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Articles in Category: Archives Rezopole

Quel plaisir de se retrouver !

Le lundi, 05 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Quel plaisir de se retrouver !

Une table ronde des plus instructives pour ce RezoGirls #13 dont le thème était « E-réputation : gare à l’effet boomerang ! ». Tendances, conseils, outils, analyses du phénomène… Nos 3 intervenant·e·s ont partagé avec l’assistance toutes leurs bonnes pratiques afin de gérer au mieux sa réputation en ligne.

 

Les intervenant.e.s :

  • Antoine Gouy est designer freelance orbitant dans les domaines du jeu-vidéo, du Web et de la pédagogie
  • Fanny Loubaton est spécialisée en Intelligence Économique et experte des réseaux sociaux
  • Marie Marcotte est avocate à Lyon, notamment dans le droit du Numérique et du e-commerce

 

Un grand merci à toutes et tous les participants.e.s pour leurs interactions teintées de bonne humeur. Les échanges avec les intervenant.e.s furent tout à la fois cools et érudits dans un climat vraiment détendu.

Merci également à 1Kubator pour notre partenariat et à Exoflow pour la mise à disposition de leur salle baptisée « Bakassable Lyon Centre » ; un espace moderne, atypique et chaleureux afin de développer la créativité dans un environnement de travail collaboratif. L'endroit idéal pour les RezoGirls !

 

Cliquez ici pour découvrir les meilleurs clichés.

 

 

 

 

Photographe : Marine-Agathe GONARD / AGATHE PHOTOS

 

 

 

 

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquences 5G : l’État empochera au moins 2,65 milliards

Au soir de la deuxième journée d’enchères, l’État est déjà assuré d’empocher au moins 2,65 milliards d’euros pour l’attribution des fréquences de la 5G en France.

 

Organisée par l'Arcep, cette vente aux enchères porte sur onze blocs de 10 MHz que convoitent Bouygues Telecom (Bouygues), Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice).

Chacun des blocs de 10 MHz, mis en vente au prix minimum de 70 millions d’euros, a atteint le 30 septembre au soir un nouveau prix de 114 millions. Il était déjà passé à 90 millions au cours de la première journée d’enchères la veille. L’Arcep précise que le processus se poursuivra encore jeudi.

 

Ayant déjà engrangé 1,4 milliard d’euros lors de l’attribution hors enchères de quatre blocs de 50 MHz – un par opérateur -, le montant atteint par les enchères garantit pour l’heure 2,65 milliards à l’État. Orange réclame toujours cinq blocs, suivi par SFR et Bouygues Telecom avec trois blocs chacun puis Iliad avec seulement 2 blocs.

 

 

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Source : Challenges

 

 

 

 

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Le vendredi, 02 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Europe enquête sur les importations de fibre chinoise

Selon les informations de Reuters, la Commission européenne vient d’ouvrir une enquête sur les importations de câble depuis la Chine vers le Vieux Continent. L’objectif étant de vérifier les pratiques commerciales des fabricants chinois, que leurs homologues européens accusent de vendre à prix trop bas.

 

Suite à une plainte déposée le 10 août dernier par Europacable, le lobby européen des câbliers, une enquête anti-dumping a été enclenchée. Si la Commission Européenne donne raison aux plaignants, cela pourrait aboutir à l’imposition de barrière douanières d’ici 15 mois.

 

Europacable estime que les conditions de commercialisation en Europe de la fibre monomode fabriquée en Chine sont déloyales en raison des tarifs artificiellement bas pratiqués. Dans sa plainte, l’organisation des câbliers s'inquétait aussi de voir cette tendance s’amplifier sur fond d’imposition de barrières douanières sur ces produits chinois aux États-Unis. Ce qui risquerait de réorienter vers l’Europe les volumes non-écoulés outre-Atlantique.

 

Une initiative faisant écho au signal d’alarme tiré depuis un an par le syndicat des industriels français du secteur. Trimestre après trimestre, le Sycabel souligne la forte baisse des commandes de fibre optique à destination du secteur français des télécoms et la hausse concomitante des importations asiatiques.

L’organisation rappelait, dans son dernier bilan trimestriel, les difficultés que faisait peser cette situation sur une “filière française d’excellence”, alors que “des investissements massifs ont été engagés pour accompagner le déploiement du plan France THD”.

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fibre gagne (enfin) le marché des PME/TPE

L’accès Internet est devenu un enjeu critique pour les petites entreprises. Depuis la fibre dédiée à de simples accès ADSL/SDSL, quand ce n’est pas une simple box internet grand public, il existe une corrélation directe entre la taille de l’entreprise et la qualité de l’accès Internet. Les TPE et artisans perçoivent souvent assez mal le besoin de payer un abonnement pro plus coûteux que leur accès domestique, jusqu’au jour où leurs bureaux se trouvent privés d’accès Internet plusieurs jours, le temps que leur opérateur les dépanne.

 

Différentes options s’offrent au chef d’entreprise. D’une part, les offres pros de tous les grands opérateurs nationaux. Il s’agit de produits catalogue qui sont ultra-standardisés et industrialisés. Outre une facturation HT, ces forfaits présentent quelques SLA intéressantes, notamment une intervention sous 8 heures en cas de panne, un support client dédié aux professionnels, parfois un backup du lien fixe avec un routeur 4G. Un coût très compétitif s’expliquant essentiellement par le fait qu’elles s’appuient sur les infrastructures Télécom du réseau grand public, ADSL/SDSL ou VDSL sur le réseau cuivre ou FTTH/EPON pour la fibre.

 

Mais revers de la médaille, ces offres sont assez peu flexibles. L’entreprise doit se plier à ce que propose le forfait. Une entreprise souhaitant bénéficier de services plus personnalisés doit se tourner vers des opérateurs typés entreprise capables de faire du sur-mesure.

Sur ce marché cohabitent de gros opérateurs internationaux tels que Verizon et Deutsche Telekom mais aussi une multitude d’opérateurs régionaux ou nationaux comme Avenir Telecom, Bretagne Telecom, Coriolis, Foliateam, Hexatel, Kertel, Teleris ou même OVH. L’intérêt pour une PME de se tourner vers un opérateur uniquement B2B avec une forte présence régionale est de pouvoir bénéficier de services d’intégration qui vont au-delà de la simple installation de la fibre.

Ces petits acteurs rivalisent avec les grands opérateurs et leurs intégrateurs en offrant aux entreprises des services de proximité et cette capacité à entretenir un lien technique et commercial très proche avec leurs clients.

 

Aujourd’hui, ces “petits” opérateurs cherchent à briser leur plafond de verre régional, soit en réalisant des acquisitions, soit en se tournant vers des sources de financement externes. S’il n’y a pas de franche consolidation du marché autour des opérateurs historiques, les acteurs français positionnés sur la fibre obtiennent des financements importants pour se développer, et les cartes sont en train d’être rebattues, notamment sur ce marché fibre.

L’enjeu des acteurs du marché est de recréer de la valeur et c’est la raison pour laquelle on assiste à de nombreuses levées de fonds et changement d’actionnaires. La fibre nécessite de réaliser de gros investissements, mais ce sera la clé pour offrir de nouvelles offres aux entreprises et finalement voir de très hauts débits arriver dans toutes les entreprises, y compris les plus modestes.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Service universel : Orange sous pression

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Service universel : Orange sous pression

À la suite de plaintes concernant la dégradation du service, l’Arcep avait mis l’opérateur historique il y a deux ans en demeure de respecter ses engagements en 2019. Si de nets progrès avaient été constatés en 2019, la situation est moins satisfaisante au premier semestre 2020, notamment marqué par la crise sanitaire. Le gendarme des télécoms attend de pied ferme l’amélioration promise par l’opérateur historique lors du deuxième semestre.

 

« Les mesures de protection sanitaire restent en vigueur et apportent des contraintes lors des interventions qui diminuent la productivité des ressources d’Orange », avait plaidé Orange dans un communiqué au mois de juillet dernier.

 

Pour rappel, l’opérateur historique a été chargé fin 2017 de fournir une offre de téléphonie fixe à tous les Français pour un tarif abordable et ce pour une durée de trois ans. Il est soumis à une douzaine d’indicateurs de qualité de service listés dans le cahier des charges comportent des seuils chiffrés annuels contrôlés par l’Arcep.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouvelle levée de fonds pour Altitude Infrastructure

L’opérateur alternatif vient d’annoncer avoir levé plus de 500 millions d’euros en fonds propres et en émission de dette junior auprès d’un fonds de pension pour assurer le déploiement de réseau de fibre optique et le relèvement de Kosc.

Soumises à la validation des autorités de régulation et de la concurrence, ces deux opérations devraient être finalisées au quatrième trimestre 2020. « Ces deux transactions démontrent notre ambition sur le marché de la fibre en France, et au-delà. Dans un contexte de consolidation sectorielle, ces investissements vont nous permettre de poursuivre notre stratégie de croissance avec pour objectif de renforcer notre position de premier opérateur indépendant », s’est réjoui David Elfassy, le président d’Altitude Infrastructures.

 

La reprise de Kosc devrait désormais permettre à Altitude Infrastructure de développer son parc de clients adressables sur les zones très denses et moyennement denses, où se situe le gros de l’activité de l’opérateur Wholesale-only, qui revendique une dizaine de millions de prises éligibles dans ces zones.

L’opérateur alternatif d’infrastructure prévoit en outre un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Avec cette nouvelle levée de fonds, cette injection de capitaux bienvenue a désormais tous les feux au vert. Pour rappel, le plan proposé par Altitude Infrastructure permettrait à Kosc de viser un retour à un Ebitda positif ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La justice européenne consolide la neutralité du net

Le vendredi, 18 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La justice européenne consolide la neutralité du net

Cinq ans après l’adoption du règlement consacrant la neutralité du net sur le Vieux Continent, la Cour de justice de l’Union européenne commence à en faire une interprétation juridique. Elle valide l’analyse selon laquelle le “trafic gratuit”(ou “zero rating”) tel qu’appliqué par les opérateurs constitue une violation de la neutralité du net.

 

En 2016, l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) a publié des lignes directrices sur la neutralité du net et qui s’imposent à tous ses membres. Ces directives rendent en pratique très difficile l’usage du zero rating, même s’il n’est pas formellement interdit.

 

Le “trafic gratuit” est une pratique commerciale consistant, pour un opérateur, de ne pas facturer ou de ne pas comptabiliser l’usage de certains services en ligne, même s’ils sont utilisés par l’internaute.

Si de prime abord, il peut sembler attrayant ces offres posent divers problèmes : l’internaute n’a pas la main sur le choix des services sélectionnés. Mais surtout, le zero rating pourrait entraver ou bloquer l’accès aux plateformes rivales, faussant ainsi la concurrence, selon des logiques d’accords commerciaux entre les fournisseurs d’accès à Internet et les fournisseurs de contenus.

 

Dans cette affaire, tout part de Hongrie avec le FAI norvégien Telenor qui proposait deux offres groupées d’accès avec zero rating. Une fois les données mobiles épuisées, les internautes pouvaient continuer à utiliser leur accès pour les services bénéficiant du zero rating, tandis que les autres solutions étaient sous le coup d’une restriction technique par l’opérateur.

Après contrôle de la part de l’autorité hongroise des communications et des médias, celle-ci a estimé que ces abonnements enfreignaient l’obligation générale de traitement égal et non discriminatoire du trafic. Elle a donc naturellement exigé que Telenor y mette fin.

 

Cependant, le FAI norvégien a lancé des recours devant la cour de Budapest et celle-ci a sollicité la CJUE lors de l’instruction pour savoir comment lire correctement le règlement européen établissant des mesures relatives à l’accès à un Internet ouvert.

Dans la synthèse de l’arrêt, la CJUE énonce que « les exigences de protection des droits des utilisateurs d’Internet et de traitement non discriminatoire du trafic s’opposent à ce qu’un FAI privilégie certaines applications et certains services au moyen d’offres faisant bénéficier ces applications et services d’un tarif nul et soumettant l’utilisation des autres applications et services à des mesures de blocage ou de ralentissement ».

 

Néanmoins, est-ce que la Cour de justice de l’Union européenne sabre une bonne fois pour toutes le zero rating ? Pas vraiment : le rappel à l’ordre de la CJUE concerne très spécifiquement les décisions fondées sur des considérations commerciales.« Dès lors que des mesures de ralentissement ou de blocage du trafic sont fondées non pas sur des différences objectives entre les exigences techniques en matière de qualité de service de certaines catégories spécifiques de trafic, mais sur des considérations d’ordre commercial, ces mesures sont à considérer, en tant que telles, comme étant incompatibles avec ladite disposition », écrit le service presse de la CJUE.

Le zero rating sur une catégorie de trafic ou d’usage peut être envisagé par un opérateur. Par contre, ce qui est interdit, c’est le zero rating sélectif.

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

Formez-vous à distance au protocole BGP !

Le mardi, 15 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Formez-vous à distance au protocole BGP !

Pas besoin de vous déplacer pour le prochain Workshop BGP. Rezopole vous propose deux jours de formation en visioconférence, les 13 & 14 octobre, afin de vous transférer les bases de ce protocole et vous guider vers l’autonomie IP.

 

Cet atelier couvre le fonctionnement et la configuration du BGP sur Bird, Cisco, FFR. Ce protocole est nécessaire pour s’interconnecter sur un IXP et profiter au mieux des offres “transit multiple”.

 

Au cours de ces deux journées, vous abordez de manière progressive et complète les différents aspects du BGP (le peering et l’utilisation de Route Server). Dès le 1er jour, vous mettez en place votre première session. Vous découvrirez également les techniques pour annoncer et filtrer les réseaux, tant en IPv4 qu’en IPv6.

 

  

Tarif : 1000 € HT/participant pour 2 jours.

Cette formation est susceptible d'être prise en charge par votre OPCA (numéro d’activité de Rezopole : 84691581469).

 

Vous souhaitez participer ? Demandez un devis ici.

Clôture des inscriptions le 09 octobre 2020.

 

Programme

 

    • Rappels IP/AS/Routage
    • Détails du protocole BGP
    • Différence IGP / EGP
    • Prise en main de l'environnement de TP (frr)
    • Configuration premières sessions, FULL Table
    • Sessions de peering multiples
    • Filtrage : Prefix-list et Route-map
    • Debugs d'annonces, filtrages, boucles
    • Outils de diagnostics
    • Filtrage : AS-PATH et Route-map
    • Les communautés BGP
    • Exemples d’utilisation pour LyonIX
    • Traffic Shaping : AS-PATH prepend et désagrégation
    • Fine BGP Tuning : Convergence rapide et détection de PATHs sub-optimal / Perte de paquets
    • Déclarations de routes RIPE / RPSL / RPKI / Peering DB et filtrages associés
    • Best Current Practices de configuration switch / routeur
    • Différences entre V4 et V6 ! Pour mettre en place V6 et continuer à assurer V4.                        

 

 

 

 

Télécharger la plaquette BGP

 

 

 

 

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

La moitié des foyers français raccordables à la fibre

L’Arcep a dévoilé cette semaine son bilan des déploiements en fibre optique au deuxième trimestre. Et même si le jalon a été franchi dans des conditions difficiles liées au confinement, la moitié des foyers français est désormais éligible à la fibre optique. En effet, 1,2 million de nouvelles lignes ont déployées entre avril et juin dernier. Le maillage du territoire en fibre optique progresse à « un rythme élevé », même si « la situation sanitaire liée au Covid-19 n’a pas permis aux opérateurs de poursuivre leur importante accélération observée en fin d’année dernière ».

 

Malgré des restrictions fortes, en raison de la crise sanitaire, le travail s’est poursuivi à un rythme équivalent à celui du début de l’année : environ 400 000 lignes par mois. L’équivalent d’une commune comme Nemours ou Granville… chaque jour.

Une dynamique qui permet d’envisager sereinement les “cinq millions de lignes” nouvelles en 2020 pronostiquées par le ministre Cédric O. Si ce rythme est maintenu pendant encore deux ans, l’exécutif aura tenu sa promesse d’amener la fibre à 80 % des foyers français d’ici fin 2022.

 

Cependant, l’Arcep affiche sa vigilance sur une zone particulière : les villes moyennes. En effet, en 2018 Orange et SFR se sont engagés devant le gouvernement et le régulateur à les couvrir intégralement en fibre optique d’ici fin 2020. Et avec 10,5 millions de lignes raccordables, ils sont encore loin du compte. Orange ne couvre que 67 % des foyers des communes sur lesquelles il s’est engagé et SFR 75 %.

Il leur reste en théorie neuf mois pour réaliser 5,5 millions de lignes – une mission quasi impossible. La seule concession de l’Arcep : l’échéance peut être décalée de trois mois suite à la crise sanitaire, comme le prévoit l’ordonnance gouvernementale sur la prorogation des délais liée au coronavirus. Même avec ce trimestre supplémentaire, « le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs », écrit le gendarme des Télécoms, qui n’a visiblement aucune intention de mollir sur le sujet.

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Pas de câble sous-marin entre Hong Kong et Los Angeles

Le vendredi, 04 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas de câble sous-marin entre Hong Kong et Los Angeles

Baptisé “Pacific Light Cable Network” (PLCN), le câble de fibre optique sous-marin qui devait relier Los Angeles à Hong Kong ne se fera finalement pas. C’est en effet ce que viennent d’annoncer Facebook et Google. Les nouveaux plans de ce câble déposés devant le gendarme américain des télécommunications, la FCC, indiquent que celui-ci reliera uniquement les États-Unis à Taïwan et aux Philippines.

 

Ce projet, annoncé initialement en 2016, visait pourtant à connecter directement Hong Kong à Los Angeles via six paires de fibres optiques. Il avait dû être remanié en catastrophe afin d’obtenir l’approbation du régulateur américain, dont la direction est réputée proche de l’administration Trump.

 

Trois entreprises se partagent la propriété du consortium : Google détient ainsi une paire de fibres avec une branche vers Taïwan, Facebook possède une autre paire avec des branches vers les Philippines et la société Hong Kong Pacific Light Data Co (PLDC) a la main sur toutes les paires restantes et fait office de point d’atterrissage à Hong Kong.

 

Et c’est bien cette dernière partie qui pose problème pour la FCC. Elle a donc refusé l’exploitation de ce système de câbles sous-marins se connectant directement à Hong Kong, arguant que ce projet serait contraire à l’intérêt de la sécurité nationale américaine.

Le gendarme américain des Télécoms a également fait valoir que la grande capacité et la faible latence du réseau encourageraient le trafic de communication américain traversant le Pacifique à faire un détour par Hong Kong avant d’atteindre la destination prévue, ce qui augmenterait inutilement la quantité de données passant par les infrastructures contrôlées par le gouvernement chinois. Ce qui a contraint Google et Facebook à revoir leurs plans.

« Nous pouvons confirmer que la demande initiale pour le système de câble PLCN a été retirée, et qu’une demande révisée […] a été soumise. Nous continuons à travailler par les voies établies pour obtenir des licences d’atterrissage pour nos câbles sous-marins », a indiqué la direction de Google, interrogée par la rédaction de ZDNet.

 

Le projet initial avait de quoi séduire nombre d’entreprises américaines afin d’étendre leur clientèle à l’Asie. Les tensions actuelles entre Pékin et Washington font d’autres victimes…

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le vendredi, 04 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Panne CenturyLink : baisse de 3,5 % du trafic mondial

Le 30 août dernier, le fournisseur d’accès Internet américain CenturyLink a subi une panne technique majeure. Une mauvaise configuration dans l’un de ses centres de données a causé des dégâts sur l’ensemble du réseau Internet.

Impliquant à la fois un pare-feu et un routage BGP, cette panne de nature technique s’est propagée vers l’extérieur du réseau de CenturyLink. Cette erreur a également touché d’autres fournisseurs de services Internet, finissant par causer des problèmes de connectivité pour de nombreuses autres entreprises.

 

Les géants technologiques dont les services ont été interrompus sont nombreux : Amazon, Twitter, Microsoft (Xbox Live), EA, Blizzard, Steam, Discord, Reddit, Hulu, Duo Security, Imperva, NameCheap, OpenDNS, et bien d’autres.

Également sévèrement touché, Cloudflare a déclaré que le problème de propagation vers l’extérieur de CenturyLink a entraîné une baisse de 3,5 % du trafic Internet mondial. Ce qui en ferait l’une des plus grandes pannes d’Internet jamais enregistrées.

 

D’après la page de statut de CenturyLink, le problème provient de son centre de données à Mississauga, une ville proche de Toronto au Canada.

Le FAI affirme que la cause première de l’incident est une annonce Flowspec incorrecte. En effet, son centre de données de Mississauga aurait envoyé une annonce Flowspec incorrecte empêchant ainsi les routes BGP de la société de s’implanter.

Comme la commande Flowspec incorrecte de CenturyLink a fait tomber certains des routeurs de son réseau, certains de ces routeurs ont également commencé à annoncer des routes BGP incorrectes vers d’autres services Internet voisins de “niveau 1”. Cela a eu pour effet de faire tomber d’autres réseaux dans un effet de dominos.

 

CenturyLink a résolu le problème en prenant comme mesure inédite de dire à tous les autres fournisseurs d’accès Internet de “niveau 1” de se déconnecter et d’ignorer tout trafic provenant de son réseau. Les entreprises prennent rarement ce genre de décisions car cela entraîne une perte totale de connectivité pour tous leurs clients.

Ainsi le FAI a dû réinitialiser tous les équipements et commencer avec des tables de routage BGP propres, un processus qui a pris près de sept heures a déclaré la compagnie.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues va retirer 3 000 antennes Huawei

Olivier Roussat, directeur général adjoint du groupe Bouygues, a annoncé que l’opérateur Télécom va progressivement retirer des antennes relais pour la téléphonie mobile fabriquées par Huawei. Implantées dans des zones denses en France, 3000 antennes seront concernées d’ici à 2028. Une décision prise à la demande du gouvernement français pour des raisons de sécurité du réseau 5G.

 

En effet, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va accorder des autorisations aux opérateurs télécoms pour utiliser des équipements 5G, y compris ceux fabriqués par Huawei, d’une durée maximale de 8 ans. Lorsqu’elles arriveront à échéance, les autorisations d’exploitation des équipements Huawei ne devraient pas être renouvelées.

Résultat : en 2028, le géant chinois pourrait être totalement évincé des réseaux 5G français.

 

Afin d’anticiper cette décision, Bouygues commence dès aujourd’hui à retirer et remplacer les antennes fabriquées par Huawei. Cela lui permet aussi de limiter l’impact financier de cette décision. Bouygues n’a pas précisé quelle entreprise allait remplacer Huawei.

 

Olivier Roussat a également indiqué que des discussions étaient en cours avec les autorités françaises afin de compenser l’interdiction des équipements Huawei, très coûteuse pour l’opérateur français. Mais sans en dire plus. Il a toutefois précisé que le groupe avait lancé en parallèle plusieurs procédures judiciaires à l’encontre de l’État français.

 

 

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Source : L'Usine Digitale

 

 

 

 

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le vendredi, 28 août 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre optique : le gouvernement va muscler son jeu

Le discours de l’exécutif semble avoir évolué durant l’été sur le dossier de l’aménagement numérique. Le futur plan de relance n’oubliera pas la fibre puisque le dispositif prévoira ainsi des fonds supplémentaires pour accompagner les zones où quelque 3 millions de lignes restent à financer.

Un coup de pouce financier qui s’inscrit dans un projet plus ambitieux, esquissé par Cédric O : aller vers un “service universel” pour la fibre.

 

La première information livrée par le secrétaire d’État en charge de la Transition numérique et des Communications électroniques : le guichet de subventions aux projets publics de déploiement de la fibre va être renfloué.

Le gouvernement refusait jusqu’ici d’aller au-delà de 280 millions d’aides, quand les collectivités comme les industriels calculaient les besoins totaux à 680 millions d’euros. En mai dernier les associations de collectivités dans un courrier adressé à l’exécutif prévenaient déjà qu’« une réévaluation de cette enveloppe devra être étudiée au regard de la situation financière des collectivités, du renchérissement des coûts de déploiement lié aux mesures sanitaires et du nombre de prises à déployer plus élevé qu’attendu ».

Dévoilé la semaine prochaine, le plan de relance permettra d’en savoir plus sur l’effort que le gouvernement est prêt à consentir sur ce point précis.

 

Des fonds supplémentaires pour généraliser la fibre, oui, mais « avec l’ambition d’évoluer vers cette logique que la fibre doit être un service essentiel », a ajouté Cédric O. Le gouvernement paraît s’aligner sur une demande formulée par les collectivités puisque cela permettrait “aux professionnels du secteur de pouvoir en cas de crise” continuer à assurer le déploiement et l’exploitation des réseaux fixes et mobiles. L’opportunité également de lever certains freins au déploiement, comme l’accès aux parties communes pour fibrer les colonnes montantes des immeubles.

 

Si l’idée de faire de la fibre une infrastructure essentielle rencontrait les réserves de l’ancien ministre de la Ville et du Logement – chargé du dossier THD, c’est toutefois ce vers quoi veut tendre l’exécutif aujourd’hui : « nous voulons travailler sur la notion de service universel », a en effet ajouté Cédric O. Un chantier qui pourrait démarrer dès cet automne, à l’occasion de la transposition dans le droit français du Code européen des communications électroniques. « Celui-ci devrait nous permettre d’élargir la notion de service universel à la couverture fibrée du territoire », a ainsi précisé le secrétaire d’État au Numérique.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Participez au RezoGirls #13 !

Le vendredi, 31 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Participez au RezoGirls #13 !

Rezopole, en partenariat avec 1Kubator, vous convie le mardi 29 septembre à 18h30 à la 13ᵉ rencontre RezoGirls. Une nouvelle table ronde avec pour thématique « E-réputation : gare à l’effet boomerang ! ».

Il existe une multitude d’expressions pour nommer l’e-réputation : web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique, réputation sur le Web, réputation sur Internet ou réputation en ligne. Mais dans tous les cas, il s’agit de l’image numérique que renvoie Internet d’une personne, physique ou morale ou d’une marque.

L’e-réputation délivre donc des éléments sur une personne ou une marque, sans que celles-ci ne puissent totalement les maîtriser. Warren Buffet avait cette phrase : « Il faut 20 ans pour bâtir une réputation, mais seulement cinq minutes pour l’anéantir ». Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui, dans notre monde ultra-connecté.

 

À l’heure des fake news, revenge porn, harcèlement, etc. comment gérer sa e-réputation ? Nos trois intervenant·e·s débattront sur le sujet en se basant sur leur expérience respective et apporteront des conseils pertinents.

 

Programme

     18h30-18h45 : Accueil
     18h45-19h00 : Présentation des intervenant.e.s
     19h00-20h30 : Table ronde
     20h30-21h45 : Cocktail - Jacques Lafargue traiteur

 

 

 

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Intervenant.e.s

 

Designer en freelance orbitant dans les domaines du jeu-vidéo, du web et de la pédagogie, Antoine Gouy croit à la puissance du réseau et des personnes. L’humain est sa priorité. Il utilise les méthodes de l’entreprise libérée pour mener des équipes de projets vers leurs objectifs avec sens et bienveillance. Antoine transmet aussi ces notions dans le programme de projets qu’il anime sur le campus Ynov à Lyon. Son objectif : former des étudiants à l’écoute des autres pour, soyons fous, changer le monde de demain.

 

 

Spécialisée en intelligence économique et experte des réseaux sociaux, Fanny Loubaton accompagne depuis une dizaine d’années les entreprises dans leur communication digitale. De la définition de la stratégie à son déploiement, elle aide les structures, acteurs et collaborateurs à se révéler sur les réseaux sociaux. Elle propose un accompagnement qualitatif et pédagogique autour des réseaux sociaux pour garantir la bonne visibilité du message et la montée en compétences des équipes autour du digital.

 

 

Marie Marcotte est avocat à Lyon. Son activité est centrée sur le droit commercial et de la responsabilité, le droit de la propriété intellectuelle et de l’innovation ainsi que le droit du numérique et du e-commerce.
Au fur et à mesure de son parcours, elle a été amenée à conseiller et à défendre des entreprises de toutes tailles, de la TPE au grand groupe, exerçant dans des secteurs diversifiés tels que le numérique, les télécommunications, la grande distribution, la franchise ou encore l’industrie.

 

 

 

À propos des RezoGirls       

Vous êtes une femme et vous travaillez dans le secteur Réseau & Télécom ou plus largement dans le numérique et vous souhaitez rencontrer d'autres RezoGirls ?

Venez partager votre expérience dans un cadre convivial et décontracté...

 

 
 

 

À propos de 1Kubator 

 

1er réseau d’incubateurs de start-up en France, 1Kubator accompagne, fourni des bureaux et finance les projets innovants et digitaux. En 10 mois, les entrepreneurs passent de l’idée à la mise en marché, et à la 1ʳᵉ levée de fonds.

 
 

               
 

 

 

 Crédit pictogrammes : Santé vecteur créé par freepik - fr.freepik.com

 

 

 

 

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