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Articles in Category: Archives Rezopole

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Le vendredi, 19 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Nouveau format pour l’IXPloration #25

Rezopole vous donne rendez-vous le 2 juillet prochain pour une visioconférence dédiée à l’amélioration des échanges Internet BtoB grâce aux infrastructures de LyonIX.

 

Seront détaillés lors de cette visioconférence :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

  • Présentation générale de Rezopole
  • Qu'est-ce qu'un IXP/NAP ?
    • Comment ça fonctionne ?
    • Avantages économiques & techniques
  • Les infrastructures & membres de Rezopole
    • Offres & services
    • Solutions de raccordement
  • Événements & outils Rezopole
  • Questions et réponses

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 11h
  • Lien de la visioconférence envoyé par email quelques jours avant

 

 

 

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Votre premier Workshop virtuel

Le lundi, 15 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Votre premier Workshop virtuel

Pas besoin de vous déplacer pour la prochaine session de formation BGP. Rezopole vous propose deux jours de visioconférence, les 30 juin & 01 juillet, afin de vous transférer les bases de ce protocole et vous guider vers l’autonomie IP.

 

Cet atelier couvre le fonctionnement et la configuration du BGP sur Bird, Cisco, FFR. Ce protocole est nécessaire pour s’interconnecter sur un IXP et profiter au mieux des offres “transit multiple”.

 

Au cours de ces deux journées, vous abordez de manière progressive et complète les différents aspects du BGP (le peering et l’utilisation de Route Server). Dès le 1er jour, vous mettez en place votre première session. Vous découvrirez également les techniques pour annoncer et filtrer les réseaux, tant en IPv4 qu’en IPv6.

 

  

Tarif : 1000 € HT/participant pour 2 jours.

Cette formation est susceptible d'être prise en charge par votre OPCA (numéro d’activité de Rezopole : 84691581469).

 

Vous souhaitez participer ? Demandez un devis ici.

Clôture des inscriptions le 25 juin 2020.

 

Programme

 

    • Rappels IP/AS/Routage
    • Détails du protocole BGP
    • Différence IGP / EGP
    • Prise en main de l'environnement de TP (frr)
    • Configuration premières sessions, FULL Table
    • Sessions de peering multiples
    • Filtrage : Prefix-list et Route-map
    • Debugs d'annonces, filtrages, boucles
    • Outils de diagnostics
    • Filtrage : AS-PATH et Route-map
    • Les communautés BGP
    • Exemples d’utilisation pour LyonIX
    • Traffic Shaping : AS-PATH prepend et désagrégation
    • Fine BGP Tuning : Convergence rapide et détection de PATHs sub-optimal / Perte de paquets
    • Déclarations de routes RIPE / RPSL / RPKI / Peering DB et filtrages associés
    • Best Current Practices de configuration switch / routeur
    • Différences entre V4 et V6 ! Pour mettre en place V6 et continuer à assurer V4.                        

 

 

 

 

Télécharger la plaquette BGP

 

 

 

 

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

L’Autorité de régulation des Télécom a publié un nouveau calendrier pour la suite de la procédure d’attribution des fréquences 5G dans la bande des 3,5 GHz. Ce sera donc entre le 20 et le 30 septembre. Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, qualifiés en février dernier à l’issue d’un appel à candidature, y participeront.

 

À l’issue de la procédure, ils obtiendront un bloc de 50 GHz chacun en contrepartie de 350 millions d’euros par tête et d’un certain nombre d’obligations de déploiement. Au début de l’automne, l’enchère principale leur permettra de compléter ce premier bloc en décrochant un ou plusieurs blocs de 10 GHz. S’ensuivra une enchère permettant de positionner les fréquences obtenues dans la section 3,4-3,8 GHz. L’Arcep indique que l’attribution définitive des fréquences aura lieu “en octobre ou novembre”. Les opérateurs pourront ainsi commercialiser leurs futurs forfaits 5G “d’ici à la fin de l’année”.

 

Cependant, les opérateurs ne seront finalement pas obligés d’assurer la couverture en 5G d’au moins deux grandes villes avant fin 2020. Le décalage de la procédure a conduit le gendarmes des Télécom à lever cette obligation accompagnant le premier bloc de 50 GHz. La commercialisation se fera “à l’initiative des opérateurs” même si l’Arcep promet de rester attentive aux conditions de commercialisation du nouveau réseau et aux promesses des opérateurs.

 

La première obligation sera donc de déployer la 5G sur au moins 3 000 de leurs sites d’ici à fin 2022. Les opérateurs devront également distiller au moins 240 Mb/s sur 75 % de leurs sites en 4G+ à la même échéance.

Une manière de rappeler que le cahier des charges a été élaboré pour que le déploiement de la 5G et la couverture 4G des territoires aillent de pair. Et aussi de répondre à Bouygues Telecom et SFR qui ont récemment mis en balance le déploiement du réseau de 5e génération et la nécessaire amélioration de la couverture 4G en zone rurale.

 

En parallèle, l'Arcep entend également répondre aux préoccupations croissantes entourant l’impact environnemental du numérique. Dans le cadre d’une nouvelle plateforme baptisée “pour un numérique soutenable”, “associations, institutions, opérateurs, entreprises du numérique, personnalités” sont invités à y contribuer lors d’une série d’ateliers thématiques à partir du 9 juillet.

Un rapport pour la fin d’année permettra de faire le point sur ces travaux et proposera les “premières pistes pour aller plus loin dans la réponse aux enjeux environnementaux” dont l’Autorité entend faire un “nouveau chapitre de la régulation”.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Alors qu’il vient de fêter son huitième anniversaire, les caractéristiques techniques de l’IPv6 ont été élaborées il y a près de vingt ans. Marco Hogewoning, l’un des porte-paroles de l’association RIPE NCC, constate que ce protocole réseau ne s’est toujours pas imposé pour remplacer l’IPv4. Il estime même que la transition pourrait prendre encore cinq à dix ans.

 

Malgré l’épuisement des adresses IPv4 en novembre 2019, les choses ne se sont pas accélérées. Pour faire basculer en IPv6 tous les acteurs de la chaîne, cela pourrait passer par l’incitation économique des petits opérateurs et réseaux d’entreprise à le faire. Ou encore l’obligation pour les constructeurs de lancer sur le marché des objets connectés compatibles en IPv6. De plus, les gouvernements de chaque pays devraient donner l’exemple avec leurs propres sites et services.

 

En France, l’Arcep tient un état des lieux des efforts des opérateurs dans ce domaine. Le dernier baromètre date du mois de novembre et montrait qu’une portion non négligeable des abonnés français n’étaient toujours pas activés en IPv6.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Rendez-vous en ligne pour le RUG #22

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Rendez-vous en ligne pour le RUG #22

L’équipe technique de Rezopole vous donne rendez-vous le vendredi 26 juin pour un Rezopole User Group virtuel.

 

Cette édition portera sur les architectures VXLAN EVPN avec un REX sur le déploiement de cette technologie.

Nous aborderons également les bases de données publiques dédiées au peering et ferons un retour sur les profils de trafic observés durant la période de confinement.

 

Informations utiles

  • Horaire de 9h30 à 12h00
  • Confirmez votre participation avant le 24 juin
  • Le lien de la visioconférence sera envoyé quelques jours avant l'événement

 

 

 

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Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Le vendredi, 05 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Si les chiffres de déploiement de la 4G étaient restés dans la norme en mars et avril 2020, le décrochage est finalement survenu en mai. 330 nouveaux sites mis en service par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free selon les données de l’Agence nationale des fréquences. Le chiffre est relativement bas mais reste plus élevé qu’en février dernier ou que le printemps-été 2019.

 

Néanmoins, le détail par opérateur témoigne d’un ralentissement sensible de la part d’Orange et Free. Les locomotives du déploiement depuis un an ont respectivement mis en service 154 et 230 nouveaux sites 4G en mai, soit bien en deçà du rythme observé ces derniers mois. On ne peut s’empêcher d’associer ce ralentissement à la crise sanitaire. Les opérateurs ayant fait part de difficultés diverses durant le confinement.

Plus encore, le nombre de nouvelles antennes activées est en baisse de 20 à 50 % comparé au mois précédent chez Free et Orange. Les activations d’antennes sur leurs bandes fétiches du moment ont atteint les plus bas niveaux observés depuis longtemps, 18 à 24 mois dans certains cas.

Une baisse généralisée également pour le nombre d’autorisations obtenues par Free et la 4G en 700 MHz. Sur un rythme mensuel oscillant habituellement entre 500 et 1 000 par mois depuis un an, le nombre d’autorisations reçues par la marque d’Iliad sur cette bande a plongé à moins de 200 en mai dernier.

 

SFR et Bouygues Telecom semblent à première vue avoir été moins affectés par les perturbations malgré des replis sur les activations et les autorisations sur plusieurs bandes de fréquence. Il est toutefois difficile d’en tirer des conclusions tant le rythme de déploiement de ces deux opérateurs est irrégulier depuis plusieurs mois. À noter que seul SFR semble avoir ressenti le besoin de recourir amplement au dispositif dérogatoire mis en place par l’État pour assurer la continuité des déploiements, à 58 reprises.

Avec 155 nouveaux supports 4G en service, Bouygues Telecom a réalisé en mai son meilleur mois depuis décembre. Côté antennes aussi, l’opérateur signe son record depuis six mois : 556 de plus en mai. Dont 313 sur la bande de fréquence 1 800 MHz, notamment pour la desserte de quelques grandes métropoles (Paris, Lille), de plusieurs axes routiers et de zones balnéaires, selon l’ANFR.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Le temps passé sur Internet a explosé en avril

Le vendredi, 05 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le temps passé sur Internet a explosé en avril

Avec le confinement d’une bonne partie de l’Hexagone au mois d’avril, une majorité de groupes Web a établi de nouveaux records d’audience. En effet, selon le baromètre de Médiamétrie//Netratings sur le mois, les Français ont passé en moyenne 3 heures par jour à surfer sur Internet. Soit une hausse de 46 % par rapport à avril 2019.

Sans surprise, les médias français ont beaucoup profité de ce regain d’attention. Si l’on retrouve cinq groupes médias français dans le top 10, le groupe Amaury poursuit lui sa dégringolade en cette période d’accalmie sportive.

 

Au cours du mois d’avril, 74 % des Français ont navigué quotidiennement sur Internet. Ce qui représente un total de 46,4 millions d’internautes, soit 1,5 million de plus qu’un an auparavant. Ils ont également passé plus de temps sur chaque écran. Une hausse particulièrement visible sur le téléphone mobile, le temps de surf quotidien par Français ayant atteint 1h52, soit une hausse de 47 % par rapport à avril 2019.

 

 

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Source : Journal du Net

 

 

 

 

Le rapport d’activité 2019 est en ligne

Le mardi, 26 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le rapport d’activité 2019 est en ligne

« Ce texte est écrit en période de confinement Covid-19, qui montre l’impact énorme du réseau Internet dans notre vie de tous les jours, et son importance pour aider à la poursuite d’activité en télétravail ou télé-éducation.

 

Les nœuds d’échanges comme ceux gérés par Rezopole ont un rôle très important dans ces périodes de trafic accru. Le premier client 100 Gbps s’est mis en place sur LyonIX au tout début de la crise Covid-19.

 

Si on revient sur l’année 2019, on pourra noter les faits marquants suivants, détaillés dans le rapport :

  • Migration du cœur de réseau sur une nouvelle infrastructure 100 Gb de dernière génération,
  • Sécurisation des liens (redondance) et du routage BGP,
  • Ouverture de nouveaux POPs liés à leur potentiel de nouveaux membres,
  • Renforcement de l’interconnexion avec les IXP suisses (CIXP & SwissIX),
  • Enquête sur les besoins Télécom dans les Alpes avec les acteurs locaux,
  • Premiers services d’infogérance BGP 24/7.

 

Le marché des IXP se transforme vers la fourniture accrue de services, et Rezopole va poursuivre sa transformation en 2020 pour s’adapter à cette évolution.

 

Merci de l’intérêt que vous portez à nos activités, je vous souhaite une bonne lecture. »

 

Philippe Duby,

Président de l’Association Rezopole

 

 

 

 

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Data Center kézako ?

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Data Center kézako ?

Plus nombreux, plus grands, les data centers ou centre de données en français sont devenus un enjeu crucial pour le développement d’Internet. Il s’agit d’un lieu physique où sont regroupés différents équipements informatiques, tels que des ordinateurs, des serveurs, etc.

 

Un data center a pour fonction principale le stockage des informations utiles au bon fonctionnement d’une entreprise. Selon sa taille, la puissance de ses systèmes de stockage, et d’autres caractéristiques, il peut conserver des milliards de données sur des clients, des individus, etc.

 

Une grande partie des data centers de la planète, aujourd’hui proposés par Cisco, Jerlaure, Sigma, etc., sont consacrés à l’accueil des serveurs utilisés pour la navigation sur Internet. Afin de protéger les données stockées dans ces endroits particuliers, tous font l’objet d’une grande sécurisation.

 

Pour qu’un data center puisse fonctionner de façon optimale, certaines conditions doivent être réunies comme : une excellente climatisation, un contrôle de la qualité de l’air, une solution d’alimentation électrique d’urgence et de secours, une surveillance 24/24, etc.

 

 

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Source : Journal du Net

 

 

 

 

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Le vendredi, 22 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le déploiement de la fibre se cherche des stimulants

Organisés par Mon Territoire Numérique chaque année en mars à Deauville, les États généraux des RIP se sont finalement déroulés sous format visio. Le rendez-vous des réseaux d’initiative publique a permis de jauger l’impact de la crise sanitaire sur les projets Très Haut Débit portés par les collectivités.

 

Fin mars, InfraNum prévenait que l’arrêt complet des chantiers de déploiement de la fibre optique serait une “catastrophe” susceptible d’engendrer 12 mois d’inertie. Aujourd’hui la Fédération des industriels des infrastructures numériques respire – un peu. Son président, Étienne Dugas, indique « Nous avons travaillé sur les ordonnances, sur les différents décrets avec plus ou moins de succès » afin d’ « éviter l’arrêt complet de l’outil industriel, ce qui est chose faite ».

Au global, l’activité est tombée, en moyenne, aux alentours de 30 % de la production nominale durant le confinement. Permettant donc de maintenir l’outil industriel en fonctionnement, bien que la situation ait fortement varié selon les territoires.

 

Aujourd’hui l’heure est à la remontée en charge : 50 % d’activité la semaine dernière, 70 % cette semaine. Ce sont en tous cas les chiffres annoncés par le ministre de la Ville et du logement Julien Denormandie, en charges des dossiers THD depuis 2017. Mais Étienne Dugas prévient qu’ils sont à prendre avec précaution « En termes de productivité, nous sommes encore loin des taux que nous pouvions avoir précédemment ».

Un constat corroboré par Lionel Recorbet pour SFR FttH : « Nous allons avoir beaucoup, beaucoup de difficultés à retrouver le 100 % ». Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités chez Orange, avertit lui aussi d’ores et déjà que le retour aux niveaux de déploiement de la fibre d’avant crise « n’est pas pour tout de suite ». L’épisode Covid aura « une incidence sérieuse et profonde sur les calendriers, les jalons de cette fin d’année, et sans doute sur 2022 », c’est-à-dire les échéances d’engagement de l’opérateur en zone AMII.

 

Les opérateurs préviennent donc qu’à ce stade il est difficile de chiffrer les délais supplémentaires. Pascal Rialland, président de Covage, se risque néanmoins à prédire un report de déploiement de « 4 à 6 mois en 2021 » pour les 75 000 lignes de fibre optique que Covage devait déployer en 2020 dans le Calvados.

Des dérapages de calendriers seront inévitables et par conséquent les retards de commercialisation risquent de peser à terme sur l’économie des projets portés par les collectivités. Tout comme les surcoûts plus immédiats liés aux précautions sanitaires.

Impossible à ce stade de chiffrer le montant de ces surcoûts. InfraNum a par ailleurs commandée une étude d’impact pour la fin du mois. La Fédération d’industriels compte s’appuyer sur ce travail pour s’inscrire dans le plan de relance promis par le gouvernement pour septembre prochain.

 

En attendant d’y voir plus clair sur l’impact de la crise sanitaire, les participants aux États généraux des RIP ont préféré insister sur les autres leviers d’accélération du déploiement pour répondre à l’impatience numérique.

Côté industriel, on souligne les besoins de cash immédiats des entreprises de la filière afin de pouvoir poursuivre leur activité. Au plus fort de la crise, les opérateurs d’infrastructure ont multiplié les initiatives pour soulager la trésorerie de leurs sous-traitants (réductions des délais de paiement, avances et autres bonifications). À présent, l’idée est de « mettre plus d’agilité » dans les versements des subventions France THD aux collectivités, annonce Julien Denormandie.

 

Mais le président de la Fédération française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, tempère « la réponse ne peut pas être qu’argent public ». Au-delà de nouveaux coups de pouce financiers, le secrétaire général d'Altice France attend que soient levés « tous ces petits freins du quotidien » au déploiement de la fibre. De nombreuses doléances sont émises depuis des années que de nombreux acteurs du THD aimeraient voir enfin entendues. Dans cette situation exceptionnelle, « il faut battre le fer », résume Patrick Chaize. En faisant, par exemple, des infrastructures numériques un bien essentiel, fait valoir le sénateur de l’Ain et président de l'Avicca. Une approche permettant ainsi au déploiement d’outrepasser certains de ces blocages, croit aussi Arthur Dreyfuss, déplorant que « nous ne bénéficions pas du droit dont bénéficient le gaz ou l’électricité ».

Une idée qui ne convainc pas Julien Denormandie, pour qui consacrer un tel statut risque d’être mal compris par les Français privés d’une bonne connexion. Le ministre préfère passer par d’autres textes pour certaines avancées opérationnelles auxquelles il se dit “ouvert”. En revanche, concernant la très pressante question des copropriétés, le ministre botte en touche, en renvoyant aux “équilibres” de la loi Elan. Opérateurs et collectivités n’en ont donc pas fini avec ce travail de fourmi.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

La fondation Eclipse migre vers l’Europe

Le jeudi, 14 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

La fondation Eclipse migre vers l’Europe

Petite révolution dans le monde des grandes fondations de l’informatique open source : la fondation Eclipse déménage son siège des États-Unis vers Bruxelles.

 

Gaël Blondelle, dirigeant de l’équipe européenne de la fondation, explique qu’actuellement l’organisation est enregistrée comme organisation à but non lucratif dans le Delaware. Elle va quitter ce statut pour devenir européenne, avec le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL) : une structure juridique belge « faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder une couverture internationale tout en étant basé en Belgique. […] Pour nous, il y avait une fenêtre d’opportunité, parce que nous avons l’impression que l’Europe aime beaucoup, et de plus en plus, l’open source. […] Nous avons l’opportunité de devenir la fondation open source européenne de référence : il n’y en a pas encore avec un siège en Europe et une portée internationale. De plus, si on ne le fait pas nous-mêmes, l’Europe en aura besoin tôt ou tard et on finirait par voir de nouveaux concurrents apparaître. […] Ce déménagement est un mouvement stratégique, c’est l’occasion d’avoir une différence claire et un avantage stratégique par rapport aux autres fondations généralistes ».

 

Tout en continuant à soutenir ses membres aux États-Unis, en Asie, etc., la fondation souhaite ainsi accélérer son développement en Europe. L’intérêt soutenu des institutions européennes ces dernières années a fait partie des raisons du choix de Bruxelles.

 

Côté industrie et notamment dans le secteur automobile, Gaël Blondelle note que « nous avons déjà une activité forte en Europe, plusieurs collaborations avec les grands constructeurs et équipementiers, plutôt allemands – BMW, Daimler, le groupe Volkswagen ». Les projets IoT et Edge Computing d’Eclipse sont également déjà bien actifs en Europe. La fondation participe aussi à des projets de recherche européens depuis 2013.

Gaël Blondelle souligne au passage que « pour mener un projet open source, il ne suffit pas toujours de publier son code sur GitHub et de mettre une licence un peu au hasard ou par habitude. […] Le rôle des fondations open source est d’aller plus loin, en apportant une gestion rigoureuse de la propriété intellectuelle et la garantie qu’on a un environnement neutre – par rapport à des projets par exemple pilotés par une seule entreprise ».

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Pas question de reporter la 5G

Le jeudi, 14 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas question de reporter la 5G

Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne chargée du Numérique, aurait rappelé à l’ordre les ministres européens des Télécoms afin que l’attribution du spectre 5G ne prenne pas trop de retard.

 

Fixés en 2016, les objectifs actuels de l’UE dans ce domaine sont de commercialiser la 5G dans au moins une grande ville de chaque pays de l’Union avant fin 2020, ainsi que dans toutes les zones urbaines et les grands axes de transport d’ici 2025.

L’intervention de la vice-présidente ferait suite à une demande de la Croatie de revoir ce plan d’action et ce calendrier.

 

De nombreux pays, dont l’Espagne, l’Autriche, le Portugal, la Pologne et la République tchèque n’ont toujours pas attribué leurs premières fréquences 5G. Les procédures ayant été repoussées en raison de la pandémie et des mesures de confinement qui s’en sont suivies.

En France, les enchères devraient être reportées au plus tard en septembre pour un déploiement dans la foulée. La commercialisation est donc envisageable cet automne.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Sabotage de fibre en région parisienne

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Sabotage de fibre en région parisienne

Le 5 mai dernier, une coupure massive du réseau Internet est survenue pour les entreprises et les collaborateurs confinés au sud de Paris suite à des actes de sabotages sur le réseau fibre d’Orange. Un gros coup dur, en cette période de télétravail, qui affecte plus de 100 000 clients de l’opérateur.

 

Au-delà des télétravailleurs, des réseaux entiers d’entreprises sont fortement touchés. Et cet acte de sabotage a vraisemblablement une incidence majeure sur les services d’autres opérateurs. Lecteur de ZDNet et Administrateur système et réseau pour une société opérant deux datacenters en région parisienne, Justin révèle que l’incident a débuté hier à 9h30 : « Malgré la redondance de nos 10 fibres BGP, nous avons été fortement impactés. À notre niveau, nous avons eu 6 fibres sur 8 de coupé, avec les opérateurs Iliad, Zayo, Sypartech et partiellement Jaguar ». À 10h00 ce matin, il signale avoir « toujours une fibre en défaut entre ses deux datacenters ».

 

10 câbles ont été sectionnés à la disqueuse dans les communes d’Ivry-sur-Seine et de Vitry-sur-Seine hier. Le réseau internet et téléphonique d’Orange est donc fortement perturbé dans le Val-de-Marne et une partie de la ville de Paris.

Après avoir constaté les dégâts, l’opérateur a dépêché des techniciens sur les lieux afin de procéder aux réparations nécessaires. Orange estime que 34 000 clients Internet et 12 000 clients professionnels sont potentiellement concernés par la coupure. La direction de la communication d’Orange Île-de-France a déclaré : « Les clients prioritaires identifiés sont rétablis en priorité, les techniciens se relaieront et les travaux se poursuivront toute la nuit pour un rétablissement progressif et une fin de rétablissement envisagé jeudi soir dans la nuit pour Ivry-sur-Seine et en cours d’évaluation pour Vitry-sur-Seine ».

 

L’opérateur a porté plainte et la police judiciaire du département a été saisie.

D’après franceinfo, une note des services du renseignement territorial mentionne une nette recrudescence des actes de “dégradations” et de “sabotages” sur l’ensemble du territoire. 27 faits ont été recensés depuis la fin du mois de mars. Si ces faits ne sont pas revendiqués, en majorité, les agents du renseignement territorial privilégie la piste de l’ultragauche pour la plupart d’entre eux.

Début avril, deux antennes relais ont été incendiées dans une petite commune du Jura pour un préjudice estimé à un million d’euros. Un câble de fibre optique a été sectionné, dans le Gard, privant ainsi plus de 23 000 abonnés de téléphonie et d’internet pendant 12 heures. Des dégradations d’antennes-relais ont également constaté en Italie, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni.

Selon cette note du renseignement territorial, les auteurs chercheraient à déstabiliser les activités économiques et le télétravail par ces sabotages.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Transition numérique : développons les DC locaux

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Transition numérique : développons les DC locaux

L’École urbaine de Lyon poursuit ses conférences intitulées "Les Mercredis de l’anthropocène". Thème de cette semaine : l’impact du numérique sur l’aménagement du territoire avec Cécile Diguet, urbaniste, directrice du département Urbanisme Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Région et Jean-Vincent Bayarri, architecte des Systèmes d’Information à la Métropole de Lyon.

Partenaire, Rue89Lyon publie en podcast ces tribunes. Jean-Vincent Bayarri, a également rédigé le texte ci-dessous.

 

La ville intelligente repose sur des infrastructures numériques importantes, notamment les datacenters. Comment se déploient ces infrastructures sur le territoire ? Quels enjeux sont soulevés par leur intégration spatiale ? Contraintes ou opportunités pour une fabrique écologique de la ville ? Les acteurs du numérique sont-ils les nouveaux protagonistes du projet urbain ?

 

Au départ, le confinement…

Visioconférence, streaming, télétravail, e-commerce, jeu en ligne sont en cette période de confinement encore plus largement consommées qu’à l’accoutumée par les Français.

Dans la presse de nombreux articles explique en quoi la consommation induite sur les seuls “réseaux” peut être problématique, au risque de “ralentir” voir “paralyser” Internet.

 

“Les réseaux”

Avant tout, Internet est un ensemble de machines connectées entre elles c’est-à-dire de multiples routes, gérées par une multitude d’acteurs : opérateurs, structures publiques ou privées, associations, grandes entreprises. Le terme “réseau” est en réalité vague puisqu’il s’agit d’une multitude de réseaux interconnectés entre eux. À la fin de la chaîne, se trouve une infrastructure de serveurs qui doit répondre à la demande élevée observée dans cette période de confinement.

 

S’il est vrai que certains réseaux peuvent parfois être des ressources rares, notamment les réseaux mobiles, la plupart sont bien dimensionnés en France pour véhiculer le trafic.

Alors quand le site web d’une enseigne d’hypermarchés, croulant sous les requêtes de consommateurs confinés, affiche un message demandant de patienter est-ce la faute du “réseau” ? Certainement pas.

Le problème peut venir bien souvent du dernier maillon de la chaîne, le “serveur” portant la ressource et le contenu consommé. Comment savoir à quel moment et où aligner un nombre suffisant de ressources pour répondre à la demande ?

 

Les datacenters

Là est l’importance des datacenters puisqu’ils permettent justement d’affecter rapidement de multiples serveurs à des tâches bien spécifiques.

Et cette capacité s’applique aussi aux datacenters eux-mêmes ! À l’image d’Internet qui est maillé et décentralisé, la stratégie retenue par des sociétés comme Netflix est une très large répartition de datacenters : sur plusieurs continents, dans plusieurs villes, et même au plus près de l’utilisateur, en partie chez les FAI eux-mêmes. Une pratique également courante dans la plupart des entreprises que de répartir ses ressources dans plusieurs datacenters, pour des raisons de sécurité, de redondance et de haute disponibilité.

 

La proximité, un atout technique, économique et stratégique

Certaines villes ont un atout considérable : un GIX (Global Internet eXchange point) c’est-à-dire un point d’échange Internet sur place. À Lyon, il s’agit de LyonIX dont la gestion est assurée par Rezopole. Les entreprises ou administrations qui le souhaitent, peuvent se raccorder en local à ce GIX et échanger via Internet “en local”.

Ainsi à la Métropole de Lyon, une part très significative du trafic Internet est consommée par les services Google (Maps notamment). Google étant présent sur LyonIX, les accès sont non seulement instantanés (très faible latence) mais aussi gratuits. Le reste du trafic Internet est écoulé par les tuyaux (payants) d’un transitaire.

 

Au-delà des coûts purement télécoms, la logique de développement économique est claire : plus il y a d’infrastructures Internet présentes en local, plus les investisseurs sont attirés pour construire des datacenters locaux. Cela rime avec plus d’emplois, plus de valeur créée, et une facilitation de la transition numérique.

L’intérêt est aussi stratégique puisque mettre ses données dans le “cloud”, c’est les placer dans les datacenters de quelqu’un d’autre… Une offre variée et locale de datacenters permet donc de garder les données des entreprises sur le sol national, dans de meilleures conditions de sécurité (RGPD par exemple), ce qui représente une certaine souveraineté numérique.

 

Transition numérique, écologique ?

« Pour sauver la planète, n’imprimez ce message que si nécessaire ». Cette maxime pourrait presque résumer à elle seule l’enjeu de la transition numérique.

La visioconférence, le développement d’applications mobiles de guichet numérique, voilà quelques exemples d’applications très concrètes – permises par la présence de ces infrastructures, de ces réseaux, de ces datacenters dans la Ville – qui facilitent également la transition écologique.

 

Les datacenters travaillent eux-mêmes dessus avec la réduction du facteur d’efficience énergétique ou la réutilisation de la chaleur produite par le chauffage urbain du quartier environnant, voire un fonctionnement à 100 % sur des énergies renouvelables.

La révolution numérique a donné aux datacenters une importance désormais multiple (économique, sociale, écologique) dans la ville au même titre que d’autres structures essentielles. Un maillon central de l’aménagement du territoire et des transitions numérique et écologique, qui bien loin de s’opposer, sont parfaitement complémentaires.

 

 

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Source : Rue89Lyon

 

 

 

 

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le jeudi, 30 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE s’oppose au plan “New IP”

Le RIPE, organisme de gouvernance de l’Internet européen, s’oppose à une proposition de remodelage des protocoles Internet de base soutenue par le gouvernement chinois, les entreprises de télécommunications chinoises et le fournisseur d’équipements réseau Huawei.

Cette proposition, nommée “New IP”, est une version remaniée des normes TCP / IP pour prendre en charge les nouvelles technologies. Un “protocole d’arrêt” pour couper les parties défectueuses d’Internet et un nouveau modèle de gouvernance centralisant Internet et le mettant entre les mains de quelques opérateurs de nœuds cruciaux.

 

Soumise l’année dernière à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et publiée le mois dernier par le Financial Times, la nouvelle proposition s’est immédiatement attirée les critiques. Pour le grand public et les défenseurs de la vie privée, il s’agit d’une tentative évidente de cacher des fonctionnalités de censure d’Internet derrière une refonte technique de la pile de protocoles TCP / IP.

En somme, une tentative du gouvernement chinois d’exporter et d’imposer ses opinions autocratiques au reste d’Internet et de son infrastructure. D’autant que plusieurs pays comme l’Iran, la Russie et l’Arabie Saoudite y ont apporté leur soutien.

 

Sur son blog, le registre Internet régional pour l’Europe, l’Asie occidentale et l’ancienne URSS, RIPE NCC, s’est officiellement exprimé contre la nouvelle proposition de la Chine en matière de propriété intellectuelle.

Marco Hogewoning, directeur par intérim des politiques publiques et de la gouvernance d’Internet du RIPE NCC, déclare « Avons-nous besoin de New IP ? Je ne pense pas. […] Bien que certains défis techniques existent avec le modèle Internet actuel, je ne pense pas que nous ayons besoin d’une nouvelle architecture pour les résoudre ».

D’après lui, toute tentative de refonte des protocoles Internet devrait être laissée à l’Internet Engineering Task Force (IETF) et non à l'UIT, où l’influence politique règne davantage que des arguments techniquement solides. Le RIPE est également inquiet par la volonté de changer la nature décentralisée d’Internet.

 

L’organisation a fait part de ses préoccupations dans un document envoyé à l'UIT en février dernier « Le RIPE NCC est profondément préoccupé par ce qui a été proposé ici […] Nous sommes particulièrement préoccupés par l’idée que cette proposition représente une opportunité de s’éloigner du modèle décisionnel “ascendant” traditionnel. Nous pensons également que la justification technique présentée est erronée et trouvons que les conceptions alternatives suggérées sont à la fois irréalistes et non prouvées ».

 

La nouvelle proposition devant entrer en phase de test en 2021, Hogewoning exhorte les organisations nationales de gouvernance de l’Internet à contacter les décideurs locaux et à recommander de voter contre ainsi que faire l’objet d’un vote à une date ultérieure.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

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