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L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le 7 octobre dernier, l’Arcep a indiqué les premiers projets retenus pour utiliser la bande de fréquence 26 GHz. Appelée « bande millimétrique », cette bande représente selon le régulateur « un apport capacitif extrêmement localisé pour les réseaux mobiles très haut débit dans les zones très denses, essentiellement en zones urbaines ou suburbaines, dans des lieux spécifiques (ports, usines…) ou à l’intérieur des bâtiments ».

 

Le régulateur et le gouvernement avaient lancé un appel à projet, en janvier 2019, pour identifier les usages de la 5G dans cette bande de fréquence. Au total, 11 projets ont été validés par les autorités pour expérimenter la 5G sur la bande 26 GHz pendant 3 ans. Sébastien Soriano précise « l’enjeu fondamental c’est l’Internet des objets, un univers quasiment infini s’ouvre à nous ».

 

Des propositions hétérogènes :

  • le grand port maritime du Havre cherche à développer la ville portuaire de demain.
  • Bordeaux Métropole va se servir de la 5G pour gérer les lampadaires connectés et ainsi assurer la gestion intelligente de l’énergie au sein des communes concernées.
  • dans l’optique des jeux Olympiques de 2024, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines va pouvoir tester la 5G à destination des médias.
  • la SNCF va pouvoir observer les bienfaits de la 5G dans la gare de Rennes avec différents cas d’usage touchant aussi bien les usagers que les agents SNCF.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Le lundi, 07 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Lancé le 16 septembre dernier, le Wi-Fi 6 va se généraliser dans les Télécoms. En effet, selon la Wi-Fi Alliance, plus de 1,6 milliard d’appareils le proposeront d’ici la fin 2020. « C’est la première fois, dans l’histoire du Wi-Fi, que l’on va avoir autant d’avancées. L’impact du Wi-Fi passe souvent inaperçu. Pourtant, même le commerce international en dépend ! Le Wi-Fi 6 est là, c’est une réalité, les entreprises livrent leurs produits » s’enthousiasme le vice-président marketing de Wifi-Alliance, Kevin Robinson.

 

Le prochain standard de téléphonie mobile, la 5G, est prévu pour 2020 en France. Les opérateurs Télécoms vont devoir dans un premier temps acheter les précieuses licences cet automne. Utilisant en revanche des fréquences gratuites, le Wi-Fi 6 a pu arriver dès cet été dans l’Hexagone.

Cette version 6 a de nombreux avantages. Il permet de connecter des dizaines d’appareils simultanément. « Aujourd’hui, dans une famille moyenne de quatre personnes, il y a au moins quatre téléphones sur un même Wi-Fi, sans parler des smartphones professionnels, des tablettes, un ou plusieurs PC, une télévision connectée… On constate que le nombre d’appareils par foyer augmente plus vite que le débit consommé » explique Christian Gacon, directeur des réseaux fixes chez Orange Labs.

Mais la 5G ne devrait pas soulager le problème. La 5G utilise des bandes de fréquences hautes, par rapport à la 4G, permettant certes de diffuser plus loin mais pénétrant moins bien à l’intérieur des bâtiments. C’est pour cette raison que la 5G sera surtout utilisée à l’extérieur et le Wi-Fi 6 à l’intérieur. « Ce sont deux technologies complémentaires. Par exemple, le Wi-Fi 6 ne va pas permettre le développement des voitures autonomes ! » reprend Kevin Robinson. Dans le monde industriel, la 5G sera donc incontournable pour les usages exigeant un temps de latence très faible et de la longue portée. Le Wi-Fi 6, quant à lui, convient davantage à des usages de courte portée.

 

Mais d’autres sont plus mesurés. « Le Wi-Fi 5 est déjà très puissant et soutiendra les dix ans à venir. Le Wi-Fi 6, c’est pour les vingt ans prochains. Il apporte une amélioration… De mon point de vue, la vraie rupture est venue avec le Wi-Fi 5 » tempère Marc Taieb, président-fondateur de Wifirst.

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

5G : table rase sur la bande 1,5 GHz

Le mardi, 25 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : table rase sur la bande 1,5 GHz

Dans la lutte attendue des opérateurs pour l'acquisition des fréquences dédiées à la 5G, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes s'apprête à ouvrir un nouveau front. En effet, l'Arcep a indiqué en fin de semaine dernière avoir fixé au 31 décembre 2022 l'échéance maximum pour les fréquences de la bande 1,5 GHz, dite bande L.

 

"Aujourd’hui utilisée pour des liaisons point-à-point pour la collecte de réseaux mobiles ouverts au public et aux professionnels et par les ministères de l’Intérieur et de la défense", sa libération d'ici fin 2022 doit permettre aux opérateurs mobiles de disposer de plus de fréquences pour déployer les futurs réseaux 5G et Très Haut Débit.

"La bande 1,5 GHz fait l’objet d’une harmonisation européenne depuis 2015. Elle compte 90 MHz utilisables pour répondre aux besoins de débit descendant. Les propriétés de propagation de ces fréquences sont particulièrement intéressantes pour la couverture du territoire et la couverture à l’intérieur des bâtiments", a déclaré le gendarme des Télécoms.

 

Toutefois les écueils pourraient être nombreux... En effet, les locataires actuels de la bande ont déjà adressés des observations à l’Autorité lors de la période de consultation : un plan de réallocation contesté, des coûts de migration potentiellement faramineux.

 

Cependant, la décision est largement saluée par les opérateurs se réjouissant de pouvoir obtenir de nouveaux blocs de fréquences pour le développement de leurs futurs réseaux 5G. Si ces derniers admettent que cette bande L fera l'objet seulement d'une exploitation "pour des liaisons supplémentaires exclusivement descendantes (en mode SDL)", elle permettra tout de même d'améliorer les débits et la capacité des liaisons descendantes en dessous de 1 GHz.

Le spectre disponible pour le déploiement des futurs réseaux 5G s'avère relativement limité, cette libération devrait donc présenter un intérêt certain pour les opérateurs notamment en cas de couplage avec d'autres bandes de fréquences.

Les opérateurs sont également unanimes sur le fait que l'intégralité de la bande ne pourra être exploitée efficacement à cause d’un voisinage peu favorable. Sur ses bandes adjacentes, se trouvent des "services d'exploration spatiale par satellite, de la radioastronomie et de la recherche spatiale", ne permettant pas l’utilisation des deux extrémités de la bande 1,5 GHz. Orange ne comptabilise qu'une bande de 85 MHz exploitable tandis que Free va plus loin ne comptant qu'une bande de 40 MHz. Ce bloc de fréquences constitue pour l'opérateur "la seule sous-bande présentant aujourd'hui un écosystème mature" et pourraient même faire l'objet d'un "scénario d'attribution immédiate" via une réallocation de bandes de 10 MHz à chaque opérateur.

 

Un scénario qui ne sera pas retenu par l'Arcep mais qui illustre l'appétit des opérateurs pour cette bande, au grand dam de ses locataires actuels. Ils devraient être appelés à loger ailleurs, particulièrement dans la bande 6 GHz.

En grande partie des industriels, ces acteurs expriment des doutes quant à la décision de l'Arcep et à ses implications sur leurs propres activités ainsi que sur leurs finances. Des interrogations sur la viabilité économique de cette migration du côté d'EDF par exemple, pour qui "le délai nécessaire estimé pour le remplacement des liaisons 1,4 GHz, sans que cela impacte de façon significative les performances de l’entreprise, est d’une dizaine d’années".

Surtout que le calendrier imposé par le gendarme des Télécoms fait déjà frémir les acteurs concernés. Pour Enedis, les échéances proposées conjointement par Bruxelles et l'Arcep "ne prennent pas en compte ce cadre d’utilisation spécifique de la bande 1,4 GHz par Enedis, ni les limites actuelles ou bien les contraintes imposées par les solutions de substitution". Et même l'une des solutions de remplacement proposées par l'Arcep impliquerait la reconstruction d'une grande partie de son réseau.

Les pouvoirs publics semblent également dans l’expectative à l'instar du ministère des Transports pour qui le calendrier évoqué ne pourra pas être tenu. D'où la demande du ministère de maintenir le réseau actuel "au moins jusqu'en 2027, sachant que si les études montrent qu'il est possible de disposer plus tôt du futur réseau, le réseau pourra être éteint avant cette date".

Les locataires actuels proposent d’autres solutions comme la mise en place d'un "contexte de cohabitation". Cela permettrait d'allouer les fréquences de la bande L aux opérateurs dans les zones urbaines denses et aux autres acteurs de "continuer à utiliser les Faisceaux Hertziens dans les zones rurales, à priori moins visées par le besoin en SDL".

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

THD radio : consultation publique de l’Arcep

Le vendredi, 07 juin 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

THD radio : consultation publique de l’Arcep

Dans le cadre de l’attribution des fréquences 5G, prévue à l’automne 2019, l’Arcep continue ses travaux de libération de la bande 3,5 GHz. Cette bande a été mise à disposition des acteurs de l’aménagement numérique pour déployer des réseaux Très Haut Débit radio. Afin d’identifier les départements dans lesquels des réseaux THD radio sont encore envisagés, l’Arcep lance une consultation publique.

 

Pour répondre aux besoins de connectivité THD des territoires dans le contexte du Plan France Très Haut Débit, l’Arcep a ouvert en décembre 2017 un guichet pour le déploiement de réseaux THD radio dans la bande 3,4 – 3,8 GHz. En parallèle, le gouvernement et l’Arcep ont établit d’attribuer de nouvelles fréquences 5G afin d’être lancée dès 2020. L’Autorité de régulation doit donc attribuer la bande 3,4 – 3,8 GHz pour le déploiement commercial des réseaux mobiles 5G.

 

Fin 2018, l’Arcep envisageait un dépôt des dossiers auprès du guichet THD radio avant fin mars 2019. Cependant, afin de libérer un maximum de fréquences pour la 5G tout en maintenant des fréquences pour les réseaux THD radio, l’Arcep prévoit le maintient du guichet pour les départements dans lesquels existent des projets avancés. L’ouverture du guichet pour ces projets pourrait être prolongée au-delà du 31 décembre 2019.

 

Il convient maintenant à l’Arcep de déterminer les territoires où les réseaux THD radio devraient être déployés. Cette consultation publique vise à permettre aux acteurs concernés d’informer l’Autorité de régulation de leur projet avant le 30 juin 2019.

 

A la fin de cette consultation et compte tenu des réponses, l’Arcep modifiera les modalités d’attribution des fréquences pour le THD radio afin d’intégrer ces évolutions de calendrier.

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Un business model pour la 5G

Le jeudi, 23 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Un business model pour la 5G

A l’occasion du salon Viva Tech, Cisco explique a l’Usine Digital le projet « 5G rural first » mené au Royaume-Uni. Piloté par l’entreprise américaine, ce consortium regroupant 29 acteurs a pour objectif de trouver un business model afin de déployer la 5G en zone rural et de permettre aux opérateurs de la rentabiliser.

 

« Pour démarrer les investissements sur la 5G, il n'est pas possible de s'appuyer sur la demande de consommation du grand public dont une grande partie est connectée en 4G. Les investissements 5G sont très importants et les gens ne sont pas prêts à payer plus cher leurs abonnements », affirme le directeur de l’innovation de Cisco, Guillaume de Saint Marc. Force est de constater qu’il faut donc se tourner vers le BtoB et compter sur la digitalisation des différents secteurs industriels.

 

Le principe est de multiplier les pilotes et les expérimentations que ce soit avec de la 5G, de la 4G ou du WiFi. Pour cela, quatre secteurs industriels, développés hors des villes, ont été explorés : AgriTech, transport, énergie et tourisme.

 

Les domaines de l'énergie et du tourisme ont été explorés dans le Nord de l'Ecosse. Côté tourisme, les ferries ont notamment été connectés durant toute la durée de leurs trajets permettant une connectivité à l'ensemble des passagers et d'avoir une liaison constante entre les ferries et les capitaineries.

 

Côté énergie, ce territoire dispose de trois champs d'éoliennes en pleine mer. Il est nécessaire de les connecter afin « d'anticiper et comprendre le niveau de production à un instant donné et être capable en temps réel d'absorber l'énergie produite par ces éoliennes », explique Guillaume de Saint Marc.

 

Dans le secteur de l'agriculture, la start-up Afimilk propose des colliers connectés permettant de suivre la température, le cycle de rumination, le rythme cardiaque des vaches…

 

En parallèle, un projet de repérage par drone de la qualité des sols a été mené. « Ce n'est pas nouveau, mais la 5G permet d'accélérer le déploiement de ces technologies », assure le directeur de l’innovation de Cisco.

 

Mais ce n'est pas tout puisque les cas d'usages sont nombreux : connecter un élevage de saumon, monitorer l'eau de certaines écoles afin de détecter la légionnelle, tester la diffusion de broadcast via la 5G. Le but étant toujours de minimiser le coût de son développement en multipliant ces utilisations.

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Enchères 5G : coup d’envoi du Gouvernement

Le lundi, 20 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Enchères 5G : coup d’envoi du Gouvernement

Le cadre des enchères pour obtenir les fréquences 5G vient d’être formalisé par le Gouvernement. Cette lettre de cadrage, signée par la Ministre de la Cohésion des Territoires et la secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie, doit permettre à l’Arcep d’élaborer le processus.

 

Ce courrier définit notamment les contraintes qui pèseront sur les opérateurs lauréats. D’une part, côté port-monnaie : il s’agit de trouver un « juste milieu » entre faire fructifier le patrimoine fréquentiel de l’État et préserver les capacités d’investissement des opérateurs dans les infrastructures. Si les deux ministères conviennent que la « valorisation devra laisser de la marge au développement des réseaux » ils demandent tout de même que « le prix constitue un critère substantiel des attributions ».

D’autre part, côté couverture : le Gouvernement prévient que « le service commercial devra être lancé dès 2020 pour couvrir plusieurs villes » en contrepartie des licences 5G attribuées.

Cependant, les obligations de déploiement 5G ne sont seront pas aussi contraignantes que celles imposées pour généraliser la 4G l’an dernier sur l’ensemble du territoire.

 

Quant aux entreprises, l’Arcep devra « s’assurer que les opérateurs qui bénéficieront d’autorisation permettront aux acteurs des verticales de solliciter et bénéficier de services 5G dans des conditions financières et opérationnelles adaptées à leurs besoins, y compris dans les zones peu denses du territoire ».

Le Gouvernement a placé la barre haut en demandant le meilleur des deux mondes. Reste à l’Arcep de caser tout cela dans le cahier des charges des enchères 5G prévu pour l’automne prochain.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

"Les entreprises pas encore prêtes pour la 5G"

Le lundi, 20 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Dans une interview accordée à l’Opinion, le Président de l’Autorité de régulation des Télécom fait le point sur l’arrivée prochaine de la 5G, la loi audiovisuelle et la nécessité de moderniser le droit européen de la concurrence.

 

Pour Sébastien Soriano, les industriels seront au cœur de l’attribution de la 5G même si ils ne feront pas partie de la procédure d’attribution des licences. En effet, c’est « l’ensemble des acteurs de l’économie qui seront à l’avenir utilisateurs de réseaux liés à l’Internet des objets (IoT, pour internet of things) ». Mais c’est au secteur des Télécom de permettre cette évolution. « Aujourd’hui, les opérateurs sont concentrés sur des offres standards. Leur cœur de métier c’est le marché grand public, pas celui des entreprises ; or l’avenir se trouve sûrement là ». D’autant que les entreprises ne semblent pas encore prêtes pour cette fréquence. « L’an dernier, l’Arcep leur a offert la possibilité de réaliser des pilotes en 5G, sans grand succès. A court terme, ce n’est donc pas plus mal de réserver la 5G aux grands opérateurs Télécom. Notre pari est qu’ils vont modifier leur manière de travailler et faire du sur-mesure pour répondre aux besoins des entreprises. Ils ne l’ont pas fait avec la 4G, ce dont se plaignent beaucoup de grands groupes ». Il est possible d’imaginer que les licences 5G soit attribuées aux opérateurs Télécoms en contrepartie d’obligations ou d’engagements pour améliorer leurs offres aux entreprises. « Demain l’Arcep pourrait devenir un arbitre chargé de trancher les différends entre les opérateurs et leurs clients concernant la pertinence des offres des premiers face aux demandes des seconds ». Contrairement aux idées reçues, la France n’est pas en train de prendre du retard dans la 5G. Celle-ci toujours prévue pour l’année prochaine. « Le gouvernement est en train d’achever sa lettre de cadrage. De notre côté, nous mettrons en consultation fin mai-début juin notre projet de procédure incluant la relation opérateurs-entreprises. D’ici à la fin de l’année, les opérateurs sauront combien ils ont chacun de fréquences 5G, leur coût et les obligations qui y sont attachées ».

 

D’après lui, le secteur de l’audiovisuel, en pleine transition, ne contrôlera sans doute plus son réseau de distribution à terme. Tout comme la voiture de demain, le poste de télévision pourrait se transformer en assistant vocal. « Il faut que l’audiovisuel puisse accéder aux services 5G des opérateurs Télécom, comme la SNCF ou Carrefour, et nous pouvons même imaginer une obligation adaptée pour ce secteur spécifique et tout ce qui touche à la culture et au pluralisme […] Toutes les entreprises doivent avoir accès à ces infrastructures et bien sûr l’audiovisuel. Par ailleurs je pense que cela permettrait à ce secteur d’aborder plus sereinement la question de l’avenir de la TNT s’il a accès à la 5G». Ayant pris la défense des opérateurs dans leur conflit avec TF1 l’an dernier, il estime que « ce sont les grandes chaînes qui parviennent à tirer de la valeur de ces négociations, cela pose une question sur le pluralisme. La loi audiovisuelle pourrait poser un cadre là où nous sommes actuellement dans une négociation purement commerciale. J’ai bon espoir que la loi définisse un cadre avec des règles souples, non discriminatoires, raisonnables et reflétant les coûts ».

 

Concernant une possible consolidation des Télécom en France, le président de l’Arcep est ferme. « Il n’y a pas d’actualité sur ce sujet. La priorité de l’Arcep c’est l’investissement [...] Nous avons atteint un modèle dans lequel les prix sont intéressants pour le client et la capacité d’investissement élevée : ces dépenses ont grimpé de 37 % en trois ans, à près de 10 milliards d’euros annuels. Pourquoi changer un modèle qui marche ? » Cependant, M. Soriano considère que cela n’est pas suffisant pour résister aux Gafa et la prise de pouvoir de nouveaux intermédiaires. « A terme, le client final pourrait ne plus avoir à faire avec l’opérateur Télécom. Ce dernier deviendrait un simple fournisseur de commodités aux fabricants de smartphones qui, eux, s’approprieraient les marges et la relation-client. […] C’est un risque mondial et un motif supplémentaire de s’intéresser à la régulation des terminaux ». Pour lui, le droit à la concurrence pourrait régler cette problématique à condition de « s’inscrire dans une vision claire de l’économie et de la mondialisation. […] Pour cela, le droit de la concurrence doit être adapté à l’économie du XXI siècle. Aujourd’hui, dans un nombre croissant de secteurs, l’enjeu est de concentrer la force de frappe (parts de marché, données, R&D, talents rares…) pour accroître les effets d’échelle. […] Pour répondre à ce défi, le droit européen de la concurrence doit se préoccuper davantage d’innovation ». Selon l’interviewé, deux possibilités existent : rendre l’accès aux plateformes d’innovation structurantes non discriminatoire et faire en sorte qu’elles soient accessibles de manière ouverte pour l’écosystème européen. « Le deuxième enjeu est de créer des effets d’échelle pour participer à la compétition mondiale. […] De manière ciblée, le droit de la concurrence doit permettre de trouver un compromis sur ces sujets technologiques et d’innovation ».

 

 

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Source : L'Opinion

 

 

 

 

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Le mercredi, 27 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Afin de lancer la nouvelle génération de réseaux mobiles, les opérateurs doivent se voir attribuer les fréquences d’ici la fin de l’année. Les premières antennes 5G pourront ainsi fleurir et les débits exploser dès 2020.

 

Dans toute l’Europe, la bande phare de la 5G est celle comprise entre 3,4 GHz et 3,8 GHz – soit 400 MHz théoriquement à la disposition des opérateurs pour arroser leurs clients d’Internet ultra rapide.

 

Le seul problème est que, dans l’Hexagone, cette bande est déjà partiellement occupée par des locataires qui n’ont aucune envie de vider les lieux avant la fin de leur bail en 2026. Parmi ces encombrants locataires, on trouve les détenteurs de licences Wimax. Cette technologie radio du début des années 2000 devait offrir le haut débit dans les zones rurales grâce à des antennes radio dédiées.

 

Un ménage s’impose et concerne deux acteurs qui sont assis sur 30MHz chacun : Bolloré Télécom (aujourd’hui Wifirst) dans toute la France et SFR en Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

L’Arcep ne peut donc pas révoquer leurs droits d’utilisation, quand bien même les fréquences sont cruciales pour la 5G. Et Bolloré le sait. Il est idéalement placé aujourd’hui pour se refaire. Il lui suffit d’attendre. L’industriel peut s’asseoir dessus jusqu’en 2026, s’en servir lui-même pour faire de la 5G ou encore louer ces fréquences à un tiers.

 

Mais pour ne rien arranger, l’Arcep a encore amputé la bande de la 5G il y a quelques mois. Le gendarme des Télécom a dédié 50 MHz de son stock de 400 MHz au « THD Radio » dans le cadre du plan gouvernemental qui vise à fournir le Très Haut Débit à tous les Français en 2022. Et ce jusqu’en 2026.

 

Du côté de l’Arcep, on assure qu’ « il n’y a pas de difficultés ». Embarrassé, le régulateur expliquait pourtant aux Echos l’été dernier qu’il pourrait bien n’y avoir « que » 280 MHz de spectre à mettre aux enchères… soit 30 % de moins que les 400 MHz identifiés par l’Europe. Depuis l’Autorité étudie ses options mais rien ne bouge.

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

THD radio : les industriels réclament plus de temps

Le mercredi, 13 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

THD radio : les industriels réclament plus de temps

L’Arcep a ouvert un guichet pour permettre aux collectivités d’obtenir des fréquences THD radio et ainsi déployer cette technologie sur leurs territoires. L’enjeu étant de pouvoir proposer du très haut débit (minimum 30 Mb/s) aux foyers les moins bien desservis en ADSL et promis à une arrivée tardive de la fibre optique. Quelques 2,2 millions de foyers en 2022 seraient concernés selon InfraNum.

 

Mais voilà, seulement une poignée de collectivités ont obtenu ou demandé des fréquences dédiées. En effet, la Fédération fait état d’un « déploiement du THD radio […] à l’étude ou confirmé pour près de 40 départements » et note qu’à ce jour une « douzaine de départements » n’ont entamé aucune démarche.

 

C’est pourquoi InfraNum tire la sonnette d’alarme et demande à l’Arcep de prolonger l’ouverture du guichet THD radio d’un an. L’objectif étant d’avoir plus de temps pour convaincre ces collectivités d’opter pour une solution hertzienne. Si d’autres solutions existent, comme la 4G fixe des grands opérateurs nationaux, la Fédération prévient qu’elle « ne supportera pas, en plus, les usages domestiques ou professionnels spécifiques ». Et la perspective d’une desserte fixe 5G n’est pas plus à envisager « attendre son arrivée pour répondre à un besoin immédiat de très haut débit fixe en zone rurale est un leurre » alerte Etienne Dugas, président d’InfraNum…

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

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