du réseau ferré régional en 4G d’ici 2025.

 

Ce qui pose la question de l’établissement des priorités d’équipement. Pourquoi choisit-on d’équiper une ville ayant déjà la 4G en fibre optique plutôt qu’une ville où il n’y a pas d’accès à Internet ? Ce sont les collectivités territoriales qui sont censées définir les priorités. Mais la plupart des collectivités, via les Réseaux d’Initiatives Publiques, laissent l’opérateur commercial décider des zones à équiper. Le développement économique des régions passent désormais par l’aménagement du territoire en infrastructures numériques pour pouvoir travailler et développer son commerce.

 

Ce « new deal  numérique » est un engagement important du gouvernement. L’État fait des efforts et renonce ainsi aux enchères financières d’attributions de fréquence, soit environ 3 milliards d’euros. Mais en contre-partie les opérateurs s’engagent à investir ces sommes, voir plus, dans l’amélioration du réseau mobile avec des engagements généraux : transformer tous les sites 3G en 4G, couvrir 55 000 km de réseau routiers d’ici fin 2020, créer 5 000 sites chacun avec une mutualisation pour remédier fondamentalement à la disparité mobile.

 

Un auditeur des Deux-Sèvres soulève la question de la vétusté du réseau. En zone rurale, la plupart des abonnés ont accès à Internet grâce à l’ADSL via le réseau téléphonique installé il y a plus de de 40 ans. Cependant, l’utilisation de ce réseau a ses limites puisque le débit diminue avec la distance. La fibre optique est particulièrement adaptée à ces zones puisque le débit reste le même quelle que soit la distance. Le choix de cette technologie est donc justifié mais faut-il encore trouver les investissements pour la déployer. Il est également nécessaire que les opérateurs qui posent la fibre ne la gardent pas pour leurs seuls bénéfices. En effet, cela entraînerait le verrouillage du marché pour les petits FAI et seuls les gros opérateurs pourraient opérer.

 

La suppression de ces zones blanches peut poser problème aux personnes dites électro-hypersensibles puisque se sont actuellement des zones de refuge. Mais comment faire face à ces volontés contradictoires car si certaines personnes refusent Internet par principe ou à cause de leur santé, il s’agit d’un enjeu très fort notamment contre la désertification rurale des plus jeunes.

 

La fracture numérique est aussi transposable en Outre-mer. Par exemple, en Guyane moins de 7 % du territoire est couvert en 4G. Seules les zones littorales disposent d’une bonne couverture, le reste du département n’a aucun accès 4G mais ces zones ont une densité humaine faible. Des efforts d’investissement ont été fait par les collectivités et les opérateurs en Outre-mer mais il en reste encore à faire notamment pour la Guyane.

 

 

Écouter l'émission

 

Source : France Inter

 

 

Epitech Lyon partenaire du 6ème RezoGirls !

Le jeudi, 28 septembre 2017. Posté dans Archives Rezopole

Epitech Lyon partenaire du 6ème RezoGirls !

Rezopole, précurseur dans la création d'événements dédiés aux femmes évoluant dans le secteur IT (Internet, Réseaux et Télécom), organise la nouvelle édition de ses rencontres RezoGirls, en partenariat avec Epitech Lyon.

 

Celle-ci aura lieu le 17 octobre, dans les locaux d'Epitech Lyon, à partir de 18h30.

Lors de la soirée, quatre intervenantes échangeront sur le thème :

 

 " Le rôle et l'apport des femmes dans l'évolution du numérique"

Programme

  • 18h30-18h45 : Accueil
  • 18h45-19h00 : Présentation des structures organisatrices
  • 19h00-20h30 : Table ronde
  • 20h30-21h45 : Cocktail (Jacques Lafargue traiteur)

 

 

Les Toques Blanches Lyonnaises

 

 

   Je m'inscris  

 

NB : Inscription obligatoire.
Nombre de places limité.

 

Intervenantes

Oriane Piquer-Louis a un pied dans les sciences humaines et l'autre dans les Télécoms. Issue d'une formation très littéraire, elle a, en parallèle, toujours touché à l'informatique. Autodidacte, elle a travaillé plusieurs années en tant que développeuse web, avant de revenir à la recherche en Sciences de l'Information et de la Communication – elle est actuellement doctorante. Bénévole depuis 2010 à la Quadrature du Net, elle préside aujourd'hui la Fédération des fournisseurs d'accès à Internet associatifs, dite Fédération FDN, dont elle pilote le groupe de travail en régulation des Télécoms.

 

Après le Skema Business School en 1993, Beryl Bès a travaillé pendant 15 ans dans la banque et l'assurance. Elle créée en 2009 le cabinet de courtage et conseil BB-A Conseil, et fin 2014, MyAnnona la1ère plateforme de crowdfunding de l'entrepreneuriat féminin. Co-auteure, aux Editions Eyrolles, d'un livre sur le crowdfunding et l’entreprise, Béryl a été Présidente d’Action’elles Rhône-Alpes, est aujourd'hui membre du comité de pilotage de L Digital, intervenante chez Force Femmes, L-Start et 100 000 entrepreneurs, et membre de Femmes Chefs d’Entreprise FCE, de BWRA et RéZoé.

 

Virginie Boissimon-Smolders bénéficie d'un parcours de 18 années d'intrapreneur dans des grands media où elle monte et développe des business unit Internet avec, sous sa responsabilité, la stratégie et le compte d'exploitation de son activité. Arrivée à Lyon en 2011 pour diriger les portails de M6 Web - une activité de 15 M€ et 50 personnes - elle est depuis 1 an et 1/2, Responsable des programmes d'incubation à l'emlyon business school. En parallèle, elle co-pilote le collectif L Digital qui fédère les parties prenantes actives dans la promotion du numérique auprès des femmes dont Rezopole.

 

Natacha Drécourt est étudiante en 3ème année à Epitech, l'école de l'innovation et de l'expertise informatique de Lyon. Elle s'est rendu compte, en intégrant cette école, que sa promotion ne comptait que 5 % de filles ! Ce problème de parité est à l'origine de l’engagement de Natacha au sein d' E-mma : Mutual Motivation Ability. Cette association, créée en 2013 par Christelle Plissonneau et Clémence Barthoux, a pour objectif via des actions concrètes et nombreuses (marrainage, salons et journées portes ouvertes...) de promouvoir la mixité à l’école et plus largement dans les métiers du numérique.

 

 

 

FaLang translation system by Faboba